Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 36 capitoli

Pubblicato: 20-01-20

Ultimo aggiornamento: 29-02-20

 

Commenti: 65 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: NC17 - Ryo doit à nouveau effectuer une mission pour Saeko : il doit se marier...

 

Disclaimer: Les personnages de "Marry me" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - < ...

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   Fanfiction :: Marry me

 

Capitolo 23 :: Chapitre 23

Pubblicato: 11-02-20 - Ultimo aggiornamento: 11-02-20

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Je vous laisse pour quelques jours sur un moment de douceur avant d'attaquer la deuxième partie de l'histoire. Merci Shan pour m'avoir signalé l'erreur du chapitre 21. Je dois appliquer le conseil que j'ai donné à mon fils de lire ce qu'il a écrit et non ce qu'il a voulu écrire lol. Bonne semaine à vous tous, merci pour le commentaires que vous avez laissés jusqu'à présent, bonne lecture et donnez-m'en plein lol ^^. A bientôt

 


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Chapitre 23  

 

Lorsqu’ils rentrèrent, l’heure du repas approchait et Kaori partit en cuisine. De son côté, Ryo se laissa aller dans le fauteuil, attrapant par réflexe un de ses magazines. Il l’ouvrit et le feuilleta sans parvenir à se concentrer comme à son habitude. Il ne voyait pas les jeunes femmes dénudées, c’était un tout autre corps qui flottait devant ses yeux, un corps qui éveillait des sensations bien différentes, une ferveur insoupçonnée, une envie, un besoin même de protéger, d’aimer du plus profond de lui-même. Il lança le magazine négligemment et fixa le plafond pensivement, les mains derrière la nuque. Il examinait toutes ses sensations récentes qui prenaient une autre dimension maintenant qu’il n’avait plus un temps déterminé pour les savourer. Il se sentait serein et apaisé. Il avait certes très envie de déshabiller sa femme et de lui faire l’amour mais il avait le temps, le temps de bien faire les choses, de consolider leur relation, leur mariage, corrigea-t-il en souriant.  

 

Lorsque Kaori revint dans la salle à manger pour mettre le couvert, elle fut surprise de voir Ryo allongé à son endroit habituel sans aucune lecture en main alors qu’il y avait quelques revues à sa portée. Elle ne dit rien et s’activa. Elle fut soudain entourée de deux bras et pressée contre un corps musclé. La tension liée à la surprise céda vite la place à la détente et elle se laissa aller contre lui. Elle s’était toujours sentie protégée et en sécurité en sa présence mais uniquement physiquement. Aujourd’hui, cette sensation prenait une nouvelle dimension car elle savait qu’il ne lui ferait plus de mal affectivement non plus.  

 

- On devrait passer à table., murmura-t-elle au bout de plusieurs minutes.  

 

Elle n’avait pas envie de quitter ses bras mais le repas allait finir par brûler s’ils ne bougeaient pas.  

 

- D’accord., soupira-t-il à regrets, déposant un baiser dans ses cheveux.  

 

Il la suivit, attrapa deux verres et une bouteille d’eau et revint dans la salle à manger où elle le rejoignit peu après. Ils mangèrent en discutant de tout et de rien, retrouvant le plaisir d’une conversation sans tension, sans arrière-pensée, conviviale. A la fin du repas, Kaori débarrassa la table et partit faire la vaisselle. Ryo tourna en rond un moment avant de s’asseoir dans le canapé. Il se rendit compte que, ne devant plus prétendre ne pas s’intéresser à elle, certaines choses perdaient de l’intérêt. Il se sentit bête et un peu inutile de rester seul dans son coin alors qu’elle était de l’autre côté et décida de la rejoindre. Dans la cuisine, il hésita à s’asseoir puis finalement, prit un torchon et se mit à essuyer la vaisselle sans un mot.  

 

Surprise, Kaori cessa un moment de laver, le regardant faire bouche bée. C’était bien la première fois qu’elle le voyait faire. Quand elle croisa son regard moqueur, elle se reprit et un sourire se dessina sur ses lèvres.  

 

- Les choses changent, Sugar. Je m’adapte., dit-il simplement.  

- Ca me plaît.  

 

Sans prévenir, elle déposa un baiser au coin de ses lèvres et, après une seconde de surprise, il lui sourit à son tour.  

 

- Moi aussi, ça me plaît., admit-il.  

