Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 9 :: chapitre 9

Pubblicato: 28-01-20 - Ultimo aggiornamento: 28-01-20

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Comme on dit tout vient à point à qui sait attendre. Ce n'était pas encore le moment ;) mais il arrive… Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Chapitre 9  

 

Sans le savoir, quand ils se réveillèrent le lendemain matin, Ryo et Kaori eurent la même pensée : c’était LE grand jour. Le jour où ils se marieraient, pour de faux, devant leurs amis, où ils partiraient en voyage de fausses noces pour se faire vraiment enlever… Tous deux se levèrent et sortirent de leurs chambres simultanément. Leurs regards se croisèrent un bref instant puis ils se séparèrent pour partir l’une vers la cuisine, l’autre vers la salle de bains. Cela valait-il la peine de se dire bonjour quand ce jour était une promesse de souvenirs doux qui deviendraient certainement amers le temps passant quand toute cette comédie serait finie car aucun des deux ne pouvaient nier que l’attirance qui les liait était elle bien réelle et ne demandait qu’à être assouvie.  

 

Quand Ryo redescendit, Kaori avait fini de préparer le petit-déjeuner. La gorge nouée, elle n’avait pu qu’avaler un café et encore très péniblement. L’anxiété montait doucement à la fois liée à ce mariage et à la plongée en eaux profondes dans cette mission. Fuyant son regard, elle sortit de la cuisine pour aller prendre sa douche à son tour et tenter de chasser le froid qui gagnait son corps. Une fois sortie de là, elle se hâta d’aller dans sa chambre et enfila les sous-vêtements qu’Eriko lui avait conseillés pour sa robe de mariée et se sentit drôlement attifée en se regardant dans le miroir. Ce ne pouvait être elle la jeune femme sexy habillée en porte-jarretelle et soutien-gorge blancs… Elle se hâta d’enfiler une robe bain de soleil qu’elle emmènerait en voyage par dessus. Elle casa dans sa valise les quelques affaires à prendre à la dernière minute, attrapa la housse qui contenait sa robe et sortit de sa chambre.  

 

- Laisse ta valise. Je vais la prendre., fit Ryo qui sortait également de sa chambre.  

- Merci., murmura-t-elle.  

 

Lorsqu’elle fit mine de s’en aller, il la rattrapa par le poignet.  

 

- Kaori…  

 

Il la regarda nerveusement et ne savait par où commencer.  

 

- Il n’est pas encore trop tard. Rappelle-toi, tu peux toujours me dire non., lui dit-il d’une voix tendue.  

 

Elle le regarda comme si elle ne comprenait pas à quoi il faisait allusion et il devait avouer qu’il n’était pas très sûr de le savoir lui-même. Etait-ce non pour dire d’arrêter cette mission ou non pour mettre fin à ce rapprochement qui semblait inévitable ?  

 

- Rien ne t’oblige à continuer., ajouta-t-il à voix basse.  

 

Elle le regarda incertaine, se demandant pourquoi il parlait sur le ton de la confidence alors qu’ils n’étaient qu’à deux, mais se calqua malgré elle sur lui.  

 

- Je le veux, Ryo. Je ne te dirai pas non. Je veux le faire., affirma-t-elle.  

- Je ne veux pas que tu aies de regrets. Il sera trop tard après.  

- J’en aurais si nous ne le faisons pas. C’est toi et moi, Ryo. Ca l’a toujours été.  

 

Elle vit comme une lueur de soulagement apparaître dans son regard et se mit sur la pointe des pieds pour déposer un léger baiser sur ses lèvres.  

 

- Pour l’entraînement., murmura-t-elle, le regard pétillant.  

- Pour l’entraînement., répéta-t-il, lui en volant un à son tour.  

 

Ils se sourirent et se séparèrent en entendant des coups frappés à la porte. Kaori alla ouvrir et trouva Eriko sur le seuil. Elle prit à peine le temps de dire bonjour à Ryo, d’attraper la robe de mariée et passa un bras sous celui de son amie pour l’emmener. Il referma la porte et s’appuya dessus un moment avant de retourner dans sa chambre finir ses bagages et se préparer. A l’heure prévue, il descendit, leurs deux valises en main, et retrouva Mick et Kazue en bas de chez eux.  

 

- Alors, ça y est ? C’est le grand saut ?, l’accueillit l’américain.  

