Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 10 :: chapitre 10

Pubblicato: 29-01-20 - Ultimo aggiornamento: 29-01-20

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Voilà notre couple marié et prêt à embarquer pour sa lune de miel piégée. Le compte à rebours est enclenché. Combien de temps auront-ils avant de se faire prendre? Un peu de douceur entre temps? Entrons dans le vif du sujet. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 10  

 

- J’aurais peut-être dû me changer avant de partir…, soupira Kaori, gênée.  

 

Elle détourna une énième fois le regard alors que les passagers qui attendaient d’embarquer la dévisageaient avec insistance. Elle n’aimait décidément pas être au centre de l’attention… sauf de celle de Ryo, pensa-t-elle, réprimant un frisson d’anticipation.  

 

- Non, tu es très bien ainsi. J’aimerais avoir le plaisir de te l’enlever cette robe., répondit-il d’une voix chaude.  

 

Elle se sentit rougir et prit une profonde inspiration avant de relever la tête regardant la passerelle à gravir pour monter sur le bateau.  

 

- J’espère que je ne vais pas me prendre les pieds dans ma robe. Il ne manquerait plus que je m’étale de tout mon long pour parachever le tout., marmonna-t-elle.  

 

Toute cette journée avait été bien trop belle, hormis l’apparition de Reika bien évidemment. Son rêve éveillé de princesse allait prendre fin d’une manière ou d’une autre. Les connaissant, il ne pouvait en être autrement.  

 

- Monsieur et Madame Saeba ?  

 

Ils se tournèrent vers les deux hommes d’équipage qui se présentèrent à eux.  

 

- Oui., fit Ryo passant un bras autour de la taille de sa femme.  

- Nous vous présentons toutes nos félicitations pour votre mariage. Nous allons vous conduire à votre cabine. Suivez-nous, s’il vous plaît., dit l’un d’eux.  

 

Les deux hommes prirent chacun l’un des bagages, les laissant seuls et surpris.  

 

- Puisque j’ai mes deux mains…, fit Ryo.  

 

Kaori le regarda sans comprendre et se retrouva dans les bras de son partenaire, lâchant un cri de surprise.  

 

- Mais qu’est-ce que tu fais ? Lâche-moi, Ryo. Arrête, tout le monde nous regarde., gronda-t-elle.  

- Arrête de hurler. Je t’évite de tomber et de te faire remarquer et tu réussis encore à attirer tous les regards sur toi. Il faut savoir ce que tu veux., se moqua-t-il.  

- Je voudrais disparaître dans un trou de souris., murmura-t-elle.  

 

Elle nicha son visage dans le creux de son cou pour se cacher. Ainsi lovée, elle sentit l’odeur de son aftershave, la chaleur de sa peau. Elle resserra les bras autour de sa nuque, glissa les doigts dans ses cheveux.  

 

- Tu veux m’étouffer ?, la taquina-t-il.  

- Non, je vérifiais la qualité de ton rasage à cette heure., répondit-elle d’une voix langoureuse.  

 

Elle posa les lèvres sur la ligne de sa mâchoire et taquina la peau rugueuse du bout de la langue. Il tourna la tête pour lui échapper tout en souriant.  

 

- On fuit le danger, Monsieur Saeba ?, susurra-t-elle.  

 

Elle vit son regard s’enflammer et il s’immobilisa, la lâcha et la plaqua contre le mur du couloir pour l’embrasser très langoureusement. Quand ils se séparèrent haletants, ils virent les deux hommes souriant mais détournant poliment le regard. La jeune femme rougit légèrement et, un sourire narquois aux lèvres, Ryo la prit par la main pour l’entraîner à la suite des deux hommes qui les guidaient. Kaori semblait vouloir s’enhardir mais sa nature revenait vite au galop, ce qui n’était pas pour lui déplaire, ses nerfs en pâtiraient un peu moins… Ils finirent par arriver à leur cabine et l’un des marins ouvrit la porte. Ils pénétrèrent dans une énorme suite luxueusement décorée. C’était à peine s’ils osaient regarder ce qui les entourait.  

