Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

Why do I have to use the link in my account to send you my request?

 

Since I receive a lot of requests, I'd rather prefer validation didn't take me a lot of time. So, I concentrate all requests in the same email box and I won't look for the member's ID each time. You also have to use the email address you put in your profile. It gives me ano ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 42 :: L'idée

Pubblicato: 23-02-06 - Ultimo aggiornamento: 23-02-06

Commenti: je dois avouer que pour les titres des chapitres, je commence à avoir un peu de mal ^^" car c'est pas évident de donner un titre à 41 chapitres ^^' ! je vous remercie pour les reviews :) j'espère que vous en mettrez encore plein pour celui-là :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

Un temps indéfinissable passa lors de cet étrange échange. Mélina finit par soupirer et dire :  

 

- En ce qui concerne la famille de mon père, il a un truc comme quatre frères et sœurs, j’ai une douzaine de cousins cousines. Mais moins je les vois mieux je me porte. J’ai suffisamment été persécuté sans supporter calmement comme je le fais dans ma famille les remarques et autres comportements parfois brutaux.  

 

Un léger silence s’installa mais un léger sourire apparut sur le visage de la jeune fille qui déclara sans même s’en rendre compte :  

 

- Vous avez de la chance que je sois si spontanée avec vous.  

 

Sur ce Mélina alla se coucher. Il lui fallut plus d’une heure pour trouver le sommeil, son cœur battait étrangement vite, spontanément elle mit sa main droite dessus. Elle ressentait toujours cette légère pointe mais elle avait fini par s’y habituer.  

Elle se demandait pourquoi elle arrivait si facilement à leur parler. Elle soupira, c’était à faute de la présence de Kerry. Même si Mélina ne leur faisait théoriquement pas confiance, constater le bien être de Ly influençait malgré tout sur elle.  

Elle se demanda que faire de sa sœur ? Même si elle-même avait encore du mal à se faire à cette idée, le fait était là. C’était sa jumelle.  

L’adolescente y avait pensé à plusieurs reprise, cette découverte avait tout remis en question notamment la remise en question de l’enlèvement à l’origine de son enfance à double sens.  

Mélina avait souvent regretté d’avoir été enlevé et de n’avoir pas obéit à sa grand-mère au lieu d’attendre devant la maison l’arrivée de ses parents qui venaient les chercher.  

Mais après avoir vu Kerry, elle se dit que finalement c’était pas plus mal pour elle. Que sa propre présence auprès de Ly avait réussi à empêcher que cette dernière se fasse plus frapper que d’habitude. Il faut dire que devant la théorie de ses tortionnaires, Mélina avait réagit logiquement, ils les battaient si elles pleuraient. Kerry pleurait souvent, Mélina avait compris le système et arrêté de pleurer. Seulement inconsciemment elle voulait protéger cette autre petite fille.  

 

Alors qu’elle sombrait dans un sommeil ou les cauchemars l’assaillirent. Elle réfléchit à demi-consciente de pourquoi n’avait t-elle pas su à cette époque que LyHanna était sa jumelle. Une petite voix lui murmura dans son esprit que c’était parce qu’à trois ans et demi on commençait seulement à prendre conscience que son image dans le miroir est la même que lui reflète sa jumelle. Or, elle avait pu constater en explorant la maison de ses ravisseurs qu’il n’y avait aucun miroirs.  

Cependant dans ses cauchemars d’enfants ou encore ses cauchemars d’il y avait quelques semaines c’était elle qu’elle voyait dans ses cauchemars.  

Cela expliquait aussi pourquoi elle pensait avoir subit certaines choses alors que ce n’était pas le cas, elle les avait vu ou rêvé et assimilé comme lui appartenant alors qu’il s’agissait de Kerry.  

 

Vers le matin, elle se souvint aussi du cauchemar sur le couteau et l’incendie, cette nuit là elle s’était réveillée en sursaut. Elle avait mis plus d’une heure à émerger de son cauchemar, Gabriel avait été là, comme à chaque fois pour la rassurer et au final, il avait dormi avec elle pour la rassurer. La proximité et le fait de ses donner la main avait permis à Mélina de se décontracter.  

Elle avait alors tenté de visionner à nouveau son cauchemar et elle y voyait un homme, grand brun d’origine japonaise. Elle en avait fait un dessin plutôt réaliste. Son regard avait été à cet instant-là dans son cauchemar si réel.  

