Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 38 capitoli

Pubblicato: 08-06-11

Ultimo aggiornamento: 02-09-17

 

Commenti: 79 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: /!\ AU 29/02/2020 chapitre 1, 2, 3, 4, 5 et 6 réécrit /!\ La vie apporte parfois des événements qui poussent les individus à agir en conséquence... C'est la mystérieuse et douloureuse expérience à laquelle va faire face le nettoyeur ainsi que ses fidèles camarades d'armes... Entre amour et raison, ils vont devoirs arriver à dompter leurs sentiments...

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ : De vous à moi..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write c ...

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   Fanfiction :: Amour Ultime

 

Capitolo 24 :: Chapitre 24

Pubblicato: 05-12-12 - Ultimo aggiornamento: 05-12-12

Commenti: Merci pour vos commentaires... Je suis ravie que la fiction plaise toujours... Patatra, merci de tes compliments et de remarquer l'évolution de mon écriture... Ce chapitre est l'un de mes préférés... J'espère qu'il plaira.... Bonne lecture....

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38


 

« Un vent frais fait voler les feuilles, on dirait qu’il murmure l’adieu du soir à la forêt… » Nikolaus Lenau  

 

 

Le soleil pointait son nez, il faisait déjà chaud. Kenji ouvrit les yeux, dans ses bras, son amante était délicatement posée, il n’avait cessé de la câliner, de l’embrasser, partant tous deux à deux reprises au septième ciel. « Elle est belle ». Il embrassa son front, comptait goûter ses lèvres, mais son téléphone en décida autrement. Il décrocha rapidement, il ne voulait aucunement réveiller son amante et s’isola dehors.  

 

- Oui… ?  

- Bonjour Kenji, c’est Ichiba, Dan a repéré Erika Wan Brake dans un bar, un serveur a affirmé qu’elle s’y rendait tous les lundis et jeudis soirs, tu sais ce qu’il te reste à faire pour le moment, rejoins-moi lundi matin au local à sept heures pour te donner le plus d’instruction possible… ! Je veux également que tu informes Marie et seulement Marie de la situation, tu sais déjà les démarches pour les autres… !  

- Oui… !  

- Bien, à demain matin Kenji !  

 

Le jeune homme raccrocha. Déborah qui se trouvait dehors, repéra l’air inquiet de Kenji.  

 

- Tout va bien… ?  

- Rejoins-moi dans une heure avec Marie au « Break First », j’ai à te parler… !  

 

La voix de Kenji était douce, tendre, mais sonnait comme une inquiétude…  

 

- Viens sans Quentin… !  

- Bien…  

 

Kenji rejoignit son domicile, il se doucha, s’habilla et laissa un mot sur la table à son amante avant de quitter sa demeure.  

 

* * * * *  

 

- Marie… Jolie Marie… Réveille-toi…  

- Mmh…  

- Mon rival est au téléphone… Sourit-il  

- Quoi… !  

- Kenji…  

- Kenji ! Kenji ! Quoi ! Allô… !  

- Depuis quand un homme répond à ta place !  

- Depuis que tu as décidé de t’envoyer en l’air avec ma petite sœur !  

- « Ma petite sœur ? ». Rejoins-moi au « Break First » dans une demi-heure… !  

- Quoi, mais pourquoi… ?  

- C’est important…  

 

Kenji avait une voix que Marie ne lui connaissait pas, elle s’inquiéta soudainement.  

 

- D’accord, à tout de suite… !  

- Que se passe-t-il… ?  

- Je ne sais pas, il avait l’air bizarre, ça ne ressemble pas à Kenji…  

- Je vais t’accompagner… Sourit-il.  

- Euh, tu es sûr… ?  

- Oui, je meurs d’envie de savoir à quoi ressemble mon pseudo rival…  

- Kenji est un homme très séduisant… Sourit fièrement Marie  

- Ah oui… Tant que ça… ! Rit-il  

- Pourquoi tu ris ! Rougit-elle  

- Je meurs d’envie de t’embrasser…  

- Euh…  

 

Marie sentait des frissons l’envahir, Caleb avait capturé sensuellement ses lèvres, ses baisers étaient uniques. Elle se laissa tendrement envahir par les désirs de son amant, « tant pis, Kenji attendra »…  

 

Après un succulent câlin matinal, une douche à deux, Caleb emmena enfin Marie à son lieu de rendez-vous.  

 

- Pourquoi tu souris… ! Demande Marie  

- Parce que je suis heureux… Dit-il la regardant séduit  

- Ah…  

 

Marie rougit, il fallait qu’elle se reprenne, elle ne pouvait pas apparaitre comme ça devant Kenji. Ils arrivèrent à destination, Kenji les attendait dehors dégustant une cigarette.  

 

- Bonjour Kenji…  

- Salut…  

- Bonjour, je suis enchanté… !  

 

Caleb offrit sa main à Kenji, tout sourire, « il est charmant, c’est vrai »…  

 

- Vous êtes qui… ?  

