Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 24-01-20 - Ultimo aggiornamento: 24-01-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Parait-il que je vous ai laissés à un moment où je n'aurais pas dû m'arrêter…. Comprends pas… lol. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Chapitre 5  

 

Les yeux dans les yeux, le coeur battant la chamade, Kaori était comme hypnotisée par son partenaire. Ryo tenait son visage entre ses deux mains, le caressant doucement du pouce. Il la regardait comme il l’avait fait trop peu souvent à son goût, tendrement, chaudement… Elle avait l’impression de se liquéfier sous le feu de son regard. Quel était ce dernier point ? Allait-il l’embrasser pour les entraîner ? Elle mordit sa lèvre inférieure sans s’en rendre compte.  

 

Ryo regardait sa partenaire. Devait-il ou ne devait-il pas aller jusqu’au bout de sa pensée ? Il l’observait se désintégrer sous ses yeux tellement elle était nerveuse. Il connaissait ses sentiments pour lui. Il savait qu’il devait lui apprendre à détacher ses actes de ses émotions et c’était son dernier point. Il ne voulait pas que leur premier baiser eut lieu à l’église. Il voulait le savourer en dehors de toute pression.  

 

Quand il la vit mordre sa lèvre, il sentit le désir surgir du plus profond de lui avec une violence qui l’ébranla fortement. Il fut soudain inquiet de ne pas savoir la maîtriser, ni se maîtriser d’ailleurs, et changea d’avis. Ils avaient tous deux besoin de reprendre le contrôle. Il déposa un baiser sur son front puis la lâcha.  

 

- Il faut que nous appelions nos amis pour les prévenir du rôle qu’ils devront tenir. Et préviens Eriko de ta venue : il ne faut pas qu’elle vende la mèche à Hitomi., dit-il, prenant un air détaché.  

 

Kaori le regarda un instant sans comprendre puis redescendit de son nuage en un dixième de seconde. Elle se calqua sur son attitude et afficha un masque neutre. Elle avait eu tellement envie de ses lèvres sur les siennes mais elle s’était aussi rendue compte de son oubli momentané de la réalité et il faudrait qu’elle agisse contre cela pendant la mission.  

 

- Si ça ne te dérange pas, je vais appeler Eriko d’abord puis j’irai préparer le repas. Tu vas leur annoncer au téléphone ou on leur donne rendez-vous au Cat’s ?, lui demanda-t-elle.  

- Au Cat’s si ça te va, vers dix-sept heures. Trois heures pour te trouver une robe, ça te suffira ?, l’interrogea-t-il.  

 

Elle se retourna et lui lança un regard suspicieux, cherchant à voir s’il se moquait d’elle ou non. N’entendant pas sa réponse alors qu’elle était encore présente dans la pièce, Ryo releva le regard et vit son regard plissé.  

 

- Quoi ?  

- Tu te moques de moi ?, s’enquit-elle, suspicieuse.  

- Non. Je suppose que ça prend du temps de choisir une robe de mariée, non ?, répondit-il.  

- Peut-être mais ce n’est pas un vrai mariage alors n’importe quelle robe fera l’affaire., fit-elle, nonchalante… en apparence.  

- Si tu le dis. Profites-en pour prendre quelques vêtements pour le voyage., lui conseilla-t-il.  

- Pourquoi ? J’ai ce qu’il faut dans mon armoire.  

- Tu deviens la femme d’un richissime homme d’affaires. Renouvelle ta garde-robe et prends quelques bikinis pour la croisière.  

 

Elle retint sa mâchoire de tomber à terre.  

 

- Je n’arrive pas à y croire… Même pas une vanne sur mon physique et la nécessité de le cacher à tes yeux ?, fit-elle interloquée.  

- Non. Comme tu l’as dit, ce corps me plaisait à nos débuts. J’ai peut-être besoin de me rafraîchir la mémoire…, dit-il d’une voix chaude.  

 

Elle le regarda, ouvrit la bouche et la referma, déglutit et recula, se cognant dans le fauteuil.  

 

- Je… je vais appeler Eriko., bafouilla-t-elle, se retournant précipitamment.  

 

Il sourit tel le chat qui avait mangé le canari et la laissa seule. Il l’avait assez chahutée pour le moment. Il se rendit dans sa chambre et s’allongea sur son lit, songeur. N’ayant plus aucun rôle à jouer face à elle, il se demanda comment il allait tenir ces quelques jours avec elle sans aller plus loin que simuler. Il crevait d’envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser, de la déshabiller et de la faire sienne. La femme qu’il avait découverte aujourd’hui l’avait surpris. Kaori était déterminée mais elle ne s’était jamais imposée comme elle l’avait fait face à lui et Saeko. Il était fier d’elle.  

