Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

Why isn't there HTML file of the NC-17 fanfictions?

 

Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 44 :: Libération

Pubblicato: 14-03-06 - Ultimo aggiornamento: 14-03-06

Commenti: voilà un chapitre que vous attendiez ^^. Je dédicace ce chapitre à Morgone ^^ qui je pense ne manquera pas de me faire des remarques sur les trucs que j'ai mis (j'appréhende un peu) Merci à tous pour vos review je vous dis à bientot :) n'hésitez pas à en donner plein ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

La soirée s’était passé doucement, Mélina restait perdue dans son mutisme. Elle n’avait rien à dire de plus sur la manière dont on l’utilisait. Elle savait que si elle le faisait, ils s’opposeraient à ce quelle continue.  

En fait, elle avait un don un peu particulier, grâce à son empathie elle arrivait à ressentir les choses. Et il était arrivé plus d’une fois qu’ils la fassent entrer sur un lieu de crime ou d’enlèvement pour qu’elle les aiguille. Au début c’était plus un jeu qu’autre chose, elle se sentait importante et valorisée. Au moins là-bas on ne la forçait pas à rester sans rien faire.  

Mais le contrecoup s’était ressentit plus tard, quand elle avait été secouée pendant plusieurs semaines de cauchemars à cause de ce qu’elle avait ressentit et surtout vu !  

 

Elle resta assise sur le canapé les genoux repliés sous elle, son regard était perdu par les fenêtres. Personne ne réussit à attirer son attention. Elle sentit à peine quand sa sœur vint poser sa tête contre son épaule.  

Ryo observait Kerry avec attention, elle était si câline avec sa sœur alors que cette dernière était plutôt distante. Et là il comprit à nouveau ce qui l’avait frappé et il dit doucement :  

 

- On dirait moi.  

- De quoi tu parles ?  

- Mélina.  

 

Hideyuki observa et réfléchit à l’attitude de Mélina et lui dit :  

 

- Tu n’as pas tort. C’est vrai que certaines de ses attitudes laissent à penser qu’elle agit comme toi.  

- Oui. Enfin on a peut-être pas tout vu de ses « personnalités ».  

- Oui c’est sur.  

 

Dans un bureau, loin très loin du Japon un homme s’énervait depuis près de deux heures mais il finit par obtenir les accords écrit sur les conditions d’utilisations des cinq gamins. Grayson devait admettre, car il s’agissait de lui. Qu’il n’avait jamais vraiment eu de véritable volonté à effectuer ces missions. Il trouvait que c’était gâcher la vie de ses gosses déjà malheureux.  

Tous les cinq avaient été battus ou maltraités à un moment de leur vie. Et voilà que pour le seul but du gouvernement, ils avaient manipulé leurs parents en leur disant que c’était bien pour eux. Ils avaient fait de ces cinq gamins très intelligents de véritables petites machines de guerre.  

Il avait ressentit dans tout son être le désir de ces gosses à prouver qu’ils étaient non seulement capables de le faire, mais en plus de le faire très bien. Et c’était ce qui s’était produit, ils avaient prouvé leur valeur et leur utilité si rapidement qu’ils avaient tenu à faire commencer la dernière phase. L’objectif final ayant été d’en faire cinq petits tueurs efficaces, à la solde du gouvernement qui pourrait ainsi éliminer les gêneurs. Ils voulaient commencer par la plus habile au tir à longue distance : Mélina K. Therryana. Il s’y était opposé en disant que ce n’était encore qu’une gamine ! Et pour cause elle n’avait même pas encore dix ans au moment ou on lui avait demandé.  

Pas étonnant qu’elle ait fini par refuser cette mission. Il avait lui-même été soulagé. Il avait une gosse de cet age et il ne voudrait pas la voir devenir une tueuse du gouvernement. Ironiquement c’est lui qui s’était occupé de leur formations. Il en était ressorti que c’était de véritables prodiges car ils avaient acquis en moins de deux ans ce que d’autres mettaient dix ans à acquérir.  