- Caleb… !  

- ...  

- Kenji… Râle Marie  

 

Kenji capitula et finit par serrer la main de Caleb.  

 

- Bien, je vous laisse… A tout à l’heure…  

 

Caleb s’approcha de Marie et lui laissa un baiser au coin des lèvres. La jeune fille devint écarlate, elle était honteuse. Le jeune homme remonta dans sa voiture souriant, laissant son amante dans l’embarrât et donnant une crise cardiaque à Kenji, « Marie, qui rougit… ! ».  

 

- C’est qui ce mec… ?  

- Ça ne te regarde pas !  

- Tu es attachée à lui apparemment… ! Il ne me semble pas t’avoir vu rougir un jour… ! Dit-il presque tristement  

- « Qu’est-ce qu’il a aujourd’hui ? »…  

- Je te préfère aussi les cheveux détachés… !  

- Quoi… Ah… !  

 

Marie s’empressa de les attacher en queue de cheval comme à son habitude.  

 

- Pourquoi tu m’as fais venir… ?  

- J’attends Déborah… !  

- Kenji, tu m’inquiètes… ! Tu es bizarre… !  

- Depuis quand tu nommes Hélène comme ta petite-sœur… !  

- Quoi… ?  

 

Marie rougit de nouveau.  

 

- Mais, non, comme ça !!! Tu me fais chier avec tes questions à la fin !  

- Alors, vous deux, pourquoi vous vous chamailler ? Demande Déborah arrivant  

- Venez…  

 

Kenji et les deux jeunes femmes s’installèrent à une table. Marie et Déborah se mirent côté à côté, Kenji leur fit face. Il compta sa mission avec Ryô du soir passé et son entretien d’hier soir avec Ichiba. Marie sentait tout son corps se tendre, « pourquoi maintenant… ? ».  

 

******  

 

Hélène se réveilla doucement, elle se sentait oppressée, sentiment qu’elle subissait quand elle se retrouvait seule…  

 

- Kenji… ?  

 

Hélène se leva, elle était inquiète, quand elle aperçut une feuille posée sur la table.  

 

- « Déjeune, je reviens, je suis parti faire une course »…  

 

* * * *  

 

- Mais, attends, tu vas devoir séduire cette femme… ? Je trouve ça ridicule ! S’agace Déborah  

- Les femmes sont comme les hommes, elles parlent sur l’oreiller !  

- C’est grotesque, ce gang est pire que la Triade, ils vont sûrement se rendre compte que tu es un espion !  

- Je ne fais aucunement confiance à Ichiba… ! Mais j’ai besoin de faire cette mission…  

 

Les deux jeunes filles en ignoreront les raisons, Kenji ne dirait rien.  

 

- On, on ne se verra plus alors… S’attriste Déborah. Mais, et nous, ton fils, Quentin, tu as pensé à Quentin et Amélie !  

- Tu diras à Amélie et Quentin que je suis décédé… !  

- Quoi, non mais tu plaisantes… ? Ta mission ne va pas durer toute la vie !  

- Peut-être, mais pour le moment c’est mieux, je ne veux pas qu’Amélie soit mêler à tout ça, elle est malade, je ne veux pas en rajouter… ! Et de cette façon, il ne remontera pas à Quentin…  

- Amélie est fragile, te savoir mort tu te rends comptes et dire à mon fils que son père est décédé !  

- Déborah, je n’ai pas le choix !  

- Et Hélène… ? Demande Marie  

 

Un long silence s’installa, Marie et Kenji se dévisagèrent, ils se comprenaient, enfin…  

 

- Ryô lui annoncera la nouvelle !  

- Tu te rends compte, je pars et toi aussi ! Tu vas…  

 

Marie sentait des larmes lui monter aux yeux, pour la première fois de sa vie, elle ressentait le sentiment de grande sœur, ce sentiment d’amour fraternel…  

 

- « Elle va rester seule avec papa, je crains le pire »…  

- Déborah, je veux que tu travailles en équipe avec Dan, mais pas d’imprudence, ce ne sont que des recherches basiques, ok, rien d’imprudent, c’est compris !  

- Oui…  

 

Le téléphone de Déborah sonna…  

 

- Allô… ! Quoi… Oui, c’est vrai, j’arrive… !  

 

La jeune fille raccrocha.  

 

- Il faut que j’aille chercher Quentin chez la nounou, elle ne pouvait le garder qu’une heure…  

- Vas-y… !  

- Si je comprends bien, si je m’en vais maintenant, je ne te vois plus avant longtemps…  

- Prends ça…  

 

Kenji lui tend une clé.  

 

- Pourquoi… ?  

- C’est la clé d’un appartement, je te donnerais l’adresse par message, je veux que tu y vives avec Quentin et Amélie… !  

- Mais, comment !  

- C’est compris !  

