Chapitre 45 :: 45

Publiée: 26-01-05 - Mise à jour: 26-01-05

Commentaires: Bon et bien voilà ... après des décénnies d'absence, du au fait que je n'ai plus de connexion internet chez moi, et que je peux juste me connecter au boulot (et c'est pas facile non plus parce que du boulot y'en a et que mes patronnes sont toujours là.... no comment) j'ai pu aujourd'hui, trouver une solution et du temps pour éditer ce chapitre ( le PC au boulot ne prend pas le format word....). enfin bref, voilà le chapitre 45. La suite ne devrait plus tarder ^^ Je voudrais remercier ceux et celles qui ne m'ont pas oubliée ;) (Mopsine, Kairi, Mikomi, Ayumi, Sophie, Rosina et touti quantiiii ...) Un gros BisouS à tout le monde ^^

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60

Pendant ce temps, Falcon et Mick se faufilaient chacun de leur côté, parmi les broussailles en territoire ennemi.  

Falcon laissait derrière lui une jolie traînée de corps inanimés ou gémissants. Grognant de satisfaction, il était sur d’avoir éliminés plus de pirates que ces coéquipiers. En quelques enjambées, il atteignit la limite entre la jungle et la plage. Il sentit la présence de Ryô et Kaori de l’autre côté, mais son instinct lui soufflait que le danger rôdait.  

Alertés par le coup de feu, la dizaine de gardes restant les attendait, armes en main.  

Ryô se retourna vers Kaori :  

-« Il va y avoir du grabuge, restez ici. »  

-« Encore ?!! »  

Kaori trépignait, elle savait qu’elle ne serait sûrement pas à la hauteur, mais elle voulait participer.  

-« On ne discute pas ! » lui répondit son partenaire.  

Un vague sourire illumina son visage et Ryô dégaina son épée.  

De concert, Umibozu et Ryô sortirent des sous-bois et se lancèrent à l’assaut.  

-« Et d’un ! » hurla Falcon.  

-« De deux ! » répondit en écho son frère d’armes.  

-« Trois et quatre, ça en fait deux de plus que toi Ryô ! » rugit Falcon qui, par de grand moulinets déconcertants, assénait deux grands coups à ses adversaires les plus proches.  

Ryô se tourna vers lui et le fustigea du regard :  

-« Tu triches !! »  

Et sans même regarder, il pointa son épée et fit virevolter la lame d’un pirate qui fonçait sur lui. Puis, d’un coup de pied magistral, il envoya un sixième individu face contre terre.  

Un homme entra dans son champ de vision. La silhouette était plutôt impressionnante. De ses un mètre quatre vingt dix, voire même plus, il toisait Ryô, le sourire jaunit et l’œil fiévreux. Ses habits rapiécés se résumaient en un gilet poussiéreux et un pantalon noirci par des années de navigation. Mais sa musculature, entraînée à charger et déplacer de lourde charge, arracha un soupir à Ryô.  

-« Et voilà, la baleine c’est pour moi !...Falcon ! C’est un cousin à toi ? »  

Il désigna le pirate, qui de ses deux mains, portait une lourde épée à double tranchant. Celui-ci leva les bras et la lame fendit l’air dans un bruit sourd et menaçant.  

Ryô fit un pas de côté, évitant de peu l’arme blanche. Ses sourcils se froncèrent, et son visage reprit son air grave.  

Son adversaire ne lui laissa aucun répit, il maniait son épée avec dextérité et sans manifester la moindre faiblesse. Ryô dût à plusieurs reprises se baisser afin d’éviter la décapitation, ou pire, être découpé en deux et ne plus pouvoir profiter de son mokkori…  

Puis, profitant de sa rapidité, il esquiva un dernier coup, avant de se lancer en avant et d’atteindre les jambes de son adversaire. La présence de Kaori sauva la vie de ce dernier. En temps normal, ou tout du moins, avant la rencontre de Ryô avec sa partenaire, il serait tombé raide mort sous la main de City Hunter, mais cette fois-ci, il s’effondra, gravement blessé mais non mortellement. Ryô avait visé les genoux et une fois l’immense flibustier à terre, il l’assomma sans perdre de temps.  

