Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the corre ...

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 41 :: Signification des noms

Pubblicato: 15-02-06 - Ultimo aggiornamento: 15-02-06

Commenti: Voilà déjà le chapitre 41 ^^ ! j'espère qu'il vous plaira ^^ ! j'aimerais bien atteindre les 200 reviews pour ce chapitre je me demande si vous en serez capable et s'il y a six lecteurs pour mes fics d'ailleurs mdr ^^ ! allez merci aux reviewers et bonne lecture :) merci à Nanou pour ses corrections sur ce chapitre :)

 


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Hideyuki avait réussi à refourguer le client à Saeko pour une protection simple de policier. Il avait réussi à la faire partir et à présent, il venait d’aller chercher trois pizzas.  

 

Ils étaient maintenant à table, Kerry était en face de Mélina et essayait de comprendre la distance de son amie, enfin plutôt de sa sœur. Cette dernière n’avait eu aucune réaction, ni positive, ni négative. Elle avait l’impression qu’elle l’ignorait et se sentait un peu délaissée.  

 

Ryo lui, comprenait plus ou moins la réaction de sa cliente. Elle avait fait attention à ne pas rencontrer sa jumelle et par un concours de circonstances elles s’étaient retrouvées dans les bras l’une de l’autre, enfin c’était plutôt Kerry qui avait pris Mélina dans ses bras, cette dernière était restée immobile.  

 

Mélina était à des lieux de ces considérations, alors qu’elle hésitait à manger un bout de pizza, elle songeait à son frère et se demandait ce qu’il mangeait. En son fort intérieur, elle savait qu’il ne mangerait que très peu. A la demande de City Hunter, elle avait modifié son transfert d’appel jusqu’à l’appartement du dessus.  

La jeune fille n’était pas très motivée, elle avait développé avec son jumeau une relation quasi-fusionnelle et elle craignait plus que tout que cela se produise également avec Kerry.  

Le téléphone sonna la faisant sursauter. Elle se dirigea vers le téléphone et une fois la couleur verte aperçue, elle décrocha.  

 

- Oui.  

- Vous vouliez parler à votre frère ?  

- Exact. Passez-le-moi.  

 

La voix de Mélina s’était faite autoritaire, Ryo et Hideyuki étaient subjugués par un tel aplomb et surtout autant d’intonations différentes.  

 

- Ma petite demoiselle surveillez votre ton.  

- Passez-le-moi, s’il vous plait ajouta-t-elle sur un ton mielleux.  

 

Le chef de la bande de mercenaires, ne savait pas comment prendre cette gosse. Il avait l’impression qu’elle ne se laissait pas avoir. Il y avait chez son interlocutrice quelque chose qui lui faisait un peu froid dans le dos. Et puis ce type qu’il avait eu au téléphone ne l’avait pas rassuré non plus. Il fit signe à un de ses camarades de lui apporter le gamin.  

Il avait un peu de sang qui coulait de sa tempe, il était mal tombé quand ils l’avaient poussé dans sa « chambre ». Il lui mit le combiné sous l’oreille.  

 

- Lina ?  

- Gabi… ça va ? Tu vois quelque chose pour qu’on sache où tu es ?  

- Non ça peut aller.  

- Tu as une voix bizarre… Tu es blessé ?  

- Un peu.  

 

Une colère froide monta chez Mélina, malgré toute sa volonté cela transparaissait dans son aura. Le sentant, son frère lui dit :  

 

- Lina ! tu fais pas de bêtises n’est ce pas ?  

- Tu me connais !  

- Justement ! Surtout tu ne fais pas ce qu’ils te demandent ! Je te l’interdis !  

 

Un bruit sourd se fit entendre en arrière plan.  

 

- Gabriel ??  

- La discussion est terminée ! vous avez eu ce que vous voulez !  

- …  

- Tu as jusqu’à demain soir pour la somme d’argent.  

- Vous croyez qu’elle pousse sur les arbres ?  

- Pardon ?  

- Bah oui à vous écouter, il suffit que je claque des doigts pour avoir une telle somme ! Je vous rappelle que je suis qu’une gamine ! Et de ce fait faut que je demande à mes parents ! Et il me faudra donc environ une semaine !  

- Une semaine ? C’est énorme ! s’exclama le mercenaire.  

- Je suis mineur ! Je ne peux pas accéder à de telles sommes.  

- J’aurais dû demander à votre père grommela-t-il.  

- Il ne vous aurait rien donné, même si vous menaciez mon frère de le couper en morceaux !  

- …  

- Vous croyez quoi ! Que parce que nous avons des biens financiers et matériels, l’amour est là ? Vous n’aurez rien en passant directement par lui ! Et ma mère n’a pas accès aux comptes.  

