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Chapitre 18 :: 18 Publiée: 18-06-04 - Mise à jour: 18-06-04 Commentaires: Kikoo tout le monde ^^
Tout d’abord, merci à vous de suivre toujours cette histoire, même si les Majs se font rares LOL.
Je suis toujours vos œuvres avec intérêt et je salue tous les auteurs de fics admirables (même si j’ai quelques trains de retard…Ceccola, oui, tu me rassures ;) lol ) et, bien entendu, je tire révérence à tous les lecteurs (trices) qui font ce que l’on est.
Merci à vous d’être ce que vous êtes, tout simplement ^^
BisouS à tous ^^
Voili, voilà pour mon petit commentaire perso ^^ Place à ce qui nous amène ici !
Bon, si je devais couper cette histoire en 3 parties (Encore une trilogie ;) lol ), j’aurais pu le faire à la fin du 17ème chapitre. Ce 18ème est donc le début de la deuxième… logique …^^
Petit récapitulatif de la Partie One (en anglais, ça fait plus style !!! à prononcer « staïlle ! » SVP lol )
Kaori Makimura, orpheline, et ayant perdu son frère dans des circonstances dramatiques, se retrouve en compagnie de Ryô Saeba, Pirate redouté des Mers. Grand amateur de femme, ce dernier n’en est pas moins un homme loyal. Ayant promis de prendre soin de la jeune femme, il fera tout ce qui est en son pouvoir afin de confier Kaori à des gens honnêtes et surtout loin de son monde cruel. Et surtout, jamais, ô grand jamais, malgré quelques sentiments naissants, il ne se permettra de toucher à un seul cheveu de cet ange, trop pur pour un homme tel que lui…
Le jour s’épuise, les étoiles commencent à poindre, il est temps pour nos deux protagonistes de rejoindre la première étape de leur périple : Tortuga !
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Lorsqu’ils se réveillèrent quelques heures plus tard, des myriades d’étoiles scintillaient dans le ciel azuré. Le ressac des vagues qui s’échouaient sur la plage et les pépiements joyeux des oiseaux, planant majestueusement dans les cieux, ajoutaient à l’aspect féerique du paysage. Au loin, la ligne d’horizon épousait les limites infinies de l’océan.
Aidant au mieux Ryô à pousser l’embarcation, la jeune femme apprécia néanmoins la scène paradisiaque qui se jouait devant elle. Loin là-bas…Là-bas serait son destin.
La barque glissa sur les flots, emportant ses occupants vers leur objectif principal: Tortuga.
***
Kaori s’était installée à l’avant, guettant la moindre lueur.
Lorsque les premières lumières de la proche civilisation apparurent, elle s’empressa de tourner la tête afin de prévenir Ryô. Mais celui-ci observait déjà l’horizon. Un fin sourire s’étira au coin de sa bouche. Tranchant avec le spectacle d’un homme en manque certain de compagnies affriolantes, il affichait un air plus que déterminé et charismatique.
***
La distance qui les séparait de la côte s’amenuisa rapidement et bientôt, les faibles lueurs s’amplifièrent.
Les ombres des maisons qui bordaient l’île se découpèrent nettement dans le paysage, et Kaori pouvait maintenant apercevoir des formes plus que distinctes : les nombreux bateaux qui se balançaient au gré du courant, des dizaines d’hommes qui discutaient, riaient ou qui zigzaguaient, bouteille en main, des chiens errants en quête de nourritures, les planches de bois formant le ponton.
Ryô sauta sur le quai et fit quelques pas. S’étirant de tout son long, il respira une bonne bouffée d’air.
-« Ahhhhhhhhhhhhhh ! Quelle joie de pouvoir être de nouveau ici ! »
Puis, il se tourna vers la jeune femme, et montra dans un large mouvement, la ville qui s’étendait à leurs pieds.
-« Kaori, voici Tortuga ! Chez moi !»
-« Raclure ! Voleur ! Chien galeux ! »
-« Tu as triché, vieille carne ! Tu as perdu ce pari ! »
Deux hommes, à l’allure vestimentaire plus que douteuse, avançaient vers eux, tout en se querellant.
-« Moi ?! Un tricheur !! »
Leur dispute s’aggrava sérieusement lorsque l’un d’eux sortit de sa boucle de ceinture, un coutelas rutilant.
