Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 19 :: Découverte et la menace…

Pubblicato: 25-08-05 - Ultimo aggiornamento: 26-08-05

Commenti: Voilà déjà le chapitre 19, et je tiens d'ors et déjà à prévenir que je n'accepte que les coups de massues en mousse, mdr. Merci à Nanou, Shan, Tiffany, Fan2CH, Fauve et Milene pour leurs réviews. Gros bisous à ma Shan pour son anniversaire ! . Bonne lecture à tous !

 


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Le silence s’abat sur le groupe, Ryo d’un geste protecteur soulève la gamine et la prend dans ses bras, elle tremble de tout son corps. Il lui dit doucement :  

 

- Ça va aller…  

 

Il se tourne vers la dame et son regard se fait glacial :  

 

- Vous êtes ?  

- Nadeshiko Ayaru  

- Comment connaissez-vous cette enfant ?  

- C’est simple ses grands-parents étaient mes voisins.  

 

Fidèle à lui-même, le nettoyeur va droit au but avec sa question :  

 

- Savez-vous que cette gamine a été battue ?  

- Quoi ??  

- Et encore plus que vous ne pouvez imaginer.  

 

Sentant que le nettoyeur n’est pas loin de craquer Hideyuki, demande :  

 

- Vous pouvez nous en dire plus ?  

- Et bien, je pensais que c’était une famille unie… bien sure j’ai souvent vu Ly  

- Ly ?  

- Oui c’est comme ça que son grand-père l’appelait quand il était avec elle faire les courses…  

 

La femme est visiblement choquée par les révélations des deux jeunes hommes en face d’elle.  

 

- Ou habitent-ils ? Demande le nettoyeur tout en essayant de contenir la colère qui vient en lui.  

- Euh par-là, c’est une petite ferme. Elle a un drôle de nom : « Evil Snake » je ne sais pas ce que ça veut dire…  

 

Ryo devient blême, un tel nom pour une ferme !  

 

- C’est de l’anglais la renseigne Hideyuki, ça signifie « Le serpent démoniaque »  

- Quelle horreur !  

- Nous vous laissons madame.  

 

Et sur ce, Hideyuki tenant toujours son paquet dans les mains, et Ryo avec son petit fardeau dans les bras avancent en direction de la ferme.  

 

Arrivé devant l’établissement, Kerry s’accroche d’avantage à son protecteur.  

 

- Kerry ça va ?  

- …  

- Ma question est idiote ! Bien sûr que ça ne va pas. Je n’étais pas sûre tout à l’heure, mais on m’avait dit que « les plantes aux goûts de sang » étaient une variété spécifique à la région et nul part ailleurs.  

- C’est pour ça que tu lui avais mis la capuche  

- Oui.  

- Que penses-tu de ce lieu ?  

- Morbide, mais je ne sens aucune tension meurtrière.  

 

Kerry se sépare un peu de son protecteur, et jette un regard inquiet sur la bâtisse et déclare :  

 

- Normal… y’a personne.  

- …  

- Ryo que comptes-tu faire ?  

- Rien aujourd’hui on va rentrer, de toute façon ils sont pas-là.  

 

Une fois, rentrés tous les trois, Kerry s’enferme dans un petit mutisme qu’elle abandonne très vite quand on lui fait comprendre que si elle ne répond pas elle n’aura pas les friandises qu’Hideyuki a achetées.  

 

- S’il te plait… j’en veux un.  

- Mais bien sûr petite Ly.  

 

La petite devient pâle presque transparente, son geste reste en suspend, elle se lève et recule.  

Le nettoyeur fronce les sourcils.  

 

- Tu ne veux pas qu’on t’appelle comme ça ,c’est ça ?  

 

Elle hoche la tête.  

