Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 24 :: Chapitre 24

Pubblicato: 15-02-20 - Ultimo aggiornamento: 15-02-20

Commenti: Bonjour, voilà après quelques jours d'absence la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Chapitre 24  

 

Quand il se réveilla, Ryo fut surpris de se retrouver seul dans le lit. Il fut cependant vite rassuré en entendant Kaori vaquer à ses occupations.  

 

- Apparemment, je ne t’ai pas encore assez fatiguée, Sugar., murmura-t-il avec un léger sourire.  

 

Il se leva et se dirigea vers la salle de bains. Jetant un œil vers l’étage inférieur, il aperçut sa femme entrain de se dandiner sur un air de musique qui passait à la radio alors qu’elle faisait les poussières. Il ne comprendrait décidément jamais son besoin qu’il jugeait compulsif de faire le ménage aussi souvent mais ne s’en plaindrait plus si cela lui permettait de regarder ses fesses s’agiter de la sorte, pensa-t-il lubriquement. Il sortit de sa contemplation au bout de quelques minutes et alla se doucher.  

 

Kaori s’était levée de bonne humeur en cette fin de matinée, encore fatiguée mais de bonne humeur et bourrée d’énergie. Après avoir passé quelques minutes à regarder Ryo dormir, elle avait décidé de se lever plutôt que de céder à l’envie grandissante de le réveiller pour une nouvelle séance mokkori. Il ne s’en serait peut-être pas plaint mais ils devaient apprendre à se contenir. Elle repensa à la frénésie sexuelle qui les avait poursuivis toute l’après-midi puis la nuit dernière et rougit de tout ce qu’ils avaient fait, de tout ce qu’elle avait osé faire. Ca avait été à la fois très torride, sensuelle mais en même temps si tendre et profond. Elle sentit une certaine volupté l’envahir en repensant à ses mains sur son corps, ses lèvres… et secoua la tête pour penser à autre chose et éviter de se précipiter pour le rejoindre sous la douche car, même si elle n’avait pas semblé le remarquer, elle avait été consciente de son regard posé sur elle. Elle n’avait juste pas voulu céder à un nouvel appel de la passion.  

 

Cindy Lauper commençait à chanter « Girls just want to have fun » quand elle entendit Ryo sortir de la salle de bains. La chanson était si entraînante qu’elle se laissa aller à chanter. Le nettoyeur descendit les escaliers tentant de garder son sérieux mais lorsqu’il posa les yeux sur sa furie chantant à tue-tête, il ne put s’empêcher de sourire et l’approcha. Elle le laissa faire et glissa les bras autour de son cou alors qu’il la prenait par la taille.  

 

- Les filles veulent s’amuser ?, murmura-t-il.  

- Oui et les garçons aussi., répondit-elle avec un petit sourire amusé.  

 

Il se pencha sur elle et l’embrassa tendrement. Il sentait les prémisses du désir monter en lui au même moment où il entendit :  

 

Some boys take a beautiful girl  

And hide her away from the rest of the world  

I wanna be the one to walk in the sun  

Certains garçons prennent une jolie fille  

et la cache du reste du mondre  

Je veux être celle qui marche sous le soleil  

 

Il cessa de l’embrasser et la regarda. Etait-ce ce qu’il cherchait à faire ? Son envie de lui faire l’amour aussi frénétiquement n’était-elle qu’une manière de les faire rester chez eux et de ne pas avoir à assumer ce qu’ils étaient à l’extérieur ? Etait-il prêt à assumer leur couple publiquement ? Etait-ce qu’elle voulait ? Ils n’avaient pas encore pris le temps d’en parler. Ils s’étaient laissés emporter par la violence de leur désir et avaient fait fi de tout le reste.  

 

- Ryo ?, l’appela-t-elle, inquiète en voyant ses sourcils froncés.  

- Il faut qu’on parle, Kaori., dit-il.  

 

Elle s’écarta de lui, essayant de ne pas s’inquiéter inutilement à son air sérieux.  

 

- D’accord. En mangeant ?, lui proposa-t-elle, masquant son anxiété.  

- Si tu veux.  

 

Kaori partit en cuisine réchauffer le plat qu’elle avait préparé. Elle se demandait ce dont il voulait discuter. Avait-il finalement retrouvé son calme et décidé de faire marche arrière ? Elle avait du mal à le croire même s’il l’avait habituée à des revirements assez soudains. Peut-être s’était-il rendu compte qu’il ne l’aimait pas, qu’il avait tenté de donner le change pour adoucir les choses et qu’il allait lui dire qu’il voulait rompre ?  