 

- Alors vous avez un salon avec mini-bar de ce côté., indiqua le deuxième marin alors que l’autre avait disparu par une porte à leur droite avec leurs valises.  

- La salle de bains est là et, si vous désirez prendre l’air, vous trouverez une terrasse ici.  

 

Il les guida vers la baie vitrée et en fit coulisser un pan pour arriver sur un espace d’une vingtaine de mètres carrés sans aucun vis-à-vis.  

 

- Vous trouverez dans l’angle là-bas un jacuzzi. Il suffit d’actionner l’interrupteur sur le côté. Il est très facile d’utilisation. Venez, je vais vous conduire à votre chambre.  

 

Ils le suivirent à l’intérieur, retrouvant le deuxième marin sortant de leur chambre où il avait posé leurs deux valises sur un porte-bagages.  

 

- C’est trop beau, tout cela., murmura Kaori, époustouflée.  

 

Elle s’accrocha à l’épaule de son mari, submergée par autant de luxe.  

 

- Tu le mérites, ma chérie., dit-il.  

- Je n’aurais jamais pu me permettre tout cela sans toi et ton soutien., fit-il, se tournant vers elle et caressant son visage.  

 

Elle acquiesça, inclinant le visage pour profiter de son geste tendre.  

 

- Nous allons vous laisser. Comme il est de coutume, le commandant vous attend à sa table pour le dîner de ce soir qui sera servi à vingt heures., leur apprit l’un des deux marins.  

 

Ryo leur laissa un généreux pourboire et ils s’éclipsèrent. Il consulta sa montre et sourit.  

 

- Ca nous laisse une heure et demie pour nous préparer. Je t’aide à défaire cette robe ?, lui proposa-t-il, l’enlaçant par derrière.  

 

Il glissa les mains sur son ventre et alla taquiner la ligne menant de sa nuque à son épaule. Il sentit sa tête se poser sur son épaule et en profita pour laisser une de ses mains caresser sa gorge.  

 

- Tu me rends folle., gémit-elle.  

 

Elle se retourna dans ses bras et l’embrassa passionnément, passant les bras autour de son cou. Il posa les mains dans le bas de son dos à un endroit où la peau était dénudée. Du bout des doigts, il traça la ligne de sa colonne vertébrale et sentit le long frémissement qui la traversa. Il trouva l’agrafe qui tenaient les deux larges bandes qui se croisaient entre ses omoplates et la fit sauter mais ne chercha pas à lui enlever la robe de suite.  

 

- Tu es si belle., répondit-il, s’écartant quelques secondes pour l’admirer.  

- J’ai envie de toi, Kaori., avoua-t-il.  

- Moi aussi.  

 

Ils se fixèrent un long moment du regard avant de s’approcher et de s’embrasser avec tendresse. Leurs mains se lièrent avant de se séparer et de partir en exploration du corps de l’autre. La veste de Ryo tomba en première, enlevée par le nettoyeur qui voulait un peu plus d’aisance dans ses mouvements. Il commençait aussi à avoir chaud. Il ne prit pas plus d’une seconde pour retrouver les lèvres de sa femme, plonger entre elles et explorer sa bouche et jouer avec sa langue. Ses mains trouvèrent la poitrine de Kaori et la caressèrent doucement. La nettoyeuse n’était pas en reste et déboutonna la chemise de son mari. Elle passa les mains sous le tissu et caressa son ventre, sentant ses abdominaux se contracter au passage puis explora ses hanches et son dos. Elle distinguait les traces de ses anciennes cicatrices mais ça ne l’effraya pas. Revenant sur ses pectoraux, elle glissa jusqu’à ses épaules et fit tomber sa chemise. Face à son torse musclé, elle se mordilla la lèvre puis les posa sur ses pectoraux, embrassant, caressant lentement la zone.  

