Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 5 :: les fêtes de fin d'année (2/2)

Pubblicato: 08-04-05 - Ultimo aggiornamento: 08-04-05

Commenti: Voila mon nouveau chapitre avant de partir en vacance sans le net pendant une semaine ^^ merci à tout ceux qui me posent des reviews ^^ je vous invite évidemment à continuer ! çà me fait très plaisir ^^

 


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Ryo retourne s’installer devant la télévision et regarde le dessin animé. Il ne peut s’empêcher de sourire face à cette animation pleine de tendresse.  

Bien que la présence de son partenaire et ami Hideyuki Makimura le raccroche à la lumière, il doit bien admettre que c’est la première fois qu’il se laisse attendrir à la fois par une enfant et par un dessin animé, d’ailleurs c’est la première fois qu’il en voit un…  

Confronté à la dure réalité de la mort depuis son plus jeune âge, il est conscient d’avoir manqué des choses élémentaires comme l’amour, la tendresse et la sensation de sécurité prodigué par d’autres.  

En fait, ce n’est pas complètement vrai, on lui a déjà montré ce genre de sentiments mais c’est tellement loin dans sa petite enfance qu’il ne s’en souvient pas…  

Un éclair et un coup de tonnerre suivi d’un hurlement à la mort le sortent de ses pensées dans un sursaut. Il récupère rapidement son arme et monte les marches quatre à quatre pour arriver devant la porte de Kerry. A nouveau les éléments se déchaînent et les cris de Kerry recommencent plus fort et plus désespéré, il pénètre dans la chambre mais ne la distingue pas et ne ressent pas de pulsion meurtrière. Il allume la lumière mais ne voit nulle part la petite fille. Il referme la porte et se retourne et là il la trouve recroquevillée sur elle-même. Les mains sur ses oreilles, les yeux fermés, elle pleure à chaudes larmes.  

Un autre coup de tonnerre, la fait hurler et frémir de plus belle. Avant toute chose pour ne pas lui faire peur, il pose son Python sur la commode. Il s’avance doucement vers Kerry et se met à genou face à elle. Il lui dit :  

 

- Kerry, c’est fini, c’était un cauchemar. Viens avec moi.  

 

Joignant le geste à la parole il la prend dans ses bras, cette dernière ses bras ramené contre son torse tremble de plus belle. Doucement il la cajole. Lui qui ne se rappelle pas avoir reçu ce genre d’attention s’étonne de sa spontanéité face à l’enfant. Lentement, elle se calme et se décontracte dans ses bras forts et protecteurs. Dire qu’elle lui fait une confiance aveugle serait probablement mentir, pour elle, un adulte représente un danger, cependant, Ryo Saeba l’apaise sans qu’elle comprenne réellement pourquoi. Un sentiment de sécurité discret mais réel l’imprègne doucement.  

Un nouveau coup de tonnerre, la fait se figer et elle tremble comme une feuille mais étonnement aucun cri ne vient s’y ajouter. Dans son esprit trop d’images se superposent dans sa tête, trop de détails de ces soirs où elle pleurait et où elle en subissait les conséquences. Un filet de voix presque inaudible s’échappe de sa gorge :  

 

- Afraid*, afraid …  

 

(NDA : Afraid = peur)  

 

Tout en prononçant ce même mot à plusieurs reprises ses bras qui étaient serrés entre leur corps se libèrent pour entourer le cou de l’homme et se crisper sur celui-ci. Ryo étonné la laisse faire, il a bien entendu le mot que Kerry a prononcé grâce à son oreille.  

 

- Je vais te porter jusqu’au salon, d’accord Kerry ?  

- Hum.  

 

Doucement il se relève et la porte, elle est toujours accrochée à son cou comme à une bouée de sauvetage, les jambes pendantes dans le vide. A l’aide de son bras droit il la repositionne pour qu’elle ne le tire pas. Une fois mieux installée, Ryo descend les escaliers qu’il avait montés à peine une heure auparavant avec Kerry dans ses bras. Il l’installe sur le canapé et lui dit :  

 

- Je reviens.  

 

Il remonte rapidement récupérer son magnum et un plaid dans l’armoire.  