 

- Pas déjà…, murmura-t-elle, le coeur au bord des lèvres.  

 

Elle s’assit, sentant ses jambes trembler. Elle ne voulait pas retomber aussi vite qu’elle était montée. Elle ne le supporterait pas. Elle ne voulait pas revivre les montagnes russes des dernières semaines. C’était trop épuisant pour son corps et son esprit fatigués.  

 

- Kaori ?, s’inquiéta Ryo en la voyant assise livide alors qu’une odeur de brûlé s’échappait de la casserole.  

 

Il arrêta le gaz et s’approcha d’elle, s’accroupissant pour pouvoir voir son visage qu’elle gardait baissé. Il remarqua ses yeux brillant de larmes, le pli de ses lèvres affaissé et se demanda ce qui pouvait bien lui passer par la tête.  

 

- Kaori, parle-moi., l’appela-t-il doucement.  

- Tu vas me quitter., dit-elle simplement.  

 

Ce n’était pas une question mais une affirmation et il eut beau réfléchir, il ne comprit pas d’où lui venait cette idée. Il tendit la main vers elle et caressa sa joue avant d’aller repasser une mèche de cheveux derrière son oreille.  

 

- Pourquoi dis-tu cela ?, l’interrogea-t-il.  

- Ne cherche pas à gagner de temps, Ryo. Tu vas me quitter., répéta-t-elle.  

 

La douleur dans sa voix lui serra le coeur mais il ne comprenait toujours pas plus son raisonnement.  

 

- Je n’ai pas l’intention de te quitter, Kaori. Je t’aime. J’ai trouvé ma place et on est mariés, très officiellement qui plus est., lui répondit-il, patiemment.  

- C’est vrai ?, répliqua-t-elle, la voix étranglée par le soulagement.  

 

Il s’assit à ses côtés et l’attira à lui. Elle se laissa aller contre lui, ayant besoin d’être rassurée.  

 

- Oui, c’est vrai. Je ne sais pas ce qui t’a mis en tête cette drôle d’idée mais je ne reviendrai plus en arrière, Kaori, sauf si ça ne marche pas entre nous mais ça, on ne le saura qu’en essayant d’abord.  

 

Elle acquiesça contre lui mais ne quitta pas le cocon de ses bras. Elle avait soudain eu tellement peur qu’elle ressentait encore le froid en elle. Comme s’il le sentait, Ryo resserra son étreinte et déposa un baiser dans ses cheveux.  

 

- Tu m’expliques ce qui t’a mis cette drôle d’idée en tête ?, lui demanda-t-il après quelques minutes de silence.  

- Tu voulais parler…, répondit-elle simplement.  

- C’est tout ?!, s’étonna-t-il.  

- Je me demandais juste ce que tu voulais dire aux autres. Je voulais savoir si tu voulais leur en parler ou pas, leur dire que nous allons rester mariés ou si tu voulais attendre un petit peu, avoir le temps de réfléchir et de voir si ça marchait., lui expliqua-t-il.  

 

Elle se sentit honteuse de s’être laissée aller à penser le pire. Elle devait apprendre à lui faire confiance. Elle se rendit compte alors que, tout comme le sentiment de protection qu’elle avait ressenti, sa confiance ne se limitait pour le moment qu’au fait qu’il serait là à coté d’elle. Elle manquait encore de confiance en ses sentiments et son envie réelle de s’engager. Elle allait devoir s’ouvrir, apprendre à s’abandonner à cette nouvelle vie au risque d’être blessée si ça ne fonctionnait pas, au risque d’être heureuse si tout cela durait.  

 

- Je n’ai pas envie de leur mentir, ni de simuler devant eux, Ryo. Je peux restreindre mes élans si tu le souhaites mais pas leur cacher la vérité. Ils ont été là pour nous. Ce serait injuste de les blesser., lui dit-elle.  

- Mais si tu as besoin de temps…  

- Je n’en ai pas besoin. On ne leur cachera rien. On devra juste être un peu plus contenus sur le terrain. On ne peut pas perdre la tête comme on l’a fait ici dans la rue, tu comprends ?, s’inquiéta-t-il.  

- Oui. Moi aussi, j’ai envie de vivre longtemps avec toi., répondit-elle.  

