Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 31-01-20 - Ultimo aggiornamento: 31-01-20

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Pour le moment, la douceur est encore de mise malgré ce phénomène nocturne bizarre. La suite ne sera pas tendre mais vous me connaissez maintenant: après la pluie, le beau temps ;). Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Chapitre 12  

 

- Tu dois manger, Kaori. Je sais que c’est difficile mais tu le dois. Tu dois rester en forme pour lutter contre tu sais quoi., l’encouragea Ryo.  

- Je sais., murmura-t-elle, se forçant à avaler un morceau de toast et le mâchant longuement.  

- Tu es une jeune mariée. Ne l’oublie pas., la tança-t-il, le regard plissé.  

 

Il ne voulait pas la voir s’effondrer et lui demander de se concentrer sur sa mission était un moyen de l’aider à sortir la tête de l’eau. Elle le regarda et, soudain, la ligne de ses lèvres se releva en un fin sourire.  

 

- Excuse-moi de penser au travail, mon amour., répondit-elle, se détendant.  

 

Ca lui demanda un effort colossal mais elle parvint à paraître heureuse et légère malgré ses craintes et ses angoisses concernant l’avenir. Ryo attrapa sa main et la serra doucement. Elle lui sourit chaudement et se mit à manger de plus belle.  

 

- Merci., murmura-t-il.  

- Si on allait au spa faire un massage en couple ce matin ?, lui proposa-t-il.  

- Tu vas supporter que quelqu’un pose les mains sur moi ?, lui demanda-t-elle.  

- Si elle est vieille, moche et hétérosexuelle, ça devrait aller., plaisanta-t-il.  

- D’accord. Si ton masseur est pareil., rétorqua-t-elle, l’oeil pétillant.  

 

Elle le vit plisser le nez de dégoût et se mit à rire. Il adora le son pétillant et caressa son nez du bout du doigt.  

 

- D’accord pour le massage. Ca nous fera du bien., admit-elle.  

 

Ils se dirigèrent donc vers le spa et furent pris en charge par deux jeunes femmes ravissantes. Kaori craignit un moment qu’il ne se mit à jouer les séducteurs mais il resta calme, soit les yeux fermés profitant du moment ou alors la regardant. Ils ressortirent de là, relaxés, et se dirigèrent vers la passerelle où ils prirent place sur un transat, Kaori reposant sur le torse de son mari dont les bras se refermèrent sur elle. Il caressait paresseusement son ventre, faisant monter en elle une certaine langueur bienvenue. Il la sentit se détendre contre lui et, bientôt, elle s’endormit.  

 

- Une couverture, Monsieur ?, lui proposa une hôtesse en les voyant.  

- Oui merci., répondit-il à voix basse.  

 

Elle l’aida à l’ajuster sur eux puis les laissa avec un sourire attendri. N’ayant rien d’autre à faire, il observa l’horizon et laissa son esprit vagabonder. Il se demandait pourquoi ils étaient drogués et surtout comment. Hier soir, ils n’avaient ni bu de champagne ni mangé de biscuits. Ils avaient été servis par des serveurs différents au restaurant et le laps de temps entre la fin du repas et les premiers symptômes lui semblait trop long. Il aurait pu appeler le Professeur mais il ne pourrait pas avoir une conversation codée avec lui. Comment s’y prenaient-ils ? Quel était leur objectif en le faisant ? Ils perdaient leurs inhibitions et tout sens rationnel. Etait-ce pour obtenir des photos compromettantes ou humiliantes pour les faire chanter ? Cela ne lui semblait pas logique.  

 

Il poussa un soupir et déposa un baiser dans les cheveux de sa partenaire. Toute cette histoire allait beaucoup plus loin qu’il ne l’avait imaginé. Elle avait soulevé beaucoup de pierres sous lesquelles étaient cachés de nombreux secrets et non-dits. Beaucoup de questions naissaient et restaient sans réponse pour le moment. Il l’avait entraînée dans la gueule du loup sans savoir à quoi s’attendre. Il avait laissé éclore une relation entre eux sans être sûr de pouvoir l’assumer sur le long terme. Il l’avait peut-être mise enceinte sans être certain de vouloir être père. La seule chose dont il était sûr, c’était qu’il ne la laisserait pas tomber que ce fut pour la mission, pour leur partenariat ou pour le bébé. Il ne serait peut-être pas son conjoint mais il serait présent pour elle, pour eux. Il ne se montrerait pas lâche. Il posa la main à plat sur son ventre. Sa priorité numéro un n’avait pas changé : il devait la ramener en vie, seule ou avec un passager supplémentaire.  