 

- Tu sais que ça pourrait aider à retrouver ta famille…  

 

Mauvaise pioche pour le nettoyeur, il l’a compris à peine ces mots prononcés…  

Si la vieille dame a raison et que ces gens qui l’ont frappés étaient ses grands-parents… il fait une grimace et déclare :  

 

- Désolé, je suis stupide parfois. Mais tu sais rien ne dit que ce soit eux ta famille…  

 

Elle le regarde une lueur de défis dans le regard et déclare dans un murmure :  

 

- Je n’ai aucun souvenir d’autres gens qu’eux…  

- Très bien Kerry. N’en parlons plus.  

 

La petite fille se réinstalle à la table, son regard est perdu dans le néant.  

Ryo voudrait lui demander si elle se souvient de la dame qu’ils ont croisée mais ayant vu la réaction de la petite fille quelques minutes seulement auparavant il préfère s’en passer.  

 

Mais l’enfant ne semble plus avoir d’appétit, elle triture son croissant dans tous les sens mais c’est à peine une miette qu’elle porte à sa bouche.  

 

« La menace » songe-t-elle.  

 

Plus tard dans la soirée, il est largement l’heure de se coucher, deux heures du matin. Kerry a la tête posée sur les genoux du nettoyeur, elle cherche le sommeil mais rien ne transparaît. Les deux hommes pensent qu’elle s’est endormie.  

Hideyuki se souvenant de quelque chose, demande à Ryo.  

 

- A ton avis, si elle est Ly…, qui est Ley ?  

 

Kerry qui ne dort pas totalement tressaute intérieurement.  

« Ils savent »  

 

Un peu plus tard quand le nettoyeur la monte dans sa chambre, il ne se rend pas compte que l’enfant ne dort toujours pas. Comment pourrait-elle ?  

Elle n’en est pas sûre, mais il est probable qu’elle a laissé échapper à un moment donné le nom de personnes qu’il ne fallait pas. Le nom de Ley en fait parti, mais aussi le sien à Lui. Peut-être a-t-elle trop dit…  

 

Elle sait ce qui lui reste à faire…  

 

Tard dans la nuit quand elle sent que les deux nettoyeurs sont endormis, elle se lève s’habille d’une salopette rouge vermillon avec un pull blanc dessous. Elle enfile son manteau bleu marine.  

 

Telle une ombre, après un passage dans la cuisine, elle sort de la maison de campagne. Le pas sûre, son regard se fait sombre, son destin l’attend, elle le sait.  

 

Une dizaine de minutes plus tard, prit par un drôle d’instinct Ryo Saeba s’éveille. Il a une drôle d’impression, un manque, une absence.  

Il ne sent pas la présence de Kerry, mais ce n’est pas la première fois qu’il ne la sent pas dans la maison.  

Les yeux ouverts il fixe le plafond, d’ailleurs il se demande comment elle fait pour être si transparente, s’il ne savait pas qu’elle est une enfant il pourrait croire qu’il s’agit d’une professionnelle. Mais il sait qu’il n’en est rien !  

 

Sa meilleure théorie est que la petite fille se fasse la plus discrète possible à cause de ceux qui l’ont torturée avant. Pour leur échapper, elle n’avait sans doute pas eu le choix.  

Pourtant cette fois-ci il a un mauvais pressentiment, aussi il se lève discrètement et il avance vers la chambre de la petite à pas de loup pour ne pas la réveiller !  

 

Mais quand il pénètre dans la chambre, la chose qui lui saute aux yeux c’est le lit ouvert ou les draps immaculés de blanc scintillent grâce à la clarté lunaire.  

Le nettoyeur fronce les sourcils, mais comme il sait qu’il s’est déjà fait avoir plusieurs fois parce qu’elle était allée aux toilettes…  

Méthodiquement, il fait toutes les pièces de la maisonnette mais force est pour lui de constater que l’enfant est introuvable. Très vite, il entre dans la chambre de partenaire et lui demande de l’aider.  