C’était pour ça qu’il n’avait pas tout de suite crié « non » à la jeune fille au téléphone.  

Elle méritait une vie normale, alors qu’elle n’en avait jamais eu. Et elle ne méritait pas qu’on lui fasse pression dessus pour un stupide contrat. Il ferait tout en son pouvoir pour obtenir non seulement les informations mais le retrait de la jeune fille du service actif.  

 

Deux heures plus tard, il était affalé dans son fauteuil. Il avait tout obtenu, mais, sa hiérarchie ne voulait pas se séparer de ses meilleurs éléments. Il passa une main dans ses cheveux.  

Ils continueraient donc à les entraîner. Mais il avait obtenu qu’aucun ne soit obligé de tuer, et c’était là qu’il avait obtenue une très mauvaise nouvelle. Lisa, la deuxième gamine avait tiré et blessé grièvement un homme qui tentait de l’agresser. Il devrait encore régler ça. Mais avant il devait téléphoner à Mélina pour lui dire ce qu’il avait pu obtenir comme information, grâce aux comptes bancaires de Joey et grâce à une surveillance satellite.  

Cette technologie n’était pas encore très développée à part du côté des gouvernements. Ou tout du moins, elle n’était pas encore trop accessible au commun des mortels. Il lui téléphona, il entendait les sonneries de l’autre côté. A la quatrième, la jeune fille décrocha. Elle ne se présenta pas mais dit un « oui j’écoute ».  

Et là il lui dit ce qu’il savait et lui expliqua les conditions. Elle les accepta sans problème. Il ajouta :  

 

- Mélina. A partir de maintenant vous serez en Freelance. Vous aurez le droit de vous mêler des affaires qu’ils vous plaisent mais n’oubliez pas.  

- Oui ?  

- Que même si le gouvernement vous protégera en cas de problème et de dérapages de votre part. Après vous serez piégée.  

- …  

- Ce que je veux dire c’est qu’il vaudrait mieux que vous ne tuiez jamais. Ainsi, ils ne pourront pas vous forcer.  

- Je n’ai l’intention de tuer personne. Je ne veux pas vendre mon âme au diable. Je vous remercie de ces informations. Au revoir.  

- Au revoir Mélina.  

 

Le téléphone fut raccroché. Grayson se demanda qui était le diable dont elle parlait. Etrangement, il était persuadé qu’il y avait deux significations à cette phrase.  

 

* * * **  

 

Mélina resta longtemps à la fenêtre, le nettoyeur avait mis le haut-parleur et avait donc tout entendu de la discussion.  

La jeune fille avait le visage fermé. A présent, elle avait toutes les cartes en main. Elle avait oublié de dire à Grayson que Joey avait tenté de la faire tuer. Elle se retourna et demanda :  

 

- Qu’est ce qu’on fait ?  

- Toi rien, tu restes ici…  

- Pardon ? s’indigna Mélina.  

- Tu as très bien entendu…  

- C’est mon frère ! il est hors de question…  

- Tu feras ce que je dis, déclara le nettoyeur sur un ton ferme et définitif.  

 

Mélina sursauta, tout comme Kerry qui ne l’avait jamais entendu utiliser cette intonation là. Cette dernière se mit alors à être secouée de sanglot. Mélina la dévisagea affligée et lui dit :  

 

- Allons Kerry. Ça sert à rien de pleurer.  

- Mais… mais…  

 

Mélina leva les yeux au ciel. A cet instant sa jumelle l’exaspérait un peu.  

 

- C’est moi qui me suis fait disputer et c’est toi qui pleure. C’est la meilleure déclara la jeune fille amusée.  

- Mais euh !!!! te moque pas !!!!  

- Je me moque pas je constate !  

- T’es pas gentille.  

- Ça dépend des moments je te l’accorde. Mais mes parents n’ont rien à dire de mon comportement d’habitude.  

- Ils ne doivent pas te connaître correctement alors déclara le nettoyeur.  