 

Il la sentit soudain s’étirer contre lui et elle tourna la tête vers lui, les yeux encore ensommeillés. Il resserra son étreinte sur elle.  

 

- J’ai dormi longtemps ?, lui demanda-t-elle.  

- Une heure. Tu as récupéré un peu ?  

- Oui. Tu n’es pas fatigué, toi ?  

- Si mais je croise les doigts pour que tu ne m’en veuilles pas quand je dormirai comme une souche quand on rentrera., la taquina-t-il.  

- Promis.  

- Vous êtes bien brave, ma p’tite dame., rétorqua-t-il, le regard pétillant.  

 

Il posa les lèvres sur les siennes, l’embrassant doucement. Avisant que l’heure du repas était déjà arrivée, ils se levèrent et se dirigèrent à nouveau vers le restaurant. Ils déjeunèrent puis retournèrent à leur cabine temporairement avant de repartir participer à une visite guidée du bateau. En fin d’après-midi alors qu’ils profitaient une nouvelle fois du jacuzzi pour se détendre, le téléphone de Ryo sonna. Il sortit de l’eau et décrocha.  

 

- Ryo, c’est Saeko.  

- Bonjour cousine., répondit-il, adressant un clin d’oeil à Kaori.  

- Je voulais juste te prévenir : je suis malade. J’ai attrapé le virus. Le médecin cherche les causes., lui apprit-elle.  

 

Le professeur était sur le coup : c’était une bonne nouvelle.  

 

- Je vous ramènerai des petits cadeaux. Tu auras de quoi t’amuser., lui dit-il, un grand sourire aux lèvres.  

- Et pour le reste ?, lui demanda-t-il.  

- Je suis sur le sujet, Ryo. Il y a eu un bug mais je m’en occupe., répondit-elle, visiblement contrariée.  

- Je te fais confiance, Saeko., répliqua-t-il, tendu.  

- Je m’en occupe, Ryo, même si je ne te comprends pas. Je n’y suis pour rien s’il y a un bug !, s’énerva-t-elle.  

- Oui, je sais. Désolé., murmura-t-il.  

- Soigne-toi bien, cousine. A plus.  

 

Il raccrocha et retourna dans le jacuzzi aux côtés de Kaori.  

 

- Ma cousine est malade. Elle a attrapé un fichu virus mais elle a trouvé un bon docteur pour la soigner., lui dit-il, glissant un bras autour de ses épaules.  

- J’espère qu’elle en sortira vite., murmura la nettoyeuse.  

- Et si on sortait de là ? J’ai envie de faire un peu d’exercice physique avant le dîner…, suggéra-t-il d’une voix langoureuse, louchant sur sa poitrine.  

- Et à jeun qui plus est…, murmura-t-il à son oreille.  

 

Elle se tourna vers lui et l’embrassa, se collant à lui.  

 

- Tu crois que cette nuit, on ne sera plus frais ?, murmura-t-elle contre ses lèvres.  

- Je pense. Je ne sais pas encore comment mais prépare-toi., répondit-il avant de l’embrasser à son tour.  

 

Ils sortirent peu après du jacuzzi et se dirigèrent dans la chambre où ils laissèrent leurs sentiments s’exprimer sensuellement. Reposant dans les bras l’un de l’autre, ils fixaient le plafond, pensifs. Kaori jeta un regard interrogateur vers son mari et se retourna, les mains posées sur son torse, son menton posé au-dessus. Il baissa les yeux vers elle.  

 

- Si on allait à la soirée dansante ?, lui proposa-t-elle.  

- Ca te plairait ?  

- Oui. C’est une autre façon de perdre la tête entre tes bras., répondit-elle, mutine.  

- Et tu aimes perdre la tête entre mes bras ?, lui demanda-t-il avec un petit sourire.  

- Oui, de quelque manière que ce soit.  

 

Il passa un bras autour de sa taille et la bascula sur le dos, se positionnant au dessus d’elle.  

 

- Alors on ira danser mais avant je t’offre une danse à l’horizontale., susurra-t-il.  

- Monsieur est extrêmement généreux… et endurant., souffla-t-elle.  

- Comment tu crois que j’ai acquis ce corps de rêve…, murmura-t-il.  

