Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 4 :: Les fêtes de fin d'année (1/2)

Pubblicato: 31-03-05 - Ultimo aggiornamento: 31-03-05

Commenti: Bon bon voici mon nouveau chapitre ^^' j'espère qu'il vous plaira ! la deuxième partie après mon retour de vacances ^^' ! bonne lecture. Merci à Elodéa de me corriger ^^' j'ai renommé l'infirmière "Kotori" j'ai fait la modif ^^ et dans le précédent ^^

 


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Ryo passe son temps avec la petite Kerry, il la ramènera chez lui le soir même juste pour qu’elle ne se retrouve pas seule à la clinique le 24 décembre. Une façon comme une autre pour que le nettoyeur ne passe pas non plus Noël tout seul.  

Juste pour elle, il a décoré son appartement pour l’occasion. Lui-même, n’en revient pas qu’il ait fait une telle chose. Celui qui tombe des nues c’est Hideyuki qui l’a aidé à préparer le salon avec sapin, cadeaux et tout plein d’autres décorations.  

 

- Tu n’as pas peur de lui faire entrevoir quelque chose qu’elle n’aura peut-être plus jamais dans le futur ?  

- De quoi tu parles ? demande Ryo  

- Le sapin et tout çà, la-bas elle n’aura peut être pas tout çà à ses prochains Noëls.  

- C’est un orphelinat pas le bagne réplique Ryo.  

- C’est vrai.  

- Et puis, peut-être qu’une famille va vouloir l’adopter dit Ryo.  

- J’en doute…  

- Pourquoi dis-tu çà ?  

- Et bien, elle est déjà grande, douze ans tu m’as dit, et à cet âge là personne ne veut de vous, surtout avec les problèmes comportementaux qu’elle a.  

- L’orphelinat est la seule chose qui puisse lui convenir.  

- Tu crois ?  

 

Ne laissant pas au nettoyeur la possibilité de répondre, il se dirige vers la sortie.  

 

- Passes un bon réveillon, moi je rejoins ma sœur !  

- Toi aussi ! Quand est-ce que tu me présentes ta petite sœur ?  

- Jamais. A demain.  

 

Ryo dépose sous le sapin un cadeau, un seul cadeau espérant qu’il plaira à la petite fille.  

Elle n’a que douze ans, mais son comportement est celui d’un animal terrifié et apeuré. Il dit :  

 

- Pauvre gosse…  

 

Hideyuki rejoint sa petite sœur dans son appartement, il lui dit :  

 

- Je suis rentré Kaori.  

- Où tu étais ? je pensais que tu rentrerais un peu plus tôt que çà !  

- Désolé j’ai eu des choses à faire.  

- Avec l’autre ? répond cette dernière en fronçant les sourcils.  

- Oui j’ai dû l’aider un peu. Tu veux que je t’aide ? lui propose Hideyuki pour changer de sujet.  

- Oui volontiers.  

 

A la clinique.  

 

Ryo revient avec un sac d’habits neufs pour Kerry. En fait c’est grâce à Kazue qu’il a pu l’acheter. C’est elle qui lui a conseillé pour la taille. Il s’agit d’une jolie salopette bleu marine avec un pull à col roulé rose dessous, le tout agrémenté d’une pair de baskets bleu clair. Sous le regard de Ryo, Kazue s’occupe de couper les cheveux de Kerry. Cette dernière n’est pas très rassurée par l’utilisation des ciseaux et Ryo dut la rassurer plusieurs fois pour pas qu’elle ne se mette pas à crier. Ryo se demande quel genre de blessure cette enfant peut bien encore avoir. Le Doc, l’avait prévenu que le corps de la petite fille était plein de marques de coups, probablement à l’aide d’un boucle de ceinture en cuir ou encore pire à l’aide d’une chaîne.  

Il aimerait tant que sa petite protégée l’informe de quoi il retourne afin qu’il puisse utiliser son art au mieux. Mais Kerry reste perdue dans son mutisme. Il soupire et se rassure en se disant que ce n’est que temporaire et qu’en plus cela ne fait jamais que deux jours qu’il la découverte.  

Enfin Kotori a fini. Kerry se retrouve avec des cheveux coupés au carré un peu long et coiffés en deux couettes derrière les oreilles, attachées par deux élastiques de la même couleur que la salopette.  

La voici fin prête, Kotori sort avec Ryo de la chambre quelques instants.  

