Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum ...

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 9 :: Une réalité affligeante

Pubblicato: 26-05-05 - Ultimo aggiornamento: 26-05-05

Commenti: je suis déchaînée en ce moment avec les mises à jours mais je crois pas que vous vous en plaindrez n'est ce pas ? merci pour les reviews de Shan et Sabi ^^ et puis pour les autres aussi ^___^ ! Bon enfin retour de Kerry mais bon je ne démenti pas encore mon statut d'auteur sadique ! ah la la pauvres personnages ^^ ! gros bisous à tous et bonne lecture !

 


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Chapitre 8 : une réalité affligeante.  

 

Dans le bateau en provenance Okinawa en ce début février, un homme est accoudé à la rambarde, il fume une cigarette et en mordille le bout. Il essaie de faire fuir la culpabilité qui l’oppresse et c’est une chose difficile pour lui. Responsable, il se sent responsable de ce qui s’est passé. La nuit qui avait commencé par une magnifique pleine lune avec un ciel dégagé s’est finie par une bagarre sourde entre les nuages qui finalement on craché leur colère dans une atmosphère lourde et pesante. Une pluie drue s’abat sur la terre et sur la mer. Elle semble être là pour effacer les maux, les tensions et nettoyer le sol et les âmes de toute sorte de pourriture visibles ou invisible.  

 

Un homme les mains dans les poches dans un imperméable qui aurait bien besoin d’un brin de nettoyage (ou tout simplement d’être changé !) il s’approche de l’homme accoudé à la barrière et lui dit :  

 

- Tu vas attraper la crève à rester comme çà sous la pluie.  

- Si je l’attrape c’est que je l’ai mérité !  

- Ah oui ?  

- Exactement ! tout çà est de ma faute.  

- Tu ne pouvais pas deviner…  

- Je l’ai trouvé bizarre ! j’aurais dut approfondir. Et surtout la mettre dans un de Tokyo  

- Tu sais ce genre d’orphelinat, il en existe même à Tokyo.  

- …  

 

S’installant dos à la rambarde et laissant la pluie coulé sur ses cheveux, l’homme à l’imperméable déclare :  

- Tu sais j’ai pris l’habitude d’aller voir les gamins dans les orphelinats. Un hobby des plus bizarre mais réel. J’ai vu des orphelinats en piteux états, ou les enfants étaient négligés et presque livrés à eux-même. J’en ai vu ou les gosses devaient tout lustrer de la cave au grenier. Et puis j’en ai vu des plus modeste, ils payaient pas de mines, mais tu sentais la joie de vivre, des adultes qui mangeaient à la table des enfants sans aucune différence. Malgré ce que je dis, la plupart sont bien faut juste être très vigilant.  

- Tu as fais quoi pour ceux qui étaient désastreux ?  

- Prévenu les services sanitaires et sociaux.  

- On mettra Saeko sur le coup ?  

- Bonne idée Ryo.  

- Comment va-t-elle ?  

- Elle semble dormir.  

- Merci Hideyuki. Je vais la voir puis me coucher.  

 

Pour se noyer dans la foule et passer inaperçue lors de leur escapade ils ont pris un billet de retour dans un bateau de croisière pour leur retour à Tokyo, ce dernier les ramènera dans la capitale nipponne dès le lendemain matin aux aurores.  

Le nettoyeur entre dans la cabine qu’ils ont loués, elle est composée d’un lit double et d’un petit lit. Un petit corps frêle et pâle dort sur ce dernier. A pas de loup, le nettoyeur s’approche du lit et s’assoit sur une chaise posée à proximité. Lui l’homme sans peur a un regard protecteur et inquiet qu’il pose sur la petite fille. Il murmure :  

 

- Je suis désolé Kerry.  

 

C’est bien l’une des premières fois de sa vie qu’il s’excuse, mais il se sent si responsable.  

Comment une telle chose a t’elle pu se passer ? pourquoi n’a t-il rien vu venir ou sentit.  

La petite fille gigote dans son lit, finissant par dormir les bras et jambes écartés, la bouche légèrement entre ouverte. En la regardant dormir de manière si décontracté on pourrait croire que c’est une enfant normale et que le dernier mois a été pour elle bénéfique et pourtant…  

Le nettoyeur l’observe et a un petit sourire attendrit, inconsciemment il réinstalle l’enfant et la borde de chaque côté. Déstabilisé par ses propres actions « Comment je peux faire çà de manière si naturelle ? »  

Il enlève ses vêtements trempés et va prendre une douche. Après avoir enfilé caleçon et t-shirt, Ryo s’allonge sur le lit met ses bras derrière sa tête et repense à tout çà.  

 

Une semaine plus tôt…  

 

Ryo et Hideyuki arrivent à Okinawa. Ryo veut juste apercevoir la petite pour être sur que tout va bien. Il ne veut pas la démoraliser en apparaissant et en disparaissant tel un fantôme. Aussi peu enclin à connaître la psychologie des enfants il n’en est pas moins conscient qu’il faut éviter les traumatisme d’une séparation puis d’une retrouvaille pour mieux s’en séparer ensuite.  

C’est avec appréhension que le nettoyeur perchés dans un arbre jumelle essaie de repérer sa protégée. Il regarde un par un les gamins sans trouver l’objet de son obsession. Au bout d’une heure il va pour renoncer quand une dame sort de la bâtisse tenant une gamine par le bras qui pleure à chaude larmes trébuchant au grés des aléas du sol de la cours. « ce n’est pas Kerry ».  

