Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 7 :: 7

Pubblicato: 15-12-11 - Ultimo aggiornamento: 12-06-12

Commenti: Merci à ma Isa pour sa correction habituelle =)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« Chose défendue, chose désirée »  

 

Une nouvelle journée faisait face à Shinjuku. Dans l’immeuble de briques rouges, un homme regardait avec passion la femme encore endormie à ses côtés. Il avait hâte que ses deux jolies yeux noisettes fassent leur apparition et qu’il découvre un sourire chaleureux qui ne serait rien que pour lui. Il ne put résister à la tentation de passer sa main dans les cheveux doux de sa partenaire. Il avait tant rêvé de cet instant où il se réveillerait auprès d’elle. Le visage de son ange était désormais la première vision qu’il verrait dans les jours à venir. Ryô ne put retenir l’envie de lui voler un baiser, il déposa doucement ses lèvres sur celle de sa belle. Un frisson électrisa tout son corps et cette sensation était si agréable qu’il intensifia le baiser.  

 

- Bonjour mon amour… Lâcha-t-elle, le rose aux joues, ravis d’un tel réveil.  

- Bonjour Sugar… Tu as bien dormi ?  

- Oui… Et toi ?  

- Oui…  

 

Ryô embrassa de nouveau Kaori, il posa sa main puissante sur sa joue et se positionna sur elle. Ils savouraient tous deux leurs baisers, se caressant, se souriant tendrement, leurs yeux parlaient de leurs sentiments de bonheur. Ils étaient si bien en cet instant mais ils furent perturbés par une chute bruyante dans le salon.  

 

- Qu’est-ce que c’est ? Demanda la jeune femme.  

- Je ne sais pas…. Je ne sens pas de présence !  

 

Il quitta le lit, son python à la main, suivit de près par sa partenaire. Ouvrant doucement la porte, ils se dirigèrent vers le salon, dans le plus grand silence. Pointant son arme dans cette pièce vide, les deux jeunes gens virent que l’étagère était tombée parterre, les livres éparpillés un peu partout. A cette vue, ils éclatèrent de rire. A présent qu’ils étaient debout, Ryô alla ramasser les dégâts pendant que Kaori préparait le petit déjeuner.  

 

* * * * * * *  

 

Kenji ouvrit enfin les yeux, sa première vision, fut le corps de cette jeune fille, recroquevillée sur elle-même et dormant profondément. Il l’admira de longues minutes, son cœur faisait des bonds dans sa poitrine. Jamais une femme se trouvant auprès de lui ne lui avait fait un tel effet, il se sentait si bien. Il se leva sans la réveiller et se prépara un café, il s’assit et regarda Hélène. Il pensa à sa nuit, il détestait se l’avouer mais c’était sans doute la meilleure de toute sa vie. Il se remémorait chaque gestes et baisers qu’ils avaient partagé et une multitude de frissons traversa son corps et son cœur recommença à le taquiner. Il fut tellement absorbé par ses pensées qu’il n’entendit pas les cognements lassant et la voix de Marie derrière la porte. C’est lorsqu’il vit Hélène se lever en panique et courant vers la salle de bain qu’il reprit ses esprits.  

 

- Tu dormais ou quoi ? Lâcha-t-elle, en pénétrant dans l’appartement.  

- Non… J’étais dans mes pensées, désolé…  

- Tu as de la fièvre Kenji ?  

- Qu’est-ce que tu veux ?  

- Je voulais te voir, on organise une fête ce soir avec les potes ! Dit-elle en souriant.  

- …  

- C’est tout l’effet que ça te fais ?  

- Tu veux que je te dise quoi ?  

- Ah… Je vois… Fit-elle, en voyant le lit désordonné. Tu as eu une nuit agitée, c’est pour ça que tu fais la moue…  

- …  

- Ton coup ne devait pas être terrible vu ta tête !  

- …  

- Tu fais la gueule ou quoi ? Tu ne décroches pas un mot depuis tout à l’heure !  

- Fous-moi la paix !  

- Ta conquête ne doit pas être partie, je l’aurai vu passée sinon… Elle est dans la salle de bain ?  

- Qu’est-ce que ça peut te foutre !  

 

Loin de se découragée par le ton froid du nettoyeur, Marie se leva et s’avança vers la porte. Hélène qui avait tout entendu, posa une main sur son cœur qui battait à vive allure. Si jamais elle la trouvait ici, elle la tuerait sans aucun remord. Mais à peine la main posée sur la poignée que Kenji s’interposa entre son amie et la porte. La cigarette à la bouche, il lui cracha sa fumée à la figure et la regarda avec un petit air de colère.  

 

- Tu sais ce que ça veut dire quand un homme crache sa fumée de cigarette au visage d’une femme…. Dit-elle en s’agrippant à son cou.  

- Casse-toi…  

- Rho, la, la… J’espère que ce soir tu seras de meilleur humeur !  

 

Vexée, Marie quitta l’appartement, sans omettre de claquer violemment la porte. Après son départ, le nettoyeur pénétra dans la salle de bain et, n’apercevant pas la jeune femme, il tira le rideau de douche et la vit assise parterre, un regard effrayé sur son visage.  

 

- Elle est partie… Claqua-t-il durement, en quittant la pièce, suivit de près par Hélène. Tu as faim ?  

- Oui…  

- Je n’ai pas grand-chose, du pain et de la confiture ça te vas ?  

- Hum…  

- Tu veux du café ?  

- Euh… Je… Je…  

- Du lait ?  

- Je veux bien du café au lait, s’il te plait… Dit-elle, le rose aux joues.  

- …  

 

Kenji lui prépara un café au lait bien chaud et lui coupa des tartines qu’il fit griller et lui donna la confiture. Hélène était très touchée, même son père ne l’avait jamais servi ou même préparé un déjeuner.  

 

- Tu veux manger debout ?  

- Non… Répondit-elle, en s’installant en face du jeune homme.  

- …  

- Merci… Dit-elle d’un tendre sourire  

- …  

- Tu ne manges pas ?  

- Non, j’ai déjà mangé !  

