Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum ...

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 51 :: Adieu ?

Pubblicato: 03-05-06 - Ultimo aggiornamento: 03-05-06

Commenti: Merci à mes lecteurs et mes reviewers, je vous souhaite une bonne lecture de ce chapitre ! A bientôt ^^

 


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Chapitre 51 : Adieu ?  

 

« Papa acceptera ma décision quoi qu’il arrive ? », la question trottait depuis cinq minutes dans la tête d’Hideyuki. L’adolescente avait à présent ses mains posées sur ses genoux. Ce jour-là elle portait une jupe en velours marron. Il s’agissait en réalité d’une jupe-culotte mais qui faisait très bien illusion. En haut elle portait un pull à colle roulé brodé sur les manches. Ses cheveux étaient attachés et fixés sous un bonnet blanc qu’on lui avait demandé de ne pas enlever et enfin des lunettes de soleil. Malgré tout ça, il voyait à ses sourcils qu’elle était inquiète. Il voulait la rassurer.  

En réalité Hideyuki, même si Ryo lui avait dit qu’il voulait pas qu’elle parte chez son frère et sa sœur. Tous les deux étaient rassurés d’ailleurs, la décision de Mélina était correcte quand on songeait à son quotidien. Gabriel leur avait quand même dit pour relativiser que ce n’était pas tous les jours qu’ils se faisaient enlever, de même que c’était quand même rare qu’on trouve une bombe sur leur voiture. Mais il ne fallait pas nier le fait que ce soit déjà arrivé à plusieurs reprises…  

 

- Je pense que Ryo acceptera ta décision, seulement il devra lui aussi prendre une décision si tu décides de rester.  

 

Il la vit serrer le tissus de sa jupe et lui dit :  

 

- N’y pense pas ! Aujourd’hui c’est journée à la montagne.  

 

Depuis ce que sa sœur lui avait dit, Ryo et lui l’avaient observée elle était un peu perturbée. Ils se doutaient de ce que le combat intérieur était des plus importants. Surtout que Ryo lui avait confié qu’elle était venue à certain moment dormir sur le canapé de sa chambre.  

Il la retrouvait régulièrement endormie à cet endroit, surtout qu’il avait reprit ses habitudes de fêtard. Il l’avait laissé faire mais veillait toujours à ce qu’elle soit bien habillée.  

 

Mélina était installée derrière le siège du passager avant ou était installé son frère. Son regard était tourné vers l’extérieur.  

Il fallut au moins deux heures de routes pour atteindre le petit chalet perdu dans la montagne enneigée, elle se demandait notamment comment cette minuscule voiture faisait pour passer.  

Elle rigola quand la voiture s’embourba en disant un simple « je m’en doutais ».  

Quand le nettoyeur lui dit de venir l’aider elle lui dit qu’elle n’était qu’une faible jeune fille et qu’elle lui laissait donc le soin de se débrouiller.  

Cependant, elle était absente perdue dans ses pensées. Au bout d’une demi-heure, ils réussirent à sortir de là et se remirent en route.  

 

Un peu avant d’arriver Mélina fronça les sourcils et demanda au nettoyeur :  

 

- Vous avez parlé avec Mathias tout à l’heure…  

- Oui .  

- Que lui avez-vous dis ?  

- Que vous partiez qu’après-demain.  

- Je vous demande pardon ?  

- Je voulais que vous passiez un week-end « tranquille » en présence de Kerry.  

- Et de quel droit ? Je veux dire nous avons nos cours…  

- Si ça fait déjà un mois que vous êtes là, vous n’êtes pas à un jour près…  

 

Ryo observa la jeune fille avec attention, mais à part les sourcils froncés montrant nettement son mécontentement, rien ne transparaissait. Mais il se doutait qu’elle faisait exprès de montrer son mécontentement, peut-être pour s’épargner de dire son mécontentement. Elle finit par soufflé et déclara :  

 

- Je suppose qu’on est pas à deux jours près… mais contrairement à ce que vous pensez, nous sommes allés en cours pendant notre présence au Japon. Des cours sont dispensés dans des bâtiments gérés par l’ambassade de France au Japon.  

- En quelle classe ?  

- Hum moi, en équivalence je dirais que ça fait en 5ème année et Gabi en 6ème année.  

- 4ème année pour toi petite sœur… rectifia Gabriel.  