 

Ils terminèrent la vaisselle à deux dans le silence puis sortirent de la cuisine. Arrivés dans le séjour, ils s’arrêtèrent et se regardèrent, gênés, intimidés. Ils avaient envie de passer du temps ensemble mais ne voulaient pas brusquer les choses. S’ils restaient l’un avec l’autre, seraient-ils capables de se contenir et de ne pas sauter dessus ? S’ils s’embrassaient, pourraient-ils ne pas approfondir les choses alors qu’ils voulaient prendre le temps ?  

 

- J’ai l’impression d’avoir quinze ans…, pipa Kaori.  

- A quinze ans, je tuais des hommes et culbutais des femmes de deux fois mon âge., répondit-il sans réfléchir, sombrement.  

 

Elle le regarda, le coeur serrée. Il était rare qu’il évoqua des moments de son passé et elle le comprenait car c’était toujours très noir. Elle approcha de lui et glissa les bras autour de sa taille, posant la tête sur son torse. Elle n’aurait pas su trouver les mots pour effacer cette souffrance, il n’en existait probablement aucun d’ailleurs, alors elle était là à sa manière.  

 

- Désolé, je ne sais pas ce qu’il m’a pris de dire cela., murmura-t-il, la serrant contre lui.  

- Ne t’excuse pas, Ryo. Tu n’as pas eu une enfance facile. On peut dire qu’on aura grandi en même temps sur ce plan-là, alors., répondit-elle.  

 

Elle leva les yeux vers lui et sombra dans son regard sombre. Elle vit les nuages se dissiper et la tendresse revenir alors qu’il levait la main pour la poser sur son visage. Elle ferma les yeux un instant et sentit ses lèvres se poser sur les siennes. Elle répondit doucement à son appel, tentant de réfréner l’envie qui grandissait dans ses veines. Sentant sa langue taquiner sa bouche, elle la laissa passer, envoyant la sienne à sa rencontre. Le baiser devint plus sensuel, plus avide, plus passionné. Leurs corps se pressèrent un peu plus contre l’autre, envoyant des milliers de décharges électriques qui parcoururent chaque centimètre carré. Leurs mains se glissèrent dans les cheveux, puis le dos du partenaire, descendirent un peu plus au sud avant de revenir escalader la face avant.  

 

Kaori gémit lorsqu’il commença à caresser ses seins. Elle se languissait de ce contact et il l’excitait autant que de sentir son membre durci contre son intimité qui ne demandait qu’à l’accueillir. Sans aucune honte, elle posa la main dessus et le caressa délicatement. Il y a un mois de cela elle aurait fumé par tous les pores de sa peau à ce geste mais là elle savait l’effet que cela ferait à son mari et cela lui plaisait. Il ne fut pas long à se laisser aller et se pressa un peu plus contre sa main, les mouvements de sa langue s’accélérant.  

 

- Ryo, je te veux… maintenant., souffla-t-elle, s’écartant légèrement de lui.  

 

Elle le regarda droit dans les yeux tout en déboutonnant son pantalon et baissant la braguette. Ses yeux luisirent de désir. Sans un mot, il l’attrapa par la taille et l’assit sur le bord de la table. Il remonta sa jupe, lui enleva son sous-vêtement qu’il envoya valser dans la pièce et, se dégageant rapidement de son jean, s’immisça en elle alors qu’elle s’accrochait à ses épaules. Ils laissèrent tous deux échapper un gémissement de plaisir en se retrouvant et ne bougèrent plus, s’accrochant l’un à l’autre. Au bout d’un moment, ils se regardèrent et se sourirent.  

 

- Ce n’est pas des plus romantiques., murmura-t-il pour s’excuser.  

- Je m’en fiche. Je ne t’ai pas épousé pour le violon et les fleurs. Tu me fais vibrer, Ryo. Je me sens complète avec toi., répondit-elle.  

 

Ils s’embrassèrent tendrement puis, les yeux dans les yeux, il recula avant de revenir en elle, encore et encore jusqu’à ce que l’orgasme les prit tous deux, les laissant pantelants. Ils restèrent ainsi un moment, les cuisses de Kaori entourant ses hanches, ses mains accrochées à ses épaules, alors qu’il la tenait, les mains posées dans le bas de son dos. Il baissa le visage vers elle et l’embrassa. Peu à peu, leur baiser s’intensifia et ils sentirent le désir revenir en force. Alors qu’il n’avait même pas eu le temps de sortir, il recommença à bouger en elle lentement.  

 

- Si tu veux arrêter, c’est maintenant, Kaori., lui dit-il.  

 

Il n’avait pas envie de le faire mais pouvait encore trouver la force si c’était son souhait.  

 

- On prendra notre temps demain. Si tu t’arrêtes maintenant, je te tue., souffla-t-elle, se laissant tomber sur la table.  