 

- Pourquoi lui avoir acheté une salopette ? tu aurais du lui prendre une robe…  

- Oui mais je crois qu’elle sera plus à l’aise en salopette, elle sentira son corps plus en sécurité.  

- C’est vrai pauvre gamine…sa vie est probablement fichue. Çà m’étonnerait qu’elle réussisse sa vie si elle réagit aussi violemment quand quelqu’un l’approche.  

 

Kotori ne s’en rend pas compte mais ses paroles rendent furieux Ryo contre ceux qui on fait çà à cette enfant qui est si sensible et douce. Cette petite fille l’a attendri il n’y peut rien, mais en bon nettoyeur il n’en laisse rien paraître !  

Kerry sort de la chambre et semble ressentir la colère intérieur de Ryo, elle hésite entre deux réactions : soit elle recule et le blesse car il croira qu’elle a peur de lui, soit elle essaie de le calmer. Tant de chose se bouscule dans sa petite tête. Ses gens sont bizarres avec elle, rien avoir avec ceux qui lui faisaient du mal, ils ne lui ont pas fait de mal et n’ont pas essayé. Elle va vers Ryo alors que celui-ci a le bras tendu le poignet serré. Elle pose ses mains d’enfant sur son poignet. L’homme ne l’avait pas senti venir et il sursaute au contact des mains gelées, il tourne un regard étonné vers la petite fille, ses yeux vert émeraude le captivent, ils brillent tellement. Elle lui adresse un petit sourire timide.  

Ryo se dit que c’est amusant comme cette petite fille qui a beau avoir connu des terribles épreuves est capable de le regarder avec une telle intensité alors que cette dernière ne voit rien. C’est comme si malgré tout, elle pouvait lire et se diriger comme si elle voyait normalement.  

Ce qui l’étonne le plus, c’est de constater que malgré les mauvais traitements elle est capable de ressentir et de réconforter. C’est un peu le monde à l’envers. Un doux sentiment lui empreint le cœur, une sorte de sérénité. Il lui dit :  

 

- Tu veux qu’on y aille ?  

 

Kerry acquiesce et d’une main hésitante saisi la main du nettoyeur. Ce dernier est étonné par ce mouvement de la part de sa protégée. Doucement il sert la main enfantine dans la sienne. Kerry se sent alors en totale confiance et sécurité. C’est étrange comme elle est apaisée tout à coup, comme avec Leyley. Le même sentiment de sécurité. La petite fille sait pourtant que ces moments vont aller en se raréfiant car elle a entendu une conversation du médecin avec Ryo lui disant qu’il fallait qu’il pense à l’envoyer ailleurs.  

Il se penche et récupère le manteau qu’il lui a acheté. Le Doc hallucine en voyant les frais que le nettoyeur a fait pour la petite fille. Le manteau est également bleu marine et arrive jusqu’au mi-mollet de Kerry. Ryo s’accroupit devant elle et le lui attache. Tant d’attention de la part de l’étalon de Shinjuku, les subjugue tous y compris lui-même ou Kerry qui n’a pas l’habitude d’être traitée ainsi.  

 

C’est ainsi que le plus grand nettoyeur du Japon et une enfant brisée par les hommes s’en vont dans la nuit. Malheureusement, Kerry sursaute à chaque bruit et se colle d’avantage à l’homme qui l’accompagne et qui l’observe du coin de l’œil. Il la voit blêmir quand il y a de plus en plus de personnes autour d’eux. Il se baisse et lui demande :  

 

- Tu veux que je te porte ? je te promets de ne pas te faire de mal.  

 

Kerry ne demande qu’une chose que les autres ne la touche pas. Le simple contact la fait devenir d’une pâleur fantomatique. Elle acquiesce doucement. Les bras forts de l’homme la portent dans les airs. La petite fille s’accroche au bras, puis au cou de son protecteur. Elle n’est pas très rassurée et tremble légèrement. Puis elle se décontracte peu à peu, elle se colle contre Ryo et tout en s’accrochant au cou de ce dernier, elle enfouit sa tête recouvert de la capuche dans son cou. Elle regarde avec un regard très inquiet ce qui se passe derrière Ryo alors que ce dernier a repris sa marche.  

 

- Est-ce que çà va Kerry ?  

 

Kerry fait un drôle de bruit avec sa bouche pouvant signifier que oui.  

Quelques minutes plus tard, ils arrivent dans l’immeuble du nettoyeur. Il monte les escaliers rapidement et sans s’essouffler bien qu’il ait toujours son fardeau dans les bras. Il la dépose devant la porte du cinquième étage et lui dit :  

 

- Voilà, ici c’est chez moi.  