 

le regard noir de sa sœur lui disait fortement ce qu’elle pensait de cet aveux. Heureusement ils étaient arrivés au parking enneigé. Là-bas Mélina aperçut la voiture d’Hideyuki et alla à leur rencontre évitant ainsi de parler.  

 

- Pourquoi est-elle qu’en quatrième année ? demanda le nettoyeur à l’adolescent.  

- Y’a deux ans, ma sœur a été tellement malade et absente bien 6 mois sur l’année scolaire. Et même si elle avait passé le reste de l’année avec de bonnes notes, les professeurs ont décidés qu’elle devait doubler.  

 

Gabriel eut un regard un peu tourmenté quand il ajouta :  

 

- C’est injuste, car ma sœur n’est pas « surdouée » comme le pense la plus part des gens, elle a même des difficultés sur certaines matières… surtout les langues à l’écrit entre autre. Mais cette décision motivée en partie par notre mère, était vraiment pas juste. Car même si elle a passé un moment à l’hôpital et autres endroits, Lina avait rattrapé non seulement son retard mais en plus avait prit de l’avance. Ce qui explique pourquoi elle était pas très contente de manquer des cours… elle ne veut pas qu’on lui refasse le même coup.  

- Pourquoi votre mère a-t-elle fait ça ?  

- Je ne crois pas que c’était une mauvaise intention de sa part, elle voulait juste permettre à ma sœur de se faire peut-être des amis. Ça a totalement échoué évidemment ma sœur est trop différente des autres… Ce que Mélina ne sait pas c’est que si elle finit l’année en beauté comme elle l’a commencé, son professeur m’a dit qu’il avait l’intention de la faire entrer en sixième année l’an prochain. Sa prof a dit à mon frère aîné que ma sœur à défaut de s’être fait des amis, s’était concentrée sur ses cours et qu’elle avait dut lui trouver des cours de cinquième année. Mais ces facilités sont dues au fait que ma sœur a quand même quatorze ans, et de ce fait avait déjà suivit ce niveau de cours à l’époque…  

- En gros y’a que pour les armes à feux qu’elle est très douée c’est ça ?  

 

La boule de neige qu’il évita de justesse toucha une branche d’arbre pesante par la neige accumulée et cette dernière tomba sur le nettoyeur. Il ne fallait pas qu’il se demande qui était responsable de son enneigement : Mélina.  

Elle avait sourire ironique l’air de dire « tu as vu tu t’es fait avoir ».  

Kerry rigola doucement tout en se tenant au bras gauche de sa sœur.  

Une partie de boule de neige s’engagea.  

Qui la gagna ? A votre avis ? Et bien contre toute attente, ce fut Kerry.  

En fait, elle n’avait pas envoyé de boules de neige mais elle était cependant celle qui avait été la moins touchée.  

Dans l’ordre cela fut Gabriel, Hideyuki, Mélina et Ryo. Le grand nettoyeur avait un peu triché sur la fin puisque alors qu’ils auraient dut finir ex æquo, ce dernier avait profité de leur arrivée au chalet pour fourrer une boule de neige dans le col de la jeune fille qui avait hurlé de surprise. Du coup, le grand city hunter s’était prit par inadvertance un coup de coude dans les bijoux de famille et il avait lui aussi hurlé à la mort.  

Kerry éclata de rire et entra la première puisqu’elle n’avait que ses chaussures à changer. Kotori lui avait acheté des après-skis donc elle n’avait pas eut froid. Les deux autres enfants étaient gelés et Mélina eut le droit à prendre sa douche la première, pourtant elle avait dit à son frère de se réchauffer avant mais il avait refusé.  

Heureusement, Ryo avait eut la présence d’esprit de garder deux des sacs de voyages des jumeaux, seulement dans son choix judicieux il n’avait pas fait attention et ils se retrouvèrent avec deux valises de Gabriel.  

Contrairement à ce qu’Hideyuki aurait pensé, Mélina fut toute contente de pouvoir mettre les vêtements de son frère malgré la proposition de partager ceux de sa sœur. Très vite ils découvrirent qu’elle prenait un véritable plaisir à être habillé en jogging, elle avait doublé avec un collant en laine noir de Kerry et un sous-pull et une veste de jogging, bien sûre elle ne sortirait pas comme ça mais ça lui allait plutôt bien. Elle avait remonté ses cheveux à l’aide d’une barrette et les mèches s’échappaient autour de son visage qu’elle cala derrière ses oreilles.  