 

Il se pencha sur elle et alla cueillir un baiser sur ses lèvres.  

 

- Je suis déjà au paradis. On ne peut rêver plus belle mort., plaisanta-t-il, tout en continuant à remuer les hanches, sentant les siennes le rejoindre au même rythme.  

 

Son regard trahissait toutefois la profondeur de ses sentiments et la violence des sensations qu’il ressentait, à l’instar des siennes, pensa-t-elle. Sentant la vague monter, elle se cambra et il en profita pour passer les mains sous son dos et la forcer à remonter pour la serrer contre lui. Ils s’agrippèrent l’un à l’autre et soudain toutes leurs connexions nerveuses tressaillirent et l’explosion survint. Il passa les doigts dans ses cheveux et inclina sa tête, cherchant sa bouche. Le baiser fut aussi tendre que leur étreinte avait été fougueuse.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il, se séparant d’elle.  

- Très bien. Et toi ?  

- A merveille. C’est un peu raté pour le aller en douceur., lâcha-t-il, légèrement tracassé.  

- J’ai confiance, Ryo. Je sais qu’on y arrivera. On doit trouver notre rythme mais, pour aujourd’hui, j’ai juste envie de panser mes blessures, de me sentir vivante entre tes bras, de profiter de nous. Tu m’as manqué.  

- Toi aussi. Ca veut dire que tu n’en as pas encore eu assez ?, la taquina-t-il.  

 

Il s’attendait à la voir rougir mais il fut surpris quand elle leva les yeux vers lui brillant de désir.  

 

- Tu crois que deux petits coups vite faits sur le coin de la table me suffiront ?, répondit-elle avec aplomb.  

- Deux petits coups vite faits ?, répéta-t-il, incrédule.  

- Deux petits coups vite faits. Vite faits, mais bien faits., répondit-il, le regard sérieux.  

 

Il se dégagea de son corps, referma son pantalon puis la saisit en dessous des genoux et la souleva.  

 

- Que fais-tu ?, s’inquiéta-t-elle, passant les mains derrière sa nuque.  

- Toi, moi, un lit. Ce n’était qu’un amuse-bouche, Madame Saeba. Les choses sérieuses commencent maintenant., la prévint-il.  

- Vraiment ? J’ai hâte., fit-elle d’une voix langoureuse.  

 

Elle se hissa doucement et se mit à l’embrasser le long de sa mâchoire, le griffant du bout des dents par moments. Quand Ryo arriva dans sa chambre, il la jeta sans ménagement sur le lit.  

 

- Hé, un peu de délicatesse., protesta-t-elle.  

- Ma rudesse ne t’a pas dérangée tout à l’heure., répliqua-t-il, glissant ses doigts pour enlever son holster.  

- Laisse-moi faire., susurra-t-elle, se mettant debout sur le lit.  

 

Il la regarda approcher et, la voyant chavirer, la maintint par les hanches, le nez au niveau de sa poitrine. Elle passa les doigts sous les lanières de cuir et le fit glisser le long de ses épaules puis de ses bras, lui tirant un long frisson. Il entendit son holster tomber par terre mais ne s’en formalisa pas : Kaori avait agrippé son tee-shirt et le tirait. Il se laissa faire et leva les bras pour la laisser le lui retirer.  

 

- J’adore la vue., murmura-t-elle, posant les doigts sur son torse musclé.  

- Moi, elle n’est pas assez dégagée à mon goût., répondit-il.  

 

Il glissa les mains dans son dos, les laissa descendre le long de ses fesses. Il remonta sous sa jupe, laissant ses doigts effleurer son intimité avant d’insister un peu plus jusqu’à sentir ses jambes fléchir sous elle. Il la rattrapa et l’allongea, s’allongeant sur elle pour l’embrasser langoureusement. Il s’écarta ensuite d’elle et entreprit de déboutonner son chemisier, lentement, très lentement.  

 

- Dépêche-toi un peu, Saeba., murmura-t-elle.  

- Ne sois pas si pressée, ma chérie. Nous avons notre temps, toute la vie devant nous…, susurra-t-il contre sa gorge.  

 

Il déboutonna encore deux boutons puis elle le repoussa et écarta les deux pans brusquement, le regard enfiévré.  

 

- Tu m’ôtes tout mon plaisir, Sugar. Je vais devoir trouver un autre moyen de m’amuser…, bouda-t-il.  

 

Il garda son regard faussement peiné plongé dans le sien et vit ses yeux s’écarquiller et se voiler quand ses doigts trouvèrent un nouveau terrain de jeu. Il la sentit trembler contre lui et il posa les lèvres sur sa joue avant de descendre dans son cou, de parsemer son épaule de baiser avant de se diriger vers sa gorge et d’embrasser ses seins à travers le tissu.  

