Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 35 :: Sortie

Pubblicato: 12-01-06 - Ultimo aggiornamento: 12-01-06

Commenti: A défaut de pouvoir majer "Droit à la vie" car il faut que je retravaille le chapitre (et que je n'ai pas le temps pour) je vous envoi un nouveau chapitre de "Destins Forcés". J'en suis déjà à l'écriture du 43... donc j'ai encore de la marge pour majer. Enfin voilà, je voulais remercier Nanou, Eden, Santoise, Loreley et MiniSoleil - Bonne lecture à tous et n'oubliez pas les reviews ^^ :) merci à ma star pour les petites corrections apportées ^^

 


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Chapitre 35 - Sortie  

 

Ce matin-là, Mélina se réveilla en pleine forme, elle se frotta les yeux comme un chat au réveil puis s’étira.  

Elle constata que le jogging avait été posé sur la chaise. Aussi, après une bonne douche elle l’enfila ; tout comme la veille il lui allait à la perfection.  

Elle se regarda dans la glace : elle était un peu pâle mais elle se sentait en pleine forme. Elle descendit à la cuisine.  

A table elle trouva Hideyuki installé en train de boire du café. Rien qu’à l’odeur, Mélina fit une grimace pour montrer ce qu’elle pensait de cette mixture.  

 

- Bonjour Mélina, comment te sens-tu ce matin ?  

- Ce matin ? demanda-t-elle en levant un sourcil.  

- Tu ne te souviens pas ?  

- …  

- Tu es restée endormie pendant toute la journée d’hier, tu avais un peu de fièvre mais le Doc pense que c’est surtout à cause de l’état de stress.  

- Je vois, et mon frère ? vous l’avez trouvé ?  

 

Ce fut le moment que choisit Ryo pour entrer dans la cuisine, il avait entendu la dernière question et sentit la culpabilité de son partenaire, aussi préféra-t-il répondre :  

 

- Pour le moment nous n’avons rien à ce sujet. Comment te sens-tu ?  

- Ça va, répondit-elle laconiquement.  

 

Spontanément, elle s’avança vers le frigo et récupéra une brique de lait, puis sortit une casserole du placard et en versa une partie dedans.  

Elle porta ensuite la casserole sur le feu qu’elle alluma d’une main efficace et habituée. Malgré son hostilité envers ces gens du milieu, Mélina se sentait redevable, aussi tout en regardant le lait avec une attention particulière, elle dit doucement :  

 

- Merci de m’avoir veillé hier…  

 

Hideyuki regarda cette jeune fille qui était droite comme un I, les cheveux mi-longs. Il lui dit :  

 

- Mais c’est normal.  

 

Elle se retourna vivement pour perdre ses yeux verts qui, pour une fois, n’avaient pas de lunettes dans le regard chaleureux et rassurant du partenaire de City Hunter.  

 

- Si vous le dites, d’habitude moi c’est mon frère qui me veille c’est tout.  

- Tes parents ?  

 

Elle haussa les épaules et dit :  

 

- Mon père est en Angleterre à cette heure-ci, il se prépare sans doute à aller à la chambre des Lords. Quant à ma mère, je ne sais pas… Peut-être à un colloque sur le destin tragique des petits Africains… C’est bien son genre.  

- La dernière fois elle a appelé votre frère…  

- Et ?  

- Elle l’a oublié à l’autre bout de la ligne, il a finit par raccrocher.  

 

Mélina arbora un immense sourire et ses yeux pétillèrent d’amusement et elle déclara seulement :  

 

- Pourquoi je suis pas étonnée ?  

 

Une libellule passa derrière la tête des nettoyeurs.  

 

- Nous sommes le 11 décembre, déclara-t-elle tout haut. Vous n’avez réellement rien trouvé ?  

- Au sujet de ton frère ?  

- Oui…  

- Il faudrait voir s’il n’y a pas de demande de rançon chez toi… sur le répondeur.  

- Hum, je peux l’interroger à distance. Puis-je faire un transfert d’appel ici ?  

- Euh… si tu sais faire.  

- Oui aucun problème.  

 

Mais avant elle éteignit le feu et chercha un bol de l’œil. Elle commença l’excursion des placards, méthodiquement, les uns après les autres avant de s’attaquer à ceux en hauteur. Non sans mal, elle réussit à ouvrir celui où se trouvent les bols. Débrouillarde, elle approcha la chaise, en espérant qu’elle n’aurait pas la mauvaise idée de regarder par terre et elle monta en équilibre dessus ; elle pâlissait au fur et à mesure.  

Le nettoyeur intervint, il la saisit par la taille et la fit descendre. Surprise, Mélina ne réagit même pas. Elle ne l’avait pas senti approcher. Mais le plus étonnant c’est que son corps ou plutôt son subconscient n’ait pas réagi à sa proximité, généralement ce dernier le prévenait de la présence de tout individu du sexe opposé. Les seuls à passer entre les mailles de ce filet étaient son frère, Jack Melburn et Alexander Mac Lean. Peut-être qu’il y en avait d’autres mais elle ne se souvenait pas de leur noms outre mesure.  