- …  

 

Hélène mangea avec plaisir, sa boisson chaude était sucrée et apaisante et les tartines gâtaient son estomac. Kenji était troublé, depuis quand il s’occupait de quelqu’un, déjà qu’il ne s’occupait pas de lui, il ne donnait ce genre d’affection qu’à son fils. Cette fille le perturbait, il avait eu pitié, mais il ne pouvait s’empêcher de la trouver attachante, sa présence lui était des plus agréable, encore un sentiment nouveau qui lui arrachait le cœur. Hélène avait fini, elle ne savait pas quoi faire, ni que dire, elle avait très envie de prendre une douche, mais elle n’avait aucun vêtement de rechange.  

 

- Tu vas rester planté là longtemps !  

- Non, hum… Je, je voudrais prendre une douche mais, je n’ai pas de vêtement…  

- …  

 

Kenji fouilla dans son armoire, Amélie laissait toujours des vêtements. Il lui donna un pantacourt et un débardeur.  

 

- Tiens…  

- Ah ? Merci…  

 

Hélène prit une bonne douche chaude, elle était si bien chez Kenji, sa chaleur, son charisme, sa façon d’être, la jeune fille était séduite. De plus, son amant était beau, attirant, son regard la faisait fondre, il était profond et beaucoup de mélancolie y habitait. Une fois sa toilette finie, elle sortit avec ses vêtements sur ses épaules.  

 

Kenji se retourna, intrigué par cette porte qui claque. Il eut une vision paradisiaque, Hélène était craquante, les habits d’Amélie lui allaient parfaitement et ses cheveux encore mouillés et frisés la rendaient incroyablement sexy. Le nettoyeur déglutina avec difficulté.  

 

* * * * *  

 

Après un bon petit déjeuner et une agréable douche, Kaori commença à préparer le repas du midi, tandis que Ryô réparait l’étagère. Laissant ses marmites mijoter son plat, la jeune femme observa du coin de la porte de la cuisine son amant travailler. Il était beau, ce débardeur laissait apparaitre ses muscles, se gonflant dans l’effort cela le rendait très séduisant.  

 

- Je rêve ou tu es en train de me mater ? Demanda-t-il, d’un ton taquin.  

- Hum… Non, non… Rougit-elle.  

- Vraiment ? Fit-il, en plongeant son regard ténébreux dans ses prunelles noisette.  

- Disons que je te trouve beau dans l’effort… Dit-elle en rentrant dans son jeu, tout en s’installant sur le canapé.  

- Dans tous les efforts j’espère ? Répliqua-t-il d’une voix suave afin de la déstabiliser.  

- Hum…  

 

Devant le visage cramoisi de son ange, un sourire séducteur s’étira de ses lèvres. Le nettoyeur ne pouvait s’empêcher de chambrer sa partenaire. La jeune femme s’apprêtait à répliquer lorsqu’elle remarqua quelque chose sur l’épaule gauche de son amant.  

 

- Ryô ? Depuis quand tu as un tatouage ?  

- Quoi ?  

- Ca ! Fit-elle, en posant un doigt dessus.  

- Ah… Hum, c’est un délire, j’ai, j’ai perdu à un pari… Ria-t-il bêtement.  

- Tu te remets à fumer, tu as un tatouage en forme de signe japonais… Je dois m’inquiéter ?  

- Mais non…  

- De plus, tu as subitement décidé de te déclarer…  

- Kaori…  

- Pourquoi tu as décidé ça aujourd’hui ?  

- Tu sous-entends quoi ?  

- Que tu me caches quelque chose, de grave qui plus est ! Depuis plus d’un mois, tu es étrange avec moi, tu ne sors plus, tu vois constamment tes anciens équipiers, tu marmonnes avec Mick et Saeko aussi… Et, nous…  

- Quoi nous ?  

- Je ne veux pas me rendre compte que tu t’es mis avec moi, juste parce que tu sais que quelque chose de grave se prépare !  

- Kaori, je te jure que ce n’est pas le cas !  

- Quoi ? Ce sont des coïncidences peut-être ? Ryô, tu ne fais jamais rien au hasard, je te connais !!  

- Kaori…  

- Ne me mens pas Ryô ! Assez de tes mensonges, tu crois que je suis stupide, tu crois que je ne fais pas attention à toi ? Tu me caches une mission alors que nous sommes censés être partenaire, tes messes bases avec tes amis commencent à m’agacer, tu es différent avec moi…  

 

La jeune femme termina sa phrase dans un faible murmure, des larmes naissantes aux coins de ses yeux. Elle sentait qu’il lui cachait quelque chose d’important.  

 

- Kaori… Fit-il, d’une voix plus douce, tout en posant ses mains sur ses épaules.  

- …  

- Je ne veux pas te mentir, je t’ai déjà dit que nous sommes sur une mission, qui est très délicate… Mais, elle n’est pas si terrifiante au point que je t’ouvre mon cœur… C’est parce que j’en avais très envie, j’étais aussi lassé que toi du comportement très peu expressif de nos sentiments… Je suis un homme qui désire une femme depuis trop d’année… Ce sentiment grandit chaque jour et il est devenu si fort que je n’ai pu résister à l’idée d’aller enfin vers toi…  

 

La jeune femme regarda profondément son amant. Elle le connaissait par cœur, le moindre de ses gestes, ses mots, sa façon d’être, il ne pouvait rien lui cacher et même si sans doute une part de vérité se trouvait dans ses mots, son point de vue n’était pas totalement faux. En cet instant, elle était bien trop heureuse pour pouvoir lui faire la morale, elle lui sourit, laissa ses larmes de bonheur l’envahir et posa délicatement ses lèvres sur celle du nettoyeur.  

 

Serrant contre lui la femme de sa vie, Ryô laissa de côté ce sentiment que peut être ça serait la dernière fois qu’il pourrait le faire. Il amplifia le baiser, permettant ainsi à leur langue de se toucher, de se caresser. A bout de souffle, il se sépara de son ange, bien décidé à goûter une fois de plus au délice charnel lorsque dans un bruit assourdissant, le téléphone résonna dans toute la pièce.  

 

- Laisse sonner… Fit-il, en l’embrassant dans le cou.  

- Ce n’est pas polie… Répondit-elle, de son plus beau sourire.  