Cette nuit-là elle avait rétabli un lien avec quelqu’un mais elle ne savait pas encore qui. Elle avait observé mais elle n’avait pas vu qui était l’enfant avec le couteau sous la gorge, c’était comme si elle observait impuissante ce qui s’était passé.  

Ça lui était déjà arrivé pour des petits trucs à propos de Gabriel, mais jamais avec une telle violence.  

 

Il était tôt, Mélina alla dans la cuisine et fit le café pour ses hôtes. Elle était déjà habillée aussi décida-t-elle de descendre chercher de quoi déjeuner.  

 

Trois rues plus tard, elle avait un sac de courses sur les bras et discutait dans l’ombre d’une ruelle avec un jeune garçon. Il avait une énorme gestuelle et semblait agacé par son interlocutrice. A un moment donné Mélina tourna la tête vers un coin sombre et convia le jeune garçon à la suivre. Elle avait laissé ses cheveux blonds pour être sure qu’ils sachent ou elle était. Elle ne voulait plus embêter Kerry, et surtout qu’elle soit prise pour cible à sa place.  

 

Elle posa quelques minutes ses paquets au sol, et profita de cet instant d’inattention du garçon en face d’elle pour le gifler et lui fit comprendre qu’elle ne supporterait plus jamais un tel comportement de sa part. Ce dernier semblait pas plus qu’embêter par ça, il ramassa les courses sur le sol et porta en bon garçon le paquet alors que la jeune fille l’emmenait dans le parc. Là-bas, ils réussirent à se mettre à l’abri de manière que personne ne puisse le visage de son interlocuteur, de plus ils étaient de profils empêchant ainsi les autres de lire ce qu’ils disaient.  

 

En fait, il s’agissait de Mickael, il lui avait présenté ses excuses et elle l’avait giflé pour qu’il ne recommence plus jamais ça. Il le promit, il faut dire que les coups qu’il avait reçut suite à l’échec de sa mission lui avait remit les idées en place. En fait en fouillant un peu plus ses manières d’agir, il lui avoua qu’il n’avait jamais eu l’intention de faire de mal à quiconque. Pourtant lui aussi était attiré par ce monde de part son enfance, il lui confia alors que son frère sa sœur et lui étaient des orphelins et qu’ils avaient été adoptés.  

La règle voulait que rien sur leur famille ne soit jamais dit entre eux, cela facilitait l’anonymat et pour la première fois depuis la rencontre. Ils se confiaient l’un à l’autre.  

Pourtant ils étaient tous les deux les meilleurs des cinq, c’était d’ailleurs eux qui devaient passer en premier la dernière étape. Dernière étape qu’ils avaient décidé de ne pas effectuer. Ils sentaient aussi bien l’un que l’autre qu’après ça ils ne pourraient non seulement plus se détacher du désir du sang, et aussi de cette organisation. Ni l’un ni l’autre ne voulaient y rester éternellement.  

Lui aussi avait eut envie d’être le meilleur mais c’était pour pouvoir se défendre seul pour ne plus souffrir et pour canaliser sa colère insidieuse et s’empêcher de l’exercer sur qui que ce soit.  

 

A l’ombre d’un arbre, Ryo observait les deux jeunes, il fut saisit par cette aura qu’ils laissaient transpercer. Si un être malintentionné à leur égard était là, et s’il était assez intelligent il ne s’approcherait pas d’eux. Pour le moins doué mais qui pourrait ressentir cette force penserait à tort qu’il s’agit de celle du garçon, mais Ryo savait que c’était la force de Mélina aussi qui transparaissait.  

Ils se savaient tous les deux observer, par des yeux doués et des yeux moins doués. C’était ces derniers qu’ils voulaient dissuader d’approcher.  

 

Leur petite discussion terminée, Mickael s’éclipsa. Mélina fit tout en œuvre pour l’aider à s’échapper sans qu’aucun suiveur ne s’en prenne à lui, ils s’enfoncèrent dans les rues de Tokyo et d’un commun accord se séparèrent. Mélina laissa son aura encore papable faisant ainsi croire que c’était Mickael tandis que ce dernier diminua autant que possible la sienne.  

