Capitolo 31 :: Enlèvements

Pubblicato: 22-12-05 - Ultimo aggiornamento: 22-12-05

Commenti: Hello tout le monde ! je fais quand même une maje aujourd'hui ^^ j'espère que ça vous fait plaisir ! il faudra attendre 2006 pour la suite ! Je remercie les reviewers ! Vous savez ce chapitre est plein d'actions aussi j'espère qu'il vous plaiera ^^ ! Je vous dis bonne lectures et bonnes fêtes de fin d'année ! N'oubliez pas une petite review pour me dire ce que vous en pensez !

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Chapitre 31 : Enlèvements.  

Quelques jours passèrent depuis l’épisode de l’immeuble, Gabriel avait bien écouté les explications de sa sœur au sujet de City Hunter et du moyen de le contacter.  

Derrière le dos de sa sœur jumelle, il avait donc prit la liberté de les joindre…  

Il leur avait donné rendez-vous dans un endroit normalement « sûr » par pure sécurité, il avait même demandé à ce qu’on ne les dérange pas.  

Gabriel, était habillé d’un simple pantalon en velours noir une chemise blanche, un pull noir dont le col est en v et un trois-quarts qui lui arrivait au milieu des genoux. Il était plutôt inquiet car si sa sœur apprenait qu’il était venu rencontrer cet homme pour leur demandé de le protéger...  

Il ne voulait en rien devenir un poids et un objet qui servirait pour faire pression sur sa sœur qui devait déjà faire face à ses propres problèmes.  

Hideyuki avait vu le message pour City Hunter, mais ce dernier était écris en anglais. Il était plutôt évasif, et donnait juste un lieu de rendez-vous. Il se dit qu’il ne risquait pas grand chose, le lieu de rendez-vous était dans un petit café sympa.  

Il prévint le nettoyeur mais ce dernier dit qu’il ne pouvait pas venir et que de toute façon la prise de contact c’était son boulot.  

Gabriel était assis et il était en train de jouer avec son croissant. Il devrait dans moins d’une heure être auprès de sa sœur et espérait que ce serait possible. Il avait donné des instructions pour qu’on lui amène le type au cache-poussière.  

Le garçon de café avait mis la pancarte « fermé » mais fixait l’extérieur avec attention. Quand il vit un homme avec des lunettes et une drôle de parka sur le dos attendant perplexe devant le café, il alla à sa rencontre et lui demanda de le suivre.  

Hideyuki ne s’attendait pas à ça, il demanda :  

- Mais le café n’est pas ouvert ?  

- Si mais monsieur tenait à ce qu’on le ferme exceptionnellement pour votre rendez-vous. D’après ce qu’il a bien voulu dire, il semblerait que des gens cherchent à l’enlever.  

- Ah.  

Il se dit à lui même « Ryo ne voudra jamais de cette affaire, c’est mal barré ». Mais quelle ne fut pas son étonnement quand il se retrouva face à Gabriel. Ce dernier s’avança stoïque et tendit la main au nettoyeur.  

- Bonjour monsieur Makimura. Ma sœur m’a apprit comment joindre…  

Le jeune garçon regarda le maître des lieux et lui dit :  

- Pourriez-vous nous apporter une tasse de chocolat pour moi et… vous monsieur ?  

- Un café.  

- Je vous apporte aussi une tasse de thé monsieur ?  

- Oui volontiers.  

- Bien monsieur.  

L’homme s’éclipsa. Gabriel invita Makimura à s’asseoir.  

- L’autre jour, je voulais vous demander si vous pouviez me protéger. On essaie de m’enlever. Ma sœur…  

- Elle ne semblait pas prompte à vous laisser, nous engager.  

- C’est que… Mélina ne fait confiance à personne. Elle n’a pas le passé pour se le permettre. Encore aujourd’hui elle est persuadée que si on lui tend la main c’est soit pour lui planter à couteau soit pour l’utiliser…  

- Vous voulez donc que nous la protégions…  

- En fait, je voudrais que vous empêchiez les gens de m’enlever… Voyez-vous, mon père ne paiera jamais rien pour moi, seulement il se trouve que je suis plus facilement attaquable. Et là, c’est encore pire que d’habitude car ils voudraient utiliser Mélina… Et je veux pas.  

