Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 48 :: Préparation

Pubblicato: 06-04-06 - Ultimo aggiornamento: 06-04-06

Commenti: Bonjour tout le monde ^^ ! je vous remercie poru vos reviews. on continue toujours à en apprendre plus sur la famille de Gabriel et Mélina. Ne vous inquiétez pas, je n'oublie pas Kerry ! Je vous dis à bientôt et bonne lecture. N'oubliez pas les reviews ça fait si plaisir ;)

 


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Chapitre 48 – Préparation.  

 

Mélina se demanda l’espace d’un instant si cette Mercedes noir allait opter pour son frère ou pour elle, quelques secondes plus tard elle eut sa réponse, elle alla vers la voiture se baissa et posa quelque chose sous le capot et tout en s’éloignant elle leur adressa un sourire tout à coup une petite explosion eut lieu et le capot sauta dans les airs.  

 

La jeune fille repartit les mains dans les poches avec un aplomb presque prétentieux.  

 

Les nettoyeurs ne savaient pas trop quoi faire, Falcon et les rejoignit en disant :  

 

- Je vais avec Mathias et le garçon.  

 

Hideyuki monta à l’appartement et Ryo suivit Mélina à distance. Il avait l’impression qu’elle avait besoin de respirer, vivre en autarcie n’était pas non plus pour elle. Il sourit à cette pensée.  

 

C’était l’heure de l’école aucun enfant était à l’air de jeux. Il la trouva dominant tout en haut d’un toboggan, il ne comprenait pas pourquoi elle était là-haut puisqu’il savait qu’elle avait le vertige.  

La réponse lui fut apportée quelques minutes plus tard quand un homme monta en haut pour essayer de l’attraper, la jeune fille se laissa glisser. Elle rejoignit Ryo, après tout c’était son boulot.  

Quelques coups et menaces plus tard, Ryo la regardait :  

 

- Ça va Mélina ?  

- Quelle importance ?  

- …  

- Bon j’ai des courses à faire.  

- Des courses ?  

- On est le 20 décembre ! Vous n’avez pas l’intention de rester sans fêter ! J-2  

- J-2 ? Par rapport à quoi ?  

- Notre anniversaire pardi !  

- Vous êtes du 22 !! s’exclama-t-il surpris.  

- Oui pourquoi ?  

 

Ryo sourit et déclara en emmenant sa « cliente » jusqu’à un banc. Il s’assit sur le dossier, Mélina s’assit normalement.  

 

- J’ai retrouvé Kerry un 22 décembre.  

 

La jeune fille écarquilla les yeux en se levant pour lui faire face.  

 

- Vraiment ? Mais comment au fait ?  

- Elle ne te l’a pas dis ?  

- Kerry est discrète sur le passé.  

- Je l’ai trouvé dans une rue…  

 

Mélina ferma les yeux, et les images d’un cauchemar revinrent à ses yeux, cauchemar qu’elle avait fait deux ans plus tôt ou presque.  

 

- Dans une marre de sang c’est ça ?  

 

Le nettoyeur la dévisagea interdit avant d’acquiescer.  

 

- Comment tu le sais ?  

- Mes cauchemars ont parfois, voir souvent un goût de vérité.  

- Quel genre de rêves tu as encore fait ?  

- Hum, une fois j’ai rêvé d’une plante, et une autre fois d’un incendie ou j’étais au milieu des flammes.  

 

Ryo ouvrit la bouche d’étonnement.  

 

- Mais comment…  

- Ça arrive parfois que les rêves ne soient pas anodins, nous avons tous eut à un moment donné une impression de déjà vu. Un lien s’établit parfois entre un frère et une sœur ou deux sœurs. Moi je suis un peu relié à l’un et l’autre. Relations fusionnelles malgré moi. Bon c’est pas tout mais faut que je trouve des cadeaux, en plus c’est bientôt Noël.  

 

Le nettoyeur la conduisit jusqu’au quartier remplis de magasins en tout genre. Pour Kerry, Mélina savait déjà, elle lui choisit un cd de piano. Elle lui en prit même plusieurs. Par contre pour son frère ça allait être un peu plus compliqué.  

Elle ressortit du magasin, Ryo la suivait et elle rentra dans une « foire aux livres ».  

La jeune fille fouilla un moment avant de trouver tout au fond d’un carton plein de poussières, elle éternua un certain nombre de fois elle détestait tellement la poussière, elle sortit de son recoin en tenant à bout de main un livre en piteux état, elle le releva l’épousseta un peu. Cela lui valut une autre série d’éternuement et d’avoir les yeux humides.  

