Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 8 :: chapitre 8

Pubblicato: 27-01-20 - Ultimo aggiornamento: 27-01-20

Commenti: Bonjour voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Chapitre 8  

 

- Je vous enlève votre épouse pour la journée., annonça Hitomi à Ryo à la fin du dernier point sur le mariage.  

 

Il la regarda, un sourcil levé, en se disant que c’était un intéressant jeu de mots si on connaissait le contexte qui entourait leur mariage. Il se demanda soudain si elle était au courant de la combine, de ce qui allait se passer. Ils l’avaient écartée de la liste des suspects car ils n’avaient aucune preuve ni aucune sensation négative à son égard mais peut-être jouait-elle un jeu extrêmement trompeur ?  

 

- Je l’emmène se faire pomponner pour qu’elle soit la plus belle demain., lui expliqua-t-elle avec un grand sourire.  

- Mais elle est déjà magnifique…, répondit le nettoyeur, charmeur.  

 

Kaori rosit au compliment et Ryo fut au moins satisfait de voir que les séances d’entraînement auxquelles ils s’étaient adonnés depuis deux jours commençaient à porter leurs fruits.  

 

- Soit mais je l’emmène tout de même. Vous pourrez l’admirer à loisirs pendant votre lune de miel et le restant de votre vie., rétorqua-t-elle, l’oeil pétillant.  

- D’accord., ronchonna-t-il.  

 

Sa partenaire le regarda un instant et, avant d’être entraînée par leur organisatrice, déposa un baiser sur ses lèvres.  

 

- A tout à l’heure., murmura-t-elle.  

- Ne fais pas de bêtises en mon absence., lui enjoignit-il.  

- Rien que tu ne ferais., dit-elle avec un clin d’oeil.  

- Je t’interdis de draguer d’autres mecs !, cria-t-il après elle.  

 

Elle se retourna et lui fit signe de la main en souriant taquine.  

 

Il laissa échapper un léger rire et repartit en direction de leur immeuble. La séance du matin leur avait été profitable à tous deux et il ne regrettait pas de l’avoir initiée. Ca avait été un réel plaisir de la tenir contre lui, juste la tenir, pendant quelques minutes, allongés dans le lit. Après la vague d’angoisse de la veille au soir et avec le stress qui montait doucement avant de plonger dans le feu de l’action, ce moment de calme avait été plus que bienvenu. Cela leur avait permis d’initier une conversation certes sérieuse mais détendue sur ce qui se passerait, les précautions qu’ils devraient prendre et ce à quoi ils pensaient s’attendre.  

 

Quand il arriva sur le palier, Ryo trouva Saeko et Mick en grande conversation. Quelle mouche les avait donc tous piqués ? Il n’y avait aucun dégât apparent, Mick ne portait aucune trace de coup et, pour le peu qu’il en vit parce qu’il ne chercha pas plus loin, tous les coutelas de Saeko étaient en place.  

 

- Où est Kaori ?, demanda l’inspectrice.  

- Enlevée par notre organisatrice pour une séance pomponnage. Ce sont ses mots., répondit Ryo, simplement, ouvrant la porte et les laissant passer.  

- Tu as fait ton enquête sur elle ?  

- Oui. Elle est clean., affirma Saeko.  

- Il y a quelque chose qui me chiffonne dans cette histoire. Kaori aussi d’ailleurs. On a l’impression de se tromper de voie.  

- Tu penses que je suis passée à côté de quelque chose ?, lui demanda-t-elle, vexée.  

- Tu as cherché loin. Je ne te reproche rien, Saeko. C’est juste une sensation que nous partageons, elle et moi.  

- J’espère bien que tu partages autre chose avec ta femme., rétorqua Mick, ironique.  

 

Ryo lui lança un regard d’avertissement et revint sur le sujet premier.  

 

- Quoiqu’il advienne, on reste sur notre lancée et on verra bien où ça nous mène., dit-il, légèrement nerveux.  

- Ca t’embête tant que cela ?, lui demanda-t-elle.  

- Tu sais bien que je n’aime pas être passif. Je suis plutôt du genre à passer à l’attaque plutôt que d’attendre que ça arrive.  

- Comment s’en sort Kaori ?, l’interrogea son ami.  

- Bien. Elle est nerveuse mais elle gère plutôt bien., admit Ryo.  