- Cela me semble bien compliqué.  

- Ça l’est. Je ne peux pas trop vous expliquer de choses…  

- Ou est votre sœur ?  

- A cet instant, normalement à l’hôpital. Elle a eut un petit incident.  

- Un incident ?  

- Rien de grave, et si elle sait que je parle d’elle là je suis mort !  

Un léger silence s’installa, le maître d’hôtel, vint apporter les boissons. Il arriva aussi avec un téléphone.  

- Monsieur, madame votre mère vous demande au téléphone.  

- Bien.  

Le jeune garçon se leva en prenant le combiné et dit à son invité :  

- Veuillez m’excuser monsieur.  

Gabriel avança vers la fenêtre, il se mettait à neiger. Tout à coup il se souvint des conseils de sa sœur à propos des fenêtres. Hideyuki allait l’avertir aussi, quand il vit que le jeune garçon s’écartait déjà.  

- Vous ne répondez pas à votre mère ? Demanda Hideyuki, alors que le jeune garçon avait l’oreille sur l’écouteur.  

Gabriel lui dit :  

- Elle m’a mise en attente.  

- Pourtant c’est elle qui voulait…  

- Je sais, c’est toujours comme ça.  

Le jeune garçon fit une grimace et raccrocha.  

- Elle a oublié qu’elle avait demandé à m’appeler et elle a raccroché.  

L’adolescent revint s’asseoir. Il dit :  

- Je sais que Monsieur Saeba ne travaille que pour les femmes. Mais peut-être fera-t-il une exception…  

- Il a été impressionné par votre sœur.  

- Pourquoi ? Demanda Gabriel tout à coup un peu anxieux.  

- Peut-être pourrions nous aller le voir…  

- Je ne sais pas, si ma sœur apprend…  

- Vous avez quel age ?  

- Ma sœur et moi avons le même âge, répondit le garçon éludant ainsi la question.  

- Bien, nous allons aller jusqu’à l’appartement de Ryo pour qu’il te rencontre…  

- Ne vous inquiétez pas pour l’argent déclara le jeune garçon, je pourrais vous payer.  

Hideyuki téléphona à Ryo pour lui dire qui était leur potentiel client. Mais l’assistant de City Hunter fut étonné quand ce dernier dit qu’il prenait l’affaire. Ils sortirent du bâtiment Hideyuki lui dit :  

- Pour le moment ne songeons pas à l’argent mais plutôt à votre sécurité. Au fait comment votre sœur a-t-elle appris l’existence de City Hunter ?  

- Elle a vécu pendant un temps à Tokyo. Elle a entendu tout un tas de rumeurs.  

- Et toi tu n’as pas vécu à Tokyo ? Vous êtes frères et sœurs non ?  

- C’est un peu compliqué…  

* * * * *  

Ryo lui était plutôt perplexe, il se trouvait face à deux interrogations. Il avait bien une théorie mais c’était étrange d’y penser. Quel tueur donnerait une chance à ses victimes ? Il soupira un peu agacé face à la situation qui le dépassait quelque peu. Il avait posé le fusil sur la table du salon, il attendait que Saeko arrive avec son nouveau client qui avait échappé belle car c’était une cartouche d’encre.  

Tout à coup des coups à la porte l’avertirent, le nettoyeur sur ses gardes se leva et alla ouvrir la porte. Se tenait devant lui Saeko toujours habillée de manière sexy et un homme d’une quarantaine d’années, c’était plutôt un bel homme mais son regard se faisait anxieux et scrutateur.  

Le nettoyeur les laissa entrer, à cet instant précis il était trop concentré pour vouloir sauter sur la jeune femme.  