 

Il se rendit compte de sa bêtise avant même de sentir le corps de sa partenaire s’immobiliser sous le sien. Il posa la tête sur son épaule. Pourquoi lui avait-il sorti une connerie pareille ? Il savait pourtant que c’était un sujet délicat. C’était un idiotie qu’il pouvait sortir avec Mick qui le prendrait comme lui sur le ton de la plaisanterie mais pas avec elle. En entendant ses mots, Kaori se figea. Elle ne put s’empêcher de le visualiser avec d’autres femmes dans la même position, leur susurrant les mêmes mots, effectuant les mêmes gestes qu’il avait eus avec elle, les emmenant au septième ciel comme il l’y avait emmenée. Que lui avaient-elles fait qu’elle n’avait pas fait ? Qu’avaient-elles de plus ? Lui avaient-elles fait plus d’effet ?  

 

- Arrête…, murmura-t-il, sentant la tension monter en elle.  

- J’ai été stupide, Kaori, mais arrête de te monter la tête. J’ai un passé chargé mais je te jure que ça n’a absolument rien de comparable à ce que nous vivons actuellement.  

- Mais je n’ai aucune expérience…, balbutia-t-elle.  

- Je m’en fiche. C’est encore plus beau, plus fort. Je n’ai pas besoin de t’impressionner et toi non plus. J’aime le partage que nous avons. Je n’ai jamais vécu cela auparavant. Laisse-nous vivre cela sans complications. Je t’en prie…, l’implora-t-il, cherchant son regard.  

 

Sans complications… Il en avait de bonnes. Les complications étaient déjà là et s’accentueraient peut-être dans les semaines à venir et pour les années à venir. Elle sentit son coeur se serrer, les larmes lui monter aux yeux et réprima un tressaillement. Elle voulait retrouver la légèreté de leur après-midi, elle en avait besoin sinon elle s’effondrerait. Toute cette comédie, cette mission, ce tourbillon d’émotions depuis cinq jours maintenant et l’éventualité d’une grossesse commençaient à peser sur ses nerfs. Elle sentait qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus pour qu’elle craqua. Elle ferma les yeux, fort, très fort et fit le vide dans son esprit. Quand elle réussit à évacuer tout cela, elle les rouvrit et plongea dans son regard. Elle leva la main, caressa sa joue et la passa derrière sa nuque, l’incitant à l’embrasser.  

 

- Fais-moi perdre la tête…, murmura-t-elle.  

 

Elle lut le soulagement dans ses prunelles juste avant de fermer les siennes et profiter du baiser qu’il lui donna. Ils s’aimèrent oubliant tout ce qui était en jeu, profitant juste de la présence de l’autre.  

 

Au dîner, un peu plus tard, ils furent de nouveau conviés à la table du commandant.  

 

- Nous allons arriver au port après le dîner. Vous verrez, l’accueil des habitants est souvent spectaculaire. Vous allez descendre à terre demain ?, les interrogea-t-il, curieux.  

- Ou vous allez profiter de votre cabine tranquillement pendant que personne ne vous entoure ?, ajouta-t-il, les taquinant.  

 

Kaori se mit à rougir à l’allusion, s’étouffant alors qu’elle buvait une gorgée d’eau. Elle se mit à tousser, Ryo lui tapotant le dos.  

 

- Si mon épouse n’est pas morte d’ici là, nous allons faire un tour sur la terre ferme pour mieux replonger dans l’eau en fin de matinée., répondit Ryo, avec un léger sourire.  

- Vous allez à la plage ?  

- Non, nous allons faire de la plongée sous-marine., précisa-t-il.  

- Il y a de superbes coins par ici. Profitez-en bien., leur conseilla-t-il.  

- Pourquoi ?, demanda nonchalamment Ryo, avalant une gorgée de vin.  

- J’ai cru comprendre que vous étiez un homme très occupé, Monsieur Saeba. Je suppose que vous avez rarement l’occasion de vous poser et de profiter de temps libre.  

- C’est vrai. Peut-être que cela changera à l’avenir., laissa échapper le nettoyeur, caressant la joue de son épouse.  

- Il est des bonheurs dont il faut savoir savourer chaque instant., murmura-t-il, croisant son regard.  

 

Ils échangèrent un regard lourd et le commandant se mit à rire légèrement.  

 

- J’ai l’impression que la température a instantanément grimpé de plusieurs degrés, vous ne trouvez pas ?, demanda-t-il aux autres invités qui acquiescèrent, complices dans la plaisanterie.  

 

Le dîner se poursuivit dans cette humeur légère et, une fois terminé, le couple rejoignit les autres passagers sur le pont pour assister à l’accostage du bateau. Le commandant n’avait pas menti : l’accueil était des plus chaleureux. Une fanfare attendait le bateau et, dès les manœuvres terminées, elle se mit à jouer des airs entraînants. Des guirlandes lumineuses parsemaient le quai d’une lumière douce et féerique.  