 

Il ouvre la porte et invite la petite fille à entrer. Tout à coup il se demande comment Kerry va pouvoir découvrir la décoration qu’il a fait étant donné sa cécité.  

D’un pas hésitant, elle pénètre dans cet appartement, puis elle semble regarder un point, oui le sapin. Elle semble se sentir en sécurité et sourit au nettoyeur qui surveille chacun de ses faits et gestes. Il lui demande :  

 

- Tu te sens à l’aise chez moi ?  

 

Kerry se retourne vers lui et le regarde avec un grand sourire. C’est la première fois qu’il voit cette enfant révéler une telle réaction. Un sourire franc, sincère et des yeux qui s’illuminent.  

 

- Je suis content que çà te plaise. Tu peux enlever ton manteau, je pense qu’il fait suffisamment chaud.  

 

En fait, Ryo avait fait exprès de monter les radiateurs, lui peut se contenter d’une température peu élevée mais cette petite fille mérite à ses yeux d’être dorlotée et donc de ne pas avoir froid. Il la regarde enlever son manteau et sans l’ombre d’une hésitation avancer près du canapé descendre les quelques marches et poser son manteau sur le canapé. Ryo est subjugué c’est comme-ci Kerry était capable de si bien percevoir ce qu’il y a autour d’elle que cela ne l’empêche pas de se déplacer librement.  

 

- Cà fait longtemps que tu ne vois rien ?  

 

Kerry est étonnée par la question elle le regarde et hausse les épaules comme pour lui dire qu’elle ne se souvient pas de quand elle a vu pour la dernière fois. En fait, si elle ne se souvient pas de quand elle a vu pour la dernière fois, elle est consciente d’avoir pu voir l’autre petite fille « Ley » comme ils l’appelaient. Elle hoche alors la tête… çà fait si longtemps qu’elle n’a pas vu Leyley, un jour ils l’ont emmenée et plus jamais elle est revenue.  

Le regard de Kerry se fait alors lointain inaccessible, Ryo voit la transformation sous ses yeux. Kerry prononce un mot mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle se dirige jusque devant la fenêtre et semble regarder la rue animée de la veille de noël. Des larmes silencieuses coulent sur ses joues. Pas parce qu’elle est triste, mais surtout parce que pour la première fois de sa vie depuis le départ de Ley, elle se sent en sécurité, libérée du poids qui l’oppressait. De cette peur d’aller dormir… enfin cette dernière n’est toujours pas partie, Kerry appréhende toujours autant l’heure du coucher. Ley lui disait sans cesse qu’il ne fallait pas pleurer, mais Kerry n’a jamais pu s’en empêcher ! C’était et c’est plus fort qu’elle.  

 

- Est ce que çà va Kerry ?  

 

A ce nom qu’elle apprécie beaucoup, cette dernière sursaute et se retourne vers cet homme au regard sombre. Pourquoi ressent-elle de la tristesse émanant de lui ? A cause d’elle ? Ridicule, personne ne peut être triste à cause d’elle. Elle n’est rien !  

Kerry ne voit rien mais c’est tout comme, elle ressent les sentiments les plus enfouit dans ceux qui l’entourent. Elle ne sait pas mettre de mot sur cette capacité. Don ou malédiction… c’est une bonne question. Il a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple pour se déplacer, elle perçoit tout et n’a aucun problème pour se mouvoir, mais par contre un simple contact avec quelqu’un peut la rendre hystérique.  

D’une main elle essuie ses yeux et lui sourit doucement.  

Cette enfant déstabilise Ryo, elle pleure et l’instant d’après elle lui sourit comme pour le consoler. Il finit par se baisser et se dit à lui-même :  

 

~ C’est une impression ou elle sait exactement quels sont mes sentiments ?  

 

Elle lui adresse un petit sourire contrit. Aurait-elle perçu ce à quoi il vient de penser ?  

 

Il lui sourit, c’est la première fois qu’il sourit à quelqu’un et çà l’étonne lui-même de trouver la force de sourire autrement qu’en faisant le pitre évidemment.  

Kerry est tout à coup attirée par le sapin qu’elle perçoit. Elle avance en sa direction et va directement chercher une décoration accrochée à ce dernier. Plein de questions lui viennent à l’esprit comme : « A quoi sert un sapin décoré dans une maison ? »  

Elle s’approche encore de ce sapin et saisit une décoration, un petit ange. Avec les doigts de sa deuxième main elle fait le tour de la structure de cette décoration en ressentant au touché la forme, le point et se donner une image dans sa tête de ce que c’est exactement.  