Un peu endormis, Hideyuki a du mal à émerger mais quand il comprend la gravité de la situation et surtout le fait que puisse se trouver non loin son ancien tortionnaire.  

Si jamais, IL l’a retrouvé, et enlevé cela pourrait être fatidique pour Kerry, l’un et l’autre le savent. Surtout s’il croit qu’elle leur a parlé.  

 

Très vite, ils constatent l’absence du vêtement chaud de la petite, l’éventualité d’une fugue devient plus privilégié que le kidnapping pourtant, Ryo a beau se creuser la tête il ne sait que penser.  

 

Soudain, il a peur, et dit tout haut :  

- Peut-être, qu’elle est en train de faire quelque chose de préprogrammé.  

- Comment ça ?  

- Et bien comme pour la plante au goût de sang…  

 

Le sang se fige dans les veines des deux nettoyeurs.  

 

- Je vais voir sur la plage déclare Hideyuki tout en revêtant son manteau long.  

- Ok, moi je vais à tout hasard là-bas.  

- Prends la voiture.  

 

L’homme ne répond pas et s’engouffre à son tour dans la nuit noir dont la lune semble être à présent fâché avec les cieux, elle est maintenant cachée par les nuages épais et orageux.  

 

Quelques minutes plus tard, le ciel éclate et ses larmes se dispersent çà et là sur la terre avec rage, comme s’il pleurait un futur de tristesse. A environ cinq cents mètres du lieu maudit, un arbre tombe sur la route et c’est in extremis que le nettoyeur réussi à freiner et ainsi à éviter la collision.  

 

A nouveau prit d’un terrible pressentiment que le nettoyeur sort de la voiture. Il se précipite vers sa destination, passant par-dessus l’énorme tronc abattu sur la route. L’espace d’un instant, il se demande comment un arbre si vaillant a pu tomber ainsi. Mettant ses considérations purement écologiques de côté et ignorant la pluie battant sur son visage :  

il entrevoit le portail entrouvert, son sang ne fait qu’un tour dans ses veines, une personne est entré ici…  

 

« Kerry »  

 

Par prudence, il vérifie qu’il peut accéder à son magnum facilement en cas de problème. Il fait le tour de la baraque et se retrouve rapidement dans la cour arrière, et là, son pressentiment est renforcé.  

La porte de la grange ouverte, comme dans un cauchemar il entre à l’intérieur, son regard est happé par l’état du toit, en effet la pluie battante se déverse dans la grange.  

Malgré la pluie et les nuages, une lumière irréelle provenant de la lune miraculeusement épargnée en ce lieu, éclaire la scène qui se joue.  

Cette lumière spectrale illumine la mezzanine et là, son sang se fige pour l’énième fois de la nuit, depuis que l’enfant à disparue.  

Sur le rebord instable, se trouve une petite silhouette, debout fière, dont les yeux scintillent étrangement donnant l’impression d’avoir affaire à des yeux de chats : émeraudes et envoûtants. Ne sachant pas quoi faire, il la détaille avec attention : ses cheveux lui collent au visage et son manteau est posé plus loin, comme pour le préserver. Elle est vêtue d’une salopette, le nettoyeur ne peut pas distinguer la couleur, d’ailleurs c’est un détail inutile à l’instant présent.  

 

Mais ce qu’il voit lui fait craindre le pire, il comprend à présent le message du ciel le prévenant d’un cauchemar éveillé. Il interprète mieux, les larmes du ciel qui se déversent sur la terre avec hargne et véhémence.  

 

En effet, Kerry se trouve sur le bord de la poutre, aucune tension meurtrière nul part dans les environs. Mais cette enfant tient un objet long et brillant à la main, un couteau de chasse…  

 

« Kerry, mon dieu »  

 

Terrifié par le scénario funeste qui va certainement se jouer devant ses yeux, il voit la petite fille amener son couteau juste en dessous de sa propre gorge…  

 

Fin du chapitre  

 

 


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