Chapitre 36 :: 36

Publiée: 07-09-04 - Mise à jour: 07-09-04

Commentaires: Et bien moi non plus, je ne vais pas faire dans l'originalité ** ...sachez que vos commentaires me font toujours aussi plaisir (et heureusement que j'ai l'écran qui cache la rougeur qui me monte aux joues à chaque fois !!!!! lol ) Merci à vous. ^^ Voili voilà le chap 36, un des derniers de ce qu'on pourrait nommer la "deuxième partie". Pour majer aussi vite, j'ai un truc, (nooon, pas de scribe qui écrirait à ma place :lol ) mais une petite avance prête à être vérifier une dernière fois avant d'être poster ;) La suite prochainement donc (enfin, après le mariage.... et après avoir récupéré la tonne de sommeil perdue jusqu'à présent ;) lol ) Je vous bises tous et toutes bien fort !!!! ^^

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Kaori se tourna prestement vers Ryô demandant, d’un regard on-ne-peut-plus explicite, des éclaircissements sur cette affaire. Mais le temps et la situation ne s’y prêtaient guère, aussi, Ryô lui pria de patienter.  

Il se pencha vers elle et chuchota :  

-« Je vous dirais tout, mais pas tout de suite. Faites moi confiance. »  

Kaori n’aurait peut être pas réagi aussi docilement si le regard de son compagnon ne l’avait pas hypnotisée. Si cet homme avait le don de la mettre dans des états proches de l’apocalypse, il savait tout aussi bien modérer ou calmer ses ardeurs d’un simple clin d’oeil.  

La promesse, de lui expliquer plus tard comment Saeko connaissait son frère, étant réglé, le dîner se passa plutôt bien.  

Autour de la table, Miki et son époux, Falcon, Mick, Saeko, Ryô et Kaori discutaient de sujets assez communs. Mais rapidement, Ryô fut le premier à entrer dans le vif du sujet.  

-« Tu as donc pu me trouver un bateau Saeko ? »  

-« Oui, Falcon m’a prévenu ce matin et j’ai réussi à réquisitionner un bâtiment. Comme tu l’as demandé, il est assez petit et rapide. »  

-« Donc, maintenant, il faut un équipage. »  

-« Et où vas-tu les trouver tes marins ? » Se moqua Umibozu.  

Le sourire de Ryô en disait long. Falcon remua vivement la tête.  

-« C’est hors de question Ryô. J’ai pris ma retraite et tu le sais. »  

-« Mais je ne te demandes rien. Kaibara est un problème à résoudre. Que je sois seul ou pas. »  

-« Je ne pourrais pas t’accompagner, lança Saeko, je ne serais pas loin avec mes soldats mais tu penses bien que … »  

-« Oui, je sais, Saeko. Personne ne doit savoir que tu traînes avec des méchants pirates. » Plaisanta Ryô.  

Malgré la boutade de Ryô, Saeko s’en voulait cependant de ne pas pouvoir prendre part activement à ce raid. Toutefois, la jeune femme, tout comme la majorité des personnes présentes autour du repas, n’aurait pour rien au monde, étaler ses états d’âmes. Biaisant verbalement, elle ajouta simplement :  

-« Ne sois pas stupide, si je pouvais y aller, je le ferais. »  

-« Le principal c’est que tu puisses être là pour mettre fin, officiellement, aux trafics en tout genre de l’Union Teope. Tu t’en tires bien même, le mérite te reviendra de suite ! … Ca vaut bien un coup ça, non ? » Bava-t-il d’envie.  

Ryô tira la langue de douleur quand la bottine de Saeko lui écrasa les orteils.  

Mick, contre toute attente, se joignit à la discussion:  

-« Kaibara a accosté sur l’île de Mêlée, à quelques encablures d’ici. Il prépare un mauvais coup… Demain soir, si je ne m’abuse… »  

Tous les regards se tournèrent vers lui, mais rien n’empêcha l’américain de s’enfourner un autre morceau de viande dans la bouche.  

Ryô, haussa un sourcil. Pourquoi donc Mick, qui était venu initialement pour remplir son contrat, à savoir le tuer, leur fournissait ces précieux renseignements ?!  

-« Et quel genre de mauvais coup ? » questionna Kaori, avide se s’investir totalement dans la conversation.  

-« Trafic d’esclaves. »  

Miki posa sa main sur le bras de Falcon et leva de grands yeux vers lui. Umibozu capitula :  

-« Bon ça va ! Ca va ! J’ai compris ! J’ai aussi un compte à régler avec Kaibara, je viendrais avec toi Ryô ! »  

Celui-ci, une grosse bouchée dans le gosier, rumina :  

-« Va falloir renforcer la coque du bateau avec un gros balourd comme toi ! »  

-« QUOI ??!! »  

Une dispute, comme tant d’autres, se déclencha entre nos deux pirates.  

Kaori restait à l’écart, pensive.  

Tout d’abord, quel était cet étrange comportement de Saeko lorsque Ryô avait annoncé qu’elle était la sœur d’Hideyuki ? Se pourrait-il qu’elle l’ait connu ? Dans quelles circonstances ?  

Et quel était le rapport entre Kaibara et Falcon ? Que signifiait cette phrase si anodine : « Il vous considère plus qu’une simple partenaire » ?  

Elle n’avait toujours pas trouvé le courage de parler à Ryô. Pourtant, il faudrait bien éclaircir ce problème.  

Un tourbillon de question qui s’agitait sans cesse dans l’esprit de Kaori.  

-« Et tu as un plan ? » Demanda soudainement Falcon.  

-« D’après mes indicateurs, Kaibara doit procéder un échange : les esclaves contre de la drogue. Si on veut sauver quelques vies, il faudra agir rapidement pour les libérer. »  

-« Donc, tu veux intervenir avant l’échange. Avant l’arrivée de Kaibara.»  

-« Exact, Tête de poulpe ! »  

-« Ne m’appelle pas Tête de poulpe ! Bourricot de tête de mule d’âne bâté ! »  

Kaori se leva. Tête baissée, bras le long du corps, elle ne semblait pas d’une humeur des plus charmante.  

-« Il se fait tard, et je suis épuisée. Veuillez m’excuser mais je vais aller me coucher. »  

Miki, témoin des déboires de la jeune femme, lui interdit de toucher à la vaisselle et l’envoya prestement aller se reposer, ce dont elle fit sans se laisser prier une deuxième fois.  

Ryô, perspicace, sentit que la jeune femme voulait s’isoler.  

Tentant de faire diversion, et dans le but inavoué de distraire la jeune femme, il proclama, à la limite du bon goût :  

-« Bah alors, Kaori, on va sortir faire la fête entre marins ? »  

…  

Pas de massues ? Effectivement, Kaori devait se sentir bien mal…Il suivit du regard la jeune femme s’éloigner, et sentit son cœur se serrer.  

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