 

Deux coups furent frappés à la porte et Kaori passa la tête par l’entrebâillement de la porte.  

 

- J’ai prévenu Eriko. J’y ai perdu un tympan., dit-elle en souriant.  

- Tu m’étonnes. Elle a dû être déçue de perdre une occasion de conclure avec moi., la taquina-t-il.  

- Bien sûr… si c’est la nouvelle traduction de « il était temps qu’il se décide »…, répondit-elle avec le sourire.  

- Je serais en cuisine. Ce sera prêt dans une demie heure., l’informa-t-elle.  

 

Elle referma la porte. Elle s’appuya deux secondes contre le mur et tenta de dompter son coeur qui battait un peu trop vite à son goût. Elle devait apprendre à gérer ses émois, à contrôler ses élans affectifs qui le poussaient vers lui immanquablement. Si elle ne gardait pas son sang froid, elle irait au devant de grandes désillusions lorsqu’ils en auraient fini et elle risquerait leurs vies pendant la mission. Elle redescendit et partit à la cuisine. Sortant les aliments du frigo et préparant un plat simple, elle retrouva doucement le contrôle.  

 

Ils se retrouvèrent tous deux pour déjeuner. Le silence fut de mise pendant ce moment partagé, la réflexion battait son plein pour les deux nettoyeurs. La matinée avait été chargée en découvertes et émotions et il leur fallait digérer tout cela. Pour une fois, Ryo aida sa partenaire à débarrasser la table. Cela faisait partie de son exercice de préparation à la promiscuité. Kaori semblait à fleur de peau en sa présence, ce qu’il comprenait pour le vivre également, et il fallait absolument en finir.  

 

- J’y vais. On se retrouve ce soir à dix-sept heures ?, lui demanda-t-elle pour confirmation.  

- Oui. Au Cat’s. Prépare-toi., lui répondit-il avec un clin d’oeil.  

- J’aurai déjà eu Eriko avant…, soupira-t-elle, amusée.  

 

Elle s’en alla et se dirigea vers la boutique de la styliste. Hitomi l’attendait devant la vitrine et elles y pénétrèrent ensemble.  

 

- Kaori ! J’arrive pas à y croire !, fit Eriko, la prenant dans ses bras, excitée.  

- Ca y est ! Tu vas te marier avec Ryo !, s’écria-t-elle.  

- J’ai plusieurs robes pour toi, tu vas voir !  

- Eriko, deux minutes. Laisse-moi au moins te présenter notre organisatrice. Hitomi, je vous présente mon amie, Eri Kitahara. Eriko, Hitomi Satori.  

 

Les deux femmes se saluèrent cordialement puis la styliste emmena la nettoyeuse en arrière-boutique. Elle sortit une vingtaine de robes que Kaori dut essayer patiemment et, au bout d’une heure, elle avait trouvé sa robe.  

 

- Elle est parfaite., approuva Hitomi.  

- Je suis sûre qu’elle plaira à Ryo.  

- Oh que oui., confirma Eriko.  

- Je l’adore., murmura la future mariée.  

 

Se souvenant de son autre mission, elle se tourna vers son amie.  

 

- As-tu quelques vêtements à me conseiller pour notre croisière ? J’ai carte blanche., lui demanda Kaori.  

- Ne bouge pas. Je reviens dans cinq minutes.  

 

Eriko la laissa seule avec Hitomi qui sortit sa tablette.  

 

- Nous avons peut-être un peu de temps pour avancer sur certains points., l’interrogea l’organisatrice.  

- Oui, je vous écoute.  

- Pour les fleurs, avez-vous une préférence ?  

- J’aime les oeillets blancs., répondit Kaori.  

- Simple mais efficace, comme vous, non ?, répondit l’organisatrice avec un sourire.  

- Oui., murmura Kaori, répondant à son sourire.  

 

Elle ne put s’empêcher de repenser à la manière dont elle s’était imposée pendant la matinée. Elle ne pensait pas y arriver. Maintenant, elle allait devoir affronter un autre combat : rester maîtresse d’elle-même en jouant les femmes amoureuses, ce qui ne serait pas un rôle de composition pour elle…  

 

- Pour la cérémonie, église ou temple ?  

- Ca nous est égal. Ce que vous trouverez dans le temps imparti. Ca n’a pas besoin d’être grand, au contraire. Nous aimons les lieux intimistes.  