Quand il arrive près du canapé il la voit les genoux serrés contre elle, la tête posée sur ces derniers, les bras les entourant. Ses larmes continuent de couleur silencieusement sur ses joues. Ses images elle aimerait les voir disparaître de son esprit, pouvoir dormir juste une nuit en étant sûre que les cauchemars ne viendront pas la réveiller. Elle l’a entendu redescendre mais n’a pas envie de bouger. C’est incroyable comme elle ressent la présence de chaque individu même s’il est en dehors de l’appartement ou même de l’immeuble. Les pulsions bonnes ou mauvaises mais surtout néfastes la percutent et la confrontent à une réalité peu rassurante ou belle. Les méchancetés des êtres humains la tourmentent et la persécutent. Cependant, elle est bien dans cet appartement, peut-être parce que justement l’immeuble est vide de tout voisin, sensation qui lui permet doucement de se tranquilliser. Peut-être que ces nuits vont aller en s’apaisant… ? Utopie, probablement, elle secoue la tête pour chasser ses idées saugrenues.  

Ryo l’observe, il la trouve songeuse. Mais les mots qu’il a entendus tout à l’heure bien qu’inquiétants le rassurent en se disant que bientôt elle livrera peut-être certains de ses secrets lui permettant d’utiliser son art contre ceux qui lui ont fait du mal. Un sentiment de colère le submerge peu à peu, mais se calme quand Kerry tourne vers lui un regard ou transparaît l’étonnement le plus total, elle essuie ses larmes puis un léger sourire apparaît d’une pair d’yeux brillants qui l’invitent à chasser ses sombres pensées le soir de Noël.  

Noël, sans Hideyuki il ne serait même pas ce que c’est, ce dernier lui a montré que cette période peut octroyer l’espoir. Espoir ? Un mot étrange aux yeux du nettoyeur. Sa survie, c’est tout ce qui compte pour le moment à ses yeux. Pourquoi ? Qu’est ce qui lui permet de se battre pour repousser la mort à chaque coin de rue. Il ne sait pas, peut-être le plaisir de défier cette même mort, et ou essayer de trouver une raison de vivre…  

Il finit par sortir de sa léthargie après ses intenses réflexions et va s’asseoir à côté de la petite fille qui le regarde toujours avec un sourire discret, en lui-même il se demande comment Kerry fait pour réussir à sourire malgré son passé, lui en est presque incapable alors que çà fait plusieurs années qu’il a quitté la guerre. Il est très rare pour lui de sourire de manière spontanée et sincère sans jouer la comédie de l’homme enjoué, immature et pervers.  

Ryo change la chaîne de télévision pour trouver des dessins animés en anglais « Tom & Gerry », il est conscient que Kerry n’y voit rien mais il tient à la distraire pour éviter de parler ou de ne rien faire du tout.  

Au bout d’une demi-heure, Kerry s’est affaissée sur Ryo. D’un geste protecteur il dispose le plaid sur l’enfant. Cette fois-ci, il ne veut pas la monter trop vite dans sa chambre car l’orage gronde encore et il sent le corps de la fillette trembler à chaque coup de tonnerre. Aussi c’est seulement vers trois heures du matin que ce dernier soulève ce petit corps lové contre lui pour le monter dans la chambre de cette dernière, espérant qu’il n’y aura pas d’autre incident avec un éventuel retour de l’orage. Il la glisse dans les couvertures. Il allume la lampe de chevet même si il sait que çà ne sert à rien. Il tient à éclairer les ténèbres ou tout du moins ses rêves de cette façon…  

Il entre dans sa propre chambre, il ignore ce qui le pousse à faire çà, mais il passe un bas de survêtement (bah oui l’étalon a pas de pyjama ! il préfère être en tenu d’Adam mdr) Il s’allonge et regarde le plafond. Au bout d’un moment il finit par s’endormir.  

La chaleur du soleil aidant, Kerry se réveille doucement, elle a du mal à prendre conscience du lieu ou elle se trouve.  

Kerry se lève et descend discrètement les escaliers en se tenant au mur. Elle se retrouve dans le salon, elle n’ose pas s’avancer du côté du sapin de peur de casser encore quelque chose. La petite se dirige vers les fenêtres et ferme les yeux pour sentir la douceur du soleil sur son visage.  

