Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Ginie^^

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 60 chapitres

Publiée: 20-03-04

Mise à jour: 12-04-05

 

Commentaires: 248 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Autre époque, autre histoire... ;) Défi de Vy que je vais tenter ^^

 

Disclaimer: Les personnages de " L'île Corail " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi n'y a-t-il pas de version HTML des fics NC-17?

 

Comme il est impossible de vérifier qui lit ces fics comme pour la version php, les fics NC-17 ne sont disponibles que dans la version dynamique du site.

 

 

   Fanfiction :: L'île Corail

 

Chapitre 51 :: 51

Publiée: 06-03-05 - Mise à jour: 06-03-05

Commentaires: Un grand merci pour vos commentaires qui me touchent énormément (Sophie, Ramal...Mica, Mopsime et les autres...on va croire que je vous ai payé pour !! ;) lol ) Je vous embrasse tous bien fort...à très bientôt ... ^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60


 

 

Kaibara poussa Kaori devant lui, dans une cabine aux dimensions exagérées. On y respirait une odeur acre de feuilles séchées, et dans un renfoncement de la pièce, se trouvaient diverses machines alambiquées dont certaines vapeurs en sortaient. Kaori en déduisit facilement que ce recoin n’était que la partie visible de l’iceberg : le laboratoire privé de ce fou. Cependant, dans cet espace, une grande place était réservée au confort du capitaine. Un sofa généreux, une table couverte de victuailles alléchantes et les boissons sucrées, attendaient les gourmands et autres affamés.  

Tout ce luxe donnait une impression irréelle à la tragédie qu’ils vivaient.  

 

Kaori faillit perdre l’équilibre quand Kaibara la bouscula brutalement en avant. Trois chausse-trappes, éléments en fer aux pointes acérées, vinrent se planter sur le mur et dans le plancher. Kaibara les évita aisément.  

-« Laisser ton navire sans chien de garde… Ce n’est pas très prudent… Imagine qu’un voleur débarque…»  

Ryô était tranquillement assis dans un coin du canapé, dans la pénombre. Kaibara ne releva pas l’ironie de la phrase, intérieurement, il jubilait.  

-« Je ne t’attendais pas aussi tôt, je l’avoues, mais le jeu n’est pas fini. Il reste encore un invité surprise.»  

 

Ryô se leva et approcha de quelques pas. Kaori le rejoignit et se blottit contre lui. Ce dernier s’inquiéta de l’attitude si affligée et terrifiée de sa partenaire. Elle tremblait.  

-« Kaori ? »  

-« Falcon est… »  

Sa voix se brisa dans un sanglot. Ryô sentit un froid glacial lui parcourir l’échine. Que s’était-il passé ?  

 

Une porte adjacente s’ouvrit avec fracas. Mick entra et jeta à terre le corps gémissant de Falcon.  

-« Alors Ryô ! Que penses-tu de ma dernière recrue ? » Fit Kaibara, rengorgé de fierté malveillante.  

Mick se tenait tranquillement dans l’embrasure de la porte. Ses bandages et ses habits écorchés lui donnaient un air fragile, contraste effrayant avec ses muscles raidis au maximum, et le regard qu’il portait sur ce qui l’entourait était désespérément vide.  

La tension, soudain accumulée dans la pièce, était palpable. Ryô fixait Mick, incrédule.  

-« Mick ? »  

-« Tu perds ton temps Ryô, il n’obéit qu’à moi ! » Fit Kaibara, tout en s’asseyant nonchalamment.  

Ryô frissonnait. De peur ? De haine ? Peut être un mélange complexe des deux. De son ami américain, aucune sensation ne lui parvenait. Et Ryô ne savait que faire… ou que trop bien…  

-« Ecarte-toi Kaori ! » Dit-il d’un ton on ne peut plus catégorique.  