En attendant que son frère soit lui aussi réchauffé, elle s’approcha du feu de cheminés que les deux adultes avaient allumé. Elle prit un livre et commença à lire tranquillement gentiment installée dans un fauteuil les genoux posés sur les accoudoirs.  

 

Kerry de son côté observait sa sœur qui ne l’ignorait pas, sans pour autant la faire rentrer complètement dans son cercle, un peu comme son père qui ne lui avait jamais rien promis. Elle aurait pu s’en offusquer de la part de son protecteur, mais il l’avait sortit de l’enfer. En fait, elle avait décidé de rester avec Ryo.  

L’adolescente était persuadée que tous savaient pour cette décision, si elle avait sortit qu’elle voulait aller là-bas, elle aurait surpris. Mais elle ne voulait pas surprendre, elle voulait faire ce qui lui tenait le plus au monde, rester avec celui qui à ses yeux était son père : Ryo Saeba.  

Bien sûr il était toujours aussi lointain qu’au début de leur cohabitation mais les quelques gestes étaient tellement protecteur et gentil qu’elle ne pouvait pas ignorer le fait qu’il avait la place du père. Et sa sœur ? Elle la sentait concentrée, Kerry sentit son frère aller vers sa sœur et s’installer à côté d’elle, elle l’entendit vaguement parler de « théorème, Pythagore » et autres mots étranges, il lui murmurait doucement des réponses. Leur complicité était évidente, Kerry se sentit un peu exclue de cette communauté.  

 

Ryo qui observait sa fille la sentit perdue dans ses pensées et en étudiant son visage, il comprit qu’elle se sentait étrangère à leur complicité. Puis son regard se posa sur Mélina, il vit qu’elle étudiait. Elle était concentrée sur son livre et visiblement avait un problème de compréhension. Quand son frère vint la voir il la poussa un peu et s’assit à côté d’elle. Cette dernière lui posa deux trois questions avec une gestuelle importante et lui répondait calmement lui montrant des points précis sur son livre. Il lui murmurait des choses, sans aucun doute ils étaient très proches.  

Ryo qui était installé sur un autre fauteuil il attira à lui doucement sa fille. Il l’invita à venir s’installer à côté de lui.  

Puis tout à coup il vit Mélina se lever bousculant accidentellement son frère qui se trouvait sur le bord du fauteuil ce dernier faillit glisser sur le sol, mais la jeune fille sans prendre la peine de s’excuser de sa brusquerie alla à son sac et en sortit un livre. Elle l’apporta à sa sœur.  

 

- Qu’est ce que c’est ?  

- Un livre d’histoire, Gabriel et moi en avions reçut un quand on était petit. Il y ‘a un certain nombre d’histoire, elles ont été écrites par notre arrière-grand-mère je crois et ses aïeux. A la fin tu verras, y’en a des nouvelles. Avec Gabriel on s’est amusés, c’est le cas de le dire, à te mettre celles qui nous ont plus le plus en braille on t’enverra les autres à l’occasion.  

- C’est qu’il y en a un certain nombre déclara Gabriel, là il n’y a que celle traduites en anglais et braille la langue originale étant le français, mais certaines histoires sont en d’autres langages plus anciens et étranges. C’est tante Elise et maman qui les ont traduites pour la plupart pour le reste faudra attendre que Mélina le fasse.  

- Pourquoi moi ? fit-elle en fronçant les sourcils.  

- Parce que c’est pas moi qui vais suivre des cours de latin en septembre prochain…  

- C’est pas juste !  

- Et ? les interrompit Kerry.  

- Ah oui c’est vrai donc là de dans tu as une centaine d’histoires, d’un autre niveau que les contes pour enfants qu’on t’a lu jusque là. Certains histoires sont des faits réels et tragiques… peut-être un peu romancé. Enfin voilà bonne lecture. Tu en as pour un moment.  

- Et y’a combien de volumes demanda le nettoyeur.  

- Euh, de traduit pour elle que celui-là c’est que ça prend du temps… si non en français y’en a 5 je crois, et il y en a encore 8 avant cela tous en dialecte différents.  

- Du genre ?  