- Très bien. J’ai contacté deux traiteurs de ma connaissance pour des menus. J’aurais un retour demain matin. Pourra-t-on se voir ?  

- Oui. Vers dix heures, si cela vous convient., répondit Kaori.  

- Vous n’allez pas être gênée par les rendez-vous de votre fiancé ?  

- Non, il m’a demandé de me libérer autant que nécessaire pour la préparation. Il veut que le mariage me plaise., inventa la nettoyeuse.  

- Il semble vouloir vous faire plaisir.  

- Oh vous savez, tant qu’il y est, cela me suffit., affirma la nettoyeuse sans mentir ni inventer.  

 

Hitomi l’observa avec un léger sourire d’envie.  

 

- Vous formez un très beau couple.  

- Voilà, tout ce que j’ai trouvé pour toi., fit Eriko en revenant les bras chargés.  

 

Elle posa le tout sur une table basse et commença à exhiber ses choix. Des robes, des pantalons et chemisiers, deux nuisettes qui firent rosir son amie, trois bikinis qui la firent virer au rouge et quelques sous-vêtements qui la transformèrent en mode cocotte-minute, ce qui fit rire la styliste et l’organisatrice.  

 

- Vous ne semblez pas être habituée à autant d’impudeur. Pourtant, Ryo et vous…  

- Nous avons décidé d’attendre le mariage…, intervint Kaori pour couper court au sujet, rouge pivoine.  

- Vraiment ?, s’étonna l’organisatrice.  

- Oui. On… on s’est dits qu’après autant de temps, on pouvait attendre encore un peu et faire de ce moment un moment spécial., mentit la jeune fiancée.  

- C’est très romantique., souffla Hitomi.  

- C’est surtout surprenant., pipa Eriko.  

 

Kaori lui lança un regard d’avertissement et elle toussota.  

 

- Oui, C’est un bel homme et tu es une magnifique jeune femme, tous deux dans la fleur de l’âge. On se demande comment vous faites pour ne pas céder., se justifia-t-elle.  

- Notre relation n’est pas que physique !, la rabroua Kaori assez sèchement.  

- C’est vrai… J’ai parfois tendance à l’oublier. Vous êtes faits l’un pour l’autre., admit Eriko.  

- Vous êtes tellement peu démonstratifs…  

- Oui, je l’avais noté aussi. Mais c’est un virage à cent quatre vingts degrés qu’ils amorcent. Il leur faudra un peu de temps, relativisa l’organisatrice.  

- Bon, en attendant, si on allait faire chauffer la carte bleue de ton businessman, ma chérie., fit Eriko, prenant les affaires qu’elle avait choisies sans demander l’avis de Kaori.  

 

Elle mit la robe dans une housse, les vêtements dans plusieurs sacs et la nettoyeuse et Hitomi repartirent peu après, se séparant devant l’agence.  

 

- Demain, nous devrons aller à la mairie pour le mariage officiel. Nous pouvons faire cela l’après-midi si Ryo est disponible. Sinon, vendredi matin au plus tard., l’informa l’organisatrice.  

- Je lui en parlerai. A demain, Hitomi., la salua-t-elle.  

 

La nettoyeuse poursuivit son chemin jusqu’au Cat’s où Ryo venait d’arriver, sortant de la mini. Il lui prit les sacs des mains et les posa dans le coffre.  

 

- Je peux fouiller ? Il y a des choses qui vont me plaire ?, demanda-t-il, posant un regard suggestif sur elle.  

 

Elle se mit à rougir et referma le coffre précipitamment.  

 

- Tu verras plus tard !, répondit-elle brusquement, se tournant pour repartir.  

 

Il l’attrapa par le poignet et l’attira à lui, la prenant dans ses bras.  

 

- Cesse de te conduire comme un papillon affolé, Kaori. Je ne vais pas te manger., tenta-t-il de la rassurer.  

- Je… Je sais mais… Je ne suis pas habituée à être le centre de ton attention. Ca me perturbe., avoua-t-elle.  

- Je vais faire un effort. Nous allons devoir aller à la mairie pour nous marier demain après-midi ou vendredi matin.  

- Je n’avais pas pensé à cela. Il faudra qu’on prévienne, Saeko, pour qu’elle fasse surgir un acte de naissance et qu’elle retienne notre certificat de mariage., pensa Ryo à voix haute.  

- On verra tout cela plus tard. Viens, allons prévenir nos amis du rôle qu’ils devront tenir.  

 

Ils entrèrent tous deux dans le café et, pour une fois, Ryo se tint tranquille. Il n’avait pas songé au passage à la mairie et ça le perturbait un peu plus qu’il ne l’aurait imaginé.  