 

- Tu es trop habillée…  

 

Il chercha son accord au fond de ses yeux, les doigts sur les bretelles de sa robe. Elle posa les mains sur les siennes, nerveuse, et initia le mouvement. Elle le dévisagea alors qu’il découvrait son corps. Elle avait peur de voir une moue désapprobatrice mais ne croisa que son regard surpris mais émoustillé quand la robe quitta ses hanches pour dévoiler son porte-jarretelles, s’étalant au sol telle une corolle de fleur. Il lui tendit la main pour l’aider à en sortir sans tomber et l’attira dans ses bras.  

 

Il se pencha et l’embrassa à nouveau, posant sagement les mains sur ses hanches. Elles n’y restèrent que quelques secondes avant d’explorer le reste de son corps, de sentir sa peau chaude et veloutée sous ses paumes, de sentir son corps tressaillir sous ses caresses, sa langue danser contre la sienne dans un mouvement sensuel. Sa poitrine pressée contre son torse l’embrasait. Elle caressait son dos, ses cheveux et se risqua à toucher ses fesses. Il ne put s’empêcher de presser son intimité contre la sienne, lui faisant prendre conscience de son désir.  

 

Elle ne recula pas. Elle cessa de l’embrasser, rejetant la tête en arrière pour le regarder, sonder ses pensées, mais ne recula pas. Il admira son regard voilé, ses lèvres gonflées, ses joues rosies et baissa le visage pour embrasser sa gorge avant de remonter le long de son cou jusqu’à ses lèvres. Il la souleva tout en l’embrassant et la déposa sur le lit délicatement. Il retira ses chaussures tout en la regardant le regarder, sa poitrine trahissant son émoi, se soulevant et baissant en un mouvement saccadé et irrégulier. Il saisit son pied droit et retira son escarpin, laissant ses doigts griffer sa voûte plantaire. Elle tenta de lui échapper mais il ne la lâcha pas jusqu’au moment où il décida de prendre son autre pied pour lui infliger le même traitement. Il la vit se tordre sur le matelas.  

 

Il se glissa entre ses jambes, parsemant chacune de baisers tout en remontant lentement. Il dégrafa lentement les bas et retira le tissu qui les tenait.  

 

- Je n’aurais jamais cru te voir porter cela un jour., murmura-t-il, rêveur.  

- Je n’aurais jamais cru que tu m’enlèverais cela un jour., répondit-elle, espiègle.  

- Arrête de discuter, Saeba, ou nous n’aurons pas le temps de… avant de devoir aller dîner., fit-elle, rougissante.  

 

Il sourit, mutin, et lâcha le porte-jarretelle avant de plonger sur son nombril. Il redescendit et lui ôta ses bas l’un après l’autre, caressant ses jambes dénudées en remontant. Il revint chercher ses lèvres et il se retrouva sur le dos, sa femme le chevauchant. Il sentit ses doigts défaire sa ceinture et détacher son pantalon à l’aveugle, alors qu’elle le regardait droit dans les yeux en se mordillant nerveusement la lèvre.  

 

- Je ne savais pas que tu possédais cette… compétence., la taquina-t-il.  

- Si tu veux tout savoir, moi non plus., avoua-t-elle.  

 

Il se redressa, la plaquant contre lui, et prit ses lèvres avidement. Ils échangèrent un long baiser passionné et se séparèrent haletants. Elle posa son front contre le sien et tenta de reprendre son souffle.  

 

- Ryo, je suis prête., murmura-t-elle.  

 

Elle croisa son regard et lui transmit tout son amour, sa confiance et son envie de lui.  

 

- Tu es sûre ? Ca ne voudra pas dire…  

- Je sais mais je le veux… vraiment.  

- Moi aussi., répondit-il avant de fondre à nouveau sur ses lèvres et de la faire basculer sur le dos.  