- A première vue déclara Mélina, il y en a en Hébreux, en Latin, en Anglais, en Russe etc. il y en a vraiment pour tous les goûts.  

- Et en Japonais ?  

- Oui je crois aussi.  

- Tu en as un ici de notre langue demanda le nettoyeur.  

- Non désolée.  

 

En fait ce n’était pas totalement vrai, effectivement elle n’avait pas le « livre » dont certaines histoires étaient en Japonais mais elle avait déjà traduit en parti ce « conte ». Sur les pages de ce même document elle avait trouvé des traces brunes, par curiosité elle en avait récupéré un échantillon, mais c’était tout.  

L’histoire racontait comment des barbares avaient égorgé presque toutes les femmes de la maison de ces dernières, l’histoire bien que sordide n’était pourtant là que pour amener des faits « historiques », car il était marqué en dernière ligne que cette famille ainsi maltraitée avait pour nom : Keïa. Il n’avait pas été difficile pour Mélina de faire le rapprochement avec le nom de famille dont elle avait hérité : Kay. Ce n’était qu’une variante, après tout, les noms évoluent avec le temps, comme par exemple « Jacouille » était devenu « Jacard » avec le temps (nda : petit clin d’œil aux visiteurs lol bonjour les références, bon passons ^^’).  

Mais dans cette histoire tragique une chose sonnait faux, la seule personne à s’en être sortit indemne était selon les dire un bébé et autre fait étrange, qui avait surpris Mélina était qu’au dire les « barbares » avaient tous péris, elle se demandait si cette histoire n’avait pas été tout simplement contée.  

 

Voyant Mélina perdue dans ses pensées il allait tenter une expérience mais à peine avait il fait un geste vers l’intérieur de sa veste que la jeune fille déclara :  

 

- A votre place je n’essaierais même pas, dit-elle avec un sourire amusé.  

 

Le nettoyeur était persuadé qu’elle était profondément perdue dans ses pensées mais visiblement cela n’avait pas été totalement le cas.  

 

- C’est pas tout ça, c’est bien beau de nous avoir amené au pays des neiges, mais quand est-ce qu’on mange ? déclara Mélina.  

 

Ryo et Hideyuki se dévisagèrent, tantôt elle était trop sérieuse parfois agissait comme une enfant mais là, elle était tellement ingénue dans ses attitudes.  

 

- Alors ? insista la jeune fille.  

 

Le nettoyeur se gratta la tête en prenant un air idiot. Et il déclara :  

 

- J’ai oublié le sac de provision à l’appart’…  

- Hein ? s’écrièrent les trois ados.  

- Dis papa, tu racontes des bêtises comme d’habitude n’est ce pas ? demanda Kerry.  

 

Un corbeau assomma Ryo, ce dernier baissa la tête et il se demanda comment elle pouvait lui dire un truc aussi méchant…  

Hideyuki rigola doucement, c’était tout lui, il s’étonna quand même de voir la jeune fille envoyer des piques à son père, généralement c’était Mélina qui le faisait.  

 

- A ce que je vois « monsieur tête de linotte » a fait preuve de laxisme en ce qui concerne les provisions. Donc, j’en conclue que monsieur va nous payer le restaurant pour réparer son erreur ?  

- Quoi ?  

 

Ignorant l’interjection du nettoyeur Mélina déclara :  

 

- Il me semble qu’à deux petits kilomètres en aval il y a un petit restaurant…  

- Comment tu sais ça ?  

- Je regardais par la fenêtre, répondit-elle en levant les yeux au ciel.  

- C’est surtout parce que nous sommes déjà venus par ici en été, pendant la convalescence de ma sœur déclara le garçon.  

 

Sa sœur lui lança un regard de douce reproche, finalement elle dut constater qu’elle aimait bien Ryo Saeba, il n’avait pas son pareil pour faire l’idiot. Cela la décontractait et lui permettait de se comporter « en enfant » alors que cela lui semblait si difficile d’avoir des instants de tranquillité ou toutes ses responsabilités disparaissent ne serait-ce que l’espace de quelques heures.  

 

Soudain le ventre du nettoyeur fit un bruit assourdissant, chacun des protagonistes eut le droit à son corbeau, il avait suffit de parler de nourriture pour que son estomac se manifeste.  

Après la surprise, tout le monde rigola même l’intéressé.  