 

Le nettoyeur l’observe discrètement, « quelle enfant étrange », bien sûr il n’avait encore jamais rencontré quelqu’un qui soit complètement aveugle et capable de se déplacer avec aisance et cette enfant surpasse tout, elle semble même lire dans ses pensées…  

Cette perspective le trouble complètement. Pour se rassurer il se dit que ce n’est pas possible et que la cohabitation ne sera que pour quelques jours et que bientôt cette enfant ira dans un lieu ou elle sera entourée d’autres enfants et lui pourra retourner à sa vie…  

 

Elle va pour le remettre en place quand une boule accrochée à l’arbre tombe et s’écrase par terre. La petite fille est horrifiée par ce qu’elle a fait. Le nettoyeur s’approche de l’enfant, cette dernière persuadée qu’il va se mettre en colère comme « lui », recule tel un animal terrorisé. Ses sens la trahissent et elle loupe une marche et tombe sur les fesses toujours apeurée par ce que ressent probablement l’homme en face d’elle.  

Ryo fait mine de ne pas remarquer sa réaction et va dans la cuisine chercher de quoi ramasser Il dit juste une fois les bouts dans la pelle :  

 

- C’est pas grave c’est qu’une boule du sapin. Tu ne t’es pas fait mal avec les morceaux au moins ?  

 

C’est un regard à la fois effrayé et subjugué que Kerry lui adresse.  

 

- Je ne te dispute pas, tu ne l’as pas fait exprès et puis je ne frappe jamais les femmes et encore moins les enfants.  

 

Il essaie de lui adresser son plus beau sourire, peu à peu le regard de Kerry redevient un peu plus confiant. Ryo veut cependant ajouter :  

 

- Viens je te fais visiter.  

 

Il lui tend la main, Kerry la saisit avec encore un brin d’hésitation, mais après elle se relève sans aucune crainte, elle retrouve sa sérénité intérieure comme lorsqu’elle est rentrée dans cet appartement.  

Il lui fait monter l’étage et lui montre la chambre d’ami en face de sa chambre à lui. Il lui dit :  

 

- Voici ta chambre pour les quelques jours que tu passeras ici. Tu n’es pas loin de ma chambre.  

 

Kerry sent une petite inquiétude la saisir mais seul un léger tremblement le montre. Le nettoyeur fronce les sourcils mais ne dit rien et ne laisse rien transparaître de ses pensées.  

C’est une chambre d’ami de taille moyenne, les murs sont d’un bleu clair neutre et la moquette est bleu nuit. En entrant sur la droite se trouve une commode, juste à côté dans le coin droit une chaise. Sur le mur de droite se trouve une porte qui semble mener à une autre pièce [NDA : il s’agit de la chambre « cachée » de l’introduction].  

En face de la porte d’entrée se trouve un lit deux places dont la parure est blanche, de chaque côté se trouve une table de nuit blanche avec une lampe de chevet et un réveil sur celle de droite. Une armoire se trouve contre le mur de gauche [NDA : c’est celle qui a pas résisté à la massue de Kaori ^^’ dix ans plus tard, elle a changé de place].  

 

Une fois la visite finie, ils redescendent et Kerry le suit dans la cuisine. Ryo l’invite à s’asseoir ce qu’elle fait. Elle semble regarder tout autour d’elle comme pour juger de la décoration qu’elle ne voit pas.  

Un peu plus tard ils dînent tranquillement avec un repas simple mais déjà tellement bon pour Kerry qui n’avait jamais eu ce luxe avant. A la simple pensée de cet autre endroit, elle en a des frissons et secoue la tête des deux sens pour chasser ses pensées.  

C’est du passé, du moins l’espère t’elle. Cet homme lui a promis que jamais il ne lui ferait du mal, et étrangement même si elle n’est pas rassurée par les autres, elle a l’impression de pouvoir lui faire confiance.  

Discrètement, le nettoyeur l’observe passer d’une pâleur extrême et à une légère coloration des joues. Soudain il ressent une sorte d’aura autour d’elle, il relève la tête et la fixe étrangement, Kerry ne semble pas s’apercevoir de son trouble et pourtant cette impression étrange que règne une sorte de plénitude, de sérénité et de confiance…  

C’est une étrange aura qui semble entourer l’enfant. Kerry relève la tête et le regarde un peu étonnée de le sentir troublé.  