 

Elle le feuilleta, il s’agissait d’un énorme répertoire de musiques. Pour Ryo cela représentait de l’hébreux mais il avait comme l’impression que la jeune fille savait exactement à quoi ressemblaient les mélodies elle dit :  

 

- Ce qui manque chez vous c ‘est un piano !  

- Un piano ! Allons donc s’exclama-t-il et qu’est ce que j’en ferais ?  

 

La jeune fille sourit, elle regarda d’un air figé les partitions et ses doigts se mirent à danser habilement sur le livret comme pour s’imprégner d’une mélodie muette, cette dernière semblait avoir une immense signification à ses yeux. Elle le prit et le paya trois fois rien au droguiste inconscient, du trésor qu’il avait dans son étale.  

 

Le retour se passa tranquillement, Mélina dit même :  

 

- C’est agréable de faire les courses avec vous Monsieur Saeba….  

 

Ryo qui était en train de sauter sur une passante s’arrêta en plein vol, s’écrasa sur le sol et un corbeau lui tomba sur la tête. Il cligna des yeux quelques fois avant de se relever et de rejoindre la jeune fille qui avançait indifférente à ses frasques. Cela faisait bien une demi-heure que le nettoyeur voulait la distraire. Il s’attendait à une réaction musclée comme à l’hôpital mais elle était restée insensible. Et là sa petite remarque il dit :  

 

- Je comprends pas… finit il par lâché vaincu.  

- Je peux me reposer.  

- …  

- Je n’ai pas à me concentrer sur ce qui m’entoure je sais ce que vous le faîtes pour deux. Je ne risque rien. J’aimerais pouvoir me balader plus souvent comme ça, pouvoir décrocher totalement mon esprit.  

- Je vois.  

- Je suis enclavé dans des mondes qui ne sont pas vraiment fait pour moi. Je n’ai pas choisi d’avoir ces deux noms de familles, je n’ai pas choisi d’être ce que je suis.  

 

Elle n’attendait pas de réponse et s’immobilisa devant un restaurant et entra. Ryo la suivit.  

 

- Bonjour lança-t-elle.  

- Nous sommes… Oh mademoiselle Bonjour. Vous désirez manger ?  

- Je ne serais pas contre décida le nettoyeur.  

- Je suis désolée, si c’est possible…  

- Je vous en pris. Vous voulez manger ?  

- Japonais déclara la jeune fille. Une foi n’est pas coutume.  

- Bien mademoiselle.  

 

Elle monta à l’étage grâce à un ascenseur et tourna une clé, ils se retrouvèrent dans un appartement privé. Devant le regard ahuri du nettoyeur elle expliqua :  

 

- Ce restaurant appartient à ma famille.  

- Pourquoi je suis pas étonné ?  

 

Elle rigola un peu.  

 

- En fait au-dessus y’a une superbe pièce de réception, peut-être, pourrions-nous l’utiliser pour le 22 décembre. Enfin si ça vous dit.  

- Oui mais comment faire pour que les gens qui bossent ici ou qui viendront y manger ne rencontrent pas Kerry ?  

- Je, j’avais pensé à une sorte de buffet ou de plats chauds déjà prêts avant qu’on arrive et puis rien ne nous empêche mon frère et moi de faire des allers-retours vers les cuisines au cas ou…  

- Tu as pensé à tout ?  

- Je sais pas, on verra bien.  

- Au fait, tout à l’heure il est parti, tu sais ou et pour voir qui ?  

- Ou je sais pas, mais qui oui, maman a appelé et voulait voir Gabi.  

 

Ce fut le moment que choisit le gérant du restaurant pour entrer suivit des Dalton miniatures, ils devaient avoir environ 7, 6, 4 et 3 ans. Ils se suivaient tous à la queue leu leu, ce qui fit sourire Mélina.  

Ryo qui l’observait notait la spontanéité de sa réaction.  

 

- Je suis désolé Mademoiselle, mais quand ils ont sut que vous étiez là…  

- C’est rien.  

 

La jeune fille se leva et tous les garnements vinrent l’entourer sous l’œil perplexe du garde du corps. Mélina leur caressa à chacun la tête dans un geste apaisant et doux.  

 

- Allons les enfants, c’est fini. Arrêtez donc d’embêter mademoiselle.  

- Viiii tonton !!!! Crièrent tous en même temps.  