- Je m’en fiche…  

 

Ryô voulut capturer sensuellement les lèvres de l’ange qui se trouvait face à lui, quand les cris de colère d’un certain américain brisèrent l’ambiance sensuelle qui régnait dans cette pièce.  

 

- Ryô Saeba, ça fait deux heures que j’essaie de te joindre sur ton portable ainsi que ma douce et tendre Kaori, qui ne répond pas non plus à son mobile… Si jamais il lui est arrivé quelque chose ou que tu as daigné te la garder pour toi tout seul sans m’en faire part, je te tue !!!!!!  

 

- Il faudrait le rappeler le pauvre… Eclata de rire la nettoyeuse, face au délire de son ami.  

- Ouais… Marmonna son amant, qui aurait aimé profiter de son ange.  

 

Kaori déposa un tendre baiser sur la joue de Ryô est prit l’initiative de joindre Mick. Après une multitude de serments et de longues minutes d’explications afin de rassurer l’américain, la jeune femme informa son partenaire qu’ils devaient le rejoindre au Cat’s Eyes.  

 

- Pourquoi ?  

- Il veut nous demander un service ! Il avait l’air tout excité…  

- Je me demande bien ce que veut ce bellâtre ! Râla Ryô  

- Dis-moi, il m’a dit qu’il avait essayé de te joindre, mais ton portable est toujours sur messagerie !  

- Ah ? Fit-il, en fouillant dans ses poches. C’est étrange, je le mets toujours dans ma poche de jeans…  

 

Puis la scène où il l’avait jeté dans la rue, lorsqu’il était sur le point d’embrasser pour la première fois sa partenaire, lui revint en tête.  

 

- Merde !  

- Tu crois qu’il est encore vivant ?  

- J’en doute…  

 

Descendant dans la rue, les deux jeunes gens virent qu’effectivement, le portable était encore là, noyé et bousillé par la chute qu’il avait subit.  

 

- Je crois que je vais devoir investir dans un autre portable…  

- En effet…  

 

Ryô dévora Kaori des yeux. Leur premier baiser sous la pluie avait été parfait, telle une scène romantique d’un film de Jean Renoir. Il en avait tant rêvé et cette soirée était la fin de sa pénitence.  

 

- Kaori…  

- Oui ?  

- Notre premier baiser était parfait…  

- Oui… Le meilleur…  

 

Ce n’était pas l’envie qui lui manquait pour l’embrasser une nouvelle fois, mais ils étaient en lieu public et il ne voulait pas que sa relation se sache même de ses amis.  

 

- Kaori…  

- Ne dis rien ! J’ai compris… J’espère juste que ce n’est pas pour de mauvaise raison…  

- Sugar…  

- Bonjour vous deux !  

 

* * * * * *  

 

- Ils sont un peu grand mais ça va… Merci…  

- Je t’en pris…  

 

Kenji se retourna, il sentait son sang bouillir et une envie irrésistible d’embrasser la jeune fille le prit d’un coup. Il lui fit face, les yeux d’Hélène brillaient, son visage était ouvert, doux, elle se sentait bien et elle souriait bêtement, ne sachant comment se comporter. Pourtant, ce n’était pas les idées qui lui manquaient, elle n’avait qu’une envie, c’était de rester près de Kenji. Elle mourait d’envie d’être dans ses bras, de le toucher, elle aimait tant quand il l’embrassait, mais elle sentait le jeune homme très distant avec elle, il regrettait peut-être cette nuit, il avait eu sans doute pitié d’elle, venant vers lui, avec sa robe déchirée, personne pour fêter son anniversaire, elle se sentait misérable.  

 

Le nettoyeur vit de la tristesse se former dans les deux yeux chocolats de la jeune fille, elle était mal à l’aise, elle ne bougeait pas, elle avait l’air totalement perdue. Il s’alluma une cigarette et s’assit. Il ne savait que faire lui aussi, des centaines de pensées traversaient son esprit mais il refusait de les assouvirent, il ne voulait pas tomber dans le piège. Jusqu’où cette fille allait le faire craquer ? Il sortit de sa rêverie en entendant la voix sensuelle d’Amélie derrière sa porte.  

 

- Kenji chéri, j’ai une surprise pour toi…  

 

Malgré la voix très excitante d’Amélie, son regard se dirigea vers Hélène, des larmes roulaient sur ses joues et elle se mit à trembler. Elle courut se cacher dans la salle de bain. Kenji fut très surpris et son regard se dirigea vers une Amélie, habillée d’une robe très glamour qui rentra en trombe.  

 

- Bonjour mon chéri… Dit-elle l’embrassant fougueusement sans un refus de Kenji.  

- …  

- Waouh… Marie avait raison, tu as l’air grincheux aujourd’hui…  

- Qu’est-ce que tu veux ? Dit-il en se levant pour se faire un café.  

- A ton avis, vêtue ainsi qu’est-ce que je veux ?  

- …  

 

Amélie fit face à Kenji qui lui tournait le dos et lui agrippa les mains.  

 

- Tu as raison résiste moi j’adore ça…  

 

Elle l’embrassa fougueusement et si au début Kenji hésitait il se laissa emporter par les caresses très sensuelles de la jeune femme. Puis, ses yeux tombèrent sur son lit encore défait de la veille, des souvenirs lui envahit l’esprit, Hélène, allongée contre lui, faisant l’amour comme jamais. Il détacha ses lèvres de la jeune fille, celle-ci visiblement très vexée.  

 

- Je peux savoir ce que tu as en ce moment, ça fais plusieurs jours qu’on n’a pas fait l’amour !  

- Je te rappelle qu’on n’est pas un couple !  

- Je sais, ça me conviens d’ailleurs, même si je ne souhaite qu’une chose que tu m’appartiennes…  

- …  

- C’est ton coup de cette nuit qui t’empêche de me faire l’amour ? Marie avait peut-être tord, ton coup était sûrement très bon pour que tu me repousses…  

- Amélie, ferme-la !  

 

Kenji s’assit et s’apprêtait à déguster son café quand la jeune femme s’installa sur lui, faisant face à l’homme qui lui faisait perdre la tête.  