- Ça c’est sur, ça fait plus de deux ans qu’ils ont abandonnés fit Mélina ironique.  

 

Mais Kerry pleurait toujours, Mélina était mal à l’aise face à ses larmes inutiles. Elle monta dans sa chambre sortit un walkman et le mit sur les oreilles elle mit « play ».  

 

- Qu’est ce que c’est ?  

- C’est beau non ?  

- Oui magnifique ! qu’est ce que c’est ?  

- Du piano. Le morceau doit être un original car je ne l’avais jamais entendu avant. C’est Gabriel qui me l’a donné.  

 

Ce morceau était si apaisant que Kerry en oublia de faire tomber ses larmes. Mélina sourit attendrie. Elle savait que cette mélodie avait été jouée par sa mère à une autre époque. Aujourd’hui cette dernière ne jouait plus du piano, et semblait même dégouttée par l’instrument.  

 

Mélina se laissa aller au sentiment de sécurité comme quoi son frère serait bientôt sauvé.  

Elle se réveilla quelques heures plus tard. Elle était dans sa chambre, on l’avait transportée. Elle regarda l’heure il était près de deux heures du matin. Elle se sentait étrangement en forme.  

Elle se releva et se changea. Elle choisit un pantalon noir, il donnait l’impression d’être en cuir plus moue que la normale. Il n’entravait en rien les déplacements. Elle s’habilla chaudement et passa un sous-pull noir aussi. Lui aussi était d’une matière étrange. Elle sourit satisfaite. Elle sortit son blouson en jean noir. Elle glissa dedans plusieurs boules. Elle savait qu’elle devait faire vite.  

Elle sentait que City Hunter n’allait pas tarder à y aller. Et il fallait encore quelle récupère deux armes. Elle ne savait pas encore ce qu’elle ferait. Mais ce qui était sur c’est que quoi qu’en pense le grand City Hunter. Elle ne lui laisserait pas le plaisir de rester tranquillement à la maison attendant le retour de son frère, tout en espérant qu’il ne soit pas en danger.  

 

Elle simula sa présence grâce à l’oreiller dans le lit. Elle sortit dans les escaliers qu’elle descendit doucement, très doucement. Il ne fallait pas qu’elle éveille la curiosité des deux nettoyeurs.  

Elle avait fouillé ces derniers jours dans l’appartement pour retrouver son arme confisquée. Force lui était de constatée qu’elle n’était pas là. Mais elle savait qu’il y avait forcément une pièce ici ou il y aurait des armes.  

Elle trouva le sous-sol et sourit en constatant l’installation. Elle entra dans la salle d’armement et repéra tout de suite son fusil à longue portée. Elle s’en saisit et trouva des balles non loin de ça. Elle avait en plus dans ses affaires des cartouches d’encres. Mais elle était quand même conscience que cette fois-ci c’était les choses sérieuses.  

Elle soupira.  

Elle récupéra l’arme qu’elle avait achetée à Akira et mit six balles dedans. Elle le plaça spontanément dans son dos entre ses reins. Elle n’avait pas d’holster, le seul qui était à sa taille de minus était aux Etats-Unis. Il faudrait qu’elle fasse sans.  

 

Mélina se dépêcha de se cacher dans le coffre de la voiture. Elle espérait qu’elle passerait inaperçu. C’était des professionnels et se doutait qu’ils se méfiaient encore d’elle.  

Elle se fit la plus petite possible et ça marcha.  

 

Ryo était allé vérifier si les filles dormaient bien, il en avait fait de même avec Mélina. Il n’avait pas vu la supercherie. D’ailleurs il s’étonnait qu’elle n’ait pas insistée davantage, après tout il s’était opposé à elle. Il avait finit par comprendre qu’elle agissait un peu de la même façon que lui. Mais il y avait une différence entre les deux et Ryo ne l’ignorait pas. Elle était encore pure. Elle n’avait encore jamais tué de ses mains et il s’était promis que lui vivant jamais elle ne tuerait personne.  