 

- Bonjour, tout le monde., fit Kaori.  

- Ma Kaori, mon amour, ma douce, ma mie. Dans mes bras !, cria Mick, la prenant par la taille et tendant les lèvres pour l’embrasser.  

 

Un mouvement d’air derrière lui attira son attention et il vit Kazue faire tourner une massue entre ses doigts tel un bâton de majorette. Lentement, il relâcha la nettoyeuse et se tourna vers sa femme.  

 

- Voyons ma chérie, je ne faisais qu’accueillir notre amie., se justifia-t-il.  

- Et moi que cueillir mon ami…, répondit-elle, l’envoyant valser dans le mur.  

- Pour une fois, ce ne sera pas sur notre note., murmura Ryo à l’oreille de sa partenaire, laissant son souffle caresser sa nuque un peu plus que nécessaire.  

 

Il vit l’effort qu’elle produisit pour rester maîtresse de ses émotions mais elle rougit légèrement malgré tout.  

 

- C’est bien, ma chérie., chuchota-t-il.  

- Dites donc vous deux, c’est quoi ces messes basses ?, les taquina Miki.  

- On va se marier., répondit Ryo sans sembler y prêter attention.  

 

Il était cependant parfaitement conscient de ce qu’il faisait et de la réaction qu’il provoqua : le silence se fit dans le café, un silence incrédule, stupéfait, comme si on entendait toutes les respirations cesser, comme le silence qui se fait dans la nature avant un cataclysme. Il était également conscient du regard anxieux que Kaori lui lança et sut qu’il ne devait pas trop jouer avec ses sentiments. Ce n’était pas son intention mais cela pouvait en être une conséquence.  

 

- Pour une mission., compléta-t-il.  

- Putain, tu m’as fichu une frousse du tonnerre. J’ai bien cru que t’étais sérieux., souffla Mick, pour alléger la tension.  

 

Il n’aurait pas été contre un rapprochement des deux tourtereaux mais pas à ce moment-là, ça aurait été bien trop soudain, se dit-il. Il faillit rire à sa propre réflexion : ça ne faisait après tout que sept ans qu’ils se tournaient autour…  

 

- Tu nous expliques ?, demanda-t-il, curieux.  

- Saeko m’a demandé de jouer les appâts pour démanteler un réseau d’enlèvements. Vingt-neuf couples ont été kidnappés dans le monde entier, le plus ancien il y a un an déjà environ. Ils sont encore retenus en otage à l’exception de quatre hommes qui ont été libérés.  

- Que leur font-ils ?, demanda Kazue, horrifiée.  

- On ne sait pas. Ils ont été drogués et ne se souviennent de rien., répondit Kaori.  

- Donc vous allez vous jeter dans la gueule du loup sans savoir à quoi vous attendre ? C’est du suicide, Ryo. Tu ne peux pas emmener Kaori là-dedans., intervint Miki, inquiète.  

- C’est mon choix de le suivre. Nous sommes partenaires, Miki., rétorqua la nettoyeuse en fronçant les sourcils, mécontente de la réaction de son amie.  

- Je n’ai pas envie de me battre contre toi ou un autre pour légitimer ma place. J’ai eu mon compte pour la journée., dit-elle en lançant un regard vers son partenaire.  

- Nous allons avoir besoin de votre aide sur plusieurs points., coupa Ryo pour changer de sujet.  

- Nous risquons d’être absents plusieurs jours voire semaines. Peut-on compter sur vous pour maintenir l’ordre dans le quartier ?, les interrogea-t-il.  

 

Kaori le dévisagea, stupéfaite : il ne parlait pas en son nom mais en leur nom et ça lui fit un bien fou. Il lui accordait la reconnaissance devant tous leurs amis.  

 

- Bien sûr. On va enfin pouvoir s’amuser un peu., lui assura Umibozu.  

- Mick, j’ai besoin de ton aide sur deux points : tu vas devoir jouer l’intermédiaire. C’est vers toi que je dirigerai la demande de rançon quand nous serons pris en otages.  

- Très bien. Je ne pourrais payer que pour ma Kaori, alors…, s’amusa-t-il.  

- Tu n’auras pas le choix que de me libérer en premier parce qu’ils retiennent les femmes et on ne sait pas encore ce qu’ils en font.  

- Quoi ? Non, Kaori…, s’insurgea Miki.  

- Ne restera pas longtemps seule entre leurs mains, je peux te le jurer, Miki., l’interrompit-il.  

- Je ne laisserai personne lui faire du mal., dit-il, prenant sa main dans la sienne.  