Etrangement elle a bien dormit malgré son cauchemar, d’habitude on la laisse seule avec ses ténèbres. Soudain elle sursaute quelque chose attire son attention, elle avance vers la porte d’entrée, aucun doute quelqu’un se dirige vers l’appartement. Kerry se déplace et va dans les escaliers en direction des chambres de l’étage, elle atteint la troisiéme marche au moment ou la porte s’ouvre…  

Un homme entre et dit :  

 

- Joyeux noël Ryo !  

 

L’homme regarde à droite et à gauche mais ne voit nulle trace de Ryo (normal il pionce encore ^^’), soudain son regard se pose sur Kerry qui le fixe aussi elle est toujours contre la paroi du mur hésitant à monter.  

 

- Tu dois être Kerry, moi je suis Hideyuki Makimura je travaille avec Ryo.  

 

Elle fait de gros yeux puis se tourne et monte les escaliers le plus vite possible et s’engouffre dans la chambre de Ryo, dans un état second elle se glisse dans les draps du côté le plus éloigné du nettoyeur. Ce dernier a sursauté quand il a entendu la petite fille entrer dans la chambre mais n’a pas osé bouger pour ne pas lui faire peur. Il se décide à se lever et saisit un t-shirt à la volé. Il s’assoit et dit :  

 

- Kerry, je peux savoir pourquoi tu as peur ?  

 

Une main sort de sous les couvertures et bouge dans tous les sens en direction de la porte.  

 

- Y’a quelqu’un en bas c’est çà ?  

 

Un bout de Kerry sort de sous les couvertures et confirme. Le nettoyeur soupire et dit :  

 

- Aucune tension meurtrière. Donc ce doit être mon associé et ami Hideyuki.  

 

Aux premiers mots la petite fille se redresse et le regarde étonné. Comme pour se justifier il lui dit :  

 

- Mon travail est de protéger les gens, donc je dois faire attention à ce que personne ne veuille leur faire de mal.  

 

Hideyuki monte les escaliers et ouvre la porte de la chambre de Ryo en disant :  

 

- Hey ! tu fais une sacré grasse matinée ! joyeux noël !  

 

Kerry ne l’avait pas entendu monter, trop concentrée sur sa propre attitude, quelle drôle d’idée que de venir se cacher dans la chambre d’un adulte, d’un homme qui plus est ! Ses yeux verts fixent le nouvel arrivant et sort de ses pensées très rapidement. Elle sort du lit et va dans un coin de la chambre et elle se recroqueville sur elle-même, bougeant lentement comme si elle souffre d’autisme.  

Ryo fronce les sourcils devant la réaction de l’enfant. Il se lève et va vers Hideyuki et lui dit :  

 

- Bonjour ! Joyeux Noël à toi aussi. (il se tourne vers la petite) Kerry, je vais te laisser sur ton lit des vêtements propre et de quoi faire ta toilette, tu sais ou est la salle de bain n’est ce pas ?  

 

Il aurait aimer la voir et la rassurer mais devant quelqu’un il en est hors de question. Ils sortent de la chambre. Ils entrent dans la chambre d’en face. Ryo sort de la commode des vêtements propre « Merci Kotori ». Cette fois-ci il s’agit d’une salopette rose pâle avec un pull col roulé blanc. Il lui sort également des sous-vêtements.  

 

- Quand est-ce que tu as acheté çà ! ? lui demande Hideyuki.  

- Kotori m’a aidé.  

- L’infirmière ?  

- Oui. Bon toi qui a une petite sœur c’est quoi les trucs à prendre la dedans ?  

 

Hideyuki sourit face à l’embarras évident du nettoyeur.  

 

- Laisse voir. - il rit sous cape et finit par dire - Voilà. Dis moi tu te changes en vrai papa poule…  

 

Ryo lui sort de son jogging son python :  

 

- Tu disais ?  

- Rien, rien repose çà tu veux… - le nettoyeur s’exécute – au fait pourquoi tu as prit ton arme ?  

- Les hommes comme nous avons besoin de l’avoir sur nous en permanence ou presque pour se sentir plus en sécurité mais c’est surtout pour pas qu’elle le trouve et qu’elle se fasse mal.  

 

Non pas que le grand Saeba ne sache pas à quoi ressemble les sous-vêtements féminin, mais de là à lui faire choisir entre une culotte « Mardi » et « nounours » pour petite fille… sans oublié les tricots et tout… (NDA : moi çà m’éclate rien que de l’imaginer…)  

 

Une fois les habits posés sur le lit, Ryo invite son ami à passer dans la cuisine.  