-« Falcon ! La prochaine fois, c’est toi qui t’y colle ! Marre de ces balourds ! »  

Umibozu se tourna vers lui, et croisa les bras, imperturbable.  

-« Ca compte quand même que pour un ! »  

A ses pieds, le dernier homme à avoir essuyé l’assaut d’Umibozu, vomissait des borborygmes inaudibles mais qui ressemblaient étrangement à des prières.  

Lorsque les dix pirates restant, gisaient à terre, Ryô s’avança vers Kaori et lui décocha un grand sourire.  

La jeune femme n’avait pas perdu de temps pour récupérer les clefs des taules et libérer déjà une dizaine d’hommes et de femmes.  

Déboussolés, n’osant croire à leur libération si soudaine mais bienvenue, ils sortirent les uns après les autres de leur cage, prudemment. Les yeux roulant dans leurs orbites, effrayés, ils scrutaient la moindre parcelle de sable afin de se convaincre du miracle accompli : ils étaient libres.  

Une vieille femme, les rides creusant de multiples fossettes aux commissures de la bouche ou des yeux, se précipita sur Kaori et lui agrippa les mains :  

-« Que les Dieux vous bénissent ! »  

-« Tout est fini, madame, vous êtes libres ! » Lui répondit Kaori de sa voix la plus douce.  

La vieille dame, les yeux embués, hocha la tête et rejoignit sa famille, une larme roulant sur sa joue fatiguée.  

Ryô, observateur, ne put s’empêcher de remarquer le regard de sa partenaire. Un regard débordant de compassion et de bonté. Un regard qui le fit chavirer une fois de plus.  

Passé le choc initial, les affranchis commencèrent à sauter de joie, embrasser leurs enfants, ou prier les bras levés au ciel.  

Ryô s’approcha de Kaori et fanfaronna, sa façon à lui d’éviter de dévoiler le trouble qui envahissait son cœur.  

-« Alors, pas mal hein ? Qu’est-ce que vous en pensez ? »  

Mais Kaori ne lui prêta pas l’attention escomptée. A la grande surprise de son partenaire, elle s’empressa de faire demi-tour, et se dirigea droit vers l’homme pendu dans sa cage.  

Ryô lui emboîta le pas, curieux mais surtout extrêmement fier d’elle et de sa détermination.  

Pourtant, malgré toute l’admiration qui lui portait, il ne fit cependant aucun effort pour cacher son amusement, lorsqu’il vit Kaori hésiter longuement sur la façon de libérer l’individu, tournant autour de l’arbre sans savoir quoi faire. Le rictus moqueur qu’il affichait, se figea soudainement lorsqu’il reçut en pleine tête une massue improvisée par la belle.  

Un perroquet se posa sur son épaule et ses paroles n’étaient que trop compréhensibles :  

-« Crétiiiin ! »  

Puis ses épaules s’affaissèrent, obligeant l’oiseau multicolore à reprendre son envol : Kaori commençait à grimper avec une facilité déconcertante. Il avait cru que Kaori hésitait or la jeune femme ne cherchait qu’une prise praticable pour gravir la potence.  

A peine cinq minutes plus tard, elle redescendait, suivi par un homme épuisé mais dont le sourire nouveau illuminait son visage. Puis, après des effusions de gratitude, lesquelles agacèrent Ryô singulièrement, il fut entouré par sa famille et emporté par la vague de liesse communicative.  

Spectateurs, City Hunter savoura ce moment de plénitude. Kaori, instinctivement, s’approcha de Ryô et passa son bras sous celui de son coéquipier. Cela perturba Ryô qui, pour échapper à cette douce sensation, fit mine de s’intéresser de très près à une charmante demoiselle, la langue pendante.  

Kaori s’apprêta à pourchasser cet odieux obsédé quand une forme mouvante, au loin, attira son regard. Elle se figea, les yeux grands ouverts, stupéfaite et horrifiée.  

Etonné de ne pas déclencher les foudres de sa partenaire, Ryô revint sur ses pas et s'alarma aussitôt par l’attitude de la jeune femme. Ses poings se crispèrent et une onde de colère froide, implacable coula dans ses veines.  

Au loin, sur la mer calme, une embarcation se dirigeait vers le navire de Kaibara, à son bord, Mick, inconscient sinon plus...  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60