L’inspectrice avança vers la table et vit l’arme :  

- Mais… C’est celle avec laquelle…  

- Je ne sais pas, peut-être que oui, peut-être que non déclara le nettoyeur. Je l’ai trouvé sur un autre lieu.  

Ce fut à ce moment là qu’intervint le coup de téléphone d’Hideyuki. Il dit qu’il allait venir à leur rencontre pour plus de sûreté et qu’il prenait l’affaire…  

- Ryo… Tu as pris une deuxième affaire en même temps que celle de monsieur Akatchi.  

- Hum, c’est une broutille et puis c’est Makimura qui va s’en charger, il s’agit de la protection de deux gosses. Mais je dois rencontrer le gamin. Ne t’inquiète pas, Saeko je reviens dans une petite heure.  

- Mais et ton client ?  

- Monsieur Akatchi a eut de la chance de s’en sortir vivant, si le gars avait utilisé une vraie balle vous seriez mort. En gros vous êtes en sursis… j’en ai conclu que si cette personne voulait vraiment vous tuer, elle vous aurait tué à ce moment là.  

- Ou voulez-vous en venir ?  

- Que ce n’est qu’un avertissement pour vous prévenir que vous êtes une cible pour une personne… donc pour le moment à mon avis vous ne risquez rien.  

- Tu as eu des indications ?  

- Une rumeur seulement dit-il en haussant les épaules. Le tireur dépendrait des états unis, mais ne serait pas décidé à vous tuer, ce qui explique l’avertissement tacite.  

- Euh, une question monsieur Saeba  

- Oui ?  

- Ça arrive souvent ? ce genre d’avertissement avec une cartouche d’encre ?  

- A ma connaissance jamais. Sur ce, je reviens dans une heure.  

* * * * *  

Mélina était allongée sur un lit d’hôpital et dit :  

- Oh non c’est pas vrai !  

Elle détestait les hôpitaux car elle avait la fâcheuse habitude d’y avoir une sorte d’abonnement très récurrent et cette perspective ne l’enchantait guère. Pourtant elle n’avait fait qu’un peu d’escalade, mais les conséquences avaient été là : fièvres, évanouissement. Elle ne pouvait pas en vouloir à son frère de l’avoir conduite à l’hôpital car ç’aurait put être très grave.  

Elle se releva sur les coudes et fit une grimace, elle sentait que ça tête lui tournait mais elle se doutait que cela venait des médicaments. Pourquoi ces médecins se croyaient-ils obligés de lui donner trois tonnes de drogues diverses alors que les deux tiers lui étaient inutiles !  

Mélina se demandait ou était son frère, elle savait qu’il était débrouillard mais il avait été enlevé déjà cinq fois au cours des deux dernières années.  

Leur père avait rechigné mais avait finalement accepté de payer la rançon pour son frère, mais il avait fait comprendre à son jumeau que se serait la dernière fois qu’il paierait une rançon pour lui. Mélina qui avait entendu la conversation en avait été horrifiée.  

Elle savait que son père aurait tout payé pour elle, alors pourquoi tant de différence pour son frère ?  

Pour sa part, elle avait été enlevée plusieurs fois aussi, mais cela avait nettement diminué ces deux dernières années, et pour cause, son entraînement lui avait permis d’apprendre à les repérer et surtout à les semer. La jeune fille devait au moins voir ça de positif dans cet « enseignement ».  

Mélina enleva l’oxygène auquel elle était encore reliée puis le ferma. Ensuite elle prit le téléphone et composa le numéro de leur appartement qui se trouvait un peu plus au Nord, mais n’obtint aucune réponse. Elle décida d’agir, si son frère était sorti c’était probablement pour faire quelque chose qu’il ne devait pas : par exemple joindre City Hunter.  