 

- Alors ? demande Hideyuki.  

- Alors quoi ? répond le nettoyeur tout en faisant le café.  

- Comment s’est passé la soirée ?  

- Bien…  

- Tu as l’air mitigé.  

- Elle a des réactions aux antipodes…, un moment elle va aller se recroqueviller sur elle-même et pleurer. Et à un moment, ou intérieurement je bouillonne contre les autres, elle me fixe et me sourit. Çà a de quoi être déstabilisant. Moi je ne sais pas sourire autrement qu’en faisant le mariole (oh il est honnête avec lui pour une fois mdr) ou en essayant d’aborder les femmes. Et elle qui visiblement est sorti des ténèbres grâce à son acte désespéré, sourit facilement sans trop se forcer.  

- Hum quand je suis entré dans l’appart’ ce matin elle regardait fixement la porte, visiblement elle m’avait senti approcher, c’est vrai que je dissimule moins bien ma présence que toi mais face à une enfant !  

- Elle est hyper sensible, sa cécité doit avoir quelque chose à voir avec une telle perception.  

 

* * *  

 

Pendant ce temps là, dans la chambre de Ryo, Kerry se relève et va dans sa chambre en face et saisit les vêtements propres. Elle descend les escaliers sur la pointe des pieds et se dirige vers la salle de bain. Une fois à l’intérieur, elle s’enferme et fait couler l’eau…  

 

* * *  

 

Dans la cuisine, Ryo lève un sourcil perplexe, mais se concentre tout de suite sur la conversation avec son ami qui lui dit qu’il devra effectuer la protection d’une jeune femme vers le 15 janvier.  

Un peu plus tard, Hideyuki s’excuse car il doit rejoindre sa sœur chez eux.  

Ryo profite du fait que Kerry soit dans la salle de bain pour s’allonger sur le canapé et se plonge dans la lecture de ses magasines préférés la transformation est immédiate : regard et bouche difforme, bave dégoulinante, un entre jambe plus que réveillé…le pervers n°1 est en place. Quand il entend que Kerry s’approche il range son magazine sous les cousins du canapé.  

Il observe la petite fille, les joues rose, les cheveux blonds mouillés coupés au carré, les yeux verts un peu sombre, l’ensemble lui va à ravir. Elle semble trembler un peu pourtant la température est correcte, il lui dit :  

 

- Viens voir Kerry.  

 

Elle s’approche doucement, tout doucement…  

 

- Allez viens, après je vais te faire ton petit déj’ (nda : papa poule en action trop mignon ^^’)  

 

Une fois devant lui, il lui touche la joue et lui dit :  

 

- Mais tu es gelée…  

 

Il fronce les sourcils et lui demande :  

 

- Dis-moi, toi, tu as pris un bain froid c’est çà ?  

 

Elle ouvre de grand yeux étonnée et acquiesce. Ses yeux le regardent l’air de lui demander ou est le problème.  

 

- La prochaine fois, je te ferais couler ton bain – anticipant un éventuel problème il ajoute – mais ne t’inquiète pas je te le mettrais ni trop chaud ni trop froid… et je sortirais évidemment une fois qu’il sera prêt.  

 

Ainsi il espère couper court un éventuel recommencement, il se demande si avant on l’obligeait également à se laver à l’eau froide, il finit par lui demander :  

 

- Avant tu prenais ton bain ou ta douche à l’eau froide c’est çà ?  

 

Elle acquiesce pas très sur d’elle triturant ses doigts gênée.  

- Ecoute, ici ce n’est pas « là-bas » et tu n’y retourneras jamais. Ici tu dois prendre ton bain à une température correcte, tu as le droit de pleurer et de faire tomber des choses. Enfin pour le petit temps ou tu resteras ici je veux que tu te conduises en enfant.  

 

Elle le regarde perplexe, les sourcils froncés, le nez légèrement plissé. Il se retient de sourire à cette grimace…  

 

- T’inquiète pas tu apprendras.  

 

Il se lève et lui dit :  

 

- Allez viens, c’est l’heure du petit déjeuner. – il fronce les sourcils et lui dit – au fait tu manges quoi ? œufs bacon ?  

