Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Ginie^^

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 60 chapitres

Publiée: 20-03-04

Mise à jour: 12-04-05

 

Commentaires: 248 reviews

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General

 

Résumé: Autre époque, autre histoire... ;) Défi de Vy que je vais tenter ^^

 

Disclaimer: Les personnages de " L'île Corail " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'île Corail

 

Chapitre 60 :: 60

Publiée: 12-04-05 - Mise à jour: 12-04-05

Commentaires: The end ...

 


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La maison du professeur se situait dans les terres, retirée de la ville mais juste à quelques centaines de mètres, cachée dans les fourrés. D’autres demeures, comme celles du Prof, ponctuaient le paysage, surplombant la ville.  

Ils descendirent la petite route bordée d’arbres. Les rayons du soleil se diffusaient dans les branchages, baignant le chemin d’une douce lumière.  

Le champ de vision s’éclaircit quand les premières habitations et magasins apparurent. Un spectacle magnifique se dévoila devant elle. Kaori contempla les reflets bleutés de l’océan, les bateaux à quai qui ondulaient au rythme des vagues, le va et vient des marins qui déchargeaient ou embarquaient. Sur sa droite, se trouvait la plage infinie où le sable, sous l’ardeur du soleil, pouvait aveugler quiconque. En face se trouvait le port, et sur sa gauche, les nombreux tripots et autres gargotes remplaçaient les boutiques.  

Continuant de marcher doucement, ils traversèrent la ville, où de nombreuses personnes vaquaient à leurs occupations. Quelques enfants jouaient devant la devanture d’une épicerie, tandis que leurs mères papotaient avec le commerçant. Puis, arrivés sur le port, des pêcheurs s’affairaient autour de la prise du matin et un groupe de vieillards, fumant la pipe, relataient leurs aventures passées.  

La ville s’éveillait.  

 

Vivement, Kaori jeta des coups d’œil furtifs de partout. Est-ce que toutes ces personnes pouvaient entendre les battements effrénés de son cœur ?  

Mais personne ne fit grand cas de ce couple qui se promenait.  

La mer était calme et d’un bleu limpide. Emue par la beauté éclatante du site, Kaori s’avança sur le ponton principal, s’arrêta et inspira une grande bouffée d’air pur. Ryô s’approcha d’elle, souriant.  

-« Et si on allait boire une bonne bière ? »  

Le faciès de sa partenaire s’affaissa, ses sourcils se froncèrent. Tout de suite, Ryô agita des mains.  

-« Du calme, du calme, c’était juste une plaisanterie ! »  

-« Mais je suis calme ! » S’offensa Kaori, un tantinet piquée au vif.  

Par réflexe, elle fit apparaître une massue, qu’elle avait gardée…au cas où…  

-« Je me demande d’où te viens cette manie ! »  

Ryô se tint le menton d’une main, les bras croisés sur la poitrine. Son attitude aurait pu finir de rendre Kaori folle de rage, mais elle capta l’once de tendresse qui dansait dans le regard de son partenaire.  

-« Si tu ne faisais pas tant l’idiot, je n’aurais pas besoin de m’en servir ! » Répliqua-t-elle amusée.  

-« Si tu étais moins jalouse… »  

Ryô se remit en marche, prenant bien soin de mettre quelques enjambées entre lui et le lourd morceau de bois que tenait la jeune femme.  

-« Jalouse ? Moi ? »  

Kaori trottina jusqu’à lui et le rattrapa par la veste.  

Ryô se ravissait de la tournure de la conversation, taquiner Kaori était l’un de ces jeux favoris. Pourtant, il savait aussi que ce n’était qu’un moyen éhonté de ne pas avoir à parler sérieusement avec elle. Et il le fallait…  

 

Néanmoins, la tentation fut la plus forte. A l’heure où les honnêtes gens commençaient leur journée de labeur, d’autres, un peu moins respectables, fermaient leurs établissements. Jeux, alcool, femme de peu de vertu, on trouvait de tout à Tortuga. Ryô aperçut au loin une femme qui sortait de l’un des tripots. Aussitôt, il la héla :  

-« You-ouhhhhh ! Mademoiselle !! »  

Bras tendus en avant, il fit quelques pas de course dans sa direction, mais comme il pouvait s’y attendre, Kaori fut beaucoup plus prompte à brandir son marteau. Il était certes d’humeur taquine, mais il n’avait pas envie de se retrouver défiguré une fois de plus. Il bifurqua alors vers la plage, loin de toute agitation, Kaori à ses trousses.  