- Je suis surpris, j’aurais pensé que vous auriez rejoins votre frère et votre mère à l’étage.  

- …  

 

Devant l’air surpris de la jeune fille, l’homme comprit qu’elle ne savait pas qu’ils étaient là. Mélina lui dit gentiment :  

 

- Ne vous en faîtes pas, ne leur dites pas que je suis là.  

- Bien mademoiselle.  

 

Mélina et Ryo purent manger en silence, le nettoyeur n’osait pas la déranger dans ce qu’il pensait être des réflexions.  

En fait la jeune fille était à des milliers de kilomètres de ses réflexions typiquement humaine. Elle était ailleurs perdue dans l’univers de ses pensées et de son imaginaire. C’était sa seule façon de fuir la réalité et de ne surtout pas en souffrir.  

 

Ryo l’observait d’un regard perplexe, un plateau en fer tomba sur le sol avec perte et fracas, la jeune fille cria de surprise. Elle se retourna brusquement pour voir l’origine.  

 

- Retour brutal à la réalité ? demanda amusé le nettoyeur.  

 

Le regard qu’elle lui lança lui confirma son impression, la jeune fille n’avait pas du tout aimé être sortit si vite de ses pensées. Alors qu’il l’observait, elle en profita pour lui piquer deux sushi au saumon, elle avait encore plein à manger dans son assiette mais c’était « la punition » du nettoyeur pour s’être moqué d’elle.  

 

- Tu veux pas rejoindre ta mère et ton frère ?  

- Hum ? Non. Si elle avait souhaité ma présence elle me l’aurait demandé.  

- J’ai cru comprendre que ces gosses te connaissaient.  

 

Elle haussa les épaules.  

 

- Cet homme est un cuisinier hors pair, quand il a perdu sa femme il y a quelques années. Il est devenu une véritable loque humaine. Sa sœur est morte peu après la naissance de la toute petite que tu as vu. Ils auraient dut être allé à l’orphelinat. Mais, cette femme avait de la chance elle travaillait pour la famille de ma mère depuis longtemps. Alors Maître Moore a retrouvé son frère et lui a donné plein de conditions pour récupérer les gamins. On lui a demandé de suivre une thérapie pour son alcoolisme et ensuite on lui a offert du travail pour qu’il s’occupe de ces neveux et nièces. Il les adore. Ils l’adorent.  

 

Ryo la dévisagea et elle ajouta :  

 

- Une véritable « Happy End » pour eux.  

- Et c’est toi qui est responsable de leur bonheur ?  

- Non. Enfin pas beaucoup.  

 

Elle garda un sourire énigmatique. Ce fut le moment que choisit l’ascenseur pour s’arrêter à leur étage, Mélina se redressa et regarda d’un œil inquiet les portes s’ouvrit.  

Gabriel et leur mère se trouvaient dans l’encadrement et entrèrent. La femme sembla plus que surprise de trouver sa fille entrain de manger avec un japonais. Elle lui dit d’une voix démesurément aiguë :  

 

- Mélina, que fais-tu ici ?  

 

La jeune fille se leva et se dirigea vers la femme et l’embrassa sur la joue. Et lui dit :  

 

- Mère je vous présente Ryo Saeba, c’est notre garde du corps.  

- Encore une tentative ? Demanda-t-elle faussement surprise.  

 

D’un léger coup d’œil à son frère Mélina sut qu’il ne fallait pas parler de « l’incident ». Elle lui dit donc, avec un sourire feint :  

 

- Mieux vaut prévenir que guérir n’est ce pas ?  

- Tu as raison.  

 

D’un air suffisant la mère hocha la tête en direction de l’homme japonais qui s’était levé pour l’occasion. Il la décrivit d’un œil scrutateur, Mélina espéra qu’il ne lui saute pas dessus. Cela aurait été mal venu et sa mère ne lui aurait jamais pardonné, mais il se tint tranquille « à sa place ».  

 

- Bon je vais vous laisser mes chéris, j’ai un avion.  

- Et pour Noël mère ? demanda Mélina.  

- Je suis désolée, mais vous devrez vous passer de moi. Et n’allez pas embêter les Melburn ou votre grand-mère. Votre grand-père a eut un petit accident…  

- Un accident ? Demanda rapidement la jeune fille.  

- Oh rien de grave, juste un AVC.  

- Un AVC ! s’écria Mélina, c’est cela que vous appelez rien ? (NDA : AVC : accident vasculaire cérébral, qui peut entraîner de larges séquelles, paralysie faciale, trouble au niveau moteur etc.)  