- Oui, oui… Merci…  

 

La jeune femme se glissa dans les bras du jeune homme et lui glissa ces derniers mots à l’oreille…  

 

- Je t’aime…  

- Je sais… !  

 

Déborah déposa un baiser sur la joue de Kenji et parti, les larmes ne cessant de se verser…  

 

- Viens, allons marcher… Propose ce dernier à Marie.  

 

Les deux jeunes gens se levèrent et parcoururent la ville ensemble…  

 

- Je suis désolé, de t’imposer ça… !  

- C’est rien… Tu sais que j’irais au bout du monde avec toi… !  

- Cet homme… Tu…  

- Laisse tomber ok, on ne peut pas être amoureux en deux jours de toute façon et même après une nuit divine, rien ne laisse penser qu’on a des sentiments incassables hein… ? Hein… Pleure celle-ci  

- Malheureusement si…  

 

Marie plongea dans les bras de Kenji, elle déversa ses larmes, elle avait enfin atteint la porte du bonheur, Caleb l’avait fait voyager, lui donnait une chance d’être une autre femme, de se guérir de ses blessures déchirantes, faisant d’elle une femme abjecte…  

 

- Pars, rejoins le, nous avons rendez-vous à sept heures demain matin…  

- D’accord…  

 

Marie s’empressa d’appeler Caleb et le jeune homme se précipita à l’endroit où il devait rejoindre son amante.  

 

- Tu as fais vite… ! S’étonne la jeune femme  

- Oui, j’étais impatient… ! Sourit ce dernier  

 

Marie sentait les larmes monter, elle ne voulait pas croiser le regard de Kenji, elle grimpa vite dans la voiture et s’éloigna de son tourment.  

 

- Tu en fais une tête… !  

- Caleb, ça t’ennui si on passe la journée à l’hôtel… Demande-t-elle timidement  

- Non…  

 

Caleb pressentait son amante inquiète, triste, il avait hâte de la consoler. Arrivé à l’hôtel, Marie s’empressa d’embrasser Caleb.  

 

- Fais-moi l’amour, encore, et encore…  

- Oui, ma colombe…  

 

* * * *  

 

Kenji marchait en direction de sa demeure, quand arrivé à destination, Dan l’aborda.  

 

- Ah, Kenji, je te trouve… ! Je, je suis désolé pour la mission…  

- Tu as ce que je t’ai demandé… ?  

- Oui, tiens…  

 

Dan passa un coffret à Kenji.  

 

- Ça n’a pas été facile, surtout à l’heure à laquelle tu m’as prévenu, mais j’ai réussi !  

- Je te remercie…  

- Je t’en pris, il n’y a rien que je ne ferais pas pour toi… !  

- Tiens…  

- Qu’est-ce que sais… ?  

- La clé d’un appartement, je veux que tu y vives désormais avec Anthony… !  

- Mais, comment as-tu eu cet appartement… ? Et pourquoi… ?  

- Vivre ailleurs, faire une nouvelle vie, c’est plus prudent…  

- Mais, Kenji…  

- Prends soin de toi…  

- Kenji… !  

 

Le jeune homme pénétra dans sa demeure, sa petite amante était allongée sur le lit, elle avait fait le ménage, la lessive, l’épuisement l’avait sûrement gagné. Il rangea son coffret et s’approcha du lit. Il s’asseyait et contemplait la jeune femme qui y songeait. Il caressa sa joue, ses lèvres, « demain, je ne pourrais plus »…  

 

Il approcha son visage et déposa un baiser dans le cou de son amante ce qui avait pour but de la réveiller.  

 

- Mmh… Ah, Kenji… ! Se réjouit la jeune fille.  

- Merci…  

- Pour… ?  

- Les corvées… !  

- Ah… C’est normal… Rougit-elle  

- Tu viens…  

 

Kenji proposa sa main à Hélène, elle entrelaça ses doigts aux siens, et partirent tous deux se promener dans la forêt. La jeune fille devrait être ravie de ce moment, mais elle pressentait quelque chose de mauvais, Kenji était étrange, il était détendu, serein, « il me cache quelque chose »…  

 

- Ah… !!  

 

Hélène poussa un cri de terreur et se blottit dans les bras de Kenji.  

 

- Qu’est-ce que tu as… ?  

- Un serpent, il y a un serpent… !  

- C’est rien, il est parti…  

- J’ai horreur des reptiles… !  

 

Hélène était terriblement bien dans les bras de Kenji, elle était heureuse, alors pourquoi ce goût amer envahissait son corps ?  

 

- Viens, on n’est plus très loin…  

 

Les deux jeunes gens arrivèrent au lac. Ils s’asseyaient tous les deux et regardaient l’horizon. Pourquoi n’avaient-ils jamais aucune conversation, plusieurs minutes qu’ils étaient là et aucun des deux n’avait osé dire quoi que se soit. Hélène prit l’initiative de se lever, elle s’approcha de l’étang et regarda l’eau s’écouler paisiblement…  

 

Kenji l’observait, les cheveux de son amante volaient au vent, elle était belle, douce, la tendresse hantait sa partenaire, elle était gentille, gracieuse, elle avait fait de lui, « un homme ». Il s’était attaché à elle, comment… ? « Je l’ignore ».  