 

Ryo saisit le bol et la servit à table, comme il le faisait d’habitude avec Kerry. Mélina bredouilla un « Merci » ce à quoi il répliqua :  

 

- La prochaine fois demande.  

- J’en tiendrais compte. D’habitude je me débrouille par moi-même.  

 

Elle prit son petit déjeuner tranquillement, ignorant du mieux qu’elle pouvait ces yeux scrutateurs posés sur elle. Ensuite, elle alla jusqu’au téléphone, composa un numéro, puis une seconde série de chiffres pour terminer par dièse.  

 

Tout de suite, Mélina reconnut la voix grave d’un de ses supérieurs. Elle ne doutait plus à présent du fait que c’était vraiment eux qui essayaient de faire pression sur elle.  

La jeune fille essaya de rester impassible pour ne rien montrer aux deux nettoyeurs, mais Ryo perçut sa tension à cause d’un léger tremblement de sa main gauche sur sa jambe. Elle finit par raccrocher, ils lui demandèrent de quoi il retournait, elle leur dit simplement :  

 

- Rien d’intéressant, qui vous concerne.  

 

Le nettoyeur était en train de bouillir, il sentait bien que quelque chose lui échappait. Ignorant la tension du garde du corps, elle alla chercher dans son sac un petit boîtier composé de deux diodes. Puis elle demanda :  

 

- C’est quoi le numéro d’ici ?  

 

Hideyuki le lui donna ; Mélina téléphona composa un autre numéro suivi par « étoile » puis le numéro de l’appartement de City hunter et enfin termina par dièse. Elle leur expliqua :  

 

- Lorsque la diode est rouge c’est que c’est pour vous, si elle est verte c’est pour moi.  

- Et comment tu sais faire ça ?  

 

Mélina haussa les épaules, l’air de dire « c’est enfantin » mais elle leur expliqua :  

 

- Mon frère aîné a son meilleur ami qui travaille pour les télécoms français, il est doué pour tout ce qui est informatique et variante. Il m’a juste appris deux ou trois trucs, et ce bidule il me l’a fabriqué à ma demande.  

- Et d’ou vient cette idée ?  

- Bah, disons que je voyage souvent et fait des re-directions régulièrement ce qui m’a permis de connaître les différents réseaux de télécommunications.  

 

Elle finit par s’asseoir sur le canapé et massa délicatement son genou gauche ; décidément ce dernier avait été mis à rude épreuve ces derniers jours.  

 

- Et ton frère aîné ne risque pas d’être enlevé lui ?  

- Aucune chance, il n’est pas intéressant à leurs yeux… Mon père, pour une raison ou une autre m’a pour préférée, alors que je ne le mérite pas spécialement, enfin…  

- Qu’est ce que tu racontes Mélina, intervint Hideyuki.  

 

Elle le regarda d’un air interrogateur, visiblement elle ne comprenait pas pourquoi il essayait de la convaincre qu’elle était quelqu’un de bien. Cette dernière savait qu’elle n’était pas foncièrement mauvaise, sans quoi elle n’aurait pas hésité à remplir son « contrat » pour libérer son frère. Mais elle avait « sentit » que ces gens là n’étaient pas le même genre que ceux à qui elle avait affaire et qui demandaient des rançons à son cher père.  

 

 

- Tout parent est fier de ses enfants, même s’ils font quelque chose qui déçoit…  

- Vraiment ? l’interrompit-t-elle sur un ton sarcastique. Comment expliquez vous alors…  

 

Elle s’interrompit et jeta un regard vers la porte. Elle ne prononça plus un seul mot, Ryo aussi avait sentit cette présence.  

 

- Inspectrice de mon cœur !!!!!!!!!!!! hurla-t-il alors qu’une jeune femme fort séduisante pénétra dans le salon ; il lui sauta dessus.  

 

Mélina cligna des yeux tandis qu’une libellule passait derrière sa tête, et qu’elle se disait « c’est quoi ce type ? »  

Elle n’avait pas peur de son attitude, elle savait pertinemment qu’il n’était pas vraiment sérieux, elle avait vaguement compris qu’il essayait d’assainir l’air. Et ce fut là qu’elle la reconnut, elle réussit à garder un masque de transparence total.  

Comment l’avait-elle déjà appelé ? Peu importe, en fait si Mélina avait voulu changer c’était parce qu’elle était flic et que moins la demoiselle aurait affaire avec eux mieux cela serait. Elle se demandait aussi quel était leur lien à tous. Après tout il est peu courant que des nettoyeurs côtoient la police.  

Mélina la dévisageait sans réellement la voir, c’était comme si l’inspectrice était transparente. Elle réfléchissait, Saeko interrogea Ryo du regard mais ce dernier observait aussi la jeune fille. Cette dernière finit par réagir, elle lui dit :  

 

- Mon nom est Mélina, enchantée de faire votre connaissance.  

 

Elle lui adressa un sourire, mais les nettoyeurs s’aperçurent que ce n’était qu’une façade. Soudain le téléphone se mit à sonner, Mélina se retourna et scruta la lumière verte. Elle décrocha à la troisième sonnerie elle décrocha.  