- Je sais. J’ai confiance en toi., lui assura sa partenaire.  

- Bon et mon deuxième rôle ?, demanda Mick.  

- Assurer les demandes XYZ., indiqua Ryo.  

- C’est dans mes cordes.  

- Enfin, nous aurons tous besoin de vous samedi pour notre faux mariage. Maquillés, grimés, comme vous voudrez mais nous vous voulons présents., leur dit-il.  

- Il t’a offert une bague de fiançailles ?, fit Kazue, s’approchant surprise.  

- C’est pas vrai ?, s’étonna la barmaid, contournant son bar.  

 

Kazue prit la main de Kaori et la leva pour admirer le bijou.  

 

- Ce n’est qu’un prêt… le temps de la mission., murmura la fiancée.  

- Elle est magnifique en tous cas., remarqua Miki, adressant un regard curieux à Ryo.  

- Un coup de chance., répondit celui-ci en haussant les épaules, désinvolte.  

 

La clochette tinta et tous se retournèrent pour accueillir Saeko.  

 

- Bonsoir Saeko. Comment va Reika ?, demanda Kaori.  

- Elle se repose après son opération. Autant te dire qu’elle est verte de rage. Je ne voudrais pas être à ta place.  

- Laisse-moi deviner : Reika était la première fiancée de Ryo ?, lança Mick, posant un regard noir sur son ami.  

- Oui mais elle a eu un petit accident et Kaori a gagné sa place., répondit Saeko avec un petit sourire.  

 

Elle avait digéré la discussion de la matinée et était décidée à faire en sorte que tout se passa pour le mieux pour eux.  

 

- Nous allons devoir aller à la mairie demain après-midi. Tu peux faire apparaître un certificat de naissance à mon nom ?, lui demanda Ryo.  

- Oui. Je m’en occuperai ce soir.  

- Et il faudra gérer le certificat de mariage également., ajouta-t-il.  

- Ce sera un peu plus compliqué mais je ferai le nécessaire., lui promit-elle.  

- Ca veut dire que vous allez être officiellement mari et femme pendant quelques jours ?, plaisanta Miki.  

- Oui., répondit le nettoyeur.  

- Et la nuit de noces sera réelle aussi ?, l’interrogea Mick, le regard lubrique.  

 

Kaori se sentit rougir à l’allusion. C’était l’un des sujets qui lui pesaient le plus, autant face à l’envie qu’à la peur que ça arriva réellement.  

 

- Arrête de dire des conneries, Angel. On simulera., grogna Ryo.  

- Et pourquoi ? Rien ne vaut la vérité…, laissa-t-il échapper avec un petit sourire en coin.  

 

Les deux nettoyeurs virent le sourire entendu de tous leurs amis et se sentirent vivement embarrassés. Voyant la rougeur des joues de sa partenaire et son regard fuyant qu’elle ne savait plus où poser, Ryo décida d’abréger ses souffrances.  

 

- Viens, on rentre. La journée sera encore chargée demain., lui proposa-t-il.  

 

Elle acquiesça et le suivit jusqu’à la voiture. Ils regagnèrent l’immeuble et chacun vaqua quelques minutes à ses occupations avant de se rendre sur le toit, ressentant le besoin de réfléchir. Lorsque Kaori y arriva, Ryo était déjà accoudé à la rambarde et observait le soleil couchant.  

 

- Viens., dit-il simplement alors qu’elle s’apprêtait à repartir.  

 

Elle se mit à ses côtés et ils observèrent ensemble le paysage en silence un moment.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il.  

- Oui. Ca fait beaucoup à assimiler en une journée mais ça va., répondit-elle.  

 

Il l’observa et remarqua les légères cernes sous ses yeux.  

 

- Tu as encore trois jours pour changer d’avis, jusqu’au moment où on sera devant l’autel. Même si à ce moment-là, tu me dis non, je ne t’en voudrais pas., lui assura-t-il.  

- Je ne te dirai pas non. Je veux aller au bout de cette mission. Je veux et je vais. Tu peux compter sur moi., lui répondit-elle, plongeant son regard dans le sien avec détermination.  

 

Il lui sourit tendrement. C’était sa Kaori. Il reconnaissait bien là son caractère fier et trempé qui n’avait d’égal que sa douceur et son amour  

 

- Alors il faut te préparer à un autre point., fit-il sur le ton de la confidence.  

- Lequel ?, lui demanda-t-elle, curieuse.  

- Celui-là.  

 

Il prit son visage entre ses mains et posa les lèvres sur les siennes. 

 


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