- Quatre jours.  

- Six !  

- Cinq et c’est mon dernier mot !  

- D’accord, mais je veux que mon frère soit bien nourri et surtout pas une seule égratignure supplémentaire sans quoi vous le regretterez !  

- C’est entendu.  

 

Sur ce, son interlocuteur raccrocha, Mélina en fit de même. Elle soupira de soulagement.  

 

- J’ai obtenu plus de jours que je pensais.  

- Qu’est ce qui se passe ? demanda Kerry. Vous êtes bien crispés tous ?  

 

Kerry n’était pas au courant de l’enlèvement de son frère, il faut dire que sa famille s’agrandissait sans qu’elle en ait réellement conscience et cela faisaient beaucoup à gérer.  

 

- C’est rien Kerry, déclara Mélina. J’aimerais aller dormir…  

- Bien sûr. Je vais te montrer ta chambre proposa Hideyuki.  

 

Il la guida jusqu’à la chambre d’ami du rez-de-chaussée, celle qui se trouvait non loin de la salle de bain. Kerry lui demanda :  

 

- Tu veux pas écouter l’histoire que tonton va raconter ?  

 

Mélina écarquilla les yeux et la dévisagea.  

 

- Non ça ira. Merci. Bonne nuit.  

 

Dans sa réponse Mélina avait été un peu trop sèche sans même le vouloir. Elle ne s’en était même pas rendue compte. Elle se changea et passa une combinaison qui s’attachait devant grâce à des boutons, un côté violet l’autre vert. Elle fit des nattes pour ne pas avoir des problèmes de nœuds le lendemain.  

Une fois habillée elle récupéra son précieux ours…  

Elle allait éteindre la lumière quand on toqua à la porte. La personne qui entra était Hideyuki. Elle se demanda ce qu’il lui voulait.  

 

- Je suis désolé de te déranger. Je voulais m’excuser pour tout à l’heure, je me suis permis de te juger.  

- Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude. Si je m’arrêtais aux jugements des gens je disjoncterais rapidement.  

- Mais je ne comprends pas pourquoi tu n’as rien dit à tes parents ou à quelqu’un d’autre.  

- La vérité, c’est que la seule personne à qui j’en ai parlé c’est Gabriel. Et la raison pour laquelle je me suis laissée faire, c’est que d’un autre côté, ça me plaisait de me perfectionner de la sorte.  

- Ça te plaisait ?  

- J’ai jamais eu confiance aux autres et les multiples enlèvements contre rançon, ne m’ont pas aidé. Et en plus c’était au moins une chose où j’étais douée. Mais moi ce qui m’intéressait c’était tirer pour tirer, pas tirer pour tuer et donc pas sur des gens ou des animaux. Juste sur des cibles. Je suis ce que les psy ont dit être quelqu’un d’instable émotionnellement, les hommes m’ont pas mal détruit. J’ai une colère insidieuse, qui ne demande qu’à sortir ! Et tirer sur des cibles est une façon comme une autre de la décharger.  

 

Elle ferma les yeux et se massa les tempes et dit :  

 

- Plein de gens tous plus ou moins bien intentionnés ont essayé de canaliser ma colère. Si j’en crois Gabriel, car je ne me souviens pas. Cela passe des arts martiaux au tir sur une cible quel que soit l’outil. J’ai une préférence pour le tir à l’arc. Mais l’activité que je préfère c’est le dessin, des fois je dessine pendant des heures. Tout ce que j’ai dans la tête, cela va d’un portrait à des trucs très glauques et noirs.  

 

Il la voyait se débattre pour ne pas s’endormir, il lui dit :  

 

- Tu devrais dormir Mélina. Bonne nuit.  

- Bonne nuit. Je sais pas comment ça se fait, mais je me sens suffisamment en sécurité pour pouvoir dormir. D’habitude c’est difficile, je suppose que la confiance de Kerry en vous et monsieur Saeba y est pour beaucoup.  

 

Mélina marmonna encore deux trois trucs, fredonna un petit air qui ressemblait à une ancienne berceuses avant de sombrer définitivement dans le sommeil.  

 

 

Hideyuki sortit de la chambre et referma la porte doucement. Ryo l’attendait dos au mur du couloir.  

 

Ils allèrent dans le salon. Kerry les attendait avec un livre à la main, elle était déjà en pyjama. Elle savait que ce n’était pas le moment, qu’il y avait certainement plus urgent mais son père l’avait rassuré en lui disant que pour le moment ils ne pouvaient rien faire.  

Ryo s’assit à côté de sa fille qui au fur et à mesure de la lecture s’endormit sur l’épaule du nettoyeur. Ce dernier par des gestes précis la transporta et la borda doucement.  