 

- C’est beau., murmura Kaori.  

- Oui. C’est l’un des points positifs de ce voyage. On aura au moins l’occasion de voir des choses qu’on n’aurait pas vu à Tokyo., lui dit-il, l’enlaçant.  

 

Elle sentit que ses paroles étaient plus profondes qu’elles ne le semblaient et elle saisit le message : ils devaient profiter des bons côtés de cette mission, des choses qui ne seraient pas arrivées sans cela. Elle bascula la tête en arrière et alla cueillir un baiser sur ses lèvres.  

 

- J’aimerais avoir ta force, Ryo. J’aimerais tellement ne plus vaciller au moindre coup de vent. Tu mérites tellement quelqu’un de plus fort., murmura-t-elle.  

- Tu es forte, Kaori. Tu vacilles parce que tu réfléchis trop et que tu veux le contrôler., dit-il en posant une main sur son coeur.  

- Laisse-le parler librement. Ta force est là. Ma force est là aussi, en toi. Laisse-moi être la partie froide de notre duo. C’est pour cela que ça marche si bien nous deux. Ne change rien. J’ai besoin qu’il batte pour nous deux.  

 

Elle le regarda à nouveau et acquiesça avant de se renfoncer dans son étreinte, posant la tête contre son épaule. Elle voulait se souvenir de cela aussi plus tard, de la façon dont son corps semblait fait pour la protéger, l’entourer. Elle aurait voulu pouvoir graver chaque parole sur du marbre, enregistrer chaque geste pour être sûre de ne rien oublier. La chute serait dure mais elle chassa cette idée au plus profond. Elle devait vivre le moment présent, ne pensait à rien d’autre. Au bout de trois-quarts d’heure, la fanfare acheva son dernier morceau et s’éparpilla. Une annonce résonna aux hauts-parleurs du bateau pour le début de la soirée dansante et la foule regagna pour la plupart l’intérieur du paquebot. Le restaurant avait été débarrassé et transformé en salle de réception. Il y avait de la musique d’ambiance en arrière-fond et la foule commença à s’amasser autour de la salle.  

 

Arrivés aux portes de la pièce, les nettoyeurs furent accueillis par le commandant.  

 

- Nous avons l’habitude de demander aux couples de jeunes mariés, quand nous en avons, d’ouvrir la soirée dansante. Rien ne vous y oblige mais nous feriez-vous cet honneur ?, leur demanda-t-il.  

 

Les deux époux se regardèrent puis se tournèrent vers lui.  

 

- Avec plaisir., répondit Kaori.  

- Notre disc-jockey a trouvé une chanson qui, je pense, vous conviendra à merveille. Vous pouvez y aller dès que vous vous sentirez prêts., leur offrit-il, les laissant seuls.  

- J’aurais dû te dire de mettre un col roulé et un pantalon. Je sens que je vais perdre ma femme pendant quelques danses lors de cette soirée., lui murmura-t-il à l’oreille, tout en la conduisant au centre de la piste.  

 

Il regardait avec hantise tous ces hommes qui la couvaient du regard et ne pouvait leur en vouloir réellement de la trouver très jolie car elle était vraiment ravissante dans la robe noire qu’elle portait, une création d’Eriko avec un dos tout en voile et une jupe légèrement évasée qui lui arrivait une dizaine de centimètres au dessus des genoux. Pour ne rien gâcher, elle portait pour une fois des escarpins qui galbaient ses jambes et avaient la vertu d’amener son visage presque à la même hauteur que le sien de sorte que, lorsqu’il la prit dans ses bras, il sentit ses cheveux taquiner son nez, ce qui était loin d’être désagréable. Il baissa les yeux vers elle et sourit en voyant ses joues rosies par le compliment.  

 

- Ce ne seront que quelques danses, Ryo. Tu m’as pour toute la vie., murmura-t-elle, essayant de ne pas se demander si elle disait cela dans le cadre de la mission ou personnel.  

 

Ryo acquiesça puis fit signe au disc-jockey et il lança la musique, annonçant le titre de la chanson en faisant un grand sourire au couple.  

 

- Mesdames et messieurs, nous allons accueillir notre couple de jeunes mariés et entamer cette soirée sur la délicieuse Etta James avec At last.  

 

La musique emplit alors l’air.  

 

At last, my love has come along  

Enfin, mon amour est venu…  

My lonely days are over,  

Mes jours solitaires sont terminés  

And life is like a song.  