- Prit à temps il n’y a eut aucune séquelle, ou presque.  

 

S’attendant au pire Mélina fronça les sourcils soucieuse et demanda ce qu’elle pensait du « presque pas de séquelle ». La mère un peu affligée par le regain d’intérêt de cette affaire :  

 

- Un petit trouble de la parole, et c’est surtout le côté gauche qui a prit, il a aussi un peu de mal à écrire. Ç’aurait pu être pire, si je n’avais pas été là.  

- Je n’en doute pas, mère.  

 

L’une comme l’autre, commençait visiblement à en avoir marre d’être dans la même pièce et Gabriel trouva une diversion il dit :  

 

- Tu as fait des courses ?  

- Oui, à jour spécial même détesté, achats spéciaux à effectuer.  

 

Son frère lui sourit et remercia sa mère de son invitation. Il la raccompagna jusqu’à l’ascenseur, mais sa mère dit une dernière chose à Mélina :  

 

- Il me semble que je t’avais déjà dit que ce genre d’habits n’étaient pas bien pour une jeune fille de bonne famille.  

- Oui maman, murmura l’intéressée alors que ses joues rougissaient.  

 

Enfin la porte de l’ascenseur les emporta et Mélina se laissa tomber sur le canapé et soupira bruyamment.  

 

- On dirait que tu reviens de l’abattoir.  

- Oh ça suffit, déclara la jeune fille avant de s’allonger sur le canapé.  

 

Elle ferma les yeux pour signifier que c’était terminé, qu’elle ne voulait plus rien entendre. Son frère revint avec un plateau avec trois glaces à la vanille avec une large coulée de chocolat chaud dessus et de la chantilly ! Il déposa la plus remplie sur la table basse près de sa sœur et en tendit une au nettoyeur.  

La jeune fille bougonna :  

 

- Pourquoi il a fallut qu’elle choisisse ce restaurant, comme si y’en avait pas plein d’autres.  

- Elle voulait vérifier l’investissement.  

 

Mélina se redressa et s’assit tranquillement, négligemment elle replaça un oreiller derrière son dos. Gabriel vint s’asseoir à côté d’elle, la jeune fille déclara :  

 

- De toute façon, c’est pas elle qu’a pris la décision. C’est moi qui aie signé non ?  

- Mais oui, je te rappelle que mère était contre et que tu as demandé directement à maître Moore d’agir.  

- Et qu’a t’elle pensé de la nourriture ? a-t-elle regrettée « l’investissement »  

- Non.  

- Bien. De toute façon moi j’aime beaucoup alors…  

 

Elle se pencha pour saisir la glace et y planter sa grande cuillère.  

 

- C’est pas un dessert très « japonais » ça déclara le nettoyeur.  

- Si vous aimez pas, je la mange suggéra la jeune fille.  

- Tu as déjà la tienne.  

- C’est pas un problème.  

 

Ryo leva un sourcil et l’observa d’un œil perplexe, il jeta un coup d’œil à son frère qui lui aussi mangeait la même glace, mais ce dernier releva la tête et croisa le regard incrédule du nettoyeur.  

 

- Elle en est capable. S’il s’agit de sushi ou de glace comme celle-ci elle ferait un massacre pour en piquer, particulièrement les sushi aux saumons.  

- En parlant de sushi… il me semble qu’elle m’en a piqué deux ou trois.  

 

Mélina fit semblant de ne pas entendre la conversation et continua à apprécier sa glace. Ryo amusé par la réaction « normale » de la jeune fille alla se positionner en face d’elle et lui dit :  

 

- Tu crois que je t’ai pas vu ?  

- Tu m’as pas vu, répondit-elle. Gourmand comme vous êtes vous les avez sûrement comptés !  

 

Une libellule passa derrière lui, et ce dernier baissa la tête. Il sourit quand il songea qu’elle avait alterné le tutoiement avec le vouvoiement, peut-être réussira-t-il à la convaincre…  

 

- Si vous aimez pas, dites le et je la mangerais sans AUCUN problème.  

- Non, cette petite chose me semble appétissante.  

- Le but de la glace demeure quand même le fait de la manger avant qu’elle ne fonde.  

- Tu as raison. Mais ne te fais pas d’illusion Mélina, je vais tout manger !  

 

 

Au bout de cinq minutes montre en main, le nettoyeur engloutit sa glace sous l’œil amusé de la jeune fille qui elle faisait durer le moment. Ce qui fait que Gabriel qui mangeait à allure normale termina après Ryo mais avant sa sœur.  