 

Tous les poursuiveurs se firent avoir, y compris Ryo qui pensait suivre le garçon car il pensait à tort que c’était Mélina qui arrivait presque totalement à dissimuler sa présence. Il faut dire que la cohabitation y était pour beaucoup…  

 

Au bout de quelques pâtés de maisons, la présence de Mélina s’évanouit d’un coup. Ses lunettes de soleils sur le nez, elle attendait le nettoyeur assise à la terrasse du premier étage d’un café. Elle était habillée entièrement en noir, la blondeur de ses cheveux contrastait énormément avec la tenue, il s’agissait d’un survêtement noir avec le blouson assorti. Elle lui dit :  

 

- Alors monsieur Saeba, on suit la mauvaise personne ? lui demanda-t-elle avec un sourire.  

- Qui c’était ?  

- Un ami. Nous avons mit au point une stratégie, il rentre aux Etats-Unis pour prévenir notre supérieur direct des extravagances de Thomson.  

- Que pourra-t-il faire ?  

- Obtenir tous les renseignements pour que je récupère mon frère.  

- Pourquoi ferait-il ça ?  

- Parce s’il ne le fait pas, il me perdra.  

 

Elle enleva ses lunettes, il reconnu dans ses prunelles l’étincelles de la détermination et de la colère.  

 

- Je vais leur faire un chantage, on s’est mit d’accord pour accorder nos violons. Lui aussi sera intraitable. Nous allons demander à Grayson en plus des renseignements, la liberté de choisir « nos missions » et ensuite d’enlever la dernière phase du projet.  

- En gros tu te sacrifies pour ton frère ? c’est ça ?  

- En quelque sorte, oui. Mais si je ne faisais pas ça, et s’ils tuent mon frère je ne me le pardonnerais pas.  

- Et s’ils ne font rien ?  

- Et bien, on aura toujours la possibilité de chercher les renseignements ou ils sont. L’intimidation on a encore jamais essayé. Mais je suis sûre que l’on peut être très doués !  

- J’en suis persuadé, vu l’aplomb quand tu étais avec eux au téléphone.  

- De toute façon, ils vont tout faire pour faire ce que je veux, si, mon frère est blessé ou tué. Ils me perdent ainsi que Mi… et s’ils nous perdent tous les deux, ils peuvent fermer l’équipe.  

- Pourquoi ?  

- Parce que l’un des autres est mon meilleur ami et est pas très doué, tout du moins c’est ce qu’il fait croire. A mon avis il est plus doué qu’il ne le montre. Et les deux autres sont en fait le frère et la sœur de mon ami. Si nous deux sommes absents, l’équilibre rompt et ils perdent tout le monde. Ce serait dommage pour eux deux années d’entraînements perdues.  

 

Alors qu’ils retournaient chez le nettoyeur, il nota que la jeune fille avait laissé tombé son côté sérieux et surtout concentré sur son entourage pour parler avec lui de tout et de rien.  

 

- Tout à l’heure tu étais tendue, alors que là tu es décontractée. On sent plus ta présence ou presque pas. Et surtout tu prends un air décontracté.  

- Il me semble que vous passez votre temps vous aussi à changer de comportement déclara-t-elle alors qu’elle marchait à reculons devant lui. Et puis je peux bien reposer mes sens. Après tout, vous êtes le meilleurs.  

 

Mélina se remit face à la route et dit doucement :  

 

- Vous êtes un peu comme moi, vous, vous faîtes l’idiot pour faire comme si rien ne vous atteignait et que vous ne pensez à rien. En gros vous prenez l’attitude d’un débile mental attardé pervers – un corbeau tomba sur la tête du nettoyeur, visiblement la jeune fille avait à nouveau retrouvé son air concentré. – moi je ne fais pas exactement comme vous, mais il paraît que me voir sourire rassure ceux qui me connaissent. Seuls certains savent la porter de ces sourires et qu’ils sont totalement faux ou pas.  

 

Ryo lui tapa sur la tête, elle grogna et le dévisagea en demanda un « pourquoi ».  

 

- Parce que ce n’était pas prudent de sortir toute seule.  

- Je vois pas en quoi.  

- Tu as déjà essuyé une tentative d’enlèvement sur ta personne.  

 

La jeune fille haussa les épaules l’air de dire « c’est la routine que veux-tu ? »  

 

- Je me serais pas laissée faire, si je suis bien concentrée personne ne peut m’approcher sans que je ne le sache pas.  

- Pourtant tu t’étais faite encercler à notre première rencontre.  

- C’est à cause de vous, vous m’aviez perturbé ! je ne m’attendais pas à vous voir là. Et la deuxième fois avant que vous ne puissiez dire quoi que ce soit, j’étais plus concentrée sur celui de mon frère.  