 

- Je refuse d’avoir une femme qui te fait mieux l’amour que moi… Je vais t’emmener au septième ciel mon chéri…  

 

L’embrassant fougueusement, elle lui déboutonnait sa chemise sensuellement et se frottait de manière torride au jeune homme. Le nettoyeur devait bien avouer que son amante avait le don de l’exciter, elle était douée. Amélie était une jeune fille très belle et désirable, elle avait le don de lui faire dire « oui » à tous. Kenji se laissa emporter par les caresses envoûtantes de sa partenaire. Il commença à la toucher, mais étrangement pour la première fois, il avait une retenue.  

 

Hélène entendait leurs lèvres se touchaient, les mains de l’homme qu’elle aimait caresser le peu de tissus que devait porter Amélie, elle pleura, cette vérité lui fit mal.  

 

Comme si Kenji ressentait la peine que dégageait Hélène derrière cette porte, le jeune homme se détacha de sa tentatrice. Il attrapa les deux mains de la jeune fille et les décrocha de son cou.  

 

- Kenji ! Qu’est-ce que tu as ? S’énerva la jeune fille  

- Je n’ai pas envi !  

- Toi ! Tu n’as pas envie de coucher ? Eclata-t-elle de rire. Tu es sûr que tu n’as pas de la fièvre ?  

- Descend…  

- Bien… J’espère que tu iras mieux ce soir mon chéri… Je peux au moins rester un petit moment avec toi ?  

- Oui !  

 

Amélie s’assit en face de Kenji, elle discuta de tout et de rien et comme toujours, le nettoyeur la laissait parler sans réellement l’écouter. Quand elle décida d’aller se préparer pour faire les magasins avec Marie et Déborah afin d’avoir une tenue pour la fête de ce soir.  

 

- A ce soir mon chéri… Fit-elle en l’embrassant, avant de quitter la pièce.  

 

Hélène n’osait pas sortir, elle était nerveusement appuyée contre la porte. Kenji n’en pouvait plus, il était crevé, il ne savait plus où il en était, depuis quand il refusait un rapport torride avec Amélie ? Depuis quand il avait de la compassion ? S’en était trop, cette jeune fille devait sortir de sa vie, il se leva brusquement et comptait la virer de chez lui, peu lui importait si elle allait croiser le chemin de Marie ou même d’Amélie, il était temps que son esprit reprenne son quotidien.  

 

Se dirigeant vers la salle de bain, il marcha sur la veste de la jeune fille, il la secoua et fit tomber un papier. Kenji le ramassa et constata que c’était la photo qu’il cherchait depuis quelque temps, celle où il posait avec son fils. Que faisait-elle dans sa poche ? Pourquoi la gardait autant de temps ? Sa colère baissa d’un niveau, il ouvrit la porte dans une autre intention et l’ange de tous ses tourments lui tomba dans les bras. En effet, la jeune fille perdue dans ses pensées, plantée devant la porte, n’avait pas entendu Kenji l’ouvrir. Elle lui tomba dans les bras, c’est ainsi que le cœur du nettoyeur recommença avec sa torture incessante, il sentit des frissons se former dans son ventre et son odeur sucrée l’enivra.  

 

La jeune fille se sentait terriblement bien contre Kenji, son parfum suave, sa peau douce, ses bras puissant qui dégageaient tellement de confort et de sécurité. Hélène fut emportée par ce bien-être et s’enveloppa dans les bras du jeune homme. Elle serra son étreinte comme pour le sentir encore plus près. Elle aurait tant aimée que cet instant dure éternellement. Kenji devait reconnaitre que par ces nombreux symptômes, sentir la jeune femme tout contre lui ne lui était pas désagréable, cependant, il ne pouvait se résigner à ce sentiment.  

 

Malheureusement ce moment de bonheur fut de courte durée pour Hélène, qui vit avec horreur que son amant gardait les bras le long de son corps, refusant ainsi toute étreinte avec elle. Déçue, elle s’éloigna de cet homme, les larmes aux yeux.  

 

- Merci…  

- …  

- …  

- Comment se fait-il que tu avais cette photo sur toi ?  

- Hein ? Ah… Le soir où je t’ai trouvé, je l’ai vue dans ta poche, c’est comme ça que j’ai su que tu habitais ici…  

- Pourquoi l’avoir gardé ?  

- Hum… Parce que… Je…  

- Je ne vois pas pourquoi je pose la question, je m’en tape après tout ! Claqua froidement Kenji, ne préférant pas connaître la réponse de la jeune fille.  

 

Attristée et vexée par ces propos, la jeune femme s’apprêtait à quitter l’appartement lorsqu’elle fut stoppée dans son élan par le bras musclé de son amant.  

 

- Si j’étais toi j’attendrais un peu, les filles partent dans un quart d’heure…  

- …  

- A moins que tu veuilles encore affronter les foudres de ta sœur !  

- Quoi ?  

- Ce n’est pas elle qui t’as fait la marque sur ta joue ?  

- Non…  

- Ne mens pas, je t’ai vu ce soir là ! Lâcha-t-il, en s’allumant une cigarette. Elle t’a même formellement interdit de me revoir non ?  

 

A ces mots, Hélène ne put s’empêcher de verser des larmes de tristesse. Elle ne supportait plus cette vie. Pourquoi sa sœur la haïssait à ce point ? Et pourquoi l’homme qu’elle aimait agissait de la sorte ?  

 

Ne supportant pas de la voir dans cet état, Kenji se rapprocha d’elle et posa délicatement sa main sur sa joue, tout en plongeant son regard dans le sien. A la vue de ses yeux humides, son cœur rata un battement. Il ne parvenait pas à calmer les pulsions de celui-ci dès qu’il était aussi près d’elle. Le jeune homme était perdu. Il était toujours attiré par l’interdit, par le risque, se moquant pas mal des représailles, mais en cet instant, faire rentrer cette jeune fille dans sa vie était un danger, autant pour lui que pour elle.  

 

Cependant, ce qu’ignorait Kenji, c’est qu’Hélène ne s’était jamais aussi bien sentit depuis qu’elle l’avait rencontré. Elle en était amoureuse, sa chaleur était unique et elle ne rêvait que d’une chose, que les nuits suivantes soient aussi belles que celle de la nuit derrière.  