 

- Mélina, j’écoute.  

- MELINA KAY THERRYANA !!!!! OU ES-TU ENCORE ALLEE TE PLANQUER !!  

- Mar…  

 

La jeune fille éloigna le téléphone de son oreille, et fit une grimace quand la personne à l’autre bout du téléphone lui reprocha sa fugue de l’hôpital. Quand son interlocutrice eut finit d’hurler et une fois que l’escadron de libellules qui passait autour des nettoyeurs et de la flic s’éloignèrent, Mélina lui expliqua qu’elle en avait eut marre de cet univers aseptisé et qu’étant donné qu’elle allait bien, elle n’avait pas vu l’utilité d’y rester.  

Ce à quoi le médecin lui dit qu’étant donné qu’elle doit se faire opérer dans quelques jours il aurait fallut qu’elle reste au calme. Mélina la remercia de sa sollicitude et prit congé de son interlocutrice. Elle céda cependant et promis de passer dans la journée.  

 

Ensuite Mélina regarda les trois personnes présentes qui l’observaient avec des yeux effarés. Elle haussa les épaules et les dépassa pour rejoindre sa chambre. Elle leur rappela juste que si la lumière était verte c’était pour elle.  

 

Une fois dans sa chambre elle fit son lit et vida le contenu de son sac à dos dessus. Elle repéra quelques sphères qu’elle observa de plus près avant de les glisser dans les poches du jogging. Elle mit ses baskets et alla jusqu’à l’entrée pour enfiler son manteau.  

 

Ryo l’observait et lui demanda où elle allait ; cette dernière lui dit qu’elle allait prendre l’air et anticipa sur les remarques du nettoyeur sur l’aspect dangereux de l’entreprise en lui disant que s’il y tenait, il n’avait qu’à la suivre.  

 

Une fois dehors, son garde du corps grognait devant l’injustice de la chose, mais il savait que son partenaire avait échoué pour protéger les deux gosses. Pour protéger deux personnes il fallait être deux…  

Il préférait donc jouer la carte de la prudence et donc surveiller cette jeune fille. Il fut plus qu’étonné quand il la vit entrer dans le métro dans la partie « mixte » ; il vint donc la rejoindre. Etonnement la jeune fille se plaça près de son protecteur ; il perçut son inquiétude.  

Compte tenu des marques de Mélina il se demandait de quoi elle avait peur ; il allait lui demander, quand un homme vint accoster la jeune fille.  

Cette dernière se détacha de Ryo pour aller dire bonjour. Il la vit se perdre dans une discussion à bâtons rompus, il perçut quelques bribes :  

 

« Professeur » « Grand-frère » « garde du corps » « Nadeshiko » « Université »  

 

Finalement le professeur descendit à la station suivante mais fit promettre à la jeune fille de passer avant de rentrer chez elle. Pour la première fois, le nettoyeur vit Mélina sourire et ses yeux pétiller de plaisir et de bonheur.  

 

A la station suivante, un certain nombre de personnes entra dans le métro, instinctivement Mélina se glissa dans un coin non loin de la sortie. Elle pâlissait au fur et à mesure que les gens entraient. Elle finit par essayer de se concentrer sur l’extérieur. Alors que la foule était entré, elle s’étonna de ne sentir la proximité immédiate de personne à part les deux bras du nettoyeur qui l’entouraient et qu’il posait sur les barres de chaque côté de sa tête. Elle se retourna et constata qu’il faisait « écran » avec son corps pour empêcher que la cohue ne la touche. Il lui demanda :  

 

- C’était qui cet homme ?  

 

Mélina le regarda sans comprendre.  

 

- Celui qui t’a fait promettre de venir le voir.  

- Ah. C’est mon ancien professeur quand j’étais au Japon et que j’étais dans une école. J’ai côtoyé sa femme et leur fils.  

- C’était quand ? il avait l’air de dire que ça faisait plusieurs années que tu ne l’avais pas vu.  

- Je ne saurais pas vous répondre, lui dit-elle doucement, avec une voix un peu triste et embêtée.  

- Pourquoi ?  

 

Ce fut le moment que choisit le métro pour entrer dans la station qui intéressait Mélina. Elle le dit au nettoyeur et ils sortirent dans les rues froides de décembre.  

 

Mélina leva le nez pour constater que la neige tombait à nouveau. Elle dit simplement :  

 

- Je vais aller à l’hôpital.  

- Pour ?  

- Je dois voir un médecin pour une opération après le Jour de l’An.  

- Tu vas te faire opérer quoi ?  

- Les yeux !  

- …  

- Sinon je risque de finir aveugle. J’ai déjà subi plusieurs interventions.  

- Pourquoi ?  

- Hum, malformation à l’origine. Et puis mon passé n’est pas là pour m’aider à empêcher ça…  

- Comment…  

 

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Ils étaient arrivés devant l’hôpital et une dame d’environ trente-cinq ans vinrt à leur rencontre et prit la jeune fille dans ses bras.  

 

 


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