Le nettoyeur s’étonnait de cette attitude qu’il avait, ce n’était pas seulement parce qu’elle était la sœur jumelle de Kerry. Il avait été touché par tous les aspects de sa personnalité, surtout celle qu’elle ne reflétait que rarement celle d’une enfant qui avait eut son lot de douleurs et de souffrances. Il admirait aussi cette force qui émanait d’elle. Mais il savait qu’il était autant attiré par ce qu’il y avait en elle car il s’y reconnaissait mais il reconnaissait aussi Kerry à travers Mélina.  

 

Un petit quart d’heure plus tard, ils se trouvèrent près d’un lot de bâtiments plus miteux les uns que les autres. Ils sentirent qu’il y avait une véritable fourmilière ici de gens peu fréquentable. Ils se garèrent et descendirent.  

Mélina fit de même de son côté. Il était tard, elle avait mis des lunettes de soleil. En fait, il s’agissait de lunettes lui permettant de voir dans la nuit.  

Cela allait plus loin que les infra-rouges. Ça lui rendait presque une vision nette. Elle s’avança tel un chat. Elle évita toutes les patrouilles et tous les gens du milieu.  

Les deux nettoyeurs étaient devant elle et eux aussi étaient discrets.  

 

Arrivés à l’entrepôt, Ryo et Hideyuki pénétrèrent et réussirent à maîtriser les gardes qu’ils trouvaient çà et là. Le nettoyeur sentait une présence diffuse, il savait qu’il ne devait pas rester beaucoup de personnes. Il intima à son partenaire de rester en retrait et de chercher le garçon. Pendant qu’Hideyuki pénétrait dans les différentes pièces et trouvait des armes de pointes et de la drogue. Visiblement ils étaient tombés chez des mercenaires qui se lançaient dans deux trafiques les plus terribles. Ils déversaient la mort dans la rue.  

Alors qu’il observait les caisses de plus prêt, il ne fit pas attention à un homme qui entra derrière lui, cet homme ferma la porte derrière lui. Cela fit sursauter Hideyuki qui se retourna immédiatement.  

 

- A qui ai-je l’honneur ? demanda un homme blond et grand mais dont le sourire et les yeux étaient aussi bleu que glacials.  

- Et moi ?  

- A votre place je ne ferais pas le plus malin.  

- Bien, je m’appelle Hideyuki. Et vous vous devez être Joey Thomson.  

 

L’homme sursauta. Comment ce japonais pouvait savoir qui il était il finit par comprendre et dit :  

 

- Ah je vois, vous connaissait cette morveuse.  

 

Le partenaire de City Hunter lui lança un petit sourire satisfait. Joey toujours l’arme en point, le contourna. Il y avait un projecteur aussi, se fit-il un plaisir de le mettre en route pour l’aveugler. Spontanément le nettoyeur mit une main devant ses yeux. Il pouvait apercevoir l’arme pointée sur lui.  

 

- Seulement voyez-vous, cette petite peste ne perd rien pour attendre. Etant donné qu’après qu’elle ait payée je me ferais un plaisir de tuer son frère. Après tout, j’ai été licencié ce matin même pour avoir prit des libertés sur ces sales gosses !  

- Vous l’avez cherché non ? En faire des tueurs ! Des enfants !  

- Et alors ! Ce sont des cobayes rien de plus.  

 

Hideyuki serra les jointures de sa main. Si l’arme et le projecteur n’étaient pas braqués dans son sens. Si seulement…  

Et comme si les dieux l’avaient écoutés, une boule atterrit au pied de l’américain. Il perdit un temps précieux à l’observer. Ce temps suffit au mécanisme de s’enclencher. Un brouillard rouge sang s’insurgea rapidement dans la pièce obscure. Un coup de feu fut tiré et le projecteur qui donnait une impression spectrale étouffante disparut. Hideyuki réagit et bouscula l’homme et l’assomma.  