- Ici, c’est Shinjuku et sans arme quand on est une cible c’est dangereux.  

- Qui vous dit que je suis pas armée ? demanda-t-elle à brûle-pourpoint.  

- Tu es armée ? demanda-t-il étonné.  

- Oui bien sûr ! comme vous le dîtes ce n’est pas sûr et principalement pour moi !  

- Tu as quoi comme arme ? demanda-t-il avant de l’emmener dans une petite ruelle.  

 

Il commença à fouillé les poches de la jeune fille un brin agacé par de telles manières. Il trouva deux étranges sphères que Mélina s’empressa de lui récupérer.  

 

- Ce que vous cherchez est dans mon dos.  

- Ton dos.  

 

Elle remit ses boules dans sa poche droite et mit son bras sous sa veste et en sorti quelque seconde plus tard, une arme. Un six coups, c’était l’arme à barillet qu’Akira lui avait revendu. Il regarda l’arme et visa un point au loin.  

 

- Elle est plutôt pas mal réglée, mais on peut faire mieux déclara Mélina.  

 

Il observa le nombre de balle et constata qu’il en manquait une.  

 

- La fenêtre ?  

- Oui, le plus simple pour sortir.  

- Tu as su trouver le point d’impact pour que ça fasse exploser la fenêtre avec une seule balle.  

- Bah oui !  

 

Il mit l’arme dans sa poche.  

 

- Mais…  

- Le temps de ton séjour chez moi ! Interdiction d’utiliser une arme.  

 

Le regard qu’elle lui lança, le fit sourire il dit :  

 

- Bon disons que tu auras le droit d’utiliser uniquement avec mon autorisation et sur ma surveillance.  

- Dîtes plutôt que vous mourez d’envie de voir à quel niveau je me situe pour qu’en deux ans ils décident de me mettre sur le terrain !  

 

Un corbeau passa derrière le nettoyeur en tenant une pancarte « tu es découvert », et qu’il souriait d’un air niais tout en déclarant qu’elle faisait fausse route.  

 

Un instant plus tard, ils étaient encerclés. Vu le lieu exigu ou ils se trouvaient, ils ne pourraient pas se battre avec facilité surtout avec le nombre. Ryo ne pourrait certainement pas protéger sa petite cliente et se défendre sans risquer d’être blessée. Mélina lui murmura de la porter et de courir qu’elle s’occupait de faire une vraie diversion. Il lui demanda si elle avait besoin de son arme, elle lui répondit par la négative. Elle lui dit que c’est lui qui devra être ses jambes, ne pouvant pas courir. Alors que le nettoyeur se battait un peu, Mélina sortit une sphère bleue, ils avaient exactement une seconde et des poussières une fois le bouton enclenché elle lui dit :  

 

- Maintenant !  

 

Il se débarrassa du type alors que la jeune fille laissait tombé la sphère qui se mit à suinter et une fumée bleu- opaque. Il porta la jeune fille et se mit à traverser la ruelle alors que cette dernière finissait par être véritablement bleu.  

 

Cinq minutes plus tard, il la posa au sol et lui demanda :  

 

- C’était quoi ça ?  

- Des fumigènes bleu.  

- Et tu as eu ça ou ?  

- C’est un ami d’Aurélien, je lui ai demandais si c’était possible, il m’a dit pas de problème.  

- Et pourquoi cette couleur ?  

- Bah pourquoi pas ! j’ai aussi rose, jaune et violet !  

 

Le nettoyeur tomba à la renverse avant même d’ouvrir la porte de son immeuble. Alors qu’ils montaient, il grommela un :  

 

- ou est ce qu’elle va chercher tout ça ?  

 

- Tu as jamais vu ? le Château dans le ciel d’Hayao Miyazaki ? c’est de la que je tire mon idée.  

 

Le nettoyeur tomba une fois de plus, c’était pas tant l’origine de l’idée qui lui faisait avoir une pluie de libellule, mais surtout avec les yeux pétillant de la jeune fille. Il lui dit :  

 

- Visiblement c’est un anime que tu as aimé…  

- Adoré ! C’est quand même mieux l’hôpital quand on peut regarder quelque chose de divertissant.  

- Quand est ce que tu as été hospitalisé ? demanda-il doucement.  

- La question devrait plutôt être : quand est ce que tu n’es pas enfermée dans un hôpital !  

- …  

 

Il ne savait pas quoi dire. Qu’aurait-il pu dire de toute façon ?  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de