Mais à une autre sortie, une autre adulte tire une gamine peu motivée à sortir et finit par la gifler pour qu’elle obéisse. La petite fille obéit et finit par suivre docilement la jeune femme. Les larmes coulent silencieusement sur ses joues, la tortionnaire finit par lâcher l’enfant et se retire. Une fois seule, elle s’assoit par terre contre le mur d’un des bâtisses à l’écart, les genoux ramenés vers elle. Le nettoyeur ne peut pas le voir mais elle tremble de tout son long. Mais ce n’est pas à çà que le nettoyeur pense à cet instant « Qui sont ses gens qui se permettent de lever la main sur des enfants… et surtout sur Kerry ! ».  

Il fronce les sourcils une aura meurtrière se dessine discrètement autour de Ryo.  

 

- Ryo est ce que çà va ? demande Hideyuki se rendant compte de l’état d’énervement du nettoyeur.  

 

Mais ce dernier, ne l’écoute pas, il fixe Kerry toujours assise à l’écart des autres enfants recroquevillée sur elle-même. Soudain, la petite fille lève les yeux dans la direction du nettoyeur. A t’elle repéré sa présence ? en tout cas rien ne transparaît. Les émotions qui transparaissent sur son visage percute le nettoyeur. Il dit doucement :  

 

- J’ai fait une grosse connerie.  

 

Avoir vu le regard malheureux et résigné de Kerry l’a un peu calmé. Aucune haine, aucun ressentiment envers les autres, elle est juste là et elle attend que çà se passe.  

Il redescend de son perchoir et raconte en gros ce qu’il a vu à Hideyuki.  

 

- Qu’est ce que tu comptes faire ?  

- La récupérer. Hors de question de la laisser dans un endroit pareil.  

- Tu comptes te pointer là-bas et la récupérer ?  

- Non, en fait je pensais à une méthode plus discrète…  

 

* * * *  

 

Le soir même après avoir surveillé les allés et venus, le nettoyeur tel un félin s’introduit dans l’orphelinat. Normalement, il n’a rien à craindre de gosses mais bon il vaut mieux se méfier. Pendant que Ryo va récupérer Kerry, Hideyuki va récupérer le dossier de l’enfant et s’assurer qu’aucun document sur elle ne subsiste. Tout cela pour ne pas être inquiétés par la suite par une éventuelle recherche pour enlèvement.  

 

Hideyuki connaît les orphelinats, il savait bien qu’il y en avait de ce style ou les enfants sont traités comme de la marchandise. Ces derniers doivent alors obéir point à la ligne. Ils n’ont pas le droit de rester isolés et doivent suivre le mouvement. Il est évident a ses yeux que Kerry enfant sauvage et très sensible à son environnement. Elle supporte sans aucun doute très mal la présence des autres…  

La preuve étant que lui n’était toujours pas accepté par l’enfant alors qu’il est venu plusieurs fois les voir avant que Ryo ne se décide à contre cœur à l’emmener à l’orphelinat.  

Sous ses airs de grand ténébreux insensible, Hideyuki sait qu’il y a un homme gentil et protecteur. Il devine à quel point son ami est affecté de découvrir que ce lieu qui sert à recueillir des enfants ne fait que les traumatiser d’avantages. Et le pire c’est lui qui l’a conduite dans ce lieu !  

 

Il sort de ses songes au moment ou le nettoyeur le dépasse et passe par dessus la grille, ils avaient repérés les lieux l’après-midi et pu s’assurer que par une nuit sans lune et les lieux peu éclairés permettraient une action simple, efficace et surtout discrète.  

 

Les deux nettoyeurs s’aventurent dans la cours, Ryo se dirige directement vers la chambre de Kerry. Discrètement d’une main de maître il ouvre la porte fermée à clé, dès lors une odeur nauséabonde lui monte au nez, une odeur d’urine.  

 

- Ils n’ont pas fait çà quand même… murmure le nettoyeur.  

 

Il sort une lampe de poche et scrute la pièce grâce à elle. Il sent la colère s’insinuer en lui.  

Grâce à l’éclairage d’appoint, il remarque sur sa gauche un matelas posé à même le sol. Il distingue une petite masse roulée en boule.  

La chambre de petite taille qui lors de sa visite était munie d’un petit bureau, d’un petit lit et de commodité d’appoint tout en restant très simple. Et là il découvre une chambre vide, un simple matelas posé à même le sol. Il devine l’angoisse de l’enfant quand elle n’a pas pu aller au toilette à cause de la porte fermée à clé.  

De quoi avaient-ils peur ? que l’enfant aveugle de surcroît s’échappe ? lui laissant le soin de faire ses besoins dans un saut posé dans un coin de la chambre.  

A l’instant présent, le nettoyeur meurt d’envie de faire une visite impromptu à la responsable de tout çà. Mais il se ravise, l’enfant mérite toute son attention. Délicatement, il s’agenouille près du matelas, il hésite mais finalement décide de la porter sans la réveiller.  

Avant de la récupérer il ouvre le cadenas qui se trouve au placard, et dans un sac de voyage qu’il avait amené il enfourne les affaires de la petite, y compris le nounours qui était posé au fond du placard « ils lui avaient même enlevé ? les ordures ! »  

Une fois le rassemblement terminé il passe le sac en bandoulière dans son dos, il retourne vers sa protégée et d’un geste lent et doux il la soulève. Elle se réveille en sursaut dans un demi-sommeil puis se sentant en sécurité dans ses bras forts et protecteur qu’elle connaît et qui la rassure, elle se rendort en mettant ses bras autour du cou du nettoyeur.  

 

Sans aucun incident il rejoint à l’extérieur son partenaire et après une escalade assez archaïque, ils se retrouvent à l’extérieur. Là ils montent dans leur voiture de location et retourne à leur hôtel.  

 

 

Fin du chapitre  

 

 


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