 

Ils partirent tous ensembles dans la voiture d’Hideyuki en direction du petit restaurant, mais ils choisirent un concurrent pour que les gens ne fassent pas le rapprochement entre les enfants.  

Ils atterrirent dans un restaurant « français » pour plus grande joie de Mélina et Gabriel qui bien qu’aimant la cuisine japonaise furent ravie de retourner au style français.  

Ils n’hésitèrent pas à commander une fondue savoyarde, Kerry attendait qu’on lui dise quoi prendre, elle ne savait pas trop.  

Finalement, ils mangèrent tous de la fondue, d’abord surpris, les deux hommes déclarèrent que c’était pas mauvais. Kerry elle semblait adorer. Pour elle s’était du pur exotisme, le serveur leur expliqua que tous le village s’était adapté aux mœurs françaises, ce qui fait qu’ils ne trouveront rien d’autres. « Dépaysement garanti » avait-il dit.  

Finalement ce petit séjour forcé allait plaire à Gabriel et Mélina.  

Pour Kerry c’était clair que c’était un vrai chamboulement alimentaire, mais elle goûta à tous même aux fromages purement français en importation. Elle n’aima pas beaucoup le roquefort il faut dire qu’ils avaient déjà eut leur part dans la fondue.  

Le petit restaurant coûta pas mal au nettoyeur, mais rien que pour voir sa petite protéger apprécier autant, il n’aurait pas hésité. Il nota mentalement qu’il lui faudrait se faire payer par le politicien qui l’avait engagé s’il ne voulait pas se retrouver à faire le gigolo pour les nourrir. Même si l’idée de vendre son corps aux femmes en mal d’amour ne le gênerait pas du tout, au contraire.  

Son mokkori suivit ses pensées et se redressa dans toute sa splendeur, Kerry se figea et s’éloigna instinctivement. Mélina le fusilla du regard et finit par lui envoyer une boule de neige en pleine figure ce qui le fit ensevelir sous un amoncellement de corbeaux.  

Sa fille finit par rire, mais tous la sentaient perturbée. Sa sœur observait sa jumelle, tandis que son frère vint donner la main à Kirina, ils l’avaient appelé comme ça spontanément sans raison aucune, c’était un surnom mignon, cela devait remplacer les « Kerrynette » de plus ça évitait la prononciation « Kelly » par les japonais…  

Pour la première fois Kerry, ressentit une grande force dans la main de son frère, cela faisait quelques jours qu’elle arrivait à penser à Gabriel comme son frère. Le savoir n’avait pas suffit, l’un comme l’autre ne savait pas comment agir, cependant l’adolescent avait spontanément apprit à la protéger comme il faisait déjà avec son autre sœur.  

 

Pendant ce temps là, en attendant qu’Hideyuki les rejoigne en voiture, Mélina arriva vers le nettoyeur et lui demanda sèchement :  

 

- A quoi vous jouez ?  

- …  

- Vous êtes un obsédé pathétique mais au moins vous pourriez faire un effort pour Kirina…  

- Je fais des efforts constamment, 24H/24 j’ai le droit de me lâcher à certain moment non ?  

- Non.  

 

La réponse était tombée. La jeune fille n’avait rien à ajouter, et sans un mot monta dans la voiture, son regard perdu parmi les arbres.  

 

Arrivé à la cabane Ryo s’était excusé maladroitement à sa fille, qui lui avait pardonné en une seconde, elle le connaissait mais elle n’y pour rien, les réactions libidineuses la mettait toujours en inquiétude.  

D’ailleurs au moment du couché, Kerry alla dans sa chambre et s’y enferma. Probablement inconsciemment mais cela blessa un peu le nettoyeur, qui s’en voulut de ses actions. Cependant ce qui le sidéra encore plus, c’est quand Mélina lui dit : « demain sera un autre jour ».  

C’était comme si elle avait compris que malgré tout, malgré ses paroles, il s’en voulait de n’avoir pas fait attention, de n’avoir pas pu se retenir… d’une certaine manière il avait fait preuve de faiblesses et c’était clair qu’il n’aimait pas du tout. Mais l’adolescente lui avait offert en quelque sorte un réconfort aussi puissant que si elle lui avait dit « c’est pas grave ».  

 

Finalement deux jours plus tard, le départ eut lieux, les adieux avaient lieux sur le toit de l’immeuble de City Hunter.  