 

Kaori assistait à tout cela, le cœur serré d’épouvante. Comment pouvait-on bafouer ainsi l’âme humaine ? Comment pouvait-on en arriver là ?  

Mue par une impulsion brutale, la jeune femme se tourna vivement vers l’instigateur de cette mascarade et explosa :  

-« Pourquoi ? Pourquoi haïssez vous Ryô de la sorte !?! Ne l’avez-vous pas recueilli comme votre propre fils ?»  

Kaibara, confortablement installé dans son canapé, l’observa. Un panel d’émotion se disputait son expression. Kaori put y déceler de la stupeur, de la folie, de la condescendance. Elle n’y comprenait plus rien.  

Puis, il lui répondit, d’un calme olympien :  

-« Et vous gente demoiselle, pourquoi l’aimez vous autant ? L’Amour. La Haine. Deux sentiments qui ne peuvent s’expliquer.»  

 

Du coin de l’œil, Kaori aperçut Falcon qui reprenait petit à petit ses esprits. Puis tout se passa très vite.  

Kaibara rugit brusquement :  

-« Tue les tous ! »  

-« Tuer les intrus ! » Répondit en écho l’américain.  

Et Mick bondit en avant.  

 

Tout près, un coup de canon résonna. Les fondations vibrèrent, le bois craqua. Un bruit sourd se fit entendre, l’un des mâts s’était effondré.  

Ryô fit face, prêt au combat.  

Kaori comprit de suite que Ryô se devait de les protéger. Si malgré toutes ses tentatives, Mick ne réagissait pas, il serait obligé de le combattre.  

La jeune femme se révolta. Il y avait certainement un autre moyen. Aucun des deux hommes ne méritait de mourir ici et maintenant. Mick ne devait pas être loin, elle en était persuadée.  

Ryô, à la limite du dégoût, dégaina son pistolet. Si la libération de son ami signifiait la mort, alors il la lui donnerait…  

-« Adieu Mick. »  

Et il tira.  

 

-« Nooonnn… »  

Kaori cria et s’élança.  

-« Kaori !! » Hurla Ryô désespéré.  

Falcon se leva péniblement sur un coude et grogna. Kaibara, lui, semblait s’amuser comme un petit fou.  

 

-« Non Mick ! Je t’en prie… »  

Kaori se tenait tout contre lui, les bras autour de la taille. Elle lui avait sauvé la vie, la balle tirée se ficha dans le mur, loin derrière. Cet homme était son ami, elle ne le laisserait pas mourir. Les yeux fermés, elle avait peur mais pas pour elle, pour lui.  

Ce dernier se figea. Un instant de doute. Puis il empoigna le col de sa chemise et la souleva en rugissant.  

Ryô arma le chien de son pistolet. Kaori l’entendit et somma à son partenaire de ne pas tirer.  

 

Elle ouvrit les yeux et regarda Mick, déterminée à le récupérer.  

-« Mick. C’est moi, Kaori. Tu te souviens ? »  

Et elle posa ses mains sur l’avant bras de son ami, un geste délicat et empreint d’affection.  

Mick s’immobilisa. Falcon, étonné de ce revirement de situation, sentit même la tension de ce dernier s’atténuer.  

 

Kaori sortit la chaîne en or de sa chemise et l’enleva. Doucement, elle l’approcha de Mick. La balle qui y pendait scintillait.  

-« Regarde Mick, c’est le pendentif que tu m’as offert. Tu te souviens ? Ton porte-bonheur. »  

Et elle l’accrocha autour de son cou.  

-« Souviens toi, je t’en supplie !... »  

Des larmes roulèrent sur ses joues, elle ne voulait pas le perdre. Il devait revenir à lui. Malgré la douleur qui lui étreignait le coeur, elle lui sourit.  

-« Mick… »  

Dans un élan de tendresse, elle prit sa tête dans ses bras et se blottit contre lui.  

 

 

-« Ka………..o…………ri…… »  

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de