 

Soudain, il stoppa net. Sa partenaire ne s’attendant pas à un arrêt aussi brutal, le percuta de plein fouet.  

-« Mais ça va pas, non ! Qu’est-ce qui te prend ? » Gronda-t-elle, en se massant le front.  

-« Regarde… » Lui répondit Ryô en chuchotant.  

Kaori pencha la tête, et aperçut une minuscule tortue rampant sur le sable, voulant probablement atteindre la grande bleue. L’air grave, Ryô poursuivit :  

-« Sais-tu que les tortues peuvent vivre jusqu’à cent ans ? »  

Mais Kaori commençait à bien connaître l’énergumène. Croisant ses mains sur le manche de sa massue, qui lui servait d’appui, elle le toisa de biais :  

-« Sais-tu que je ne suis pas aussi idiote que tu le penses et que tu n’arriveras pas, en agissant de la sorte, à changer de sujet aussi facilement ? »  

Ryô la fixa. Ô que non, elle n’était pas idiote… un peu trop naïve, peut être…mais idiote, certainement pas !  

Son regard se voila. Le bandage qu’elle portait autour de la tête lui rappelait à quel point il tenait à elle, à quel point elle lui était devenue indispensable. Et si par sa faute… Il ferma les yeux, conscient que ses préjugés referaient surface à la moindre occasion, mais grâce à elle, il serait assez fort pour les combattre. Grâce à elle, ils pourraient goûter au bonheur…enfin…  

 

Kaori nota un changement brutal dans le comportement de son partenaire. Curieuse, elle inclina la tête sur le côté et l’observa.  

-« Ryô ? »  

Ce dernier lui fit face. Muette, priant pour que ses jambes ne se dérobent pas sous elle, elle se sentit de suite hypnotisée par ces yeux sombres.  

Une douce chaleur se propagea dans ses veines lorsque la paume de la main de son partenaire se posa sur sa joue. Du pouce, il suivit délicatement les contours de ses pommettes.  

-« Kaori, je vis dans un monde cruel et… »  

-« Ca suffit ! »  

Kaori se dégagea brusquement et recula d’un pas, excédée. Après tout ce qu’il avait vécu, il n’allait pas lui seriner de nouveau son couplet sur le danger omniprésent, sur le fait que vivre avec lui serait dangereux. Malheureuse elle le serait, mais uniquement si elle ne pouvait être à ses côtés.  

-« Tu vis dans l’ombre, je le sais très bien. » Reprit-elle agacée.  

Ryô ouvrit grand les yeux. Pour une fois qu’il allait mettre sa fierté de côté et lui avouer des sentiments enfouis au plus profond de lui, voilà qu’elle se mettait en colère avant même de savoir ce qu’il en était.  

Cependant, loin de le déranger, il s’amusa de son attitude et l’écouta avec attention jusqu'au bout.  

-« Tu fais un métier dangereux, ça aussi je le sais ! Pourquoi accepterais-tu de protéger des inconnus et … et pas moi… »  

Sa phrase mourut en un murmure. Prenant conscience du ridicule de ses dires, Kaori baissa la tête, embarrassée.  

Ryô énuméra les faits, se servant de ses doigts pour compter ses arguments :  

-« Et bien voyons voir. Pour commencer, tu ne me payeras pas en monnaie sonnante et trébuchante, et mes clientes, car je te l’ai déjà dit, je ne travaille que pour des femmes, sont évidemment très belles et… »  

Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.  

L’ombre menaçante d’une massue gigantesque, marquée d’un 10 tonnes, apparut.  

 

Aucunement impressionné, Ryô s’approcha. Quelques mèches de cheveux s’emmêlèrent. Leurs regards se croisèrent. Kaori, se sentant précipitée dans les abîmes de ses yeux profonds et obscurs, se figea. Leurs respirations, étonnamment sereines, contrastèrent avec les battements fous de leurs cœurs.  