 

- Tu peux t’en aller, les filles viennent de partir… Fit-il, en ôtant sa main de sa joue.  

- D’accord…  

 

Enfilant sa veste, Hélène remarqua que son amant lui tournait le dos. Il ne semblait pas vouloir lui dire au revoir. Peinée, la jeune femme glissa tout de même ces quelques mots espérant entendre une dernière fois sa voix.  

 

- Merci… Pour la soirée…  

- …  

- J’espère qu’on pourra se revoir et…  

 

Voyant qu’il ne se retournait pas, Hélène cessa de parler et ouvrit la porte prête à quitter à tout jamais cet appartement, lorsque la voix du nettoyeur résonna dans ses oreilles.  

 

- Prends soin de toi…  

- …  

 

Hélène partit en courant et en larmes, « prends soin de toi » ? Apparemment Kenji n’avait pas l’intention de la revoir et pourtant, quelle merveilleuse nuit elle avait vécue. Elle rentra chez elle, heureuse mais triste, peut-être n’aurait-elle plus la chance d’être dans ses bras et de croiser son regard froid mais tellement charmeur.  

 

* * * * *  

 

- Bonjour Kazue… Comment vas-tu ?  

- Bien ! Je te remercie, j’allais au Cat’s, vous aussi ?  

- Oui… Dit naturellement Kaori.  

 

Les trois amis se rendirent au Cat’s Eyes. Sur le chemin Ryô acheta un nouveau portable. Kaori et Kazue discutaient de tous et de rien. Le nettoyeur observa son ange, quelle tendre nuit il avait passé, si seulement elles pouvaient toutes se ressembler ? Il espérait que sa mission se passerait bien. Il fut sérieux mais son naturel revint au galop, il matait les fesses de son ange, elles étaient divine. Il mourait d’envie d’embrasser sa partenaire, depuis qu’il avait posé ses lèvres sur les siennes, il ne résistait jamais à l’envie de recommencer sans cesse, de plus il devait avouer que Kaori embrassait particulièrement bien. Ces derniers temps, il n’était pas aussi pervers et distant avec Kaori que d’habitude et afin que leur idylle reste secrète, Ryô, à peine passé la porte du café, sauta sur la barmaid.  

 

- Oh !! Ma belle Miki, ne cherche plus, je suis là !!!! Annonça-t-il la langue pendante.  

 

C’était bien tenté, mais Miki l’attendait déjà avec un plateau qui à force du temps, avait toujours la marque de sa tête.  

 

- Ca faisait longtemps Ryô, je commençais à m’inquiéter !  

- Rho, tu t’inquiètes pour moi ma belle, c’est trop gentil… Marmonna t-il remettant sa mâchoire en place.  

- Chérie ? Qu’est-ce que tu fais là ? Demanda Mick à Kazue un peu gêné.  

- Doc avait une réunion aujourd’hui, alors, je suis partie plus tôt…  

- Une réunion ? Mais de quoi ? Questionna Kaori.  

- Je ne sais pas, il n’a rien voulut me dire !  

- Bizarre non ? Demanda Miki  

- Oui, enfin avec Doc, je m’attends à tout ! Affirma l’infirmière. Au fait, tu m’as demandé ça sur un drôle de ton, je te dérange peut-être !! Dit-elle en colère  

- Pas du tout ma Darling, seulement, je voulais profiter de ton absence pour parler avec Ryô et Falcon…  

- Mais fait donc, je t’en pris ! Bouda la jeune femme  

 

Mick sourit au visage boudeur de sa bien-aimée, il attrapa son bras et l’attira vers lui et l’embrassa tendrement. Kazue fut très surprise, rarement son homme lui montrait des gestes d’affection en public mais, cette sensation ne lui était pas désagréable. Le nettoyeur regarda profondément sa belle infirmière dans les yeux. Kazue fut troublée, les yeux bleu clair de son amant lui fit perdre la raison, elle ne savait même plus où elle était, elle le trouvait si beau, si tendre et gentil avec elle. Elle était folle amoureuse de cet américain et vivait des jours heureux ensemble. Elle sentait bien que ces dernières semaines son homme était étrange. Elle espérait juste que cela ne soit rien de très alarmant.  

 

- Tu as l’aire inquiète ma Darling ?  

- Non, non, tout va bien chéri…  

- Bon, Mick, de quoi voulais-tu me parler ? Demanda jalousement Ryô  

- Ah oui !! Hum… Rigola-t-il, nerveusement. En faite, c’est à Kaori que je voulais parler !  

- Bonjour… Retentit la voix de Miki en entendant la clochette de la porte retentir.  

- Tiens ! Salut Kenji ! Sourit Ryô.  

- Salut…  

- Kaori, tu veux bien m’accorder ton temps ?  

- Ah oui, bien sûr…  

- Je sais déjà ce qu’il va te demander, mais rassures-toi Mick, je suis d’accord, désormais, tu vivras avec ce truc là et moi je vais me faire la belle Kazue… Claqua City Hunter, en riant comme un fou.  

- Le truc te demande de calmer tes ardeurs !! Cria Kaori, tout en lui balançant une massue sur le crâne, légèrement vexée par la comparaison.  

 

Kenji resta stupéfait, où était passé l’ange et l’homme ténébreux ?  

 

- Ne fais pas cette tête c’est un petit jeu ! Ria le nettoyeur voyant son ami intrigué.  

- Un petit jeu pour éviter de s’aimer ?!  

 

Kaori rougit et Ryô ria nerveusement et fut très surpris par la réponse de son ami.  

 

- Tu as l’air perturbé, quelque chose ne vas pas ? Sourit-il bêtement  

- …  

- Tu veux qu’on aille s’asseoir ?  

- Comme tu veux !  

- Bon, Miki chérie, tu nous apportes deux cafés s’il te plait !  

- Oui…  

- Miki tout court ça suffira ! Répliqua Falcon, en lui jetant une poêle dans la tronche.  

- Rho, ça va !  