- Ryo…, l’interpela-t-elle doucement.  

 

Il s’écarta et la regarda, interrogateur. Elle faillit se perdre dans son regard chargé de désir mais se secoua. Elle posa sa joue contre la sienne et chuchota aussi bas que possible :  

 

- L’implant ne sera efficace que dans cinq jours. Tu as… ce qu’il faut ?, l’interrogea-t-elle, intimidée.  

- Oui, ne t’inquiète pas., répondit-il avant de reprendre ses lèvres.  

 

Ils repartirent en exploration du corps de l’autre et finirent de se déshabiller, intimidés, nerveux. Ils se retrouvèrent nus, l’un face à l’autre, leur désir parfaitement visible, mais la barrière de respect qu’ils avaient dressée entre eux était encore bien présente.  

 

- Tu es sûre de toi ? Nous ne sommes pas pressés, Kaori., lui demanda-t-il à nouveau.  

- Aime-moi., lui dit-elle, tendant la main pour la passer dans son cou et l’attirer à elle.  

 

Discrètement, il se protégea avant de se laisser aller à leur étreinte et de s’immiscer doucement dans l’intimité de sa partenaire. Il s’immobilisa quand il la sentit se crisper sous lui, un flash de douleur passant dans ses yeux. Il l’embrassa tendrement, ému du cadeau qu’elle venait de lui faire à lui, l’homme qu’il était et qui n’arrivait pas à se donner à elle aussi entièrement qu’elle le faisait. Lentement, prêt à s’arrêter à tout moment malgré le désir qu’il éprouvait pour elle, il se mit à bouger, la sentant rapidement l’accompagner dans ses mouvements. La passion prit vite le dessus et ils s’agrippèrent l’un à l’autre pour subir et affronter cette forte déferlante de sensations inédites pour tous deux. Ryo sentit la fin arriver et s’immobilisa pour faire durer le moment. Kaori le regarda sans comprendre et il se pencha sur elle pour l’embrasser tendrement.  

 

- Fais-moi confiance…, murmura-t-il.  

- Toujours., répondit-elle.  

 

Son coeur cogna très fort dans sa poitrine et il eut presque envie de pleurer en entendant la ferveur de sa voix. Comment pouvait-il la mériter ? Très lentement, il réinitia le mouvement, tentant de réfréner les ardeurs de sa partenaire dont l’impétuosité allait rapidement lui faire perdre la tête s’il ne la contrôlait pas et il ne le voulait pas. Sentant ses caresses sur ses fesses qui l’excitaient énormément, il attrapa ses mains et les rabattit au dessus de sa tête. Elle se cambra et il pénétra plus profondément en elle, ce qui leur arracha un gémissement de plaisir.  

 

Quand il l’entendit l’appeler de plus en plus fréquemment, son souffle se raccourcissant, il relâcha ses mains et la laissa l’étreindre. Il laissa son corps reposer sur le sien comme pour se fondre en elle et posa la tête sur son épaule, cherchant un appui pour lutter contre la puissance de l’orgasme qui allait frapper. Juste avant que ça n’arriva, il releva la tête et plongea dans son regard. Il sentit son corps se contracter et se tendre, son bassin se coller au sien et vit ses yeux s’écarquiller de surprise. Il lutta contre la vague pour ne pas être happé tout de suite et avoir le temps de profiter de cette vision enchanteresse.  

 

Quand le moment se calma, il se pencha sur elle et l’embrassa doucement avant de se retourner sur le dos, l’entraînant avec lui. Ils reprirent leurs souffles lentement, les battements de coeur ralentirent et un frisson les parcourut en sentant l’air frais sur leurs peaux humides, ce qui incita Ryo à remonter le drap sur eux avant de l’enlacer. Sans s’en rendre compte, il traçait des arabesques dans son dos dans un geste apaisant et très tendre.  

