Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Ginie^^

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 60 chapitres

Publiée: 20-03-04

Mise à jour: 12-04-05

 

Commentaires: 248 reviews

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General

 

Résumé: Autre époque, autre histoire... ;) Défi de Vy que je vais tenter ^^

 

Disclaimer: Les personnages de " L'île Corail " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'île Corail

 

Chapitre 58 :: 58

Publiée: 07-04-05 - Mise à jour: 07-04-05

Commentaires: Merci. ^^

 


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Baignant dans une atmosphère feutrée, la jeune femme reprenait conscience lentement. Son esprit flottait dans les brumes de sa léthargie. De vagues reflets prenaient forme et du flou, apparut un visage. Des mèches brunes balayaient son front, et ses yeux sombres si mystérieux, la fixaient tendrement.  

Bien qu’encore somnolente, Kaori crut sentir sur ses joues, la caresse de ses mains si fermes mais si douces. Son être se plongea avec délice dans le souvenir de ce baiser. Aspirée dans les volutes de l’enchantement, la jeune femme se rendormit, heureuse.  

 

La porte de sa chambre s’ouvrit doucement, et un vieillard, accompagné d’une belle jeune femme entrèrent.  

-« Kazue ? »  

Cette dernière, assistante infirmière du professeur, tourna la tête, faisant ainsi ondoyer ses longs cheveux. D’une voix douce, elle lui répondit :  

-« J’ai changé son pansement il y a peu. Ce n’est qu’une égratignure, tout ira bien. Elle ne s’est toujours pas réveillée mais je pense qu’elle récupère d’une grande fatigue. Elle devait être si éreintée. »  

Compatissante, Kazue s’investissait grandement dans son métier. S’étant occupée de Kaori dès le premier jour, elle veillait aussi sur Mick jour et nuit.  

-« Merci Kazue. Allez vous reposez un peu, vous en avez besoin. »  

-« Merci Professeur. »  

Et Kazue sortit.  

 

Le Prof prit le pouls de Kaori et vérifia les battements de son cœur.  

 

La jeune femme, dans un demi sommeil, sentit une présence. Son corps restait endormi et elle n’esquissa aucun mouvement. Seule lui parvenait une conversation inaudible, lointaine. Puis, elle eut vaguement conscience que quelqu’un lui prenait doucement le poignet.  

 

Rassuré, le vieux médecin sourit. Naturellement, il remit en place une jolie fleur blanche dans son vase et tourna le dos à la jeune femme. Il repasserait plus tard, la patience était de mise.  

 

Se sentant de nouveau seule, une sensation apaisante l’enveloppa. Une douce odeur de fleur fraîche titilla ses narines. Elle se sentait vaporeuse, légère. Une seule chose comptait…  

 

Agrippant la poignée, Prof referma sur lui la porte de la chambre.  

 

…Ryô l’avait embrassée. Un tourbillon de sentiments divers l’emporta. De liesse, comme une enfant, tous ses membres se détendirent en un mouvement brusque. La couverture se déploya dans un froissement silencieux.  

 

Le professeur, malgré son âge, avait encore l’ouïe fine. Il n’hésita pas ; il ouvrit de nouveau la porte et entra.  

 

Kaori se sentait maintenant tout à fait éveillée. Son bon sens lui dictait d’ouvrir les yeux et de parler avec cet homme, mais elle n’en avait pas envie et fit taire sa raison. Elle voulait juste apprécier encore et encore cette douce sensation, ce souvenir inoubliable des lèvres de Ryô sur les siennes.  

 

Lorsque Prof approcha, le doute qui l’avait amené à revenir voir la jeune femme s’effaça totalement devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux.  

La couverture, en se redéposant silencieusement sur la jeune femme, découvrait maintenant une partie de son anatomie, invisible jusqu’à présent. Les amies de Kaori l’avaient déshabillée pour qu’elle ne prenne pas froid et recouverte simplement d’une grande chemise. Prof riva son regard sur le galbe de ses jambes et ses yeux s’agrandirent. Une main frétillante s’avança.  

Il avait une libido bien active pour un homme de son âge, et il n’était pas insensible au charme de cette si jolie donzelle.  

 

L’image si éthérée de Ryô et de ce baiser s’effaça subitement, lorsqu’elle sentit un chatouillement sur sa jambe.  

Ouvrant un œil, elle aperçut le front ridé d’un vieil homme, dont un rictus pervers déformait sa bouche.  

Kaori sentit une sourde colère monter en elle. Rappelée à la réalité, son souvenir lui échappa et l’idée que ce vieux bonhomme la touche à son insu, lui déplut fortement.  

Le Prof s’amusa à soulever la couverture, afin d’en voir encore un peu plus. De surprise tout d’abord, Kaori se déchaîna.  

 

*** KYAAAAAhhhhhhh ! ***  

 

Mick et Ryô sursautèrent. Le pas lourd de Falcon résonna dans le couloir et son immense tête passa par le chambranle de la porte :  

-« Kaori s’est réveillée ! »  

Ryô jeta un dernier coup d’œil à Mick.  

-« Allez, va ! Ma très jolie, et si douce infirmière, ne va pas tarder à prendre soin de moi, et ta présence va troubler ma quiétude ! »  

Le ton moqueur de Mick n’échappa nullement à Ryô, qui fit aussitôt la moue. Il marmonna un « prétentieux américain » puis un « j’ai plus de charme que lui de toute façon », et il se dirigea vers la sortie d’un pas nonchalant.  

Si sa partenaire usait de ses cordes vocales, dès son réveil, c’est qu’elle allait déjà beaucoup mieux.  

Sur le pas de la porte, Umibozu l’attendait avec un large sourire, qui aurait pu faire fuir nombreuses personnes sensibles.  

 

-« Quoi ? » Demanda Ryô, tout à coup mal à l’aise.  

-« Héhéhé… »  

-« Et bien expliques toi, tête de poulpe ! »  

-« Hé hé hé … Vous vous êtes embrassés sur le bateau. Vous êtes liés, et toutes les femmes de ce monde vont enfin pouvoir respirer, l’Etalon des mers n’est plus !! »  

Et Falcon s’en alla, sautillant gaiement et ricanant de plus belle. Il laissa un Ryô complètement désabusé.  

Celui-ci, la main sur le menton, réfléchissant intensément, se posa la question, qui jusqu’à présent ne lui avait jamais effleuré l’esprit : « Pouvait-il être l’homme d’une seule femme ? »  

Il haussa les épaules, et murmura :  

-« Pourquoi pas ... »  

 

 

 


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