 

Une fois le café servit, les deux nettoyeurs discutèrent tranquillement, tout en fumant une délicieuse cigarette.  

 

- Kenji, tu as l’air perdu, tu as de mauvaise nouvelle ?  

- Non, rassure toi, tout est calme de ce côté pour l’instant !  

- Bien… Je te sens ailleurs pourtant ? Sourit-il devinant son tourment.  

- Ryô, tu t’es déjà senti paumé ?  

- Hum, c’est-à-dire ?  

- Non, rien, laisse tomber ! C’est trop con !  

- Ton cœur te jouerait-il des tours ?  

- Quoi ? Répondit celui-ci, étonné par ces propos.  

- Ne fais pas cette tête ! Je te connais et puis surtout je te comprends !  

- …  

- Tu devrais te laisser aller, tu ne le regretterais pas… Sourit-il charmé  

- Tu parles par expérience ?  

- Oui…  

- Toi et…  

- Hier soir !  

- Tu ne plaisantais pas alors…  

- Non, ce qui m’ennui c’est que cette mission m’oppresse… Elle m’a en quelque sorte forcé la main mais, je ne vais pas faire la fine bouche, le fait que je désire Kaori n’était un secret pour personne…  

- S’en est à nouveau un pourtant !  

- Non, tu es courant, ça suffit pour l’instant…  

- Tu vas me faire pleurer…  

- Et toi ? Tu en es où avec ton ange gardien ? Sourit-il  

- Hier soir !  

- Quoi hier soir ?  

- J’ai fais l’amour avec elle !  

- Tu as fais l’amour ? Sourit-il intrigué. Bien, tu fais des progrès, avant tu couchais, maintenant, tu fais l’amour !  

- La ferme, on en est au même point toi et moi !  

- Sauf que moi je l’assume !  

- Pff… Miki, tu peux m’apporter une bière s’il te plait !  

- Hum…  

- S’il te plait !  

- Ok…  

 

Miki lui apporta sa boisson, il l’ouvrit et comptait goûter cet alcool qui lui ferait oublier ses tourments mais Ryô s’interposa. De son côté, Mick faisait part de sa faveur à Kaori.  

 

- Je voudrais que tu occupes Kazue toute l’après-midi si c’est possible, je… Je voudrais occuper l’appartement pour pouvoir la demander en mariage !  

- Oh…Mick c’est formidable…  

- Merci… Rougit-il. Je voudrais faire le grand jeu, Kazue est formidable, elle mérite une belle demande en mariage, j’ai donc prévu plusieurs choses mais je ne voudrais pas qu’elle rentre avant au moins sept heures…  

- Oui, je comprends… Ne t’en fais pas, je vais l’occuper toute l’après-midi, tu n’auras qu’à me biper quand tout est prêt…  

- Comme tu veux, je vais avoir besoin d’aide, je voudrais que Ryô m’accompagne ainsi que Falcon…  

- Oui, parfait… Je suis si heureuse pour vous deux… Sourit-elle tendrement.  

- Merci Kaori… Sans toi, je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui… Dit-il serrant affectueusement les mains de son amie dans les siennes.  

 

***  

 

- Arrête avec ça ! Dit-il durement  

- Si ce n’est pas maintenant, c’est ce soir ! Alors…  

- Kenji, tu devrais arrêter avec ses merdes… Les personnes que tu fréquentes ne sont pas des types pour toi !  

- Oui papa !  

- Kenji, je suis sérieux, drogue, alcool, quand tu arrêteras tes conneries ?  

- Je t’emmerde, je fais ce que je veux !!  

- Kenji !  

- Je me casse, tu me gonfles !!  

- Kenji, attends !  

 

Mais le jeune homme s’en alla, contrarié. Kaori rejoignit son partenaire.  

 

- Quelque chose ne va pas ?  

- Kenji m’inquiète de plus en plus… J’espère qu’il ne va pas faire de bêtises…  

- Ne t’en fais pas, il est contrarié mais tes mots ont dû le toucher… Il va t’écouter…  

- Je l’espère…  

 

Kaori et Ryô échangèrent discrètement un regard très amoureux et surtout très désireux de l’un et de l’autre. Ils furent interrompus par un Mick très entreprenant.  

 

- Bon, Ryô on y va ?  

- Hum, où ça ?  

- Mais, enfin tu sais…  

- Je ne vois pas de quoi tu parles !  

- Ryô cesse de faire l’idiot on y va !  

 

Mick tira son ami par le bras, il embrassa Kazue et ordonna à Falcon de les suivre.  

 

- Mais pourquoi ?  

- Suis-nous !! S’agaça-t-il  

- Bien !  

- Où vous allez ? Demanda Miki  

- Ne t’en fais pas belle Miki, on va juste faire un petit tour entre homme !  

- Hein ?  

- A tout à l’heure mes déesses !  

 

Ryô et Falcon étaient encore devant la porte, agacés de savoir où Mick les conduisaient.  

 

- On peut savoir où tu nous embarques ? Cria impatient Ryô  

- Vous comprendrez bien assez vite ! Dit-il faisant le beau.  

- Ouais… Tiens ! Tu as finis de faire la gueule toi ! Fit Ryô en voyant Kenji appuyer sur la vitre, tout en fumant une cigarette.  

- Me gonfle pas, je suis là car je m’ennui !  

- Bah, voyons…  

- On ne sera pas trop de quatre de toute façon !  

 

Mick entraina ses amis au centre commercial, il leur annonça qu’il comptait demander Kazue en mariage.  

 

- Tu es sérieux ? Fit Ryô  

- Oui… Je l’aime et comme ces derniers temps, il est impossible de prévoir notre situation, je veux l’épouser, pour qu’elle devienne ma femme…  

- …  

 

Les quatre hommes se tuent, leur mission confié par leur chef était très délicate, il était question d’infiltration, d’enquêtes, de règlement de compte, d’espionnage et peut-être même l’obligation de quitter le Japon pour en savoir davantage sur leur ennemi. Ce groupe chinois faisait les pires trafics qu’ils soient, il ne s’agissait pas de simple bandit voulant régner en tant que Yakuza, non, ce groupe chinois semait la terreur, ils volaient des enfants, des organes, des femmes, des armes…  

 

Jusqu’à présent, ils n’opéraient qu’en Chine, USA et Russie, mais pour la première fois, ils s’attaquaient au Japon. De plus, ceux qu’ils croyaient être leur alliée était peut-être leur pire ennemi. La situation n’était pas des plus réjouissantes. C’est pour cette raison que les quatre hommes voulaient au maximum profiter des êtres qui comptaient le plus pour eux.  