 

Ils se regardèrent et se sourirent amoureusement. Ils trouvaient la même capacité à se comprendre personnellement et ça le rassura, le conforta dans sa décision. Après quelques minutes passées ainsi à se câliner, Kaori sortit de son cocon et se leva.  

 

- Le repas est fichu et je n’ai plus rien dans les armoires., lui apprit-elle.  

- Je connais un bon endroit où nous pourrons déjeuner et nous afficher en toute tranquillité., lui dit-il.  

- Tu veux aller au Cat’s avec Miki et Falcon pour nous observer ?, s’étonna-t-elle.  

- Oui et avec un peu de chance, il y aura aussi Mick et Kazue et, avec encore un peu plus de chance, Saeko et peut-être que si nous avons un tout petit chouïa de chance en plus…, commença-t-il avec un sourire malicieux  

- Nous les surprendrons., conclut-elle suivant sa logique.  

- Tu as tout compris mais c’est normal après tout, tu es une femme très intelligente., lâcha-t-il, le regard pétillant.  

- Parce que je t’ai choisi, n’est-ce pas ?, répondit-elle, entrant dans son jeu.  

- Oui. Et tu es aussi belle et douce, diablement sexy., dit-il en embrassant légèrement ses lèvres.  

- Et j’adore quand tu deviens audacieuse pendant nos ébats., murmura-t-il d’une voix chaude.  

 

Elle se sentit rougir à la fois de gêne et de plaisir. Il n’avait jamais été très généreux côté compliments et ça lui faisait tout drôle d’entendre ces mots dans sa bouche, surtout la concernant. Par dessus tout, elle était aussi émerveillée que perplexe face aux sentiments qu’il éveillait en elle, au courage que ça lui donnait pour se dépasser et surmonter certaines de ses peurs et sa timidité. Elle se sentait bien et même belle à ses yeux.  

 

- Tu me transcendes, Ryo., murmura-t-elle.  

- J’ai envie de te donner le meilleur de moi-même.  

- Tu m’aimes déjà si bien, Kaori. Je doute que ça puisse être mieux mais je ne t’empêcherai pas d’essayer…, répondit-il, légèrement malicieux sur la fin.  

- On y va ? Sinon je sens que je vais me rassasier d’une autre faim et, si j’ai bien compris, on a des courses à faire., reprit-il.  

- Oui. On devrait même passer au tableau. Il serait temps qu’on reprenne nos habitudes, non ?, répliqua-t-elle.  

- Certaines, oui, mais pas toutes., la corrigea-t-il, lui tendant son manteau.  

 

Ils s’habillèrent et sortirent. Ils marchèrent jusqu’au café de leurs amis et entrèrent faisant tinter la clochette.  

 

- Ma Kaori chérie !!!, s’écria Mick en se précipitant sur elle.  

 

Il fut arrêté à un mètre d’elle par un Python 357 magnum rutilant estampillé « Pas touche à MA femme » braqué sur lui. Il s’immobilisa, les deux yeux fixés sur l’annotation.  

 

- Tiens, c’est nouveau., remarqua Kaori.  

- Oui. Ce n’est pas un privilège que tu as, ma chérie., répondit-il, fier de lui.  

- Ok, je pense avoir compris le message., pipa enfin Mick.  

- Les félicitations s’imposent, non ?, avança-t-il, un sourire chaleureux atteignant ses yeux posés sur eux.  

- Oui., admit Ryo.  

- Dans mes bras, ma belle, en tout bien tout honneur., fit-il en enlaçant Kaori.  

- Je suis heureux qu’il se soit enfin décidé., murmura-t-il à son oreille.  

- Moi aussi. Merci Mick., répondit-elle émue.  

 

Elle devait avouer que de tous, c’était sa réaction qui l’avait le plus angoissée et elle était rassurée qu’il le prit aussi bien.  

 

- Tu as fait le bon choix, Ryo., lui confirma l’américain en faisant une franche accolade à son ami.  

- Si tu lui fais du mal, je te tue., le menaça-t-il cependant quand même à voix basse.  

- Je n’en ai pas l’intention., lui assura Ryo très sérieusement.  

 

Il savait que Mick veillait comme un frère sur sa femme. Il se demanda un moment si Hide aurait aussi bien pris la chose. Il regarda Kaori, son sourire, ses yeux pétillants. Elle était heureuse. Oui, Maki l’aurait certainement bien pris, pensa-t-il soulagé.  