Une question titillait le nettoyeur il finit par demander :  

 

- Au fait ta mère a dit que ta tenue n’était pas correcte… pourquoi ?  

- Mère aime voir Mélina habillée en robe et éventuellement en jupe, mais ces dernières doivent être en dessous des genoux. Et comme vous voyez ma sœur porte aujourd’hui un pantalon.  

- On y va ? proposa la jeune fille impatiente de couper court.  

 

Elle se sentait tout à coup un peu étouffée, mais avant elle demanda au nettoyeur si c’était d’accord pour le 22, ce dernier lui confirma sans aucuns problèmes.  

 

Une fois toutes les formalités remplies, Ryo leur proposa d’aller se promener dans le parc de Shinjuku, il ne pouvait pas le faire avec Kerry mais avec ces deux là aucun problème.  

Une fête foraine était en place malgré le froid, et bizarrement elle avait attiré assez de monde. Mélina soupira discrètement et demanda ce qu’ils voulaient faire, l’air de rien le nettoyeur demanda :  

 

- Et si tu essayais de gagner quelques peluches à stand.  

 

La jeune fille le regarda mauvais, il voulait vraiment vérifier ce genre d’aptitude ici, elle fit une moue boudeuse et dit :  

 

- Je préfère celui là.  

 

Elle lui montra le stand de pêche aux canards, Ryo fut assommé par un corbeau et tomba à la renverse il lui dit :  

 

- T’es pas un peu grande pour ça ?  

 

Mélina cligna des yeux et lui dit :  

 

- En quoi les fléchettes c’est simple ?  

- Hein ?  

 

Le nettoyeur regarda attentivement et en effet à côté du stand de la pêche des canards, il y avait un stand de fléchettes. Cette dernière s’y dirigea et paya une partie mais pour son frère.  

 

- Mélina… fit Gabriel avec une moue, tu sais bien que…  

- Fais de ton mieux.  

 

Il lança la première fléchette mais elle ne se planta pas sur la cible, mais à coté… Mélina murmura quelque chose à son frère et ce dernier réussi à planter les trois autres pas trop loin du centre.  

 

- Bravo mon grand, tu veux lequel ?  

 

Gabriel regarda sa sœur et lui choisit un lapin avec un nœud papillon autour du cou. L’homme voulut enlever les fléchettes mais Ryo lui dit de les laisser un moment le temps que Mélina utilise la deuxième piste. Elle ne tira pas très bien, mais quand on regardait avec plus de précision, on voyait qu’elle avait simplement refait le même résultat que son frère, au millimètre près. Le gars du stand hallucina et Mélina lui dit juste :  

 

- C’est ça d’être fusionnel !  

 

Ils repartirent chacun avec leur lapin, Mélina sortit de sa poche un sac plastique, et mis les deux peluches dedans pour pas les salires.  

Gabriel prit le coude de sa sœur et lui dit doucement à l’oreille :  

 

- T’es culotté de dire que c’est parce que nous sommes jumeaux. Tu as mis les fléchettes là ou tu le voulais.  

- Bien sûr ! Convaincu Monsieur Saeba ?  

 

Pour toute réponse il lui frappa doucement la tête, elle leva un œil inquisiteur sur son protecteur pour avoir une explication, alors qu’une folle envie de lui écraser le pied lui venait :  

 

- Je t’ai dis de m’appeler Ryo.  

- J’ai un peu de mal pour appeler par leur prénom les vieux ! déclara-t-elle.  

 

Elle se détacha imperceptiblement de son frère.  

 

- Vieux !!!!! Qui traites-tu de vieux !!!!!!!!!!!!! j’ai 20 ans !! et il fit mine de la courser.  

 

Mais cette dernière ne bougea pas, elle n’avait pas le droit. Pas encore. Gabriel lui avait dit pour le pacte conclu entre Mélina et son père en ce qui concernait le sport et le fait de courir. Le nettoyeur la prit donc comme un sac à patate sur ses épaules et déclara :  

 

- Tu vas voir de quoi je me chauffe.  

 

Et il commença à courir avec son fardeau, qui contre toute attente ne criait pas de peur à cause de la hauteur, mais riait aux éclats. Gabriel fut obligé de courir pour les suivre.  

Finalement c’était une heure plus tard qu’ils rentrèrent tranquillement à l’appartement.  

Mélina prit la décision de laisser passer leur anniversaire et noël pour prendre les décisions adéquates.  

 

 


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