- On rentre dans le vif du sujet., répondit Ryo, éludant sciemment la vraie question de son ami.  

 

Il ignora le regard appuyé dans le rétroviseur et se concentra sur l’extérieur.  

 

- Fiche-lui la paix !, entendit-il Kazue le houspiller.  

- Tu as rédigé tes vœux ?, insista-t-il.  

- Mick…, gronda-t-elle.  

- Pourquoi je m’embêterais à écrire des vœux pour un mariage qui ne sera pas réel ? Je sortirai deux trois phrases bateaux. Ca sera bien assez. Maintenant, tu peux me foutre la paix ? J’ai besoin de me concentrer., répondit Ryo, d’une voix neutre.  

 

Mick leva les deux mains en signe de reddition et se tut. Il sentait la nervosité de son ami et décida de lui accorder un moment de répit. Arrivés à l’église, le nettoyeur fut soulagé de voir la voiture d’Eriko déjà garée. Il ne s’attarda pas sur cet étrange sentiment et pénétra dans le bâtiment. Dès qu’Hitomi le vit, elle fonça sur lui.  

 

- Bonjour Ryo. J’espère que vous êtes en forme. Kaori passe sa robe. Tenez, votre boutonnière comme vous me l’avez demandée., dit-elle, glissant un oeillet blanc à l’endroit prévu.  

- Vous êtes très élégant., l’admira-t-elle.  

- Merci Hitomi. Vous avez fait un travail remarquable., avoua-t-il, voyant la décoration de l’église.  

- Merci. Les bougies n’étaient pas prévues mais l’église n’a plus d’électricité depuis hier soir. Heureusement qu’ils ont pu me prévenir. J’ai eu le temps d’improviser pour que nous ne soyons pas trop dans l’obscurité., lui expliqua-t-elle, désolée.  

- Ca me plaît. Je suis sûr que ça plaira aussi à Kaori., murmura-t-il.  

 

Ca donnait un côté intimiste à la cérémonie, une certaine chaleur également et son coeur se serra. Tout cela, ça aurait pu être la façon dont il aurait voulu épouser Kaori… pour de vrai mais toute cette cérémonie ne serait qu’une parodie et, pour la première fois, il regretta de s’être engagé dans cette histoire. Il aurait mieux fait de s’en tenir à sa méthode, de traquer ses salopards et de les éliminer…  

 

- Reste concentré !, s’entendit-il enjoindre par un géant avec une perruque et une barbe blanche.  

 

Ryo se souvint de la première fois où il avait vu Umi dans cette tenue. C’était quand il avait dû le remplacer auprès de Maki, la jeune violoniste, fille d’un de ses anciens compagnons guérilleros.  

 

- Tu te poses beaucoup de questions, Ryo. Mais il n’y en a qu’une qui est essentielle., ajouta Umibozu, le visage neutre.  

- Laquelle ?, s’étonna le nettoyeur.  

- Tu le sais très bien. Il faut juste que tu l’acceptes., répondit-il mystérieusement avant de le laisser.  

- Ca, ça veut juste dire que t’en sais rien toi-même, Tête de Poulpe !, s’énerva Ryo.  

 

Il chassa cette pensée de sa tête et se concentra sur ce qui allait arriver.  

 

- Tout le monde est là. Je vais chercher Kaori et on pourra commencer., le prévint Hitomi.  

- D’accord., acquiesça-t-il, sentant la nervosité monter d’un cran.  

 

Il jeta un regard en coin à tous leurs amis réunis derrière lui et envisagea un quart de seconde de fuir. Pourquoi ne s’en étaient-ils pas tenus au mariage à la mairie ? C’était glauque mais bien plus simple, non ? Ah oui, il devait faire les choses en grand avec une organisatrice et tout… Il poussa un long soupir au moment où les portes s’ouvrirent laissant apparaître ladite organisatrice qui fit un signe de tête, Eriko prenant place dans l’assistance simultanément, et la musique s’éleva dans les airs.  

 

Eriko et Kaori attendaient patiemment dans la salle réservée à la mariée. La styliste l’avait aidée à passer sa robe, l’avait ajustée puis elle avait posé le voile retenu par un fin diadème en strass.  

 

- Tu es magnifique…, souffla-t-elle.  

- Dommage que tout ceci soit uniquement pour l’apparat., murmura Kaori, clignant des yeux pour réprimer les larmes qui montaient.  