 

- « Notre rencontre est vraiment grotesque, elle m’a sauvé la vie, elle a voulut s’accrocher à moi, et je me suis bêtement laissé emmené… Elle m’enivre, me rend ivre, ivre de désir charnel, j’aime la dévorer, son visage m’inspire toujours de… Comme j’ai horreur de ce mot, il n’apporte que haine, solitude, la preuve en est aujourd’hui et je ne veux pas revivre ça ! ».  

 

Le corps de Kenji était tremblant, il avait froid, sur son cœur se déposait une crampe, sa tête bourdonnait, il se leva, sentit une goutte tomber sur sa joue.  

 

- Kenji, il va pleuvoir…  

 

Hélène se sentit encerclée, Kenji l’entoura de ses bras puissant, sa tête était dans le creux de son cou, « il pleut, heureusement », bonne dissimulation pour cacher ses larmes.  

 

Le soleil était parti, le vent s’était levé, la pluie tombait en rafale, la chaleur était trop intense, le mauvais temps prenait place.  

 

L’eau tombait sur eux, ils restaient là, sans bouger, absorbant ce bien-être, sachant tous deux qu’une douleur envahissait leur corps, ils étaient trempés, mais restaient là, ensemble. Hélène tremblait, son cœur était lié à Kenji à jamais, elle savait, elle savait que quelque chose le préoccupait, que demain ne ressemblerait pas aux autres jours.  

 

Kenji s’écarta d’elle, il marcha, puis s’arrêta, son cœur allait exploser, Hélène déposa une main sur son dos, il se retourna, « elle est à dévorer toute mouillée ».  

 

- Kenji, reste avec moi…  

- …  

- Kenji, je t’….  

 

Kenji déposa sa main sur sa bouche, « ne dis pas ça »… Il ne voulait pas entendre ces trois mots, il ne serait comment réagir, en bien, en mal, il partirait, il resterait, voilà la raison pour laquelle, il ne voulait la garder près de lui, « éviter une souffrance mutuelle, d’être loin l’un de l’autre… ».  

 

Il captura ses lèvres, il n’en pouvait plus, son sang bouillonnait, il voulait cette femme tout de suite, sa langue essuya cette eau rouillée, il enleva sans gêne le haut de sa partenaire, il prit possession de sa poitrine, de son ventre, il la souleva, « je veux te faire l’amour, une dernière fois… ». Il l’embrassa et les reconduisit chez eux.  

 

Il allongea son amante sur le lit, déposa des baisers incalculables sur son corps, il ne pouvait imaginer qu’il ne pourrait plus déposer ses lèvres, plus goûter à sa peau, la lécher, la mordre, la déguster. Son corps était parfait, « j’en suis fou ».  

 

Comment se rendre à l’évidence qu’il n’aura plus aucun droit sur elle…  

 

Il l’embrassa passionnément, ses lèvres, « je les regrette déjà », il en rageait, ses baisers étaient divins, son estomac se tordait toujours dans tous les sens quand leurs lèvres et leurs langues se mêlaient, comment se faire à l’idée qu’il n’aura plus le droit de les savourer…  

 

Ses yeux, ses deux yeux chocolats reflétant une tristesse inouï, ses yeux s’ouvrant grandement à son arrivé, ses yeux larmoyant quand il avait la désagréable façon de la rejeter, ses yeux reflétant le plaisir quand ils s’unissaient, ses yeux qui se posaient sur lui comme le messie, qui avaient fait de lui quelqu’un de différent, comment apprendre à s’en passer, « impossible ».  

 

Ils se déshabillèrent. D’ordinaire, Kenji alimentait son plaisir par les préliminaires pour au plus vite prendre possession de son corps, mais en cet instant, il voulait apprécier, apprécier ce moment d’intense intimité.  

 

Hélène ne reconnaissait pas Kenji, il ne cessait de l’embrasser, de la caresser, partout, il la regardait, prenait des pauses pour l’admirer, elle en rougissait, « j’ai de la chance d’être à lui »…  

 

Il l’embrassa ardemment, il ne pouvait plus attendre, sa fierté allait imploser, il pénétra en elle, criant sa jouissance comme jamais, il se tenait à elle, la respirant, l’embrassant, la regardant, il la prit dans ses bras et la serra contre lui…  

 

« C’est l’extase », chaque rapport charnel était parfait avec elle, jamais un tel sentiment de satisfaction ne s’était autant emparé de lui, il était fou, soul, leurs corps s’unissaient, se caressaient, communiquaient, il sentait à chaque fois son cœur cogner contre le sien, il se sentait partir dans l’imaginaire…  

 

Il n’oublierait pas ces nuits de sexe avec elle, leurs rapports intime dans ce lit et ceux qui ont comptés comme une union, une promesse « d’être là », cette nuit sur le sol, cette nuit sous la douche… Futilité… ?  