 

Elle le regarde et fait une grimace l’air de dire qu’est ce qu’il me propose comme truc. Et bien oui, Ryo a vécu aux Etats-Unis il ne sait pas ce que prend une enfant européenne.  

 

- Montre moi tu veux ?  

 

Kerry se dirige vers la cuisine, tourne à gauche à droite la tête « bah oui mon petit Ryo, elle a beau être très douée pour se déplacer et tout ! comment veux tu qu’elle sache ou se trouve quoi dans les placards et frigo »  

 

- Bon je vais te dire différent produit et tu me fais signes si c’est ce que tu veux – Il ouvre le frigo, et déjà ignore la bière et autres alcool se doutant bien que ce n’est pas çà qu’elle va prendre (NDA : c’est qu’il réfléchit par moment quand même…) – eau, yaourt nature, sushi, (…) lait.  

 

Au mot magique Kerry acquiesce. Un soupire de soulagement s’élève doucement dans la cuisine. Dans sa tête il réfléchit aux différents petits déjeuner  

 

- Avec çà… du chocolat en poudre c’est çà ? - se rappelant tout à coup un petit déjeuné français.  

 

La petite phase de recherche du petit déjeuné a duré au moins trente minutes mais à aucun moment Ryo n’a montré de l’énervement ou de l’agacement. Le voilà donc avec un tablier (nda : pas rose je rassure !) et devant les fourneaux en train de faire chauffer du lait tandis que Kerry verse deux petites cuillères du chocolat en poudre. « Au moins je sais ce qu’elle prend maintenant et demain ce sera plus simple et rapide ».  

Très vite son attention est requise pour éviter le débordement, doucement il se rapproche de la table et verse le lait chaud dans le bol.  

 

Une fois le petit déjeuné finit Ryo l’emmène dans le salon et la fait s’asseoir, il lui apporte un paquet et lui dit :  

 

- Ouvre-le c’est ton cadeau de Noël.  

 

Kerry le regarde étonné, jamais elle n’avait encore jamais reçut de cadeau. Lorsqu’elle est certaine que c’est bien pour elle, l’enfant ouvre le paquet et du bout des doigts en sort une forme étrange, en le tâtant pour en déterminer les contours elle constate qu’il est très doux, elle regarde l’homme accroupi devant elle avec des yeux interrogateurs.  

- C’est un nounours, tous les enfants en ont au moins un. Lui c’est « Kerry’s first bear ». Il est marron clair et des yeux noirs et deux petites oreilles et un nœud autour du cou.  

 

Spontanément, Kerry fait un câlin à son nounours se rappelant avoir vu le petit garçon de la famille le faire…  

 

Le soir, tel un rituel Ryo laisse Kerry s’endormir sur le canapé après s’être mise en pyjama et quand il va se coucher il la porte dans sa chambre, laissant la lumière allumée.  

 

* * *  

 

Les jours suivant se passent dans la même atmosphère, Ryo essayant de lui inculquer le comportement d’une enfant, tâche difficile pour le nettoyeur qui n’a lui-même jamais eu d’enfance. De tous le temps de la présence de Kerry chez lui, il n’est pas sorti : vivant presque en autarcie complète. Heureusement Hideyuki leur apporte des vivres, cependant Kerry monte dans sa chambre sitôt qu’il arrive. Ni Hideyuki ni Ryo ne cherchent à imposer à la petite de rester quand ces deux-là sont réunis. Visiblement elle a encore du mal à accepter la présence des autres…  

 

Bientôt l’heure de la séparation arrive, et c’est après un petit voyage en bateau en direction d’Okinawa que Ryo explique à Kerry qu’elle doit aller à l’orphelinat. Elle ne réagit pas, se laissant porter par le courant, mais elle sait qu’elle regrette déjà ces quelques jours passé avec cet homme qui lui a apporté tant d’attentions pacifiques.  

 

Le moment fatidique est arrivé, c’est devant un bâtiment étrange que Ryo lui prend la main et l’entraîne à l’intérieur.  

 

Quelques minutes après, il sort de l’établissement, un goût amer dans la bouche tout en se rassurant en se disant que c’est la meilleure chose à faire.  

Tandis que dans l’établissement, une dame à la forte poigne tire une Kerry en larme tenant à bout de bras son nounours avant d’être inviter à entrer dans sa chambre…  

 

Fin du chapitre 

 


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