 

- On devra refaire le lit., plaisanta-t-il doucement au bout d’un moment.  

 

Elle acquiesça sans un mot, incapable encore de parler.  

 

- Ca va ?, s’inquiéta-t-il.  

- Oui., murmura-t-elle, la tête encore dans les nuages.  

 

Anxieux, il passa un doigt sous son menton et la força à relever le visage. Avait-il été trop vite, trop loin, trop brutal ? Il vit son regard pétillant et fut rassuré.  

 

- Ca t’a plu ?, demanda-t-il, grimaçant après coup.  

 

Il espérait qu’elle ne prendrait pas cela comme une question sur ses compétences. C’était sa première fois et elle aurait pu ne pas apprécier, c’était cela qui l’inquiétait.  

 

- Oui, beaucoup., répondit-elle, frottant son nez contre son torse.  

- Et toi ?, l’interrogea-t-elle à son tour, nerveuse.  

- Enormément., admit-il.  

 

Il déposa un baiser sur ses lèvres mais ne le poussa pas trop loin sachant qu’ils n’en avaient pas vraiment le temps. Ils restèrent ainsi lovés pendant quelques minutes avant de se lever et chacun leur tour prendre une douche. A huit heures moins dix, ils quittèrent leur cabine et, main dans la main, se rendirent dans la salle à manger.  

 

- Tu es très élégant., approuva Kaori, détaillant avec gourmandise son homme habillé d’un pantalon gris clair sur une chemise bleu ciel.  

- Ca change des jeans noirs et tee-shirt rouges., s’amusa-t-elle.  

- J’en ai aussi des blancs avec tee-shirt verts., rétorqua-t-il, faussement vexé.  

- Je n’ai rien à t’envier. Cette robe blanche te va à ravir. Je l’apprécierais encore plus quand je pourrais te l’enlever., murmura-t-il contre ses lèvres dans l’ascenseur.  

 

Ils s’embrassèrent et se séparèrent quand ils arrivèrent au niveau du restaurant. Ils furent surpris de voir toutes les tables déjà occupées alors qu’ils étaient piles à l’heure et encore plus quand le capitaine se leva leur faisant signe de le rejoindre, un micro à la main.  

 

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, nous avons l’insigne honneur d’accueillir à notre bord pour cette croisière un couple de jeunes mariés. Je vous présente Monsieur et Madame Saeba. Félicitations à vous deux !, annonça-t-il alors que tout le monde les applaudissait.  

 

Dire qu’ils furent gênés d’être le point de mire de tout le monde était plus qu’évident. Ils arrivèrent à table et furent chaudement accueillis et félicités par le commandant de bord. Celui-ci installa Kaori à sa droite laissant Ryo s’asseoir de l’autre côté de son épouse. Le repas fut très agréable. La discussion était légère, s’articulant autour des joies du mariage, du voyage qu’ils allaient entamer juste après le dîner, de la carrière du commandant. Ils se regardèrent un court instant pensant tous deux à la même chose : pour eux, le voyage ne serait pas aussi long et paisible que prévu… Ils chassèrent vite cette pensée pour profiter du moment.  

 

Quand le repas fut terminé, le départ fut annoncé et la plupart des touristes se retrouvèrent sur le pont pour voir le port s’éloigner. Le couple retrouva l’intimité de sa cabine et s’accouda sur le bastingage qui longeait leur terrasse. Ryo s’absenta deux minutes et revint avec deux coupes de champagne gracieusement offert par la compagnie pour l’occasion. Kaori lui lança un regard inquiet.  

 

- Tu crois qu’il…, lui demanda-t-elle.  

 

Il comprit sa question inachevée et se l’était posée aussi mais il avait goûté le champagne avant de le lui donner et il n’était pas drogué tout comme ne l’était pas le biscuit qu’il lui glissa entre les lèvres, posant la bouche sur la sienne pour ramasser le sucre glace qui y était resté.  