- Et le mariage, c’est comment, vieux frère ?, le taquina l’américain.  

 

Ryo le dévisagea, retenant un grognement, puis vit que Saeko elle aussi esquissait un sourire en coin.  

 

- Nous ne faisons que simuler, vous le savez bien !, répliqua-t-il, agacé.  

- Pas de baiser, pas de sexe… C’est triste…, déplora Mick.  

- Bien sûr qu’on s’embrasse. On n’a pas vraiment le choix mais on gère., mentit-il, évitant de repenser aux moments très chauds qu’ils avaient déjà partagés.  

- Tu devrais peut-être éviter…, pipa le blondinet.  

- De quoi ?  

- De gérer., compléta Saeko, suivant le raisonnement de Mick.  

- Vous n’allez pas vous y mettre ! On est en mission pour toi d’ailleurs !, pointa-t-il vers Saeko.  

- J’espère d’ailleurs que tu n’as pas oublié de t’occuper du certificat de mariage., lui rappela-t-il.  

- Je dois attendre lundi pour que votre mariage soit célébré. Il y aura un contrôle., l’informa-t-elle.  

- N’oublie pas !, lui dit-il sèchement.  

 

Mick regarda son ami, les yeux plissés, et s’assit nonchalamment dans le canapé.  

 

- Ca serait un tel drame de rester marié à Kaori ?, lui demanda-t-il.  

- Déconne pas, Mick. Tu sais bien que ce mariage n’a rien de valide. Je n’existe pas., répondit-il sombrement.  

- Justement, tu existes aujourd’hui. Tu as un certificat de naissance, tu es marié. Tu existes, Ryo.  

- Je ne veux pas rester marié., décréta le nettoyeur japonais.  

 

Il ne pouvait pas rester le mari de Kaori. Elle méritait une autre vie si jamais la possibilité lui était donnée. Il ne serait pas celui qui la retiendrait dans ce monde-là si elle voulait en sortir et elle devait pouvoir en sortir la tête haute sans avoir le statut de divorcée. Il souffrirait de son départ mais il ne pouvait agir égoïstement. Il aurait ces quelques jours pour le reste de sa vie, quelques jours où il aurait pu l’appeler Madame Saeba, la tenir dans ses bras, l’embrasser et même la caresser. Il ne se perdrait pas dans ses bras, logé au creux d’elle mais c’était ce qu’il y avait de mieux à faire… pour elle, rien que pour elle.  

 

- Mais…, voulut poursuivre Mick.  

 

Saeko posa la main sur son épaule et lui fit un signe négatif de la tête. Elle voyait le regard de Ryo, sombre et dur, et le connaissait suffisamment pour l’avoir eu à certains moments de sa vie quand elle se demandait quoi faire avec lui, l’autre moitié de City Hunter à l’époque.  

 

- Ne prends pas de décision que tu puisses regretter, Ryo. Il faudrait avant tout que tu acceptes de t’ouvrir., lui conseilla-t-elle seulement.  

 

Il plongea son regard dans le sien et acquiesça au bout d’un moment.  

 

- Je dois vous laisser. On se voit demain au mariage., les salua-t-elle.  

- Et ta sœur au fait ?, s’enquit Ryo par politesse.  

- Elle hurle sur tout le personnel qu’elle veut sortir. Elle fait tourner mes parents en bourrique et Yuka en rajoute une couche en ne parlant que de votre mariage…, s’amusa Saeko.  

- Bref, un joyeux moment familial quand on va à l’hôpital.  

 

Elle referma la porte derrière elle, laissant les deux hommes seuls.  

 

- Kaori a demandé au Professeur de lui poser une micro-puce émettrice sur mes instructions. Tiens, je te le confie. C’est le récepteur. Elle a une très longue portée mais je ne sais pas si ce sera suffisant. Tu pourras tester quand nous embarquerons sur le bateau pour voir à quelle distance tu captes ?, lui demanda Ryo.  

- Je le ferais. Tu peux compter sur moi.  

- Je sais. Je t’ai aussi créé une ligne avec un numéro de téléphone américain et fait un transfert d’appel vers ton numéro. Je ne veux pas qu’ils aient de soupçons le jour où ils te contacteront pour la rançon., l’informa le nettoyeur.  

- Comment ça va se passer, Ryo, d’après toi ?  