 

Un peu plus tard, la sentant sur le point de s’endormir sur sa part de dessert. Il lui dit :  

 

- Je crois que c’est l’heure d’aller se coucher.  

 

Elle se raidit, et le regarde avec appréhension, l’atmosphère si sereine devient lourde tout à coup. Voulant détendre l’atmosphère Ryo dit :  

 

- Bah c’est Noël, donc tu peux te coucher à l’heure que tu veux. Tu veux pas qu’on aille dans le salon ?  

 

Elle ne réagit pas, mais se lève et commence à débarrasser la table, mécaniquement, l’habitude refaisant surface. Une éducation ou l’enfant est là pour obéir à l’adulte, ou le libre choix n’existe pas. Mais surtout dans son cas, la désobéissance pouvait lui faire mal, son inquiétude toujours présente, elle ne l’a pas entendu…  

 

- Laisse Kerry. On le fera demain dit-il tout en lui touchant l’épaule.  

 

Elle sursaute mais se reprend et continue son activité. Le jeune homme l’observe et décide de la laisser faire. Il lui dit :  

 

- Bon si tu tiens tant que çà à faire çà, je vais t’aider.  

 

Il se lève et s’occupe avec elle des tâches ménagères qui auraient largement pu attendre le lendemain. Au moment de faire la vaisselle, Kerry remonte ses manches et va pour tremper ses bras quand Ryo lui dit :  

 

- Je vais faire la vaisselle. Va sur le canapé et regarder la télévision.  

 

Elle le regarde étonné et il lui fait un sourire. Elle s’exécute étant donné qu’il lui a demandé. Kerry allume la télévision et la met sur une chaîne au hasard, elle tombe sur un dessin animé « Mon voisin Totoro » [NDA : euh je manquais d’imagination je sais même pas si il était sorti à cette époque là tant pis, ce sera au pire un anachronisme ^^ je sais que vous me pardonnerez]. Elle écoute attentivement le dessin animé, (et oui notre cher Ryo avait oublié qu’elle n’y voyait rien…), essayant d’imaginer la scène mais en vain, même si elle comprenait les paroles des personnages, il n’y avait pas suffisamment de détails pour qu’elle se la visualise. Elle est assise par terre, devant le canapé, les genoux pliés vers elle. Elle finit par poser la tête sur ces derniers et doucement sombre dans le sommeil.  

 

Ryo qui est en train de faire la vaisselle un 24 décembre à 22h00…, c’est un peu le monde à l’envers, ce dernier en est parfaitement conscient, d’un autre côté il sait que si non elle l’aurait fait. Il veut juste qu’elle ait une vie d’enfant, mais il se rend bien compte que ce ne sera pas très facile voir impossible à réaliser.  

Alors qu’il finit de ranger la dernière assiette dans le placard, il a une révélation (c’est rare mais çà lui arrive, si, si, je vous assure) :  

 

- Mais je suis un imbécile ! Je lui ai dit d’aller regarder la TV !  

 

Il va dans le salon et là il la voit recroquevillée sur elle-même comme pour prendre le moins de place possible, en s’approchant discrètement il s’aperçoit qu’elle s’est assoupie. Il se décide à la porter dans la chambre d’ami de l’étage. Légère elle se positionne inconsciemment contre son torse son poing fermé reposant sur lui. Elle respire régulièrement.  

Il monte doucement les escaliers pour ne pas la réveiller et la glisse dans son lit. Il prend soin de refermer avec une énorme délicatesse la porte.  

Ryo a omit consciemment de la changer pour lui montrer qu’elle peut avoir confiance en lui.  

 

Fin du chapitre  

 

Chibiusa : j’espère ne pas avoir dénaturé Ryo, ne connaissant pas trop le manga. Et puis, l’attitude d’une personne peut varié en fonction que cela soit envers un adulte ou un enfant…  

J’ai coupé le chapitre en deux car je trouve déjà cette première partie très longue ! J’espère que l’histoire va vous plaire ! A bientôt dans le chapitre 4 !  

Elodea : Pfiouuuhh tout fini (je m’applique dans mon travail de bêta lectrice ^^) Ce chapitre est un peu trop mélo à mon goût mais heureusement que tu l’as coupé en deux car c’est clair qu’il est long ^^ C’est quand que Ryo tabasse les méchants ? ;) Allez vivement la suite ^^  

 

 


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