 

- Ryo…, ronronna-t-elle.  

- J’aime quand tu prononces mon prénom ainsi., murmura-t-il avant de lui infliger un langoureux baiser.  

 

Il continua son exploration tactile et sentit bientôt tout son corps se tendre contre lui. Il entendit ses halètements et gémissements et regarda son beau visage exprimer la tension soudaine puis le plaisir qui la submergea. Il posa les lèvres sur les siennes et l’embrassa doucement. Redescendant de son nuage, Kaori enlaça l’homme qui venait de la faire vibrer une nouvelle fois et qui le ferait encore certainement longtemps. Elle le poussa et il se mit sur le dos sans quitter ses lèvres. Elle était assise à califourchon sur lui, ses lèvres et sa poitrine pressées contre lui. Il posa les mains sur le bas de son dos et les laissa descendre vers ses fesses dénudées, les caressant doucement.  

 

Quand elle se releva, elle prit une de ses mains et la posa sur son soutien-gorge dans la vallée de ses seins. Machinalement, il replia les doigts dessus et resta avec le bout de tissu dans les mains, sa compagne le regardant avec un sourire aguicheur.  

 

- Je ne pensais pas que tu arriverais encore à me surprendre., murmura-t-il, caressant ses rondeurs épargnées par son amaigrissement.  

- J’aurais dû écouter mon coeur et mon mokkori plus tôt., dit-il distraitement, jouant avec ses collines si douces et agréables.  

- Ton mokkori ? Je croyais que tu ne bandais pas pour moi ?, fit remarquer la jeune femme.  

 

Elle plongea la main sur son pantalon et le caressa. Chacun attisant le désir de l’autre, il devint vite intolérable. Le regard sombre, Ryo se libéra de sa prison et se laissa guider dans le saint des saints par sa partenaire.  

 

- Qu’est-ce que tu me fais, Kaori ?, souffla-t-il, tentant de contenir les battements erratiques de son coeur.  

- Je t’aime. Je veux juste t’aimer., haleta-t-elle.  

- Continue, Sugar. Tu le fais si bien.  

 

Il la ramena brusquement à lui et les retourna, prenant le contrôle de leurs ébats. Il entoura son visage de ses mains et l’embrassa sauvagement, mêlant leurs langues avidement. Quand ils s’effondrèrent dans les bras l’un de l’autre, Ryo posa la tête sur son épaule avant de se remettre sur le dos, l’entraînant avec lui. Ils restèrent silencieux, le temps de reprendre leurs souffles. Ryo laissa descendre sa main le long de sa colonne vertébrale, s’arrêtant à la ceinture de sa jupe. C’était la troisième fois qu’il lui faisait l’amour et il ne l’avait même pas encore entièrement déshabillée. Il se rendit compte qu’il avait encore son pantalon. Il se mit à rire. C’était bien la première femme avec laquelle il perdait totalement la tête… et avec laquelle il se sentait bien. Il se souvint de ce qu’elle lui avait dit et caressa sa joue, la poussant à le regarder.  

 

- Moi aussi, je t’aime et je veux juste t’aimer, Kaori., murmura-t-il.  

- Tu te débrouilles pas mal., chuchota-t-elle avant de l’embrasser tendrement.  

 

Ils se regardèrent un instant puis elle reposa la tête sur son torse. Il se souvint de ces moments quand ils étaient à deux sur le bateau et remonta les couvertures sur eux. Il les aimait autant que leurs moments passionnés.  

 

- Dors, ma belle.  

 

Elle acquiesça doucement et ferma les yeux, tombant rapidement endormie. Ryo glissa les doigts dans ses cheveux et se laissa aller dans les bras de Morphée à son tour.  

 

Quand ils se réveillèrent, la nuit commençait à tomber. Lentement, il acheva de la déshabiller puis de se déshabiller et l’aima tendrement. Ils finirent par réussir à s’extirper du lit et s’habillèrent sommairement pour descendre dîner.  

 

- J’adore la vue., pipa Ryo, la voyant se pencher pour attraper des légumes dans le frigo.  

 

Rougissante, Kaori tira sur le tee-shirt rouge pour couvrir ses fesses dénudées. Apparemment, son audace l’avait désertée. Elle se tourna vers le plan de travail et commença à éplucher et couper des carottes.  

 

- Ca me donne des idées., susurra-t-il à son oreille, enserrant sa taille.  