Et la vie est comme une chanson  

Oh, yeah, at last,  

Oh oui, enfin  

The skies above are blue…  

Les cieux au dessus sont bleus  

My heart was wrapped up in clovers,  

Mon coeur était enveloppé de trèfles,  

The night I looked at you.  

La nuit où je t'ai vu.  

I found a dream that I could speak to  

J'ai trouvé un rêve dont je pouvais parler,  

A dream that I can call my own  

Un rêve que je pouvais dire être le mien.  

I found a thrill to rest my cheek to  

J'ai trouvé un frisson pour reposer mes joues,  

A thrill that I have never known  

Un frisson que je n'avais jamais connu.  

Oh, yeah when you smile, you smile  

Oh oui, quand tu souris, tu souris…  

Oh, and then the spell was cast  

Oh, et ensuite la magie était lancée,  

And here we are in heaven  

Et ici nous sommes au Paradis,  

For you are mine  

Et tu es à moi…  

At last  

Enfin…  

 

Quand la musique s’arrêta, le couple s’immobilisa et se regarda, particulièrement ému. La chanson leur avait parlés et leurs coeurs battaient la chamade tout en se serrant. Ryo posa la main sur la joue de sa femme et l’embrassa doucement. Elle se laissa aller contre lui et répondit avec tendresse et émotion à son étreinte.  

 

- Je voudrais ne jamais quitter ce bateau., murmura-t-elle, les larmes au bord des yeux.  

- Moi non plus., laissa-t-il échapper.  

 

Ils furent cependant rappelés à la réalité par les applaudissements et sifflets des spectateurs et se séparèrent, allant remercier le DJ qui lança le morceau suivant. Ils rejoignirent la piste de danse, se déhanchant sur les rythmes festifs et, comme il l’avait escompté, il perdit sa femme pour les bras d’autres hommes dès qu’une série de slows fut lancée et se résolut à inviter complaisamment les épouses délaissées en échange. Au bout de cinq danses séparées, il s’arrangea pour la récupérer, dansa la suivante avec elle tout en lui énonçant les excellentes raisons qui faisaient qu’ils devaient regagner leur chambre et s’adonner à une séance d’exercice physique qui leur ferait le plus grand bien selon lui. Elle finit par accepter, le sourire aux lèvres, le rose aux joues, et ils s’éclipsèrent de la salle, main dans la main, mains qui devinrent baladeuses alors qu’ils échangeaient un long baiser dans l’ascenseur et qui se frôlèrent sensuellement alors qu’ils remontaient le corridor qui menait à leur suite.  

 

Ne pouvant attendre d’être entré, Ryo plaqua sa femme contre le mur alors qu’il ouvrait la porte de leur cabine et la prit dans ses bras, refermant sans ménagement du pied la porte. Il la reposa près de leur lit et se déshabilla rapidement avant de s’attaquer à ses vêtements.  

 

- Ryo ?, s’inquiéta-t-elle en le voyant si empressé.  

- Je suis encore à jeun, ma belle., chuchota-t-il à son oreille.  

- Mais j’ai envie de toi, vraiment très envie., lui apprit-il.  

 

Il prit ses lèvres et la fit reculer jusqu’au lit où il la poussa à s’allonger en la retenant avec délicatesse. Il attrapa un préservatif qu’il enfila rapidement et n’attendit pas plus longtemps pour venir en elle, s’immobilisant un long moment. Il était appuyé sur les coudes et avait encadré son visage de ses deux mains, le regard plongé dans le sien. Elle y lisait de la douceur, de la tendresse et du contentement, peut-être même quelque chose qui ressemblait au bonheur qu’elle ressentait.  

 

- Ryo, tu es sûr que ça va ?, l’interrogea-t-elle doucement.  

 

Il baissa le visage et l’embrassa doucement avant de le relever et de replonger dans son regard.  

 

- Oui. Je suis au paradis, Kaori. Tu es mon paradis., murmura-t-il avant de doucement se mouvoir en elle.  

 

Emue, elle s’accrocha à ses épaules et le serra contre elle. Peu lui importait qu’il l’écrasa, elle voulait juste le sentir au plus près d’elle sur chaque centimètre carré de son corps. Elle tourna donc le visage et trouva ses lèvres. Elle franchit ensuite la barrière et alla faire danser leurs langues ensemble alors qu’elle nouait ses jambes autour de sa taille. Ce ne fut, comme les deux soirs précédents, que la première étreinte de la nuit mais au moins celle-ci fut-elle consciente…  

 


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