- J’espère que tu arriveras à nous suivre et que vous pourrez intervenir quand on sera encore à deux. Sinon, il faudra qu’on agisse le plus vite possible après ma libération. Je ne la laisserai pas entre leurs mains plus que quelques heures et c’est encore beaucoup trop à mon goût., répondit-il, les dents serrés.  

 

Mick acquiesça. Il n’aimait pas savoir ses amis dans une fâcheuse posture même s’il faisait confiance à Ryo pour protéger Kaori.  

 

- Tiens Mick. Je te confie les alliances. Ne les oublie pas demain.  

 

L’américain regarda les deux bijoux et fut étonné.  

 

- Ce sont des bijoux anciens.  

- Oui., répondit Ryo, se retournant pour verser deux verres de whisky.  

 

Des bijoux anciens qui avaient du vécu, qui avaient survécu au temps qui passe… comme eux. Il secoua la tête pour chasser toutes ces idées saugrenues qui l’assaillaient depuis quelques jours… quelques semaines en fait depuis… le mariage de Miki et Umi, depuis tous ces mots qu’il avait prononcés et fait semblant d’oublier…  

 

- Des bijoux neufs étaient trop chers ?, l’interrogea Mick.  

- Je ne voyais pas l’utilité de gaspiller de l’argent pour un mariage qui n’est pas vrai., répliqua-t-il, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps.  

- C’est vrai, un mariage qui n’est pas vrai mais qui l’est quand même… pour le moment et pourrait le devenir pour tout le temps… Santé à ton vrai faux mariage ou faux vrai mariage peut-être, je ne sais pas comment il faut dire., plaisanta-t-il en cognant son verre sur celui de son ami.  

 

Ryo lui lança un regard ennuyé et but une gorgée. Vrai, faux, qu’est-ce qui était réel ? Il reposa son verre d’un geste sec.  

 

- Je pense qu’on s’est tout dit, Mick. On se revoit demain pour le mariage., lui annonça-t-il d’un ton sec, le congédiant abruptement.  

- Ah, je ne t’organise pas de vrai ou faux enterrement de vie de garçon, alors, avec des vraies stripteaseuses, un vraie bonne bouteille de whisky et une vraie gueule de bois demain matin ?, ironisa-t-il.  

 

Il vit Ryo serrer les poings et battit en retraite, le laissant seul. Le nettoyeur tourna en rond une bonne partie de la journée à l’instar des pensées qui le tourmentaient et que Mick n’avait fait qu’exacerber. Il ne savait plus où il en était, ce qu’il devait faire et il ne pouvait se permettre de laisser tout cela accaparer son esprit. Mais il n’arrivait pas non plus à stopper le cercle infernal.  

 

Kaori rentra détendue de sa journée à l’institut de beauté. Hitomi n’avait pas lésiné sur les soins et elle avait l’impression d’avoir été décapée de haut en bas. La coiffeuse avait coupé ses cheveux et leur avait fait un soin. Ils étaient doux et souples au toucher. Elle n’aurait qu’à se faire coiffer le lendemain matin en même temps qu’elle viendrait se faire maquiller, point sur lequel Hitomi n’avait pas voulu céder. Elle avait même réussi à enrôler Eriko pour l’accompagner pour être sûre qu’elle ne se défilerait pas alors qu’elle préparerait l’église.  

 

Elle avait aussi eu droit à une séance d’épilation qui lui permettrait de se mettre au soleil sans aucune honte, à un gommage du corps, du visage, un soin intégral, un masque hydratant et le tout s’était fini par un massage du corps. Elle se sentait complètement alanguie et rêvait de s’allonger pour piquer un somme. Elle pénétra dans l’immeuble et entendit les sons sourds et répétés de tir. Elle se dirigea vers la salle et poussa la porte, attrapant sur l’étagère à côté de l’entrée deux balles qu’elle glissa dans ses oreilles pour atténuer le son. Elle observa Ryo tenir son arme et viser, le visage fermé. Elle approcha et se retint de le toucher tant qu’il n’eut pas fini. Elle sentait sa tension, voyait le noir de ses yeux tel une flaque de goudron. Quand il était serein, son regard semblait luire comme une pierre au soleil. Elle avait le coeur serré et se demanda ce qui le perturbait.  

 

Quand il baissa enfin son arme, elle s’approcha de lui et posa d’abord une main sur son épaule avant de se coller contre son dos passant les bras autour de sa taille.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?, demanda-t-il un peu rudement.  