 

- Non, tu peux y aller sereinement., la rassura-t-il.  

 

Ils portèrent un toast à leur mariage, pour l’apparence ou non selon chacun, et burent une gorgée de la boisson en voyant le quai s’éloigner lentement. Ayant posé leurs coupes, les doigts commencèrent à se frôler, suivis des mains puis des lèvres. Ils n’avaient pas encore quitté la rade qu’ils avaient déjà regagné leur chambre, laissant la passion les emporter. Ils s’endormirent enlacés.  

 

Quelques temps plus tard, Ryo se réveilla sous les caresses de sa femme, caresses audacieuses qui l’emmenèrent rapidement à un point de non-retour. Il ressentait un besoin insatiable de l’aimer, de s’unir à elle et, à voir ses pupilles dilatées, il savait qu’il en était de même tout comme il savait qu’il y avait autre chose. Tout en la refaisant basculer sur le dos avant de prendre possession de son corps, il vit brièvement la bouteille de champagne sur la console et se demanda s’il s’était trompé, si elle avait été agrémentée, ou peut-être étaient-ce les biscuits alors, d’une drogue dont il n’aurait pas eue connaissance ou qui n’agissait qu’en combinaison… Il ne savait pas et il s’en fichait. Il était en elle et il se sentait bien. Il ne voulait rien de plus que l’emmener sur les sentiers du plaisir et jouir de ce corps qu’il avait si longtemps repoussé. Ils se rendormirent épuisés et se réveillèrent à nouveau moins d’une heure plus tard et ainsi de suite durant toute la nuit. Ils étaient insatiables et leur envie semblait augmenter au fil des heures.  

 

Lorsque le petit matin les cueillit, ils étaient fourbus et courbaturés. Ryo caressa le visage de sa femme et vit ses jolis yeux noisette s’ouvrir. Il fut rassuré de les voir normaux et l’embrassa doucement, frottant sa joue râpeuse contre son menton, ce qui la fit rire. Tous les réveils pouvaient-ils être ainsi avec elle ? Sereins, joyeux ?  

 

- Comment tu te sens ? La nuit a été agitée., fit-il avec un sourire.  

- Courbaturée et un peu groggy., avoua-t-elle.  

- Je pense qu’on a été un peu aidés., murmura-t-il à son oreille avant de déposer des baisers sur son visage jusqu’à ses lèvres.  

- Tu veux dire…  

 

Il l’embrassa en murmurant un oui sur sa bouche. Il se serait bien laissé aller à profiter de ce moment mais il se secoua mentalement et se tourna pour attraper sa montre.  

 

- Il nous reste vingt minutes pour profiter du petit-déjeuner. Je n’aurais bien profité que de toi mais je pense qu’on ferait mieux de manger au restaurant., lui dit-il.  

- Oui.  

 

Ils se levèrent du lit et tous deux furent surpris du mouvement du bateau.  

 

- Ca tangue beaucoup, non ?, fit Kaori d’une voix peu assurée.  

- Ca va encore. Tu n’as jamais pris le bateau ?, lui demanda Ryo.  

- Non, c’est la première fois., lui apprit-elle.  

- Deux premières fois en moins de vingt-quatre heures…  

- Trois, je ne m’étais jamais mariée non plus… enfin pas jusqu’au bout tout du moins.  

- Tu verras. C’est dur au début mais ça finit par passer tout seul., lui dit-il, un sourire coquin aux lèvres.  

- J’espère bien que ça n’est pas dur qu’au début alors., dit-elle d’une voix mutine, lui claquant les fesses au passage.  

 

Abasourdi par son audace, Ryo resta planté au milieu de la chambre puis, dans un grognement, la rejoignit sous la douche. Ils arrivèrent juste au moment où les portes du restaurant se fermaient mais le personnel, indulgent pour le couple de jeunes mariés, les laissa rentrer et déjeuner paisiblement, les yeux dans les yeux… 

 


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