Capitolo 2 :: Une marre de sang

Pubblicato: 18-03-05 - Ultimo aggiornamento: 11-12-05

Commenti: J'espère que je ne vais traumatiser personne ^_^ ! le titre fait peur mais bon ce n'est pas aussi terrible que çà (enfin je crois) j'espère que vous allez appréchier ^_^ ! j'espère avoir des réviews ! merci à ceux et celles qui m'en ont déjà posté ^_^ ! Merci à Elodéa de me conseiller et me corriger ^^bonne lecture et à bientôt

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Dix ans auparavant.  

A quelques jours de Noël, le 22 décembre 1989, un homme ivre sortit d’un bar, il était 22h30. Il titubait dans les sombres ruelles de Tokyo. Alors que ce dernier, entamé par l’alcool allait s’effondrer dans les poubelles jouxtant un love hôtel, son regard se fit soudain clair et son instinct lui dit que cette odeur âcre ne présageait rien de bon. Il s’accroupit et scruta l’horizon, si aura meurtrière il y avait, soit, elle était très bien cachée soit elle avait disparu depuis un moment. Il souleva avec précaution un à un les cartons à côté des poubelles, il vit alors apparaître une sorte de couverture, il ne put pas trop la détailler étant donné que c’était une nuit sans lune. Il la souleva délicatement, quelque chose lui colla à la main, il connaissait cette sensation cet aspect poisseux cela ne pouvait être que….  

Il se décida à relever la couverture, il arriva à distinguer une forme celle d’un corps, un corps d’enfant. Il toucha l’enfant emmitouflée uniquement dans des vêtements simples et cette horrible couverture. Il vit à présent cette flaque autour du petit corps, il s’en doutait bien entendu, l’odeur ne le trompait pas, d’un geste simple il prit le poignet gauche et c’est là qu’il vit l’origine de la marre de sang, il fronça les sourcils et se demanda pourquoi…  

Lui qui connaissait les horreurs de la guerre, il ne comprenait pas ce geste là, remarquant grâce au lampadaire de la rue perpendiculaire que cela saignait encore, il n’hésita pas à déchirer un bout de sa chemise pour s’en servir pour estomper la plaie.  

Aussi vite qu’il put, il enleva son manteau d’hiver et y déposa son fardeau gelé à l’intérieur et l’entoura. Laissant de coté ses questions telles que « Qu’est ce qui amène un enfant à de tels extrêmes ? » Ou encore « Qui peut abandonner un enfant comme çà sans essayer de le sauver ? » il savait qu’il fallait agir vite. Il cala le petit corps contre lui, et constata qu’il s’agit d’une petite fille. Avant de se relever, il tâta son pouls, il fit une grimace mais finit par soupirer de soulagement, son pouls était presque inexistant mais il était là. Ni une ni deux, il la porta d’un pas rapide jusqu'à la clinique du doc.  

Il donna des coups de pieds frénétiques dans la porte avant d’entrer, il hurla le nom du Doc. Attiré par le bruit ce dernier, le médecin sortait probablement d’un rêve des plus douteux…  

- Qu’est ce que tu as à vociférer comme çà Ryo ! C’est une clinique ici.  

Puis voyant le corps que Ryo tenait dans ses bras, le Doc fronça les sourcils.  

- Qu’est ce que c’est ? Amène le dans la salle.  

Ryo porte la petite fille jusqu'à la table d’auscultation. Le jeune homme ajouta :  

- Il faut faire vite, elle s’est tailladé les veines sur le bras gauche. J’ignore si elle a d’autres blessures. Elle a dut perdre beaucoup de sang, si la flaque que j’ai aperçue par réverbération était bien son sang…  

Déposant l’enfant, Ryo recula d’un pas. Pour sûr, elle n’était pas d’origine japonaise, peau était d’une pâleur a faire peur. Pendant ce temps, le Doc récupérait rapidement de quoi soigner la blessure et surtout des poches de sang O- donneur universel. Il prépara une transfusion, mais d’abord il dit :  

- Je vais m’occuper d’elle tu peux attendre dehors.  

- Non je reste déclara Ryo.  

Le Doc le dévisagea, mais savait que si Ryo Saeba décide quelque chose, rien ne pourrait l’en dissuader. Le Doc ne put que faire une grimace quand il vit le bras tailladé de l’enfant. La petite fille s’était sans conteste acharnée à vouloir mourir, il stoppa rapidement l’hémorragie et commença à la déshabiller pour la changer.  