Le garçon l’avait questionné et elle avait dut lui répondre, elle s’interdisait de lui mentir ou de lui cacher quelque chose si ce dernier lui demandait. Elle regarda dans l’armoire et constata avec horreur qu’on lui avait pris ses vêtements. Elle grimaça…  

Mélina savait qu’ils étaient pas perdus mais elle se doutait quand même que du coup les sorties seraient bien surveillées. Il faut dire que la jeune fille avait la réputation de fausser compagnie au corps médicale, et sa marraine était la mieux placée pour le savoir. Elle était cardiologue et roulait des yeux chaque fois que Mélina en faisait qu’à sa tête.  

D’ailleurs elle alla chercher dans la réserve, une veste polaire pour les infirmières et un pantalon blanc. Avec son manteau les gens n’y verraient que du feu. Il lui restait à mettre ses chaussures.  

Elle regarda par porte, il n’y avait personne mais elle se doutait que sa marraine serait dans les parages. Elle ouvrit grand la fenêtre, elle commençait à maudire son vertige…  

A peine avait-elle mis un orteil dehors quelle sentit qu’elle allait étrangler son frère dès qu’elle aurait mis la main sur lui évidemment. Elle connaissait par cœur le rebord de la fenêtre pour avoir fait ses escapades plus d’une fois de cette façon, mais elle sentait vaguement qu’elle devrait redoubler de vigilance à cause de la neige qui commençait à tomber. Elle se dirigea vers la droite le côté le plus proches des escaliers de secours.  

Heureusement que la bordure faisait environ un mètre d’épaisseur. Normalement, la fenêtre ne s’ouvrait pas autant pour éviter tout suicidaire, mais avec une simple clé spéciale et le tour était joué. Elle referma la fenêtre avec application.  

A présent elle avait bien refermé le manteau sur elle mais continuait à se geler. Heureusement que le parc de Shinjuku n’était pas très loin et qu’elle pourrait probablement intercepter son frère à cet endroit là.  

Mélina n’avait pas eut le temps de passer chez eux récupérer son arme aussi, elle arriva dans le champ de vision de son frère et d’Hideyuki qui se dirigeaient visiblement vers l’appartement de City Hunter, elle arborait son visage furieux, quand son frère la vit, il pâlit étrangement.  

Makimura observa la scène, Mélina était trop concentrée sur ce qui se passait devant elle.  

- COURS GABI !!!! (nda : non c’est pas Forest ^^’)  

Le jeune garçon sursauta au son de la voix de sa sœur, il se mit à courir comme sa sœur lui demandait mais très vite fut agripper et il vit avec horreur qu’il était entouré de six hommes en treillis. Mélina trop concentrée et voulant aller aider son frère ne sentit pas la présence des deux hommes derrières elle, quand elle s’aperçut de leur présence elle donna un coup de coude dans les parties du premier mais au moment ou elle voulut se relever pour s’enfuire, elle se retrouva avec un canon d’arme sous le nez.  

Pendant ce temps là du côté de Gabriel et Hideyuki, ce dernier essaya de se défendre et surtout de défendre son client mais en vain, il vit que la petite fille était aussi entourée de trois gars et il vit avec horreur l’arme pointée sur elle. Pourtant elle hurla :  

- GABI !!!!!!!! ATTENTION !  

Alors que ce dernier se retrouvait une décharge dans le cou et se retrouvait inconscient, quelques instants plus tard, le partenaire de City Hunter se trouva assommé avec le manche d’une arme. Il tomba inconscient sur le sol.  

Mélina se laissa faire par les trois autres hommes qui eux étaient habillés de complets noirs avec lunettes de soleil. La jeune fille leur jeta un regard noir :  

- Vous auriez pu enlever mon frère en même temps ! Vous auriez pu demander double rançon.  

- Mais ma chère demoiselle, nous savons très bien que votre père n’est plus motivé à payer pour votre frère. S’il meurt cela nous est égal.  

Ce dernier se retrouva avec un coup de coude dans l’abdomen, il en eut le souffle coupé et tint Mélina à la gorge.  

- Si t’es sage petite ! on te fera rien mais si tu recommences…  

Mélina ne fit plus rien tout du moins pour le moment.  

Fin du chapitre  

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