- Je m’entraîne., murmura-t-elle.  

 

Il se réfréna de lâcher un petit rire mais elle sentit les muscles de son ventre se détendre un peu. Elle avait ce don-là, celui de l’apaiser, et il le ressentit une nouvelle fois. Il ne chercha pas à s’échapper et la laissa l’étreindre. Il aimait son contact même s’il l’aurait nié haut et fort.  

 

- Tu penses que j’ai réussi l’exercice ?, demanda-t-elle après de longues minutes d’un silence paisible.  

- Oui, je crois., dit-il.  

 

Elle le relâcha et il se tourna vers elle. Il leva la main pour lui caresser le visage comme il aimait le faire mais la laissa retomber. Il ne pouvait pas : il n’était pas sûr de pouvoir s’arrêter là et, voyant la flamme qui dansait dans ses yeux, il n’était pas non plus certain qu’elle l’arrêterait.  

 

- Si on remontait ?, lui proposa-t-il à la place.  

 

Il la devança et lui tint galamment la porte. Ce n’était pas un geste auquel il l’avait habituée et elle en fut agréablement surprise. Peut-être que certaines choses changeraient avec cette mission… Elle l’espérait. Elle n’attendait pas de grands discours ni de violons mais un peu plus d’attentions de sa part lui suffiraient.  

 

- Tu t’es coupée les cheveux ?, remarqua-t-il.  

- Oui, les pointes. Hitomi y tenait., se justifia-t-elle, en rougissant légèrement.  

 

Elle n’était pas habituée à dépenser tant d’argent en futilités et elle s’attendait à se faire sermonner. Elle baissa les yeux et continua à monter les escaliers.  

 

- Elle a eu raison. Tu devrais prendre plus souvent du temps pour toi. Ca a l’air de t’avoir fait du bien., dit-il pensif.  

- Oui, c’est vrai., admit-elle.  

 

Ils arrivèrent sur le palier et posèrent en même temps la main sur la poignée de la porte. Surprise, Kaori leva le regard vers lui et plongea dans le sien. Comme deux aimants, leurs bouches s’attirèrent et se trouvèrent, affamées. Les mains de Ryo agrippèrent sa taille et plaquèrent son dos contre son torse alors que sa langue fouillait sa bouche avec avidité. Glissant sa main derrière elle, Kaori attrapa ses cheveux assez sauvagement pour qu’il ne s’écarta pas. Elle rendait coup pour coup à son adversaire buccal et s’épanouissait dans cet échange sulfureux. Elle posa sa deuxième main sur l’une des siennes et leurs doigts s’entrelacèrent.  

 

Soudain, elle le lâcha et se retourna dans ses bras, passant les siens autour de son cou, appuyant tout son corps contre le sien. Ses deux larges mains posées dans son dos la pressèrent un peu plus contre lui et elle attrapa chaud, très chaud. Leurs lèvres ne se quittaient plus que quelques secondes pour reprendre leur souffle avant de renouer le contact plus ou moins sauvagement. Elle se retrouva bientôt plaquée contre la porte dont son partenaire tourna la poignée pour l’ouvrir et les faire entrer sans jamais se séparer. Il poussa le battant du pied, l’entendit claquer fermé et se reconcentra sur sa tâche en cours : occuper la cavité buccale de son épouse momentanée et tenter de lui arracher un gémissement de contentement. Ryo était conscient qu’ils jouaient un jeu dangereux mais il s’en fichait. Il voulait plus, il voulait encore d’elle, de ses lèvres, de son corps contre le sien.  

 

Sans aucune précaution, Kaori laissa tomber son sac à main et défit sa veste, abandonnant momentanément les cheveux de son mari. Reprenant sa respiration après un long baiser, elle passa les mains sous sa veste et la repoussa de ses épaules pour la faire tomber à terre. Croisant son regard, elle se sentit rougir mais la lueur chaude de ses yeux la rassura. Elle sentit sa main se poser sur sa joue et ferma les yeux momentanément avant de les rouvrir.  

 

- Pour l’entraînement…, l’entendit-elle murmurer.  

- Pour l’entraînement., répondit-elle avant de reprendre ses lèvres.  