 

Makimura se doutait de qui était intervenu. Cependant quand un jeune garçon le tira hors de la pièce, il fut plus que perplexe.  

 

- Qui…  

- Un ami de Mélina.  

- Un des enfants ?  

- Oui monsieur.  

 

C’était un adolescent, il avait un regard impénétrable mais Hideyuki se doutait qu’il était en réalité plus doux. Ce jeune homme était habillé avec un pull à col roulé noir et un pantalon tout aussi noir. Comme si ce n’était qu’une façade, d’ailleurs il savait que ce n’était qu’une façade pour survivre. Le jeune garçon le tira et le fit avancer dans un couloir et quand deux hommes en treillis arrivèrent, il fut plus que rapide pour les neutralisé.  

 

- Et bien on vous a pas formé avec des livres !  

- Non pas vraiment plutôt avec des coups ! répliqua l’adolescent avec franchise.  

 

Le partenaire de City Hunter resta perplexe, il avait dit ça pour le complimenter et la franchise du gamin le surpris. Car pour lui, même s’il avait la carrure d’un jeune homme il n’en restait pas moins un adolescent qui devrait pouvoir le protéger.  

 

- Ou est Mélina ?  

- Hein, mais à la maison.  

- Certainement pas. Ça m’étonnerait d’elle et puis cette fumée n’est pas apparut comme par enchantement.  

- Pourtant Ryo l’a vu dans sa chambre…  

- Enfin qu’importe.  

 

Et pour la première fois Hideyuki regarda le jeune homme et constata qu’il portait sur ses épaules un holster et une arme dedans. Le jeune homme qui était en réalité Mickael (nda : marre de dire le jeune homme lol), suivit son regard, mais il ne dit rien.  

 

Les deux hommes restèrent un moment dans cette salle, attendant comme un signal pour en sortir.  

 

* * * * *  

 

Le nettoyeur de son côté avançait avec prudence. Il voulait écarter son partenaire d’une certaine manière de l’action, mais il ne savait pas trop pour quelle raison. Perdant patience il s’avança dans la salle et se mit à découvert. Comme il l’avait prévu, il fut presque immédiatement encerclé par une dizaine de personnes.  

La lumière envahi la pièce et il vit une pièce un peu plus loin, son intuition lui disait que le frère de Mélina était là dedans. Il se fit le reproche que c’était aussi le frère de Kerry. Mais c’était comme si son subconscient faisait un blocage, il pouvait concevoir que Kerry ait une sœur mais difficilement l’idée que sa famille puisse s’étendre au-delà. Quoi qu’il en était, lorsqu’il entendit le coup de feu, ce fut comme le signal qu’ils attendaient pour l’attaquer.  

Il se prit quelques coups mais il finit par avoir le dernier mot pour ce qui était des attaques musclées. Ensuite ce fut une véritable pagaille, tout le monde tirait dans tous les sens. Le nettoyeur faisait systématiquement mouche alors que les autres le loupaient et finissaient par blesser leurs camarades.  

Au bout de quelques minutes les hommes étaient tous à terre à part le nettoyeur qui pouvait se prévaloir d’avoir une simple égratignure au bras.  

 

Le silence était lourd et pesant, quelque chose disait au nettoyeur qu’il n’allait pas apprécier la suite. Et en effet quand il vit la petite porte s’ouvrir, il ne fut pas rassuré.  

 

* * * * *  

 

Du côté de Mélina, elle avait escaladé des caisses et avait suivit toute la discussion entre Joey et Hideyuki. Son sang bouillonna quand elle entendit ses intentions. Mais elle était plus que surprise par la décision de sa hiérarchie. Leur avait-elle vraiment fait peur ? En revanche, elle notait mentalement que Joey Thomson ne s’en tirerait pas si facilement. Elle lui ferait une peur bleue et il n’osera plus jamais s’en prendre à elle ou à son frère. Son premier objectif étant d’apprendre à se servir d’un bazooka pour faire partir en fumée toutes ces belles voitures, ce serait beaucoup plus amusant que de simples bombes.  

