Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Ginie^^

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 60 chapitres

Publiée: 20-03-04

Mise à jour: 12-04-05

 

Commentaires: 248 reviews

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General

 

Résumé: Autre époque, autre histoire... ;) Défi de Vy que je vais tenter ^^

 

Disclaimer: Les personnages de " L'île Corail " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'île Corail

 

Chapitre 57 :: 57

Publiée: 30-03-05 - Mise à jour: 30-03-05

Commentaires: la fin est pour bientôt ...

 


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Ils débarquèrent sans incident, en toute discrétion, et Ryô les mena directement chez le Professeur. Homme digne de confiance, il connaissait la médecine et pourrait soigner Mick. Est-ce que Ryô n’avait pas été sauvé grâce à lui ?…  

Prof était un vieil homme, les traits usés mais l’œil toujours aussi vif. Jadis, il avait lui aussi navigué aux côtés de Kaibara, étant le médecin présumé de l’équipage.  

Lorsque les prémices de la folie de Kaibara étaient apparues, Prof avait décidé d’arrêter et s’était installé dans une petite bourgade, pas très loin de Tortuga. Peu de temps après, il avait recueilli Ryô, intoxiqué à la poussière d’ange. Le trouble qui ravageait Kaibara à l’époque avait gravement nuit à son discernement et le commandeur avait tout simplement testé sa nouvelle drogue sur son fils. Mais Ryô s’en était sorti, et il avait grand espoir concernant Mick.  

 

***  

 

Trois jours plus tard.  

 

Falcon refusait de rester alité et se bagarrait avec Miki, qui tentait désespérément de changer ses bandages.  

-« J’en ai marre ! Je veux sortir ! »  

-« Tu dois encore te reposer. »  

-« Je peux quand même marcher ! »  

-« Ne fais pas l’enfant gâté ! »  

Falcon capitula, vexé. Attendant patiemment que sa chère épouse finisse de le panser, il lui demanda:  

-« Et Kaori ? »  

-« Elle est toujours inconsciente. Ca m’inquiète… »  

Miki souhaitait que la jeune femme reprenne connaissance au plus vite, et son regard se voila de tristesse.  

-« Et où est Ryô ? » Reprit Falcon.  

-« Au chevet de Mick. »  

 

 

Dans la chambre de Mick, Ryô et le Prof se tenaient côte à côte. La petite taille du vieil homme contrastait avec la carrure de Ryô. Le Prof s’appuyait sur sa canne, l’air tranquille.  

-« Comment va-t-il Prof ? »  

-« Il va mieux mais il a besoin encore de beaucoup de repos. Kazue s’occupe bien de lui, il devrait pouvoir sans sortir sans trop de séquelles. »  

Le Prof jeta un coup d’œil qui en disait long, il devinait aisément ce qui pouvait traverser l’esprit de Ryô en ce moment même. Compréhensif, il les laissa seul, son autre patiente, Kaori, l’attendait pour sa visite quotidienne.  

 

Ryô s’approcha du lit où se trouvait Mick.  

-« Alors, comment tu te sens ? »  

-« Atroce ! J’ai l’impression d’être déchiré de partout.»  

Celui-ci, un bandage autour de la tête, et sur bien d’autres parties du corps, fit la grimace. La moindre parcelle de son anatomie le faisait souffrir. Ses membres endoloris se raidissaient encore. De légers frémissements lui parcouraient régulièrement l’échine, et une coulée de sueur froide lui glaçait les membres. Malgré tout, il sourit, heureux d’être là.  

-« Tu as de la chance d’être encore vivant. Poussé au-delà de leurs limites, tes muscles auraient été réduits en miettes. Enfin, tu verras, tu n’as pas fini d’en baver, les troubles dus au manque de drogue, les crises à devenir fou… »  

Pinçant les lèvres de façon un peu trop vive, Ryô ne trompa pas son ami, qui, faussement indigné, lui répondit :  

-« Tu as le chic pour remonter le moral au gens toi ! Si c’est pour me dire ça, tu peux t’abstenir, tu sais ! »  

-« Ne t’inquiètes pas, Prof s’occupera très bien de toi, je sais de quoi je parles. »  

Puis, Ryô sortit de sa poche, un objet scintillant.  

-« Tiens, je te le rends. C’est un porte-bonheur efficace, il m’a sauvé la vie… Dans ton état, il te sera plus utile.»  

Il lui tendit le pendentif.  

Mick regarda la balle se balancer au bout de sa chaîne, l’air rêveur. Puis, prenant une moue excédée, il soupira bruyamment :  

-« Pfffff ! Si vraiment cet objet portait chance, il ne t’aurait pas sauvé la vie et j’aurais pu vivre heureux avec Kaori ! »  

Ryô sentit une grosse goutte de sueur rouler sur son front. Mais Mick reprit bien vite son sérieux, et conclut :  

-« Garde-le. Et que cet objet veille sur votre bonheur, à toi et à Kaori. »  

Humble, Ryô répondit simplement :  

-« Oui… »  

Sentant que la situation était propice à faire parler son ami, Mick en profita un peu.  

-« Dis donc… J’ai entendu certaines choses… »  

-« Quoi ? »  

-« Enfin disons plutôt que Falcon l’a chantonné à tue-tête depuis ces trois derniers jours… »  

Mick tenta de faire bonne figure et de ne pas rire devant l’expression gênée de Ryô.  

-« Quoi ?? » Fit ce dernier en proie à la confusion. Umibozu ne se gênait rarement lorsqu’il s’agissait de se moquer ouvertement de lui.  

-« Vous vous êtes embrassés, sur le bateau. »  

Ryô déglutit difficilement. Il baissa la tête, et contre toute attente, n’essaya pas de détourner la conversation.  

-« C’est…c’est exact. Mais, vois-tu, cela fait trois jours que je me demande si ce baiser n’était pas tout simplement un besoin primitif. Une pulsion. Lorsque l’on est face au danger, à la mort, l’instinct de survie prime sur la raison et… »  

-« Et alors ? Qu’en penses-tu vraiment ? »  

Mick le coupa aussi sec et attendit la réponse. Si Ryô faisait marche arrière, Kaori en aurait le cœur brisé…  

-« Je penses que ce n’était pas le cas… »  

Tout d’un coup, Mick tourna la tête vers son ami. Bruyamment, il ricana :  

-« Hé hé hé ! »  

Pour un peu, Ryô aurait parié que cet homme n’était pas allongé sur un lit, malade, et sortant in extremis d’une situation tragique.  

 

 


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