 

- Ben alors, vous êtes tous sous le choc ou quoi ?, lança Mick aux trois autres présents.  

- Le choc de quoi ?, gronda Umibozu.  

- Qu’il ait enfin réalisé ce qui était une évidence pour tout le monde ? Il était temps que la lumière se fasse…, ajouta le géant.  

 

Ryo le regarda et rit bêtement en se frottant les cheveux. Il n’allait pas donner tort à son ami. Il avait été quelque peu buté sur ce coup-là. Sentant sa gêne, Kaori s’approcha de lui et passa une main dans son dos.  

 

- On a mis le temps mais ça valait le coup, non ?, le rassura-t-elle.  

 

Il fut touché par son envie de minimiser sa part de responsabilité et caressa sa joue.  

 

- Tu es trop gentille avec moi. J’ai mis le temps, Kaori. Du temps à être prêt et à accepter. Et oui, ça valait le coup, c’est même le coup du siècle pour moi., répondit-il, l’embrassant légèrement.  

 

Il avait envie de bien plus mais il se sentait légèrement intimidé en présence des autres.  

 

- Ca veut dire qu’on n’a plus rien à craindre de toi ?, demanda Miki.  

- Non, plus rien. J’ai ma miss mokkori.   

- Et vous restez donc mariés ?, les interrogea Kazue.  

- Oui.  

- Tu lui as donc parlé mardi soir ?, demanda Mick.  

- Mardi soir ?, répéta Kaori sans comprendre.  

- Non, elle dormait quand je suis rentré. Tout s’est dénoué hier matin à la mairie., expliqua le nettoyeur.  

 

Mick le regarda sans comprendre.  

 

- Mais pourquoi la mairie ?, finit-il par dire.  

- Parce qu’une certaine demoiselle refusait de m’écouter et que j’ai dû tout lâcher au moment où elle allait signer les papiers du divorce., répondit Ryo, amusé plus que fâché.  

- J’ai dû mettre un genou à terre et lui demander de ne pas me divorcer., ajouta-t-il.  

 

Miki et Kazue lâchèrent un « oh » d’extase devant ce geste romantique, provoquant le rougissement de la nettoyeuse.  

 

- Quand est-ce que j’aurais le droit à une chose de ce genre-là, Mick Angel ?, demanda soudain Kazue, mécontente.  

- Ce n’est pas le tout de m’offrir de la lingerie sexy et des fleurs de temps à autre., lui reprocha-t-elle.  

- Mais… mais il a eu sept ans devant lui…, gémit Mick.  

- Si tu crois que j’ai la patience de Kaori, tu te trompes. Alors réfléchis bien avant de passer six ans et six mois à dormir dans le canapé., lui enjoignit-elle.  

- On était venus pour déjeuner. Je ne pensais pas qu’on provoquerait une scène de ménage., pipa Ryo, moqueur.  

 

Il prit la main de sa femme et l’emmena au comptoir où ils prirent place côte à côte. Miki leur servit un repas chaud et ils avaient à peine commencé à manger qu’elle ne put se retenir plus longtemps.  

 

- Alors, c’est vrai ? Vous allez rester mariés ?, demanda la mercenaire à son amie.  

- Oui, Miki. Pour le meilleur et pour le pire., répondit Kaori, le regard pétillant.  

- Vu ce par quoi vous êtes déjà passés, j’espère qu’il ne reste que le meilleur., pensa tout haut la barmaid.  

- Moi aussi., convint Ryo.  

- Mais connaissant nos vies, tout ne sera pas rose et paisible mais on peut au moins tenter d’en profiter au maximum., dit-il, posant une main dans la bas du dos de sa femme.  

- En tout cas, le mariage te réussit., intervint Umibozu qui n’avait jamais senti son ami aussi serein.  

 

Toutes les têtes se tournèrent vers lui, attendant un peu plus d’explications, à l’exception de Ryo qui sourit en regardant son assiette. Umi avait dit ce qu’il avait à dire : c’était simple, concis et efficace comme d’habitude.  

 

- Oui. J’y ai vite pris goût., admit le nettoyeur.  

- Et le devoir conjugal, ce n’est pas trop dur ?, entendirent-ils soudain derrière eux.  

 

Nul besoin d’être grand clerc pour savoir qui avait posé la question. La personne en question se fit d’ailleurs écrabouillée par une massue « 100 % sombre crétin » par sa chère et… tendre.  