Ryo, lui, ne regardait pas réellement ce que faisait le Doc, mais il sentait qu’il devait rester, cette enfant désespérée avait tenté de mettre fin à ses jours, quel âge pouvait-il lui donner, son regard se posa sur le petit corps frêle, il murmura plus pour lui même qu’autre chose :  

- Pas plus de huit ans…  

Ryo bouillait intérieurement, le grand Ryo Saeba, nettoyeur n°1 du Japon ne comprenait pas le choix de cette enfant, dans le monde de souffrance dans lequel il avait évolué étant gosse, la survie était quelque chose qu’ils recherchent tous. Et puis tout à coup cette colère n’alla plus à la petite fille qui avait tenté de mettre fin à ses jours mais aux personnes qui l’avaient jetée à la poubelle, oui « jeter » était le bon mot. Qui pouvait faire une chose pareille ? Sans même tenter quoi que ce soit pour sauver cette enfant de la mort ?  

- Qu’est ce qui a pu pousser une si jeune enfant à une telle solution ?  

Sans s’en rendre compte il avait posé la question à voix haute.  

Le Doc leva à ce moment là, la tête.  

- Plein de raisons je le crains dit le Doc. Cette enfant a été maltraitée.  

Ryo posa son regard sur le petit être.  

- Plusieurs tentatives de suicides, déclara le Doc. Plus ou moins réussies. Ceux qui l’ont maltraitée sont probablement allés trop loin et cette enfant ne l’a plus supporté.  

Le Doc, s’occupa de désinfecter le nombre incroyable de plaies et il n’avait pas encore commencé le dos. Le commentaire sur « aller trop loin » n’échappa pas à Ryo, il savait à quoi l’homme faisait référence.  

- Je donnerais cher pour mettre la main sur ceux qui lui ont fait çà.  

Aucune agressivité dans ces paroles, c’était ce qui aurait fait justement frémir plus d’un.  

Une fois les examens extérieurs effectués, la sentence tomba :  

- Elle est dans un léger coma. Mais je reste optimiste car le simple fait qu’elle ne soit pas morte avec la quantité de sang qu’elle a déjà perdu et le froid est miraculeux.  

Ryo dit :  

- Peut-être, que cette gamine ne voulait pas en finir avec la vie ?  

- Je ne te suis pas répond le Doc.  

- Et bien peut-être que, pour elle, c’était sa seule façon d’échapper à ce monde de torture. J’espère qu’elle s’en sortira et pourra de ce fait se confronter à une vie plus « normale ».  

Ryo se dirigea vers la porte quand le Doc lui dit :  

- Où tu vas ?  

- Dormir d’abord puis interroger mes informateurs sur cette gamine. Mais avant çà je vais surtout prendre ma mixture car mon mal de crâne est visiblement bien décidé à ne pas m’abandonner.  

- Tu as bu combien de verres ?  

- Pas beaucoup, comme tu peux le voir, je suis rentré tôt ce qui est miraculeux en soit : j'en ai bu juste cinq ou six.  

Avant de quitter la clinique, il s’approcha de la petite fille maintenant qu’elle était dans une chemise d’hôpital. Il la détailla : des cheveux blonds longs tous emmêlés, formant une crinière sur sa tête. Sa peau étaitt blanche presque transparente, il dit :  

- Je suppose qu’il lui faut un nom ?  

Le Doc le regarda étonné. Ryo continua :  

- Elle a des origines occidentales, donc on va t’appeler « Kerry ». Chaque être humain a besoin d’un nom pour trouver un semblant d’identité. Enfin tu nous diras ton nom à ton réveil la puce.  

Le Doc était épaté. Ryo Saeba avait donné un nom à une enfant trouvé dans la rue et lui avait donné comme surnom affectif « la puce ». Le médecin resta perplexe.  

- Tiens Ryo.  

Le Doc lui tendit un verre avec deux cachets d’aspirines. Ce dernier avala le liquide avec une rapidité étonnante et il dit :  

- Toujours aussi dégueu ce truc ! Tu me préviens s’il y a du nouveau pour la petite.  

Sur ce il s’enfonça dans les rues de Tokyo, il ne dormit point cette nuit, il allait d’ores et déjà s’occuper de ses indics aperçus dans le coin avant de passer une bonne soirée.  

Fin du chapitre  

Elodéa : Kyaahh ça me rappelle l’épisode avec Sarah (dans le manga) ^^ Ouf pour la pauvre Kaori c’était pas une autre femme finalement ^^  

Chibiusa : J'ai que le premier volume du manga..., bah non c'était pas une femme mdr, pas douée va ! A bientôt dans le chapitre 2  

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