Même si rien ne transparaissait dans son attitude, Hideyuki ressentait combien son attitude était pleine de dévouement. Que deviendrait le nettoyeur quand celui-ci devra se séparer de sa protégée ?  

Car aux yeux d’Hideyuki c’était la suite logique des choses, mais intérieurement aucun des deux n’était sûr que ce soit la meilleure solution pour Kerry.  

 

- Que penses-tu de Mélina ? demanda Hideyuki.  

- Je dois avouer que j’ai revu un certain nombre de fois mon impression sur elle. Elle est tantôt sérieuse et forte, d’autres moments elle est faible. Et quand c’est aucun des cas c’est son corps qui lui dicte ses limites.  

- A ton avis son niveau en est où ? Pour le maniement des armes.  

- Nous savons qu’elle sait tirer à longue distance puisqu’elle a avoué être celle qui a tiré sur notre ancien client. Ensuite elle a dit qu’elle savait faire du tir à l’arc, cet aveu avait été conforté par l’homme que nous avons croisé dans le métro.  

- Quel homme ?  

- Je ne t’ai pas raconté ?  

- Non.  

- En fait, nous sommes sortis comme tu le sais selon les caprices, du moins je le pensais, de Mélina. Nous avons rencontré un homme qui semblait la connaître, ce dernier lui a demandé si elle viendrait passer quelques jours chez eux. En réalité ce n’était pas des caprices, nous sommes allés à la clinique, tu sais celle qui appartient à une branche de la famille Meïo.  

- Oui. Je me souviens, mais on ne sait pas qui est la directrice à présent.  

- C’est la famille maternelle de Mélina qui la dirige, là-bas elle a vu un médecin cardiologue qui était sa marraine et un autre médecin pour son opération des yeux. On a passé près de deux heures trente, mais le pompon je crois que ça a été quand on lui a demandé de signer des papiers ! Elle a même demandé à ce que l’un d’entre eux soit envoyé à un certain Moore. Ensuite nous sommes allés chercher des vêtements. Et enfin la rencontre avec cet ancien machin truc chose ! et puis j’allais oublier la cerise sur le gâteau ! Falcon.  

- Quoi Falcon ?  

- Et bien il connaissait le pilote de l’avion de la famille de Mélina, qui était comme je l’ai dit un ancien flic démineur !  

- Elle en connaît du monde !  

- Oh elle ne connaissait pas Falcon personnellement mais par contre à un moment, j’ai eu l’impression qu’elle avait rayé son disque car elle a redemandé à plusieurs reprises sa taille à Falcon.  

 

Une libellule passa derrière Hideyuki. Mais un escadron passa derrière lui également quand il vit que le nettoyeur s’était reçu en pleine figure un ours blanc. C’était le même qu’il avait vu Mélina dissimuler. Et il la vit, elle avait froncé les sourcils et avançait en direction du nettoyeur. Elle mit ses poings sur les hanches et lui dit :  

 

- Il m’arrive il est vrai de me poser des questions idiotes ! je le reconnais ! mais je vous autorise pas à me dire que mon disque interne est rayé !  

 

Le nettoyeur avait l’ours sur ses genoux, elle vint vers lui et voulu récupérer son bien mais Ryo s’attarda sur la jaquette de l’ours.  

 

- Ley. Ça veut dire quoi ? Quel est le lien avec cette peluche ?  

 

En effet sur la peluche, il y avait un nom brodé dessus « Ley ».  

 

Mélina vint s’asseoir, elle n’avait dormi qu’une petite demi-heure mais ses batteries étaient rechargées à bloc, tout du moins pour le moment.  

 

- Ley est un nom que me donnait la famille de ma mère. Mes grands-parents continuent de temps en temps quand mon père n’est pas dans les parages. Maman en avait brodé deux, d’après ce que j’ai compris. Elle savait qu’elle attendait plusieurs enfants, elle pensait à deux filles. Pourquoi tant de certitude quant au sexe ? il faut que vous sachiez qu’à part mes deux frères, aucun garçon n’est né depuis des générations.  

- Vraiment ?  

- Il faut croire que les Y sont susceptibles et se cachent !  

 

Deux libellules passèrent derrière les nettoyeurs avec deux corbeaux intitulés « Mais d’où sait-elle tout ça ? ».  

 

- C’est pour ça qu’elle était persuadée d’avoir deux filles, à juste titre. Mais il y a eu un garçon aussi, imprévu de chez imprévu ! Finalement au bout de plusieurs siècles ils ont fini par résister et réussir à planter la graine.  

 

Cette fois-ci ils furent assommés par des corbeaux alors qu’ils demandèrent :  

 

- Mais elle sort ça d’où ?  