 

Elle revint à la réalité quand elle sentit que Joey allait tuer Hideyuki. Tout y était, l’intimidation, le spot pour pas qu’on voit son regard indifférent l’arme pointée.  

Mélina sortit son arme et hésita à utiliser tout de suite contre le projecteur. Elle était insensible à son intensité car il était braqué d’avantage sur le côté et puis ses lunettes lui étaient particulièrement utiles. Puis une autre idée lui vint, utiliser des fumées pour empêcher qu’Hideyuki ne la repère tout de suite.  

Elle se mit donc en devoir de lancer une de ces petites sphères et d’attendre. Quand la fumée devint un peu plus épaisse elle tira dedans le spot qui explosa. Elle entendit une petite lutte puis une chute et enfin, une présence qu’elle ne connaissait que trop bien.  

 

Elle soupira, elle avait demandé à Mickael de ne pas interférer et de retourner aux Etats-Unis mais d’un autre côté elle comprenait son désir de se faire pardonner. Et quel meilleur moyen que d’aider à sauver son frère adoré. Elle descendit doucement de son piédestal, elle finit par entrer discrètement par l’entrée. Elle fit très attention dans son avancée. Car si quelqu’un la rencontrait, elle n’était pas sure de faire le poids sans utiliser son arme. Aussi prudemment que possible elle finit par arriver là où elle voulait.  

 

Mélina entra dans la grande salle et ne fut pas surprise de voir le nettoyeur se battre avec un tel acharnement. Elle se trouvait dans un coin obscur elle escalada des caisses et se trouva donc en hauteur et put observer les scènes qui se jouaient avec intérêt.  

 

Elle se plaça allongée et installa son arme fusil elle le positionna y administra un silencieux et inséra les balles. Elle n’enclencha pas le chien, consciente que si non le nettoyeur l’entendrait et serait peut-être déconcentré. Elle se positionna correctement prête à en blesser plusieurs si nécessaire.  

 

Quand le calme revint, un frisson parcourut son échine. Cela ne lui disait rien qui vaille. Le nettoyeur avait visiblement éliminé plusieurs personnes. Ou tout du moins mit hors d’état de nuire.  

 

Et puis elle le vit cet homme sortir en menaçant son frère d’un côté un de ses bras le tenait en respect tout en mettant une lame proche de la gorge. Tandis que l’autre main tenait un revolver qu’il mettait sur la tempe du garçon.  

 

Le nettoyeur se sentait mal à l’aise. Que faire ?  

 

- A qui ai-je l’honneur ? demanda le mercenaire.  

- City Hunter !  

 

Le nom glaça le sang de l’homme l’espace d’un instant mais il ne se laisserait pas faire par ce simulacre de nettoyeur quand bien même était-il le meilleur du moment au Japon.  

 

- Lâche ton arme City Hunter. Sans quoi je tue ce gosse.  

- Si tu fais ça, je doute que sa sœur te laisse en vie bien longtemps.  

- Pourquoi aurais-je peur d’une gamine ?  

- A-t-on avis pourquoi les gens qui t’ont-t-ils engagés ?  

 

L’homme ne répondit pas.  

 

- Je vais te dire pourquoi, parce qu’elle a subit un entraînement telle qu’elle est plus forte que toi.  

- …  

- Je l’ai entendu, si tu tues son frère ou lui fait une seule égratignure, elle voudra te tuer. Et tu vois, je serais le prolongement de sa volonté.  

 

L’homme sursauta, tout comme Mélina qui ne s’attendait pas à ça. Il fallait qu’elle face diversion elle le savait, c’était ce que le nettoyeur attendait. Elle enleva les vraies balles et inséra deux cartouches d’encres. A cette distance elle le ferait probablement tanguer et elle espérait que ça ne le ferait pas blesser son frère.  

Il fallait qu’elle signale sa présence, pour que le nettoyeur se tienne prêt.  

