Capitolo 28 :: Le cauchemar

Pubblicato: 02-12-05 - Ultimo aggiornamento: 02-12-05

Commenti: Bonjour tout le monde ! J'ai étonné de voir el nombre de review que vous m'aviez laissé et comme c'est mon anniversaire today ^^ je me suis dis autant leur faire plaisir et leur donner la suite ! Donc la voilà ^^ ! Merci à mes reviewers Nanou, Shan, Eden, Stayfun, Moon, Fan2CH, Fauve et Mini Soleil - Je vous souhaite une bonne lecture ^^ ! j'espère que ça vous plaira encore !

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Chapitre 28 : Le cauchemar.  

Kerry se réveilla en sursaut. Encore un cauchemar, mais cette fois-ci c’était différent de ceux d’avant : elle n’y avait pas vu sa vie d’antan. Non, cette fois-ci elle se voyait tel qu’elle était aujourd’hui ou presque.  

Dans son rêve elle abattait un homme, dans le détail, c’était déroutant pour elle qui avait l’impression de n’avoir jamais vu la lumière du soleil. Et pourtant le Doc, avait dit qu’elle n’était pas aveugle de naissance, mais que c’était dut à une exposition prolongée au noir, dans une cave par exemple qui avait abaissé sa vue au fur et à mesure.  

Dans son cauchemar, elle maniait un fusil avec lunette de visée. Celui qu’elle tuait était dans un parc avec des adultes habillés comme lui. C’était quelqu’un d’important.  

Elle voulait trouver une signification à son rêve et surtout vérifier quelques points, pour celle Kerry s’habilla rapidement. La jeune fille descendit à pas feutré dans la salle, et entra dans la cuisine. Elle s’installa, et son protecteur vint mettre un bol devant elle. Elle le remercia puis mangea en silence.  

Ryo l’observait avec perplexité, quelque chose tourmentait sa fille. Devant les autres il faisait semblant de ne pas la considérer comme ça, mais il devait bien s’avouer que leur relation était vraiment une relation père-fille. Il était toujours inquiet pour la sécurité de la jeune fille à chaque instant, allant même jusqu’à réduire la durée de ses soirées de débauches. Cela ne le gênait pas outre mesure car en fait, Kerry lui apportait la paix de l’esprit. Dès qu’il rentrait, il n’était plus question de boulot avec elle, et c’est ça qui lui procurait une telle sérénité. C’était étonnant pour lui de pouvoir faire comme Hideyuki quand il rentrait chez lui, c’est à dire poser son arme et passer à autre chose…  

Kerry ne lui reprochait pas de sortir le soir, même aujourd’hui le nettoyeur avait l’impression que l’adolescente considérait comme une faveur de rester. Ryo l’observait, elle triturait son bout de pain comme si elle avait quelque chose à lui confier, qui ne lui plairait pas.  

- Qu’est ce qu’il y a Kerry ?  

Elle sursauta puis le dévisagea, elle se mordit la lèvre inférieure.  

- Je…  

Elle respira un bon coup et déclara rapidement :  

- J’aimerais descendre dans la salle de tir et regarder tes armes, enfin façon de parler.  

- Il en est hors de question.  

Kerry releva la tête, avec un regard peiné. Doucement les larmes coulèrent sur ses joues, le nettoyeur fit une grimace. Il détestait quand elle pleurait.  

- Allons Kerry c’est pas la peine de pleurer.  

Décidément les larmes de femmes étaient quelque chose qu’il détestait, et voir sa protéger pleurer le mettait très mal à l’aise. Kerry était hypersensible et chaque fois qu’on lui refusait quelque chose, les larmes coulaient. Ryo ne savait pas quoi en pensait, si c’était dut à sa sensibilité ou une facilité de pleurer pour obtenir ce qu’elle voulait, et ça marchait. Aussi fort et intraitable pouvait être le nettoyeur avec les criminels et les femmes qu’il voyait quand elle lui demandait des promesses et auquel il répondait par la négative. Ryo Saeba, tueur n°1 du Japon, étalon de Shinjuku (NDA : en régression depuis deux ans – NDRyo : Quoi ! mais ça va pas la tête ! je suis toujours le seul l’unique ! le pervers n°1 – NDA : c’est bon Ryo on a compris…) était incapable de dire « non » à Kerry.  

- D’accord Kerry, dit-il à contrecœur. Sèches tes larmes.  

Cette dernière essuya avec la manche de son pyjama violet ses pleurs, et quoi qu’en pense le nettoyeur, c’étaient de vraies larmes pas celle d’un crocodile même si elle avait compris leur pouvoir (NDA : en gros c’était un peu les deux…)  

- Mais je veux savoir pourquoi tu veux voir mes armes, c’est pas un lieu pour les petites filles…  

Elle lui adressa un regard noir, il se reprit :  

- Pas un endroit pour les jeunes filles.  

Il ajouta pour lui-même alors qu’une libellule passait derrière lui :  

« Je vais finir par croire qu’Hideyuki a raison, et que son futur mari va m’étrangler pour en avoir fait une capricieuse ».  

Mais en son fort intérieur, Ryo doutait que Kerry ne puisse jamais supporter qu’un homme la touche, mais il tenait quand même à l’encourager. Il voulait absolument qu’elle soit heureuse.  

- Mais avant ma puce, je veux que tu me dises pourquoi…  

- C’est que…  

Les joues de Kerry rougirent, comment pouvait-elle lui expliquer que c’était à cause de son cauchemar, elle était presque sûre qu’elle saurait reconnaître l’arme rien qu’au touché de celle de son rêve.  