 

Il attrapa le lobe de son oreille et le mordilla. Surprise, elle en lâcha son couteau.  

 

- Tu devrais te concentrer, Kaori. On doit manger. On aura besoin de forces pour cette nuit.  

 

Il laissa ses mains glisser sur ses bras et attrapa les siennes. Doucement, il entreprit de nettoyer les légumes, de les couper finement, collé contre elle, son souffle caressant l’oreille de sa femme. S’habituant, elle finit par apprécier ce moment de douceur et se laissa aller dans ses bras.  

 

- Je vais te laisser cuisiner seule. Ce sera plus prudent., dit-il, déposant un baiser sur sa tempe.  

- D’accord., murmura-t-elle, regrettant déjà son absence.  

 

Elle s’activa à la cuisinière et, en un quart d’heure, le tout était cuit. Elle se retourna et vit Ryo arriver, un sourire coquin aux lèvres.  

 

- Tu veux ça ?, lui demanda-t-il, agitant au bout de son doigt sa culotte.  

 

Il la vit serrer les cuisses et une légère couleur rose apparaître sur ses pommettes. Il sourit, sûr de lui. Voyant cela, elle releva le menton fièrement.  

 

- Non, tu peux la garder., réussit-elle à dire d’une voix apparemment détachée.  

 

Elle n’en menait pas large malgré ses grands airs. Elle se tourna vers l’armoire et se mit sur la pointe des pieds pour attraper les bols, dévoilant son postérieur dénudé. Ryo la regarda faire, stupéfait. Il l’observa l’attiser éhontément et décida de jouer lui aussi. Il approcha dans son dos et se colla à elle, frottant contre son fessier son désir personnifié. Il la sentit sursauter et s’appuya un peu plus contre elle, attrapant les bols avant elle. Comme s’il ne s’était rien passé, il s’écarta et repartit dans le séjour.  

 

Voyant qu’elle ne l’avait pas suivi, il posa la porcelaine sur la table et s’appuya sur le plateau de bois pour souffler un coup. Autant dire qu’elle mettait ses nerfs, enfin plutôt son mokkori, à rude épreuve. Il se demandait s’ils allaient réussir à contrôler cette frénésie sexuelle et à prendre le temps de construire leur relation. Il avait peur de tout gâcher et de se tromper si leur unique occupation était le sexe, aussi intense fut-il. L’entendant arriver, il se reprit et l’accueillit un sourire aux lèvres.  

 

- J’ai faim !, s’exclama-t-il.  

 

Elle lui sourit et posa le plat sur la table. Elle servit les nouilles qu’elle avait fait sauter dans les bols et allait s’asseoir quand il l’attira sur ses genoux. Elle sentit ses cuisses nues sur les siennes aussi dénudées, son mokkori déjà bien en forme appuyer sur sa hanche à travers le tissu de son caleçon. Elle posa la main sur son torse musclé et en traça chaque ligne.  

 

- Kaori, on doit manger., souffla-t-il.  

- J’ai faim.  

- Moi aussi., répondit-elle, le souffle court.  

 

Elle l’embrassa langoureusement en passant les bras autour de son cou. Il l’attira encore plus contre lui approfondissant leur échange. Se sentant dériver vers des affres plus passionnés, il s’écarta d’elle.  

 

- Manger Kaori. Je te jure que la nuit va être très longue., lui dit-il.  

 

Il attrapa un légume entre les baguettes et le glissa entre ses lèvres avant d’en manger un également. Finalement, elle glissa de ses genoux et ils mangèrent proches l’un de l’autre, se touchant, s’embrassant. La fin du repas dériva et ils finirent allongés l’un sur l’autre sur le banc, se caressant, se déshabillant et s’aimant avant de migrer de nouveau dans la chambre et d’y finir la nuit.  

 

Ensommeillés, ils virent le jour se lever enlacés.  

 

- Hier matin, je pensais que je me réveillerai aujourd’hui à des milliers de kilomètres., chuchota-t-elle.  

- Tu aurais préféré ?, lui demanda-t-il, soucieux.  

- Non. Ici, dans tes bras, c’est le seul endroit où j’ai vraiment envie d’être.  

- C’est le seul endroit où je veux que tu sois., répondit-il, remettant une mèche derrière son oreille.  

- Vraiment ?  

- Oui, Kaori. Je me sens enfin à ma place.  

 

Elle le regarda émue et leva la tête pour l’embrasser.  

 

- Ca tombe bien, moi aussi., lui dit-elle.  

 

Il resserra son étreinte et elle reposa la tête sur son épaule. Epuisés, ils fermèrent les yeux s’endormant sereinement… enfin…  

 


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