 

- « Lui faire l’amour est une somptueuse aventure »…  

 

Ces nuits où son corps tremblait, ces nuits où sa fierté était mise à rude épreuve pour ne pas craquer, tenir, retenir, sentir ce bien-être sexuel, humer se partage, sentir la peau de l’autre frotter contre la sienne, ressentir la respiration se saccader de l’autre, les ongles transperçant la peau de plaisir, les cries de jouissance explosant le ressentit.  

 

Et il crevait, crevait de l’intérieur, imaginant un autre homme pouvoir… « Non ».  

 

Se résigner, se résigner était bien le sentiment le plus difficile à vivre. Il ne voulait pas y penser, ne même pas effleurer cette idée.  

 

Mais oui !  

 

Cette mission n’allait pas durer une semaine, ni un mois…  

 

- « Un autre homme peut la désirer, la faire rêver, la rendre heureuse, la faire valser, elle est tellement belle, tellement gentille… Non, je ne veux pas, pourquoi, je ne veux pas qu’un autre la désire, la touche, je tuerais pour qu’elle reste à moi, seulement à moi… Hélène, arrête de me rendre… »  

 

Ne pas prononcer ce mot, même dans ces derniers instants, s’éviter de souffrir un peu plus… Il ne voulait mettre encore en doute sa fierté d’homme.  

 

- Kenji… Kenji…  

 

Elle souffla son nom pour la première fois, elle était timide, elle n’expirait que son bien-être d’habitude, et gémissait faiblement comme intimidée…  

 

Kenji était au bord du gouffre, elle prononçait son prénom si sensuellement.  

 

- Kenji, Kenji…  

 

Elle était bien, elle voyageait au septième ciel, elle ne voulait atterrir, elle cherchait à le retenir…  

 

- Kenji…  

- Oui…  

- Kenji…  

- « Ma vie »…  

 

Kenji s’agrippa à sa tête de lit, il souleva son corps érotiquement, il regarda dans les yeux sa partenaire et termina son voyage en donnant des coups de reins passionnés…  

 

Ils s’écroulèrent l’un sur l’autre. Kenji prit dans ses bras sa bien-aimée et s’endormit, ainsi, sans la lâcher.  

 

Quelques heures plus tard, il se réveilla, entendit son amante se doucher, il releva son corps, passa sa main sur son visage.  

 

Faiblement, il s’écroula sur le lit, il agrippa les draps, les respira comme pour se créer des souvenirs… « J’ai envie de vomir… ».  

 

Hélène sortit de la salle de bain.  

 

- Kenji…  

- Quoi… ?  

- J’ai faim…  

- J’arrive…  

 

Kenji se leva précipitamment, il s’habilla et prépara le diner. La jeune fille mit la table et attendit que son amant finisse le repas.  

 

- « Je n’ai pas cessé de faire ça »…  

 

Chaque soir, il lui préparait son diner, son petit déjeuner, il lui accordait cette attention, elle était devenue quotidienne, il l’avait fait sans s’en rendre compte.  

 

C’est le dernier qu’ils partageaient…  

 

Il pourrait rester avec elle, la garder avec lui, continuer leur relation, mais son métier était beaucoup trop dangereux, les hommes qu’il allait affronter demain n’étaient pas de simple nettoyeur, c’étaient des humains sans âmes, sans cœurs, sans sentiments, et il mourrait de la voir en danger, de la voir blesser et pire, morte…  

 

- « Non, sûrement pas ! ».  

 

Elle aura une vie meilleure sans lui, elle était jeune, elle l’oubliera, il aura la fierté de rester son premier amour…  

 

Mais…  

 

Plus il l’observait, plus il doutait, doutait de cette force… Elle avait toujours été un mystère pour lui et l’objet qu’il comptait lui laisser était bien la preuve de sa faiblesse à la laisser seule et de son égoïsme à la pousser à l’oublier.  

 

- C’était délicieux, merci…  

 

Kenji posa sa main sur sa joue, elle rougit, mais ses yeux brillaient, elle allait déverser des larmes et attrapa sa main dans la sienne.  

 

- Kenji…  

- Je vais faire la vaisselle… !  

 

Il se leva, il allait basculer de l’autre côté, encore…  

 

Une fois sa tâche finie, il s’allongea près d’elle dans le lit, il caressa ses cheveux, ses lèvres, il venait les embrasser… Des heures, des heures à rester là, la lumière allumée, la télévision en marche, ils étaient encore vêtues, « je ne veux pas m’endormir ».  

 

Il était effrayé, il dut éteindre la lumière, arrêter tout bruit les empêchant de dormir, ils devaient se mettre à l’aise et s’endormir.  