Elle arma le chien, le déclic fut entendu par Ryo. Mais il ne sentait pas d’intention meurtrière aussi il laissa faire la personne en question. Elle tira et visa juste à côté du visage du mercenaire contre la porte. Il sursauta.  

 

- Et bien on dirait que je ne suis pas seul finalement déclara le nettoyeur.  

 

Il nota pour lui-même que la prochaine fois il vérifierait mieux si sa cliente dort pour ne plus se faire avoir.  

 

- Qui est-ce ?  

- La sœur du garçon.  

- Quoi mais…  

 

Et puis le mercenaire éclata de rire et il dit :  

 

- Elle vise comme un pied !! AH AH AH !  

- Crois-tu vraiment qu’elle te visait ? A mon avis elle voulait surtout me signaler sa présence. Car vois-tu, je lui avais interdit de venir. Et elle en a eut que faire…  

 

Gabriel conscient dit doucement :  

 

- C’est Mélina.  

 

Le nettoyeur ne put s’empêcher de sourire. Mais il n’en restait pas moins concentré.  

 

- Relâche le gosse sans quoi je te tue !  

- Tu pourras pas me tuer car j’ai le gosse comme tu dis devant moi.  

 

Mais City Hunter sourit confiant, ce qui déstabilisa le mercenaire en face de lui. Mélina visa le front et tira.  

La cartouche d’encre explosa sur son front lui arrachant un cri, de surprise il blessa légèrement Gabriel qui le repoussa comme il put. Mais c’était Ryo Saeba qui vint lui coller un uppercut dans l’estomac.  

 

Le nettoyeur lui donna un autre coup de pied dans l’estomac. Et le laissa là. Mélina descendit de son perchoir et s’avança vers son frère. Il avait l’air d’aller bien. Elle lui sourit. Elle vérifia qu’il n’était pas blessé mais non par chance la doublure qu’elle lui avait fait promettre de mettre un sous-pull de la même matière que le sien.  

 

Ce fut le moment que choisit Hideyuki pour entrer dans la salle. Il avisa de Mélina qui était littéralement accrochée à son frère comme à une bouée de secours.  

 

- Ça va Hideyuki ? c’était quoi ce coup de feu ?  

- Mélina. Si non, j’ai rencontré le gamin que tu as dut apercevoir avec elle.  

 

Mélina n’écoutait pas.  

 

- Ou est-il ?  

- Et bien là !  

 

Il se retourna mais il n’y avait personne.  

 

- Zut alors. On a pourtant passé un quart d’heure ensemble. Pourquoi il est parti ?  

 

Ryo observait Mélina qui regardait le couloir avec attention.  

 

- Mélina tu sais pourquoi il est parti pas vrai ?  

 

Elle ne réagit pas, elle se concentra sur la présence de Mickael qu’elle sentait s’éloigner.  

 

- Mélina !  

 

La jeune fille sursauta et le dévisagea :  

 

- Tu sais pourquoi il est parti ?  

- Oh, je suppose que ce que je lui ai dit y est pour beaucoup.  

 

Elle retourna son attention vers Gaby qui l’observait avec attention. Il fronça même les sourcils.  

 

- Mélina j’ai dit que…  

- Oh ça va ! j’ai rien fait de bien méchant déclara-t-elle en croisant les bras et en fronçant son nez.  

 

Le nettoyeur remarqua l’arme dans son dos et voulu la prendre mais Mélina l’en empêcha.  

 

- Il vaut mieux que vous n’essayez pas de la prendre vous-même.  

 

Elle la retira et la tendit au nettoyeur, Hideyuki prit lui le fusil de la miss qui était posé contre les caisses. Ryo déclara :  

 

- On rentre !  

 

Et ce fut comme ça qu’ils quittèrent ce lieu, mais avant de quitter totalement. Ryo retourna en arrière dans la grande salle en demandant à Hideyuki de reconduire les deux jeunes gens jusqu’à la voiture.  

 

Hideyuki obtempéra mais force lui était de constater que Mélina lui avait faussé compagnie.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de