- Aie confiance en l’avenir, Kaori. Peut-être que ça lui ouvrira les yeux., tenta de la rassurer Eriko.  

- J’en doute. Je pense qu’il a des sentiments réels pour moi mais il n’envisage pas d’avenir avec moi. Dans quoi me suis-je engagée, Eriko ?, s’en voulut la nettoyeuse.  

 

Eriko prit sa meilleure amie dans ses bras et la serra contre elle.  

 

- Tu es forte et courageuse, Kaori. Rappelle-toi les raisons qui t’ont poussée à t’engager. Pour le reste, laisse faire le temps., lui conseilla-t-elle.  

- Je l’aime, Eriko. Je l’aime plus que ma vie même, comme je n’ai jamais aimé. Je sais que je vais lui dire oui mais, au fond de moi, je sais que ce ne sera pas pour de faux. Je veux me marier avec lui, vivre avec lui. Mais dans quelques jours voire quelques semaines, tout cela n’aura pas existé. Ce sera comme si je l’avais rêvé. C’est… C’est tellement difficile…  

- Tu es la seule à pouvoir décider de ce que tu es prête à endurer pour lui, avec lui. Personne ne t’en voudra si tu dis non parce que tu as besoin de te préserver.  

- Je ne peux pas me rétracter…, murmura Kaori.  

- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ?  

 

La nettoyeuse releva la tête vers son amie et reconnut ce qu’elle voulait ignorer.  

 

- Je ne veux pas., admit-elle.  

 

Deux coups furent alors frappés à la porte.  

 

- Kaori, vous êtes prête ?  

 

Eriko ouvrit la porte et elles sortirent toutes deux de la pièce. Elles avancèrent jusqu’à l’entrée de l’église et la styliste plaça le voile, en vérifiant le tomber, puis s’éclipsa après avoir serré une dernière fois la main de son amie pour l’encourager. Hitomi ouvrit alors la porte et pénétra, la musique commença et elle sut que c’était le moment où elle devait se lancer. Elle avança doucement, cherchant du regard son partenaire, et, quand il se retourna et plongea ses yeux dans les siens, ses doutes s’envolèrent. Un léger sourire fit alors son apparition sur ses lèvres, sourire auquel il répondit comme soulagé également.  

 

Arrivée devant lui, Kaori s’immobilisa et il souleva doucement son voile pour le placer derrière elle.  

 

- Tu es magnifique…, murmura-t-il.  

 

Il vit ses joues se teinter de rose et sourit amusé.  

 

- On manque encore d’entraînement apparemment., observa-t-il malicieux.  

 

Kaori repensa alors à tous leurs échanges et elle vira au rouge carmin. En écho, la flamme au fond des yeux de son fiancé s’accentua.  

 

- Mesdames et messieurs, nous sommes aujourd’hui réunis pour assister à l’union de cet homme et de cette femme. Si quelqu’un souhaite s’opposer à ce mariage qu’il le dise maintenant ou se taise à jamais., prononça le prêtre.  

 

Tous se sourirent amusés : il n’y avait que dans les films que quelqu’un surgissait au dernier moment pour arrêter un mariage qui n’avait pas lieu d’être… Aussi sursautèrent-ils tous lorsque la porte claqua bruyamment et qu’on entendit :  

 

- Non, attendez. Ryo, tu ne dois pas te marier avec elle !  

- Reika, reviens ici. Tu as juré de ne pas faire de scandale !, criait derrière elle le Préfet de Police.  

- Qu’est-ce qu’elle fait là ?, maugréa-t-il, lançant un regard interrogateur à Saeko qui haussa les épaules et se dirigea vers sa sœur.  

- Que fais-tu là, Reika ? Tu vas tout foutre en l’air., gronda l’inspectrice.  

- C’est ma place !, hurla-t-elle telle une gamine capricieuse.  

- C’est moi qui dois épouser Ryo !  

- Tu as perdu ta place avec tes gamineries, alors cesse de nous ennuyer et dégage d’ici !  

 

Pendant que les deux sœurs discutaient, le Préfet de Police approcha des mariés et jeta un regard noir à Ryo.  

 

- Est-ce vrai Monsieur que vous avait porté atteinte à l’honneur de ma fille ?, demanda-t-il.  

- Laquelle ?, répondit Ryo, bêtement.  

 

Kaori se frappa le front de stupeur alors que le reste de l’assistance était envahi de corbeaux.  