 

- « Je ne veux pas dormir ! ».  

 

Dormir signifiait songer, passer la vie plus vite pour être le jour d’après, s’il éteignait la lumière, demain allait arriver, s’il la laissait briller, peut-être que demain ne viendrait jamais… ?  

 

- « Non, ne t’endors pas »…  

- Kenji, je suis fatiguée…  

 

« Non », il ne voulait pas, il ne voulait pas qu’elle s’endorme, il devait faire quelque chose avant, cette action qu’il redoutait depuis tout à l’heure.  

 

Il se leva, se résout à lui préparer un thé à la menthe, il glissa un cachet, un somnifère, demain, il ne voulait prendre le risque qu’elle l’entende partir…  

 

- Tiens, boit ça…  

- Oh, merci…  

- Tu dormiras mieux ainsi…  

- Oui…  

 

Elle dégusta cette boisson chaude, Kenji arriva à peine à déglutir, il vit son amante aspirer ce poison…  

 

Il lui arracha presque la tasse des mains. Il s’allongea de nouveau près d’elle, il regarda son portable, « une heure du matin », mais où étaient passées les heures de cette journée, où étaient-elles parties, quel était l’événement qui les avait pressé aujourd’hui, tout à l’heure, il était à peine midi, il avait presque toute la vie devant lui, et aujourd’hui, on était déjà lundi…  

 

Il l’admira s’endormir, à chaque respiration, sa gorge se serrait davantage, sa poitrine se durcissait, ça y est, elle dormait, elle ne se réveillera pas auprès de lui, sa première vision ne sera pas son visage, sa voix, sa voix douce et timide, « j’aurai dû en profiter… ».  

 

Elle pensait se lever demain et le trouver, mais rien, elle sera seule « à nouveau »…  

 

Elle songeait, rêvait peut-être déjà, ses yeux fermés étaient comme une porte qui ne s’ouvrira plus jamais sur eux.  

 

Il n’assistera plus à son réveil, ne la verra plus rougir, se lever, se doucher, s’habiller, l’entendre manger, l’embrasser, la regarder naïvement, amoureusement, il avait le hoquet, le ciel seul savait combien il se retenait de ne pas craquer, de ne pas pleurer…  

 

Il s’assoie dans le lit, s’allumant une cigarette et laissa voyager ses pensées. Il ne trouvait pas le courage de s’endormir, pourtant, il allait bien falloir. Ces moments de doutes remettaient à la surface des fragments du passé de Kenji, « voilà bien les raisons, pour laquelle je ne voulais plus… ».  

 

Ce mot le rendait malade. Il écrasa sa cigarette, éteignit la lumière, il colla son corps à celui de son amante et cauchemarda toute la nuit.  

 

***  

 

Cinq heures.  

 

 

Marie se leva, elle partit prendre sa douche, sa dernière nuit était magique, elle caressa le suçon qu’elle possédait désormais dans le cou…  

 

- « Si seulement cette marque ne pouvait jamais s’effacer »…  

 

Elle prit la crème de couleur qu’elle tenait dans ses mains, elle devait changer sa couleur de cheveux, elle choisit le blond et raccourci ses longs cheveu que Caleb aimait tant…  

 

Elle se vêtit, elle fit le minimum de bruit, si Caleb se réveillait, « je n’aurai pas le courage de partir »… Elle essuya ses larmes, enfila ses chaussures, prit son sac, regarda péniblement une dernière fois Caleb.  

 

Il était beau, il respirait paisiblement, elle n’oubliera jamais ses deux merveilleux jours, elle avait pu être une femme qu’elle ne se connaissait pas et qu’elle aurait voulut connaitre davantage.  

 

Elle tourna les talons, quand elle sentit une main entourer sa hanche.  

 

- Où t’envoles tu ma colombe… ?  

 

Les larmes glissaient toute seules, elle savait qu’elle devait se dépêcher. Elle chopa un mouchoir dans sa veste, un liquide y était incrusté.  

 

- Marie… Tu as des soucis… ?  

- …  

- Marie, je sais que ça ne fais pas longtemps, mais je crois que je suis amou….  

 

Marie colla ce chiffon mouillé sur la bouche de Caleb, elle déposa ses lèvres sur sa main, comme si elle pouvait une dernière fois l’embrasser. La dernière vision du jeune homme était la femme qui la déboussolait, une femme qui pleurait… « Pourquoi… ? »  

 

Elle s’effondra avec lui, elle le tenait dans ses bras encore, et encore, elle le serra… Elle venait déposer son corps endormi sur le lit… Elle déposa un baiser dans son cou, elle laissa couler quelques larmes qui rouleront à jamais sur son torse.  

 

Marie tourna les talons, elle serra ses mains, ses ongles entrèrent dans sa chair, elle partit, en courant, loin, très loin et s’écria jusqu’à l’épuisement, « adieu »… !  