Mélina avait juste fait une bise à sa sœur mais cette dernière l’avait prise dans ses bras, Lina en était restée subjuguée et ne savait toujours pas comment réagir.  

Hideyuki lui fit deux bises, et Ryo lui serra la main. Cette démarche signifiait beaucoup pour l’un comme pour l’autre, même si elle laissait perplexe les observateurs.  

Ce simple geste malgré la différence d’age, signifiait le respect, l’acceptation, et la confiance grandissante de Mélina envers Ryo. Elle l’avait compris. Quand à lui il comprenait les choix de la jeune fille, il la respectait, l’acceptait et surtout voulait malgré tout la protéger. Il se promit qu’au cas ou elle aurait un problème, il ferait tout pour l’aider, toujours. Il voulait surtout être là pour l’empêcher de tuer, pour que jamais elle ne fasse ce pas dans l’obscurité…  

Ryo l’acceptait en tant qu’ « apprentie professionnelle » il comprenait très bien son désir de justice et surtout sa nécessité de savoir qu’elle savait se protéger et protéger.  

Gabriel serra simplement les mains des deux hommes et eut la surprise de se retrouver avec Kerry dans ses bras, il eut aucun mal à finir l’accolade, sa vraie mère lui avait appris un certain nombre de choses qu’il n’aurait jamais pu apprendre avec son père et sa mère adoptive, c’était pour ça qu’il voulait le transmettre aux deux jeunes filles…  

Les deux nettoyeurs furent étonnés de cette attitude et se dirent que peut-être l’adolescente aurait des chances de vivre une vie plus normale dans le futur.  

 

Tous savaient que Kerry n’irait pas avec Mélina ce qui expliquait leurs embrassades et les larmes de Kerry. Sa sœur avait levé les yeux aux ciels face à ces larmes, qu’elle jugeait plus ou moins inutiles…  

 

- Mélina ?  

- Oui ?  

- Pour ma décision…  

 

Sa sœur lui adressa un immense sourire et lui dit :  

 

- Je sais, tu veux rester avec Ryo ! t’inquiète je connaissais ta réponse depuis le début. Apprend plein de choses ! Au revoir.  

 

Sur ce, les jumeaux descendirent leurs derniers bagages jusqu’à la jeep de Falcon et Mathias et s’en allèrent dans un nuage de fumée.  

 

- Elle a dit « au revoir » pas « adieu » ? Pourquoi demanda l’adolescente à son oncle et son père. Comment peut-elle affirmer qu’on se reverra ?  

- Je ne sais pas. Sans doute parce qu’elle ne veut pas couper totalement les ponts… sans quoi pourquoi aurait-elle laissé un numéro de téléphone ?  

- C’est vrai, répondit l’adolescente radieuse – son sourire disparut un peu quand elle ajouta bougon – mais je sais pas me servir du téléphone !  

 

Les deux nettoyeurs rigolèrent en lui disant qu’ils lui apprendraient en temps et en heure. Ryo craignait fort pour sa facture de téléphone et rien qu’à cette perspective il vit passer un corbeau portant une pancarte intitulée : « va falloir bosser ».  

Il baissa la tête vaincu. Mais il était content pour sa protégée !  

 

****  

Gabriel força sa sœur à enlever son baladeur des oreilles.  

 

- oui ?  

- Tu crois qu’on reverra Kerry ?  

- Probablement… Je ne sais pas quand, ni ou, mais il est sûre que je la reverrai. En plus j’ai laissé, le numéro de téléphone…  

- Pourquoi tu as fait ça ?  

- Je ne sais pas trop, peut-être la peur d’être à jamais séparée de Ly.  

- Et tu crois que celui qui vous a enlevé sait qu’elle est vivante ?  

- Non. Je ne crois pas. Tu me laisses dormir ?  

- Oui vas-y.  

 

La jeune fille remit son walkman sur les oreilles qui diffusait en boucle ses leçons d’histoire géographie, qui la bercèrent peu à peu…  

 

Fin du chapitre
 

 

Et oui vous croyez quoi ? que c’était terminé ? bah non ^________^ ! il reste encore quelques chapitres, mais je peux vous dire que le nombre total de chapitres sera de 55 ! j’espère que ce chapitre vous a plu et vous dis à bientôt dans le prochain chapitre ! N’oubliez pas les reviews ^_~ et à bientôt J  

 

 


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