 

- Ryô le prochain c’est toi ! Ria Mick  

- Oui… On verra… Sourit-il  

 

L’américain traina ses acolytes partout dans les magasins, ils choisirent la bague, les fleurs, des parfums d’ambiance, le diner de ce soir et un costume pour Mick. N’étant pas habitué au shopping, les garçons s’installèrent à un café, afin de se reposer.  

 

- Comment font les femmes pour être accro au shopping ? Souffla Ryô s’écroulant sur sa chaise.  

- Je ne sais pas… Heureusement, il ne reste que la robe de Kazue et après c’est fini !  

- Quoi, il reste encore un truc ! Pff… J’en ai marre !  

- Tu n’auras qu’à demander un bon massage à Kaori quand tu rentres ! Proposa Mick à Ryô suivi d’un clin d’œil  

- Je refuse que les doigts de ce garçon manqué me touchent !!  

- Rho, Ryô tu exagères !  

- J’irais plutôt me chercher une jolie miss mokkori pour ce genre de chose ! Ria t-il bêtement.  

 

Kenji ne comprenait plus rien, il savait que Ryô ne voulait pas avouer à tout le monde que c’était concret avec Kaori, mais son comportement de tout à l’heure plus celui à l’instant, c’était ça son faux semblant ? Kaori était une femme charmante et très belle aux yeux de Kenji, la dénigrer ainsi ne devait pas être une partie de plaisir pour Ryô et ils subissaient cette situation depuis cinq ans tous les deux. Ils devaient vraiment s’aimer.  

 

- Tu es bien pensif toi ? Tu as un souci Kenji ? Demanda Mick  

- Non…  

- Je vais vous laisser, ça ne me rassure pas de savoir les filles toutes seules ! Annonça Falcon.  

- Tu as raison, merci de m’avoir aidé !  

- Ah… De rien… Rougit Falcon en s’en allant très intimidé.  

- Ah c’est mignon, il s’inquiète pour sa femme ! Bon, moi, je vous laisse, je vais vous épargner le magasin de femme pour choisir une robe !  

- Ok, on t’attend vas-y !  

 

Kenji écrasa sa cigarette quand il reconnu le gloussement d’Amélie. Il tourna la tête et vit ses deux groupies qui accompagnaient la jeune fille faire les magasins. Au même moment, une charmante jeune femme s’approcha des garçons et fit du charme à Kenji.  

 

- Salut… Dit-elle naturellement  

- Salut…  

- Vous êtes seul ou vous attendez vos amies ?  

- Non nous sommes seul mais asseyez-vous, je vous en prie ! Dit jovialement Ryô  

- Merci…  

- Comment vous appelez vous ? Demanda celui-ci  

- Anko et vous ?  

- Ryô ! Et…  

- Et toi c’est quoi ton nom ?  

- Kenji…  

- Kenji, tu es très beau…  

- Merci…  

- Hum et moi vous me trouvez beau aussi ??  

- Hum… Oui mais honnêtement vous êtes un peu vieux pour moi !  

- Quoi ???  

 

Ryô se décomposa, la réflexion de la jeune femme fit légèrement sourire Kenji.  

 

- Ne vous vexé pas, mais je préfère votre ami…  

- …  

- Et moi je vous plais ?  

- Vous êtes ravissante…  

- Ravissante ? C’est plutôt pas mal… Vous faites quelque chose ce soir ?  

- Oui, il fait quelque chose ce soir sale pouf ! Retentit la voix froide d’Amélie  

- Pardon ?  

- Rho non… Râla Kenji  

- Il est avec nous, alors casse toi pot de peinture !  

- Pour qui tu te prends sale gamine !  

- Gamine ?  

 

Amélie s’apprêtait à lui refaire le portrait quand Kenji s’interposa.  

 

- Arrête Amélie calme-toi ! Dit calmement Déborah  

- Non, cette sale garce a cru bon qu’elle pouvait draguer mon mec !  

- Amélie ! Cria Kenji  

- Elle est complètement folle votre amie !  

- Moi folle ? Hurla celle-ci, en lui griffant le visage.  

- Aie…  

- Amélie ça suffit ! S’énerva le nettoyeur en empoignant fermement ses bras afin qu’elle se calme.  

- Vous êtes tarés ! Cracha la jeune femme, avant de s’éloigner en colère.  

- La pauvre, elle s’en souviendra longtemps !! Se moqua Ryô  

 

Cela amusa le nettoyeur au début, mais très vite il cessa ses ricanements en voyant Amélie trembler de tout son saoul et ses larmes se déverser sur ses joues.  

 

- Amélie, calme-toi… C’est fini… Murmura gentiment Kenji, en la berçant dans ses bras.  

- Excuse-moi, j’avais promis de ne pas recommencer, pardon Kenji, pardon…  

- Arrête, c’est rien je te dis…  

- Pardon, pardon…  

- Déborah, raccompagne là, s’il te plait…  

- Bien sûr… Viens ma chérie… On rentre se préparer…  

 

Déborah prit Amélie comme une mère dans ses bras et partit avec Marie lui changer les idées.  

 

- Waouh… Amélie est d’une jalousie maladive !  

- Elle est bipolaire…  

- Oh… Je vois…  

- Elle n’est que de niveau un mais, elle pique encore des crises de violence…  

- Elle se soigne ?  

- Oui, mais il ne faut pas qu’elle soit trop contrariée…  

- Je comprends… En tout cas, tu as l’air de tenir à elle, tu en prends soin de ta petite Amélie…  

- Elle me fait pitié, c’est tout ! Claqua t-il durement  

- Bah voyons… Hélène aussi, elle te fait pitié ?  

- Je l’ai trouvé sous la pluie, sa robe était déchirée, j’ai cru qu’elle s’était fait agressée… Je l’ai ramené pour la soigner c’est tout !  