 

* * *  

 

Cinq heures. L’heure tant redoutée pour Kenji. Il se leva, se prépara un café serré, il prit une douche, longue, comme pour s’épargner de voir défiler les minutes, il se regarda dans le miroir, il effaça la buée, il se munit d’un ciseau et raccourci quelque peu ses cheveux. Il se vêtit, prépara un sac avec le nécessaire. Avant de partir, il n’oublia pas de prendre son essentielle, sa photo… ! Il ouvrit son armoire et glissa sa main sous une pile de tee-shirt. Il l’a… ! Il osait à peine regarder son visage, il sentait son cœur ralentir petit à petit… Il caressa la personne se trouvant sur cette photo, une femme, son corps reprit ainsi du courage… Il retourna son objet fétiche et lit paisiblement…  

 

- Kenji et Barbara… 1975…  

 

Un petit cœur était dessiné en bas à droite, « sa signature »…  

 

- Tu seras vengé…  

 

Il enfourcha cette photo dans sa veste. C’était l’heure, il devait partir, il devait quitter cette maison, Kenji se saisit du coffret, il sortit le sujet, ce symbole qui restera à la femme qu’il laissait. Il avança difficilement vers le lit, elle dormait toujours, elle ne se réveillera pas, il le savait, elle n’ouvrira pas les yeux, et pourtant c’était ce qu’il souhaitait, qu’elle l’aperçoit s’en allant et le retenant, le suppliant… « Combattre à tes côtés »…  

 

Il laissa glisser son présent auprès d’Hélène. Il s’approcha de son visage, son cœur battait la chamade, son corps frissonnait, son corps se crispait, sa gorge devenait sèche et encombrante…  

 

Il déposa un dernier baiser sur ses lèvres, mais il ne sera partagé. Il se releva, prit congé, vite… Il pleuvait averse ce matin, comme ce jour là… « Le vingt sept mars »…  

 

Il se retourna brusquement et tapa cette porte à multiple reprise, il cria son désarroi, il avait mal, tellement mal, « je n’aurai pas cru ça si difficile ».  

 

- Merde ! Fais chier !  

 

Il frappa une dernière fois ; peut-être espérait-il la sortir de ses songes ainsi ; il s’éloigna, courut, sans se retourner… !  

 

* * *  

 

Les deux jeunes gens arrivèrent au local, Ryô était également présent.  

 

- Je ne vous voulais que deux sur la mission, mais Ryô a insisté pour vous aider… !  

 

Ryô avait de nombreux remords, Marie et Kenji devaient abandonnés leurs vies pour effectuer cette mission, il ne pouvait faire autrement que prendre des risques lui aussi et leur venir en aide.  

 

- Venez… !  

 

Les trois jeunes gens suivirent leur chef.  

 

- Je t’avais dis de rester en dehors de ça… Chuchote Kenji  

- Je ne peux pas rester sans rien faire, tu le sais bien !  

- Rejoins Kaori bordel de merde !  

- Kaori aurait envie de me tuer si elle savait que je ne fais rien pour t’aider ! Et moi, je ne risque pas de vivre normalement avec ça !  

- Pauvre con !  

 

Les jeunes gens arrivèrent. Ichiba se plaça à son bureau et les jeunes gens lui firent faces.  

 

- Kenji, Erika Wan Brake sera présente ce soir à son bar habituel, je compte sur toi pour la séduire au mieux et tenir d’elle chaque jour une information… !  

- Bien…  

- Monsieur, j’ai une question, pourquoi ne pas directement la faire parler si nous savons qui est le cerveau de tout ça, cette opération est ridicule !  

- Parce que plusieurs vies sont en jeux, nous ne faisons pas ça pour éliminer une termite, nous voulons retrouver ces femmes, ces personnes disparus qui sont esclaves, il ne faut pas les abandonner, leur famille les chercherons jusqu’à les retrouver, même mort, ils veulent vivres en paix et savoir… !  

- …  

- De plus, les gangs comme les Triades ou autres sont tenus au secret, ils font un pacte avec le diable et préfère mourir que parler et cette femme ne fait pas exception… !  

- …  

- Retrouvons ces personnes disparues et après nous éliminerons la reine des abeilles !  

- Compris… Capitula Marie  

- Je sais que c’est difficile de changer d’identité… De vie…  

- Non, vous ne savez pas ! Vous votre vie va continuer comme si de rien n’était pendant que Kenji et moi, nous devrons oublier tout ce qui nous entoure ! Notre vie est morte !  

 

Ichiba serra les poings, cette jeune femme ne savait pas à qui elle s’adressait et surtout elle ne connaissait rien de sa vie… ! Kenji remarqua les nerfs menaçant de son chef, « Marie a touché un point sensible ».  

 

Leur chef ne craqua pas pour autant.  

 

- Marie c’est votre travail, vous pouvez toujours refuser cette mission !  

- Non, c’est bon, je ne suis pas égoïste moi !  