Détail qui impressionna Kaori : apparemment les pirates prenait bien plus soin de leurs armes que de leur propre personne !
Le deuxième homme recula de quelques pas en titubant. Manquant de tomber lourdement sur le sol, il s’agrippa à une barrière, laissant choir sa bouteille de rhum.
-« Mon rhum !!! » s’écria-t-il, accablé.
Il tomba à genoux et releva la flasque, mais pas mal d’alcool s’était déjà répandu en une flaque odorante. L’ivrogne leva vers son agresseur des yeux injectés de sang.
D’une agilité déconcertante, et totalement inattendue vu son état, il se redressa et poing en avant, il s’élança vers son ennemi.
-« Fils de rat puant ! »
Kaori assista à la scène, médusée. Une bagarre d’ivrogne…c’était ça le « chez-lui » de Ryô ?!
Mais son attention se porta très vite sur la direction que prenaient les deux hommes. Poignard pour l’un, un énorme bâton en guise de gourdin, pour le deuxième, leur rixe n’en n’était pas moins comique. Brassant l’air de coups ratés, ils vacillaient dangereusement. Cependant, ils n’étaient plus qu’à quelques mètres.
Ouvrant la bouche dans l’intention d’en informer Ryô, qui se tenait toujours dos à la scène, sa mâchoire se bloqua quand elle vit la figure de son partenaire.
La bave coulant le long de son menton, il comptait assidûment sur ses doigts, marmonnant quelques : « je retiens un, ça fait quatre » ou des : « et puis, si on n’oublie pas la fois où… »
-« Mais qu’est-ce que vous faites ? » interrogea, perplexe, la jeune femme.
-« Chuuuuuuuut !! »
Le ton fut catégorique. Kaori en resta pantoise. Que …. ? ….
Puis, tout à coup, ce dernier tendit son bras brutalement. Sa main percuta violemment la face d’un des pochards qui menaçait de le heurter. Déséquilibré, celui-ci tangua et tomba, tête la première dans l’eau, dans un plouf retentissant.
Son comparse, soudain dégrisé, s’accroupit sur le sol et éclata de rire lorsqu’il vit son compagnon régurgiter une bonne tasse d’eau de mer, pestant comme un diable.
Sans prêter plus d’intérêt à ce qui venait de se passer, Ryô se tata le menton, toujours aussi concentré par ce qui l’animait.
-« Donc, je disais ? … ah oui ! Quatre plus deux, et… »
Ses yeux s’agrandirent et sa phrase partit dans un éclat de jubilation
-« HA AH HA ! Saeko, tu ne vas plus pouvoir te passer de moi après ça !!! Tu vas goûter à la puissance de l’Etalon des mers !! »
La tête de Kaori chuta brutalement sur sa poitrine. Une mouette ricana dans son oreille. Ses doutes se confirmaient, cet homme, cet animal ne pensait qu’à ça ! Et puis, qui était donc cette Saeko pour qu’il lui pardonne tout ce qu’elle lui avait fait subir ? Etaient-ils amants ?
A cette idée, le sang de Kaori ne fit qu’un tour. Et le fait de ne pouvoir contrôler cette jalousie soudaine l’agaça au plus haut point.
-« Vous avez l’air de bien la connaître. » dit-elle, irritée.
-« Ah ça ! Pour une belle femme ! … Rien à voir avec vous ! »
Les poings crispés, les yeux étincelants de rage, Kaori s’approcha du pirate restant et lui tapota sur l’épaule. Elle réprima son écœurement, à la vue de ces dents jaunâtre et de l’haleine répugnante qui se dégageait de sa bouche. L’homme hocha le menton, interrogateur.
-« Ouais ? »
-« Je peux vous emprunter ceci, s’il vous plaît ? » demanda-t-elle en un large sourire, désignant par la même, l’objet qu’il tenait.
Trop soul pour réagir à la demande un peu spéciale de cette brunette, il grogna un oui et le lui tendit.
-« Merci mon brave. »
Elle se retourna et asséna un monumental coup de massue à son crétin de compagnon. Puis, redonnant son arme d’appoint à son propriétaire, elle attrapa fermement le col de la veste de Ryô et le tira en avant.
-« Il me semblait pourtant que c’était moi qui devait faire visiter les lieux » marmonna notre pitoyable pirate.
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