 

Mélina écarquilla les yeux avant de lancer :  

 

- Oh ! Mais vous me prenez pour une gosse ou quoi ? j’ai beau avoir dix ans ! Ma mère est médecin ! et j’ai passé une partie de mon enfance à l’hôpital.  

- Dix ans ? Demanda le nettoyeur étonné.  

 

Après tout ils étaient persuadés qu’ils avaient quatorze ans. Il trouvait ça étrange. Mais il n’allait pas insister sur ce point là.  

 

- Pour en revenir aux ours, y’en avait deux à l’origine. Mais au final, comme y’a eu mon frère, ma mère en a refait un autre avec autre mot dessus. Mais le deuxième il y avait marqué dessus « Ly ». Je ne sais pas s’il est dans notre ancienne maison ou s’il a fait le voyage depuis l’Angleterre. Enfin voilà, Ly et Ley était des petits noms que ma mère avait choisi avant notre naissance. Il est regrettable que Kerry n’en ait que des mauvais souvenirs. C’était un petit nom choisi avec amour…  

- Utilisés par un être détestable.  

- Oui. Machiavélique.  

- Pourquoi t’es-tu relevée ?  

- Je voulais boire un coup.  

 

Sur ce elle se leva et se dirigea vers la cuisine avec son ours.  

 

- Tu trimbales ton ours partout ? demanda le nettoyeur taquin. Il sentait qu’il pouvait la mener encore plus loin dans son agacement et que ça lui faisait du bien de se libérer.  

 

Car il avait la vague impression qu’il fallait mieux que sa colère se dévoile dans cet appartement, plutôt que face aux gens responsables du kidnapping de son frère.  

Elle le fixa et lui tira la langue :  

 

- De quoi je me mêle !!!!!! Est-ce que je vous ai demandé moi en quoi les pompons blancs vous fascinent !  

 

Le nettoyeur écarquilla les yeux d’étonnement. Quand il comprit la portée des paroles et leurs significations un corbeau rebondit sur la tête, tandis qu’une colonie de libellules passèrent derrière la tête d’Hideyuki.  

Alors que la jeune fille était dans la cuisine en train de malmener les ustensiles de cuisine, les deux partenaires se regardèrent puis sourirent. Après tout, c’était bien une enfant. Ils avaient déjà remarqué qu’elle pouvait agir en personne mûre avec une facilité déconcertante. Elle prenait son rôle avec sérieux et ses attitudes étaient précises.  

 

Elle revint avec une tasse de thé et une tasse de chocolat chaud.  

 

- Anglaise ? demanda le nettoyeur.  

- Mouais. Mais disons que c’est une tisane à l’Aubépine. Je déteste ça, c’est pour ça que j’ai le chocolat chaud à côté.  

- Si tu aimes pas pourquoi ?  

- J’ai promis à Tante Elise d’en prendre tous les jours.  

- Tante Elise ? tu as combien d’oncles et tantes ?  

 

Mélina rougit légèrement et baissa le regard :  

 

- Elle n’est pas ma vraie tante  

- Alors pourquoi ?  

- J’ai tendance à choisir ma famille moi-même.  

 

Ils écarquillèrent les yeux de surprise et l’incompréhension se lisait dans leur regard.  

 

- J’ai pris l’habitude avant d’être retourné à la maison, de m’inventer une famille de cœur.  

 

Elle prit de l’assurance et déclara fière d’elle :  

 

- Voilà comment je me retrouve avec Tante Elise, qui est en fait la tante d’un ami, Jack Melburn ! lui je le considère comme un grand-frère ! et puis il y a… euh…  

 

Elle se sentit ridicule non pas de ce qu’elle disait mais surtout du fait qu’elle ne se souvenait plus des membres de cette famille de cœur. Son visage se ferma et elle dit :  

 

- Je vais aller me coucher.  

 

Elle ramassa ses deux tasses et les déposa dans l’évier de la cuisine.  

 

- Mélina pourquoi tu ne nous dis pas qui y’a d’autres… tu avais l’air de t’en faire une joie demanda Hideyuki ?  

 

Elle leva vers les deux hommes un regard torturé :  

 

- Je me souviens pas des autres… je sais qu’y en a d’autres mais je sais plus qui.  

- Tu as perdu la mémoire quand ? demanda Ryo avec une douceur qu’il ne se reconnaissait pas.  

 

Il se souvenait vaguement qu’elle lui avait parlé d’amnésie.  

 

- J’avais six ans, y’a quatre ans. Je venais de « rentrer » j’ai eu une grosse fièvre et le lendemain j’avais tout oublié. Y compris ma famille à qui on venait de me présenter.  

 

Les deux nettoyeurs ne savaient pas quoi dire. Cela les dépassait.  

 

 


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