 

- Comment ça laquelle ? Reika voyons…, dit-il en désignant sa cadette dans un fauteuil roulant.  

 

Ce fut alors qu’il avisa son aînée présente dans l’assistance.  

 

- Saeko ? Vous n’avez tout de même pas porté atteinte à mes deux filles ?, s’offusqua-t-il.  

- J’aurais pu mais je ne l’ai pas fait, Monsieur. Vous avez trois très adorables filles mais j’ai déjà une femme dans mon coeur., répondit Ryo, prenant la main de Kaori dans la sienne.  

- Je préfère cela… Comment cela trois adorables filles. Laquelle connaissez-vous encore ?, s’inquiéta le Préfet.  

- Yuka. Les deux autres sont paraît-il trop jeunes pour sortir seules., rétorqua Ryo, s’amusant un peu aux dépens du pauvre homme.  

 

Celui-ci était en effet étonné d’apprendre que cet homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, ou peut-être une fois se dit-il en l’examinant de plus près, en sut autant sur lui et sa famille.  

 

- Vous voudrez bien nous excuser mais je voudrais épouser ma fiancée. Vous pouvez rester si vous le souhaitez mais tenez-la., lui demanda Ryo, pointant Reika du doigt.  

- On y retourne ?, proposa-t-il à Kaori, se tournant vers elle.  

 

Elle acquiesça et il déposa un baiser sur ses doigts.  

 

- Il est complètement mordu, notre Etalon. Si seulement il pouvait le réaliser…, soupira Mick, attrapant la main de sa femme.  

 

Le prêtre reprit la cérémonie, jetant de temps à autre un regard inquiet sur la jeune femme qui pleurait toutes les larmes de son corps dans l’assistance.  

 

- Kaori, Ryo, je vais maintenant vous laisser prononcer vos vœux.  

 

Ils se firent face, d’abord gênés, puis la nettoyeuse tendit les mains à son fiancé qui les saisit rapidement.  

 

- Ryo, je t’aime du plus profond de mon coeur. Je suis tombée amoureuse de toi dès le premier jour où on s’est rencontrés. Certes, tu m’exaspérais énormément également mais mon coeur ratait un battement dès que tu posais le regard sur moi. Je t’ai vu t’ouvrir toi qui étais si renfermé, te tourner vers les autres alors que tu n’avais appris qu’à vivre pour toi et ta survie et je suis extrêmement fière de toi et honorée que l’homme que tu es devenu aies su trouver une place pour moi dans sa vie., prononça-t-elle d’une voix émue.  

 

Il la regarda, l’estomac noué, et se racla la gorge pour chasser l’émotion qui l’enserrait. « C’est un faux mariage... », se répétait-il.  

 

- Kaori, tu n’imagines même pas la désillusion que j’ai eu en te voyant arriver dans mon bureau., commença-t-il.  

 

Il vit son regard se ternir et pressa doucement ses doigts.  

 

- J’attendais une belle jeune femme avec de longs cheveux et des courbes voluptueuses et j’ai vu arriver un garçon manqué avec une volonté et une poigne de fer. Je n’avais jamais vécu que selon mon bon vouloir et mes envies du moment et tu m’as imposé une nouvelle façon de vivre ma vie, une façon qui me convenait bien mieux même si je ne voulais pas l’admettre. Tu as fait de moi un homme bien, un homme bon, un homme adulte et responsable. Sans toi, je ne suis rien. J’ai mis du temps à accepter mes sentiments pour toi et, aujourd’hui, nous les exposons aux yeux de nos amis. Je suis honoré que tu acceptes de lier ta vie à la mienne en dehors du travail. J’ai trouvé la partie de moi qui me manquait et je suis heureux de pouvoir m’endormir ce soir en sachant qu’elle ne me quittera jamais., acheva-t-il.  

 

Les deux époux s’observèrent un moment, le regard brillant de joie contenue.  

 

- Dormir ce soir ? Il a mieux à faire, non ?, pipa soudain le Professeur, déclenchant l’hilarité collective.  

 

Le prêtre fit un pas en avant, le sourire aux lèvres.  

 

- Les alliances ?, demanda-t-il.  

 

Mick sortit du rang et les apporta, taquin.  

 

- Je suppose que, si je te dis que je les ai oubliés, tu me tueras ?, s’amusa-t-il.  