 

Encore cette mâchoire qui se serra, Kenji ne rata rien du spectacle.  

 

- Bien… Kenji, vous serez désormais, Shin Meg !  

- Je veux garder mon prénom et mon nom… !  

- Pardon… ?  

- Il ne reste rien de mon passé de Yakuza et encore moins de celle de ma nouvelle vie de nettoyeur, alors, je veux garder mon nom !  

- Mais, c’est risqué… Intervient Marie  

- Bon, euh, comme vous voulez… !  

- Je veux au moins changer mon nom, Kenji Homura sera parfait… !  

 

Ryô était surpris que Kenji prenne ce nom de famille, lui qui le haïssait plus que tout, qu’avait Kenji dans la tête.  

 

- Très bien… !  

- Je vous ai obtenu une carte de presse, vous serez journaliste pour le « Pôle Street », c’est un journal politique, vous en serez le rédacteur en chef !  

- Bien…  

- Marie, vous êtes désormais, Line Parker, secrétaire juridique !  

- Bien…  

- Vous serez l’indic de Kenji, quand des informations viendront à Kenji, il vous faudra les confirmer, lorsque vous serez sûr à cent pour cent de ces informations, vous me les ferez parvenir ainsi notre équipe sera prête !  

- Oui, Monsieur…  

- Ryô, je vous demande d’être le plus discret possible, si nous sommes repérés la mission ne servira plus à rien et nous serons mort !  

- Oui, bien sûr… !  

- Continuez votre travail de City Hunter et surtout ne contactez que rarement Kenji… !  

- Oui…  

- Je vous ai préparé des cartes sims jetables, le numéro sera le même mais chaque jour vous devrez jeter votre puce, seul le code réseau changera, ainsi votre portable ne risque pas d’être pisté !  

- Compris…  

- Kenji, vous avez une maison sur le douze avenue Kô… Marie, vous avez un appartement à la résidence, « Les mimosas »… ! Appartement huit… !  

- Ok…  

- Je vous souhaite bonne chance… !  

- Merci…  

 

Les trois jeunes gens se levèrent, ils saluèrent leur chef et prirent congés.  

 

- Faites attention à vous… ! Les préviens sincèrement Ryô  

- Line, c’est pourri comme nom… ! Râla la jeune fille pour détendre l’atmosphère  

- Le blond te réussi en tout cas… Sourit Ryô  

- Ah, ah, très drôle, bon on se casse, j’étouffe ici !  

- Kenji… !  

- Quoi… ?  

- Pourquoi Homura, je pensais…  

- Tu penses mal, je vais utiliser son nom pour la venger…  

- Mais…  

- Je t’en dirais plus, plus tard !  

 

Kenji s’éloigna, Ryô s’inquiétait, les yeux de ces nouveaux espions étaient rouges écarlates, ils avaient pleuré leur vie tant désirée. Ryô ferma les yeux, un coup de tonnerre…  

 

- Décidément, il pleut toujours en ces jours…  

 

* * * *  

 

Des coups de tonnerre assourdissant et brutal réveillèrent Hélène. Elle se sentait froide, elle ouvrit délicatement les yeux et était effrayée de voir la place de Kenji vide. Étrangement, son cœur s’accéléra, elle se releva légèrement.  

 

- Kenji… ?  

 

Aucune réponse.  

 

- Kenji… ?  

 

Rien, sa voix rauque et virile ne répondait pas…  

 

- Ken…  

 

Hélène sentit quelque chose de dure sous sa main. Elle baissa les yeux et y découvrit un collier, une chaine en or blanc, longue, un dé noir avec des diamants comme point y était accroché.  

 

- Non… ! Kenji… !  

 

Hélène prit entre ses mains ce bijou et courut vers la cuisine.  

 

Kenji… !  

 

Elle courait dans la salle de bain… ! Rien… !  

 

- Kenji…  

 

Hélène prit son mobile et tapa le numéro de Kenji.  

 

- « Le numéro que vous demandez n’est plus attribué ».  

- Non… Non, Kenji…  

 

Hélène sortit à moitié nue, dehors, sous la pluie, elle partit frapper chez Déborah, mais personne ne répondit, après plusieurs frappes, elle se dirigea vers la fenêtre et vit que la maison était vide…  

 

- Non… !  

 

Elle se dirigea vers la maison de Dan, celle-ci était restée ouverte, elle rentra.  

 

- Dan, tu sais… Où… Est Kenji…  

 

Vide, la maison était vide, sans meubles, sans vies, sans traces…  

 

- Non, non… Non !!!  

 

Hélène repartit dehors, elle courait, courait dans la forêt en direction de la ville, il faisait presque nuit tellement les nuages gris prenaient place, la pluie tapait et l’orage grondait, soudain, elle glissa, tomba à terre, elle était en larme, elle savait, elle savait…  

 

- Non, reviens… Kenji !!!!!! Cria-t-elle à plein poumon…  

 

 

 


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