 

Elle se fichait de savoir si ça durerait une heure, une nuit ou toute la vie. Tout ce qui comptait, c’était lui, elle et le moment présent. Elle avait déjà trop attendu et, si tout ce qu’elle devait avoir était ce moment, alors elle en profiterait autant que possible sans remords ni regrets. Elle avait l’impression que tout son corps était chauffé à blanc. Ses sens étaient assaillis de toutes parts et elle se sentait prête à exploser tant c’était fort. Elle n’avait même plus peur de cette manifestation virile qui appuyait sur son bas-ventre. Elle l’attendait avec impatience, anticipation. Elle voulait être à lui, plus que jamais.  

 

Ryo la souleva dans ses bras et l’emmena dans le canapé. Elle s’accrocha à son cou, approfondissant leur baiser sans aucune retenue. Il la coucha sur les coussins et s’allongea à ses côtés, la reprenant contre lui sans attendre. Il posa la main sur sa cuisse et lentement remonta jusqu’à sa hanche avant de poursuivre son chemin plus haut. Ses lèvres quittèrent enfin celles de sa partenaire et il explora la ligne délicate de sa mâchoire puis de son cou, l’observant fermer les yeux tout en rejetant la tête en arrière pour le laisser accéder plus facilement. Ses doigts glissèrent entre ses seins et trouvèrent le premier bouton de sa robe, le défaisant doucement. Il écarta le tissu et souffla sur la peau de sa gorge. Un gémissement vint en réponse et il se retrouva sur le dos, la bouche de Kaori sur la sienne, lui infligeant un baiser passionné. C’était si bon de se laisser enfin aller selon ses envies.  

 

La nettoyeuse ne réfléchissait plus à rien. Elle n’était qu’une boule de sensations et de pulsions et voulait juste trouver le moyen de les assouvir, de s’en libérer. Elle agissait par instinct, à défaut d’expérience, et se laissait guider quand il en montrait l’envie. Lorsqu’elle sentit le froid sur la peau enfiévrée de sa poitrine, elle ouvrit les yeux, légèrement surprise, et vit Ryo déposer une pluie de baisers sur et entre ses seins, juste à la lisière de son soutien-gorge. Elle s’en serait bien débarrassée pour sentir ses lèvres partout mais elle ne voulait pas perdre la sensation qu’il faisait naître en elle, cette boule de désir qui grossissait au fond d’elle, l’impression que des décharges électriques agitaient tout son corps. Elle posa les mains sur sa tête et la pressa un peu plus contre elle.  

 

- Doucement, ma belle., murmura-t-il d’une voix chaude avant de laisser traîner le bout de sa langue.  

- Ryo…, gémit-elle, s’arc-boutant sous son assaut.  

 

Il en profita pour faire descendre un peu sa robe de ses épaules et avoir ainsi accès à un peu plus de terrain découvert. Il déboutonna encore quelques boutons et découvrit son ventre, y déposant également les lèvres, jouant avec son nombril. Il la sentait onduler sous lui et la voir ainsi répondre avec tant d’ardeurs à ses caresses l’excitait au plus haut point. Il parcourut son ventre d’une hanche à l’autre, de la lisière de son soutien-gorge à celle de sa culotte, retardant le moment de l’en débarrasser et passer au niveau supérieur de leurs échanges puis remonta lentement, baiser après baiser, jusqu’à ses lèvres. Il erra un moment au dessus d’elle, les yeux dans les yeux, sans la toucher et, en ayant assez, ce fut Kaori qui l’attrapa derrière la nuque pour l’attirer à elle et prendre sa bouche sauvagement. Elle apprenait vite…  

 

La nettoyeuse se demanda combien de temps elle pourrait encore tenir sans qu’il prit possession de son corps. Elle ne voulait plus que le sentir en elle. Il lui faisait perdre la tête et elle le voulait lui tout entier. Elle noua ses jambes autour de sa taille, faisant se toucher leurs intimités, et ressentit comme une puissante décharge monter en elle. D’une force qu’elle ne se connaissait pas, elle réussit à le faire se retourner et ils atterrirent par terre.  

 

- Ca va ?, s’inquiéta Ryo.  

 

Pour toute réponse, elle se pencha sur lui pour l’embrasser de nouveau. Quand elle s’écarta de lui, il vit qu’elle avait totalement enlevé sa robe et put admirer son corps uniquement paré de ses sous-vêtements. Elle était si belle et sexy… et diablement entreprenante, pensa-t-il, sentant ses doigts fébriles tâcher de déboutonner sa chemise. Finalement, excédée, elle attrapa chaque pan et tira d’un coup sec.  