- Dans mon cauchemar, j’ai vu quelqu’un tirer sur un homme visiblement important…  

- C’est à cause du travail que je fais, tu fais des cauchemars c’est tout.  

- Celle qui tirait était quelqu’un comme moi. J’ai vu l’arme quelle tenait et son regard était résigné. Comme si elle voulait pas tirer…  

- En gros, tu veux regarder l’arme a été utilisée.  

Kerry mal à l’aise hocha la tête, elle savait que ce qu’elle disait était qu’une partie de l’iceberg et elle avait conscience que le nettoyeur s’en doutait.  

- Ok. Mais c’est la première et dernière fois.  

- D’accord.  

Quelques minutes plus tard, Ryo vérifia une dernière fois qu’aucune balle ne traînait dans les armes, à contrecœur il laissa Kerry s’approcher.  

Elle plissa des yeux comme pour mieux voir, mais le nettoyeur savait que c’était pour elle un moyen de se concentrer sur ce qui l’entoure. A défaut de voir, elle ressentait son environnement, parfois même à la perfection.  

L’adolescente passa distraitement ses doigts frôlèrent les armes de Ryo. Elle se positionna d’emblée sur les fusils capables de tirer à longue distance. Elle repassa dans sa tête la scène ou elle tirait et sa main s’immobilisa sur un fusil de longue portée. Elle dit d’une petite voix :  

- C’était celui-là. Mais y’avait un truc devant.  

Ryo réfléchit, et la guida devant des silencieux et lunettes infrarouges. Elle dit :  

- C’était un truc comme ça dit-elle en saisissant un silencieux.  

- Ok, et bien qui que tu aies vu dans ton cauchemar, ça doit être un tireur d’élite. Car vois-tu, ce sont des armes de très grandes précisions.  

Il la vit blêmir, puis elle se sauva et monta rapidement dans les escaliers. Ryo fronça les yeux, qu’est ce que cela pouvait bien signifier.  

Alors qu’il était en train de remettre à leur place ses armes, il fut rejoint par Hideyuki qui avait vu Kerry remonter les étages rapidement.  

- Qu’est ce qui s’est passé ? J’ai vu Kerry.  

- Elle voulait que je lui montre mes armes.  

Hideyuki écarquilla les yeux.  

- Mais ça va pas la tête ! C’est une gamine et tu lui montres tes armes !  

- Elle voulait les voir. Tant que c’est pas pour les utiliser.  

Le partenaire de Ryo sembla réfléchir, il se dit que son associé était quand même un peu décalé car même montrer son arme à sa sœur ne lui serait pas venu à l’idée. Il se secoua sa tête de dépit et finit par demander :  

- Mais pourquoi ?  

- Dans son cauchemar elle a vu quelqu’un tirer avec cette arme munie d’un silencieux.  

- Seul un sniper est capable de tirer avec une telle arme.  

- Je sais, c’est surprenant qu’elle ait su me dire ça.  

Se souvenant de la raison de sa visite, Hideyuki enclencha :  

- Ça me fait penser que Saeko, m’a demandé si tu pouvais assurer la protection d’un homme.  

- Hors de question.  

- C’est un politicien étranger, qui est venu signer un traité d’extradition entre son pays et le Japon. Il s’est déjà fait tirer dessus.  

- Vraiment ? Il est pas mort ?  

- Non, le gars qui lui a tiré dessus, a utilisé une arme comme celle que tu as montré. Et le pire dans tout ça…  

- C’est donc un pro déclara le nettoyeur.  

- Oui.  

- Il a manqué sa cible ?  

- Non, en plein cœur.  

- Comment a-t-il survécu ?  

- En fait, le gars qui a tiré, a utilisé une cartouche de peinture.  

- Un avertissement.  

- Peut-être.  

- Le tireur ?  

- Envolé, mais on a retrouvé dans les escaliers quelques bonbons.  

- Des bonbons !  

- Oui, des M&Ms visiblement quelqu’un les a fait tomber. (Nda : dédicace à notre star ^^)  

- Sûrement un gosse rien de bien pertinent.  

- Oui mais, l’immeuble est en chantier, interdit au publique fermé par un code numérique complexe. Un gosse n’aurait jamais réussi ça.  

- Ok, allons voir ou a eut lieu l’attaque que je me donne une idée.  

Si Ryo avait accepté cette affaire, malgré le fait que ce soit un client et non une cliente était surtout dût au rêve de Kerry.  

L’étrange similitude, entre les deux le troublait. Il voulait trouver une réponse rationnelle. C’était quand même pas commun, de rêver d’une telle arme, surtout pour une ado qui n’en avait pour ainsi dire, jamais vu de réelle. Kerry lui avait dit que c’était une personne aussi jeune qu’elle, qu’elle voyait tirer.  

Pour la première fois de sa vie, il n’aimait pas ça.  

De plus, le matin même l’inspectrice manipulatrice d’homme l’avait appelé, elle lui avait demandé si Kerry n’était pas sortie toute seule.  

Saeko avait cru la voir, il avait vaguement pensé à un effet d’optique ou à une ressemblance. Elle avait ajouté que deux secondes après l’avoir interpellé son « hallucination » avait disparue.  

Le nettoyeur lui avait assuré que Kerry ne sortait jamais seule. Mais il ne pouvait s’empêcher d’être perplexe.  

Dès qu’il sortait de l’appartement, il avait l’impression d’être surveillé et épié. Il repérait même quelque fois sa provenance et quand il regardait à cet endroit là, il ne voyait rien. Ou alors ses yeux lui jouaient des tours…  

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