 

- C’est vrai ça. Alors il vaut vraiment la réputation qu’on lui prête ?, demanda Miki, tout sourire.  

- Miki !, gronda Umibozu.  

 

Kaori baissa les yeux sur son assiette, sentant le rouge lui monter aux joues, puis, en ayant soudain assez d’être la cible de toutes leurs plaisanteries grivoises, releva le regard vers son amie.  

 

- Encore mieux même., répondit-elle d’un ton égal.  

- Tu diras, je n’en ai eu lucidement qu’un aperçu pendant notre croisière et toute l’après-midi ainsi que la nuit dernière jusqu’au petit matin. Je manque peut-être encore un peu de recul., confessa-t-elle, se tapotant le menton du bout du doigt.  

 

Umibozu vira au rouge façon cocotte minute. Ryo regarda son épouse si timide et pudique, ébahi, expression qui vira bientôt à l’hilarité en voyant la tête de Miki et encore plus celle de Mick. Kaori elle affichait un visage impassible mais il sentait qu’elle prenait sur elle pour ne pas fuir à toutes jambes.  

 

- Toute l’après-midi…, commença Miki.  

- Et toute la nuit jusqu’au petit matin ?, compléta Mick.  

- Et je peux vous jurer que je n’ai pas simulé., les acheva-t-elle.  

- Moi non plus. j’ai trouvé la femme de mes rêves les plus fous., fit Ryo, adressant un regard coquin à son épouse qui rougit.  

- Si on allait à la gare et faire les courses. Je meurs d’envie de finir la journée au lit., lui proposa-t-il.  

- Pas autant que moi., souffla-t-elle.  

- Moi plus., surenchérit-il.  

- Non…, commença Kaori mais elle s’arrêta et un sourire aux lèvres, elle s’approcha de lui.  

 

Elle lui murmura quelques mots à l’oreille et le regard de Ryo brilla de désir. Il l’enlaça et l’embrassa langoureusement.  

 

- Vos désirs sont des ordres, Madame Saeba. Allez, dépêche-toi. Sinon, je te fais ça ici., lui enjoignit-il.  

 

Ils s’en allèrent tous deux, le regard fiévreux.  

 

- Ca fait du bien de les voir heureux., pipa Kazue.  

- C’est vrai. Dis Mick, tu crois qu’elle lui a proposé quoi ?, l’interrogea Miki.  

- Je ne sais pas mais ça devait être sacrément coquin., répondit-il.  

- Je n’avais jamais vu Kaori aussi libérée en tous cas., remarqua la barmaid.  

- C’est vrai. Oh non ! Si ça se trouve, elle lui a proposé un plan à trois. Je veux bien être le troisième…, gémit l’américain.  

- Et tu connais ma deuxième copine pour un plan à trois ?, cria Kazue, l’encastrant sous une massue anti-pervers.  

 

L’onde de choc se ressentit jusqu’à la gare de Shinjuku où le tableau trembla devant les nettoyeurs.  

 

- Un tremblement de terre, tu crois ?, s’inquiéta Kaori.  

- Non. Ca c’est Mick qui a sorti une idiotie et Kazue qui l’a corrigé. Maintenant que je suis casé, les sismologues auront deux fois moins de boulot sur Tokyo…, plaisanta Ryo.  

- Ca dépend. On peut trouver une nouvelle manière de faire trembler la Terre., répondit Kaori, l’air de rien.  

 

Il sentit le désir enflammer ses sens à ses paroles. Qui eut cru qu’un jour sa Kaori lui parlerait de galipettes en pleine rue ? Il saisit sa main et l’entraîna hors de la gare.  

 

- Les courses attendront. On rentre à la maison., dit-il d’un ton urgent.  

- Mais Ryo…  

- Madame Saeba… J’adore t’appeler comme ça…, laissa-t-il échapper, puis il reprit un air plus sérieux.  

- Madame Saeba, vous apprendrez qu’on ne provoque pas impunément l’Etalon de Shinjuku. Il n’oeuvre peut-être plus pour la communauté mais son désir de satisfaire est toujours aussi grand., lui apprit-il.  

 

Arrivés chez eux, Ryo lui montra donc ce qu’il en coûtait, réalisant par la même occasion ce qu’elle lui avait proposé au Cat’s. La table s’en souvient encore… 

 


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