- J’attendrais qu’on soit sortis de l’église quand même., rétorqua le nettoyeur.  

 

L’américain plongea la main dans sa poche et les tendit à Ryo et Kaori avant de repartir.  

 

- Ryo, acceptez-vous de prendre Kaori pour épouse, de l’aimer et de la chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la bonne santé ou la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ?  

- Oui, je le veux., répondit-il d’un ton déterminé.  

- Tu as encore le choix., lui murmura-t-il, plongeant son regard dans le sien.  

 

Elle le soutint et acquiesça légèrement, signe qu’elle l’avait bien entendu.  

 

- Kaori, acceptez-vous de prendre Ryo pour époux, de l’aimer et de le chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la bonne santé ou la maladie jusqu’à ce que la mort vous sépare ?  

- Oui, je le veux., répondit-elle, lui communiquant toute son assurance.  

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. Ryo, vous pouvez embrasser la mariée., l’invita le prêtre.  

 

Les deux nouveaux époux se regardèrent anxieux un instant puis s’approchèrent. Leurs lèvres s’effleurèrent et ils s’observèrent un dixième de seconde avant de fermer les yeux et se presser l’un contre l’autre. Le baiser se fit doux et aimant, très respectueux l’un de l’autre. Leurs amis les regardaient attendris et applaudirent lorsqu’ils se séparèrent.  

 

- Mesdames et messieurs, je vous présente Monsieur et Madame Saeba.  

 

Tout sourire, la boule dans la gorge, ils se tournèrent vers l’assistance et avancèrent vers la sortie, leurs amis les précédant. Dehors, ce fut une pluie de pétales de roses qui les accueillit lancées sous les hourras des huit personnes présentes. Ils se protégèrent comme ils purent en riant, presque insouciants. Quand le tout se calma une dizaine de minutes plus tard, ils balayèrent les pétales sur leurs vêtements et Hitomi vint les voir.  

 

- J’ai fini mon travail. La limousine va vous conduire au lieu de la réception puis au port pour l’embarquement. C’était un beau mariage.  

- Merci à vous Hitomi. Vous avez fait un excellent travail., fit Kaori, les larmes aux yeux.  

- Oui, merci d’avoir réussi à tout boucler en si peu de temps., ajouta Ryo, lui serrant la main avant de la passer autour de la taille de sa femme.  

- Je suis contente d’avoir fait votre connaissance. Je vous souhaite d’être heureux tous les deux., leur souhaita-t-elle.  

 

Elle les laissa avec leurs amis et ils prirent tous la route de la réception.  

 

- Tu es vraiment très belle dans cette robe., avoua Ryo.  

- Merci., balbutia Kaori.  

- Tu es très élégant également., ajouta-t-elle.  

- Kaori, je… je suis content de faire cette… ce bout de chemin avec toi., avoua-t-il, remplaçant le terme mission qu’il avait failli lâcher par inadvertance.  

- Moi aussi., répondit-elle, prenant sa main dans la sienne.  

 

Doucement, il l’attira à lui et la prit dans ses bras. Elle releva le visage et posa les lèvres sur les siennes. Au fil des minutes, leur échange se passionna et, lorsque la voiture s’arrêta, ils eurent bien du mal à se séparer. La porte s’ouvrit sur le couple, le souffle court. Ryo sortit, ignorant le sourire sarcastique de son ami américain, et tendit la main à sa femme.  

 

- Madame Saeba…, fit-il.  

 

Elle posa la main dans la sienne et il l’attira volontairement un peu trop fort pour pouvoir la rattraper.  

 

- C’était bas., murmura-t-elle, faussement sévère.  

- Je plaide coupable. C’était juste une bonne excuse pour t’avoir contre moi avant la première danse., rétorqua-t-il.  

- Alors tu es pardonné.  

 

Main dans la main, ils rejoignirent leurs amis et firent la fête jusqu’en fin d’après-midi, malgré la tension qui montait inéluctablement professionnellement et personnellement.  

 

Quand Mick le trouva dehors fumant une cigarette, il lui lança un regard narquois :  

 

- Quelques phrases bateaux…, lâcha-t-il simplement.  

- La ferme, Angel., grogna le nettoyeur.  

 

A dix-huit heures, la limousine les déposa devant un énorme bateau de croisière où ils s’apprêtaient à embarquer apparemment avec beaucoup de plaisir et d’insouciance. 

 


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