Chapitre 37 :: 37

Publiée: 15-09-04 - Mise à jour: 15-09-04

Commentaires: Du temps à passé... les mémoires sont peut être rouillées (moi la première qui a du relire les quelques chapitres précédents ;) lol ). Donc voilà un chtit résumé (mais petit, hein !?!! ;) ) : Après avoir retrouvé Ryô, Kaori et Falcon rejoignent leurs amis au Cat's eye. Miki et Mick sont avec une certaine Saeko. Le dîner se déroule, en toute quiétude, et le sujet de conversation en ets bien sur: Kaibara. Kaori, un tantinet fatiguée par tous les événements se retire de table ... . . . Ca fait un bout de temps que je me fais rare mais sachez vous tou(te)s, auteurs, que je continues à lire vos oeuvres et sachez que vous faites du trèèès bon boulot ^^

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Quelques minutes plus tard, le repas fini, Mick entraîna Ryô par le bras dans un coin du café :  

-« Veux-tu bien me lâcher le bras !! Imagine qu’une séduisante demoiselle franchisse la porte et nous voit comme ça !» Ronchonna Ryô, qui n’aimait pas beaucoup l’air sérieux que prenait son ami.  

-« J’en serais le premier désolé ! » Railla Mick.  

-« Alors ? » Fit Ryô, dégagé de son emprise.  

-« Ta décision de te séparer de Kaori est définitive ? »  

-« Pardon ? »  

-« Tu m’as très bien compris ! Réponds ! Fais preuve d’un peu de franchise … au moins avec toi-même… »  

-« Je n’ai pas besoin de tes sermons ! Je suis toujours franc. C’est pour ça que je bande toujours avant de discuter ! »  

Ryô croisa les bras, semblant vexer par les dires de son ami.  

-« Tu aurais bien besoin d’une paire de binocles ! Ne vois-tu pas que Kaori est folle amoureuse de toi ! Et tu serais capable de la laisser !? »  

-« Et depuis quand tu t’intéresses aux problèmes affectifs des autres, toi ? » Demanda Ryô, soupçonneux.  

-« Depuis que je suis tombé amoureux d’elle. »  

Ryô fronça les sourcils, stupéfait par l’aveu de Mick. Il reprit bien vite un visage impassible. Levant un bras, balayant l’espace, il soupira :  

-« Je ne comprendrais vraiment rien à tes goûts mon pauvre Mick et je ne vois pas de quoi tu… »  

Mick ignora complètement sa réponse et haussa les épaules. Puis, il se retourna, ajoutant néanmoins, avant de repartir en direction des autres convives :  

-« Tu peux la remercier en tout cas. Grâce à elle, tu as droit à un sursis. »  

-« … ?... »  

-« Ohhhh, ne fais pas cette tête de crétin ! J’acceptes de vous aider mais ne te leurres pas. Je ne le fais pas pour toi. Je le fais pour elle. »  

Mick avait rejoint leurs amis mais Ryô resta encore seul quelques instants. Il comprenait très bien de quoi parlait l’américain. Mick abandonnait le contrat. Il refusait le duel. Et malgré la menace que représentait pour lui maintenant Kaibara, il l’aidait ? Kaori avait réussi à changer Mick ?  

Ryô soupira de dépit. Kaori…  

Il renonça à son idée première d’aller s’enivrer quelque part, dans un endroit mal famé, et de courtiser quelques jeunes filles. Même s’il n’avait aucune notion de ce qu’il pourrait faire ou dire, peut être que rassurer Kaori serait une bonne initiative… Il lui devait bien ça, après tout.  

***  

Kaori, seule dans la grange, admirait le travail admirable de Falcon, suspendus au millimètre près, contre la paroi de la bâtisse. Ses pensées vagabondaient.  

Ryô ne voulait pas d’elle. Elle n’avait pas de famille, et ses seuls amis représentaient le plus beau fleuron des meilleurs mercenaires du territoire.  

La tête basse, elle sécha, d’un geste rageur, la larme qui pointait au coin de son œil.  

-« Hideyuki…Que dois-je faire ?... » Emit-t-elle doucement.  

Le silence lui fit mal. Son frère lui manquait.  

-« Et bien Kaori ! On parle toute seule maintenant ? »  

Ryô s’avança vers elle, tout sourire. Il n’aimait pas voir la jeune femme se miner ainsi. Son inquiétude le rongeait, son sourire lui manquait.  

Il s’approcha, dans la ferme intention de mettre de côté ses préjugés, et de l’apaiser de son mieux.  

Mais c’était sans compter sur les démons qui agitaient Kaori. L’évocation de son frère raviva le souvenir de la discussion avec Saeko. Faisant quelques pas, elle s’approcha de lui et s’appuya contre le mur, soudainement très lasse.  

Elle le fixa dans les yeux, et, prenant son courage à deux mains, lâcha abruptement:  

-« Saeko connaît mon frère, n’est-ce pas ? »  

Ryô s’arrêta dans son élan, et afficha une mine embêtée. Se grattant la tête d’une main, il s’assit en tailleur, juste aux pieds de Kaori. Puis prenant une brindille de paille, il gribouilla sur le sol, marmonnant des mots incompréhensibles. Il semblait brusquement, terriblement gêné.  

Sa partenaire, veste pendante, et libellule traçant son chemin au dessus de sa tête, gardait la bouche ouverte et les yeux écarquillés de surprise. Qu’est-ce qui lui arrivait ?...Elle cligna des paupières plusieurs fois puis haussa les épaules de résignation. Décidément, il ne manquait pas de l’étonner à chaque fois, lui et ses attitudes toutes aussi déroutantes les unes que les autres ! …  

Elle s’installa aux côtés de Ryô.  

L’image de son frère l’apaisait, sa colère avait disparue. Posant sa tête sur ses genoux, elle ferma les yeux et se mit à parler, doucement.  

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