- Elle s’est encore fait agresser ? S’inquiéta Ryô  

- Non… Enfin, par Amélie et Marie…  

- Quoi ?  

- Elle venait chez moi et les filles l’ont traumatisé afin qu’elle ne vienne plus…  

- C’est compliqué ton histoire…  

- …  

 

Kenji avait le regard dans le vide.  

 

- Et toi tu couches avec toutes les femmes qui te font pitié ? Demanda t-il en s’allumant une cigarette.  

- Arrête ! Je suis suffisamment perdu comme ça !  

- Mais non tu n’es pas perdu, tu es tombé amoureux de cette fille et tu as peur !  

- La ferme ! Ne me dis pas ça, je ne suis pas amoureux et je ne le serais jamais !  

- Pourquoi tu hurles comme ça, ce n’est pas un crime d’aimer !  

- Aimer ? Ce mot me donne envie de gerber ! En amour tu souffres c’est tout !  

- Tu devrais arrêter de te torturer l’esprit avec ton histoire qui te ronge trop, c’est à cause de ça que tu te fais du mal et que par conséquent tu fais souffrir cette fille…  

- Ta gueule !  

- Ah… Continu tu m’existe…  

- Pff… Tu es trop con !  

- Suis mon conseil et laisse cette jeune fille t’emmener avec elle… Cesse de te crever la santé, tout ça parce que tu es convaincu de ne pas mériter le bonheur…  

- …  

- Kenji, je te parle en tant qu’ami… Et par expérience surtout…  

- …  

- Kenji…  

- Bon, il fout quoi l’autre avec sa robe !  

 

Ryô sourit, son ami avait l’air de l’écouter malgré tout. Le nettoyeur considérait Kenji comme son petit frère, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu un tel lien d’amitié depuis la mort d’Hide.  

 

- Viens on va le rejoindre, il doit sûrement être bloqué au rayon lingerie… Sourit Ryô  

- Oui…  

 

Mick sortit de la boutique avec un grand sourire. Il était très fier de son achat. Il rentra à son appartement et prépara avec un énorme soin sa soirée. Il espérait qu’elle plaise à sa bien-aimée mais surtout qu’elle dise oui. Kenji quitta son ami en chemin quant à Ryô, il repartit en direction du café afin de dire à Kazue que son prince charmant l’attendait. Au Cat’s, les filles profitèrent de l’absence de Falcon pour parler plus sérieusement.  

 

- Dites les filles, vous ne les trouvez pas bizarre nos hommes en ce moment ? Demanda Kazue.  

- Si… Je m’inquiète, ils nous cachent quelque chose c’est sûr… Falcon s’en va parfois sans me dire où il va, j’ai bien essayé de le suivre mais, il me repère à chaque fois… De plus, d’habitude cela l’amuse mais là, il est vraiment furieux…  

- Le plus grave, c’est que l’autre jour, j’ai entendu de la bouche de Doc que Saeko quittait la police…  

- Quoi ?  

 

Les deux amies furent très surprises.  

 

- Tu en es sûr ? Demanda Kaori  

- Mais oui… Je trouve ça vraiment étrange pas vous ?  

- En effet, là ça deviens vraiment alarmant !  

- Voilà Ryô !  

- Coucou !  

- Ah bah dit donc, vous étiez passé où ? Demanda Miki  

- Ah… C’est un secret !  

- Mick n’est pas avec toi ?  

- Non, d’ailleurs il t’attend chez vous et il m’a dit que tu devais te dépêcher…  

- Très bien, je le rejoins alors… A demain les filles, bonne soirée !!  

- Toi aussi…  

- Sérieusement où étiez-vous ?? Cria Miki  

- Mick compte demander Kazue en mariage, il a voulut qu’on lui donne un coup de main !  

- Mais c’est formidable… Se réjouit la jeune fille  

- Oui… Sourit Kaori heureuse pour ses amis.  

- Bien, nous on va rentrer il se fait faim Sugar Boy !!!  

- Ah… Si l’estomac de monsieur a parlé !! Bonne soirée Miki !  

- Vous aussi, à demain…  

 

Kaori et Ryô marchaient en direction de leur appartement, quand le nettoyeur stoppa ses pas.  

 

- Quelque chose ne va pas Ryô ?  

- Je voudrais qu’on aille sur la tombe d’Hide…  

- Hum ?  

- Tu veux ?  

- Oui, bien sûr… Sourit-elle tendrement  

 

City Hunter se recueillit dans un pur silence devant la tombe de cet homme formidable et qui était parti vraiment trop tôt. Le silence fut d’or, quand Ryô décrocha quelque mot à l’attention de son cher ami.  

 

- Hide, je ne t’ai même pas demandé la permission, que j’ai déjà sautée sur Kaori…  

 

Ses mots firent sourire la jeune femme.  

 

- Je te promets que je prendrais soin d’elle… Que je veillerais sur elle et j’essayerai d’être à la hauteur de cette femme exceptionnelle qu’est toujours ta petite sœur…  

 

Kaori ne put retenir des larmes de bonheur à ces mots rempli d’amour de la part de Ryô. Le nettoyeur entrelaça ses doigts avec ceux de sa partenaire.  

 

- Je ne te décevrais pas… Pardonne-moi de la garder près de moi égoïstement mais surtout de la garder pour moi tout seul… Quand tu la reverras, elle sera tellement fripé et moche que tu ne la reconnaîtras pas…  

 

Kaori rit aux mots de son bien-aimé.  

 

- Tu nous manques Hide… Puisses-tu veiller sur nous…  

 

Kaori serra fort la main de Ryô dans la sienne. Quelle chance de partager la vie d’un homme aussi formidable que son amant. Cependant, elle le connaissait, Ryô n’était pas venu là par hasard, il avait déjà promit toutes ses choses à Hide, seulement, cette fois-ci elles étaient officielles.  

 

- Ryô…  

- Oui…  

- Ne le rejoins pas trop vite aussi…  

- C’est promis…  

 

Ryô quitta à regret la main de son amante et reprirent le chemin vers leur appartement.  

 

 

 


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