D’une voix grave, teintée de tendresse, Ryô finit par briser le silence :  

-« A moins que tu ne deviennes officiellement ma compagne. »  

 

10 9 8 7 6 5 4 3 2 1… La massue que tenait Kaori devint aussi légère qu’une plume et ne fit aucun bruit quand celle-ci la lâcha. Surprise, hébétée, elle ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Encore une plaisanterie douteuse ?  

Le sourire que lui adressa alors Ryô dissipa ses doutes, et bras ouverts il accueillit la jeune femme.  

-« Oui… » Murmura-t-elle, consciente de ce que cela représentait.  

 

Au loin, un bateau prenait le large. Les oiseaux planaient dans les cieux, savourant leur liberté.  

Aussi libres que cet homme et cette femme qui échangeaient un baiser plein de promesses.  

Ryô et Kaori, City Hunter.  

 

 

...FIN...  

 

 

 

 

Voili voilà.  

 

J’avoue, je n’avais pas très envie d’apposer le mot fin à cette adaptation (trèèès) libre de City Hunter…mais bon …  

Certains crieront peut être au scandale lorsqu’ils finiront de lire ce chapitre, mais que voulez-vous, aussi libre soit-elle, cette histoire doit quand même rester fidèle à l’esprit Hôjô…  

 

J’ai essayé d’écrire cette histoire comme on pourrait regarder un film, j’espère que vous avez pris autant de plaisir à la lire que moi à l’écrire. Et toi Vy’, j’espère tout autant que relever ton défi n’a pas été un fiasco ;)  

 

Je dédie cette histoire à mon fils Thomas, mon bibou à moi (qui grâce à ses siestes de l'après midi ont pu me permettre de finir enfin cette histoire lol ) et à mon homme ^^  

 

Je remercie tous ceux qui ont suivi cette histoire (avec beaucoup de patience parfois ;) lol ) et qu’ils l’ont lu jusqu’au bout. (Pour ceux qui aurait le courage de la lire de bout en bout, pardonnez mes incohérences, je n’ai pas eu le temps et le courage de le faire moi-même lol )  

 

Merci à ceux qui ont laissé des commentaires tous les plus touchants les uns que les autres.  

Un merci et un bisou particulier à ma Rosy, Sophie, Joyce, Mica, Mopsime, ma Mélusine, Indya la belle, Sekhmet, Kairi, ma môman Leeloo, Kairi, ma Sandrine, ma Fafy, ma Poupoune, mon Stool et tous les autres :  

Ayumi ; Natsu ; Trinity; Beautiful Strangeran; Kaiko; VY'; Natsu; Lifetree; Mel; Scarlett; Miyukichan; Clo; Kaiko; Melinda; LittleBee; Kaori_h; Keitaro; Awaxcity; Cecoola; Zoe; Mimochan; Shan In XYZ; Kyomay; Miyuki; Rosina; Zoe; Clo; Soso; Noiny; Chanlyr; Maiki; Spot2001; Cat; Louloufok; Angelheart; Ramal; Julie; Laur_e; Myriam; Lovely; Mica; Kaori-maki; Shan In XYZ; Chibiusa ; Petite lady ;Yukino; Bender (fiiiit); Methos (goooo !)  

Voilà, comme ça normalement je n’oublie personne lol  

 

Merci à NJ qui, de part son énergie et le temps qu’elle passe à gérer ses sites, nous permettent de partager ces moments.  

 

Cette histoire sera la dernière (et cette fois-ci je ne reviendrais pas sur ma décision comme l'autre fois lol ) . Après réflexion, je trouve que j’ai suffisamment abusé de nos deux héros pour continuer à les traîner dans d’autres histoires.  

Sachez que je resterais quand même à l’affût sur HFC et que si vous avez besoin de kekchose, n’hésitez pas ;)  

 

Voilà, je suis sûre que j'oublie de dire encore plein de choses mais il est temps... il est temps de se dire au revoir…  

BisouS à tou(te)s et à très bientôt  

 

Ginie ^^ qui va donc pouvoir lire toutes les autres histoires de HFC lol  

 

 


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