 

- Impatiente ma chère., la taquina-t-il.  

 

Elle se mordit la lèvre, légèrement embarrassée, puis son regard s’assombrit quand elle regarda son torse musclé dénudé. Elle posa les mains dessus et partit en exploration, d’abord du bout des doigts puis du bout des lèvres. Ryo ne put retenir de longs frissons de plaisir et elle s’enhardit, se laissant glisser le long de son corps pour descendre toujours plus bas. Se rendait-elle compte du supplice auquel elle le soumettait ? S’imaginait-elle qu’il était non loin d’exploser en sentant son intimité frôler la sienne ? Elle n’en avait peut-être même pas idée.  

 

- Doucement, ma belle., murmura-t-il, l’attrapant sous les bras et la relevant pour l’allonger dans le canapé.  

 

Il devait reprendre le contrôle où tout irait trop vite et il avait tout son temps. Allongée dans une pose lascive, elle posait ses grands yeux couleur de feu sur lui, se mordillant la lèvre inférieure. Même s’il l’avait voulu, il aurait été incapable de lui résister. Il attrapa les pans de sa chemise pour la retirer puis soudain s’immobilisa, jetant un regard noir vers la porte.  

 

- Ryo ?, s’inquiéta Kaori.  

- Monte vite dans ta chambre te rhabiller., lui dit-il lui tendant sa robe.  

 

Elle entendit les pas dans l’escalier, les rires, et ne se le fit pas répéter deux fois. Elle était à peine entrée dans sa chambre qu’elle entendit Ryo grimper au pas de course les escaliers et filer dans la salle de bains puis peu après les coups frappés à la porte. Elle enfila rapidement un jean et un pull, regarda son reflet dans son miroir espérant que personne ne remarquerait l’éclat trop brillant de ses yeux, ses joues un peu trop roses et sortit de sa chambre. Elle entendit la douche couler et pensa un moment envoyer balader leurs visiteurs pour finir ce qu’ils avaient commencé… Entendant de nouveaux coups, elle soupira et descendit ouvrir, soulagée de voir que plus rien ne traînait de leur « entraînement ».  

 

- Bonsoir !, s’exclama Mick, entrant dans l’appartement suivi de toute la bande et Hitomi.  

- Pas de mariage sans enterrement de vie de célibataire !, fit-il.  

- Umi et moi emmenons Ryo faire le tour des cabarets et les filles t’ont concoctée une soirée film romantique., lui apprit-il.  

 

Elle lui lança un regard noir : cabarets et films romantiques contre nuit mokkori ? Elle avait franchement très très très envie, mais alors très très très, avait-elle dit très ?, envie de lui envoyer une massue sur le coin du nez. L’arrivée de Ryo, les cheveux encore mouillés, finissant d’enfiler son tee-shirt sur son corps musclé et bouillant, changea le cours de ses pensées. Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Ils avaient été à deux doigts de faire l’amour. Oh bon sang, elle se sentit se liquéfier de l’intérieur : elle avait embrassé, caressé et touché le corps de Ryo.  

 

- Soirée fiesta, mon pote, avant de devenir le toutou de Madame., s’excita Mick.  

- J’aime bien être le tout de Madame. Surtout si j’ai toute ma dame., plaisanta-t-il d’une voix enjôleuse.  

 

Kaori se sentit fumer et elle fut juste capable de passer les bras autour de son cou quand il l’embrassa langoureusement avant d’être entraîné par son ami.  

 

- Ben dis donc, c’est caniculaire ici…, laissa échapper Miki.  

- La nuit de noces risque d’être torride., pipa Saeko.  

- ils étaient beaucoup plus réservés quand je les ai rencontrés mercredi., nota Hitomi, surprise.  

 

Toutes se regardèrent et échangèrent des regards complices alors que la nettoyeuse tentait désespérément de faire redescendre la température.  

 

- Alors, Ryo, tu ne me feras pas croire que ce sera un vrai faux mariage quand tu vas taquiner ainsi la glotte de ta partenaire., le taquina Mick alors qu’ils sortaient tous les trois.  

- La ferme, Angel., gronda Ryo.  

 

Malgré la douche glacée, il sentait encore les effets de son corps-à-corps avorté avec Kaori. La mission allait être compliquée… 

 


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