Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 37 :: Premiers contacts

Pubblicato: 17-01-06 - Ultimo aggiornamento: 17-01-06

Commenti: Merci aux reviewers ! voici la suite de ma fic ^^ :) j'espère qu'elle vous plait toujours ! A bientôt ^^

 


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Chapitre 37 – Premiers contacts  

 

Quelques secondes plus tard, Mélina lui faisait face, elle était embêtée par son attitude. Elle lui dit doucement presque dans un murmure :  

 

- Désolée, je crois que vous avez réveillé certains de mes mauvais souvenirs.  

- Du genre ?  

- …  

- Désolé.  

- Je n’ai pas envie de parler de cette période là, surtout que je ne m’en souviens pas très bien. Mes réactions sont comment dire, instinctive. Elles ont lieux à certains moment, parfois contrôlable parfois incontrôlables. Des fois j’arrive à reprendre le dessus sans aide, comme je viens de le faire.  

 

Un silence lourd se fit sentir, Mélina vit son sac et elle dit :  

 

- On peut y aller c’est ça ?  

- Oui.  

- Bien.  

 

Méthodiquement elle remit son manteau.  

 

- Ou allons-nous maintenant ? demanda le nettoyeur.  

- Ou vous voulez. J’ai fait les deux choses que je devais faire.  

- Ecouter le répondeur peut-être ?  

- …  

 

Elle n’était pas très chaude, mais elle n’avait pas le choix. Elle appuya sur le bouton et une voix de garçon se fit entendre. Mélina la reconnut tout de suite, elle ferma les yeux, son interlocuteur parlait en anglais :  

 

- « Qu’est ce que tu fous Mélina ! Tu as vu ce qu’ils ont fait ? Tu veux vraiment qu’ils le fassent ! » Mélina se crispa et elle dit si bas que Ryo n’en était pas sûr :  

 

- Et qu’est ce que tu veux que je fasse… murmura-t-elle.  

 

Et comme pour répondre à son interrogation, la voix de garçon se fit à nouveau entendre :  

 

- « Fais ce qu’ils te disent de faire, et tu seras tranquille… (la voix se fit plus basse) Mais c’est quoi ce truc ? Comment ça se fait que tu te sois fait, toi aussi enlevée ? Bon je dois te laisser, je sais que tu leur as échappé, j’espère que tu feras tout pour que rien ne se passe pour ton frère… »  

 

Mélina soupira et effaça le message. Elle n’avait pas besoin de l’écouter davantage. Elle se retrouvait malgré elle, piégée. Si elle ne tuait pas le client de Saeba, c’était son frère qui serait la cible.  

Elle ne voulait pas le tuer, mais si pour récupérer son frère elle devait le faire, elle le ferait peut-être… Pour le moment elle devait laisser sa chance à City Hunter. Elle priait pour qu’ils trouvent ou était son frère. A partir de ce moment là, elle interviendrait auprès des commanditaires…  

Pour le moment elle ignorait qui exactement tirait les ficèles de tout ça. Pour cela, il faudrait que City Hunter fassent des recherches sur leur client.  

Car même s’ils faisaient des recherches sur elle, ils ne trouveraient rien d’extraordinaire, enfin sauf si…  

 

Le nettoyeur la sentait absent, soudain il la vit écarquiller les yeux et se tourner vivement. Elle ramassa son sac et dit :  

 

- Il faut qu’on parte ! Si non ils risquent de détruire ce pavillon et je ne tiens pas à me justifier auprès de mon père.  

 

Quelques secondes plus tard ils se retrouvèrent dans les rues froides. Ryo prit son sac et la guida dans les rues pour atteindre au plus vite le métro mais c’était sans compter sur les cinq gus chargés d’impressionner la jeune fille, même s’ils ignoraient pourquoi.  

 

Ils étaient présents, ils les suivaient sans même se cacher, et étrangement le nettoyeur ne sentait aucune tension meurtrière de leur part.  

Ils virent que ce style d’intimidation ne faisaient rien à la jeune fille qui discutait de tout et de rien avec l’homme qui l’accompagnait. La discussion n’était que façade, elle demandait au nettoyeur si il y aurait un noël blanc, il fut surpris par l’aspect calme de sa cliente.  

Et puis tout s’enchaîna assez rapidement, un des types lança un projectile dans leur direction.  

 

- Ils ont pas fait ça ? demanda Mélina.  

 

Alors qu’elle posait la question Ryo la protégea de son corps alors qu’une explosion qui fit sursauter le voisinage. Le nettoyeur l’aida à se lever et lui dit de courir mais la jeune fille se contenta de marcher.  

Ryo ne comprenait pas son attitude, comment pouvait-elle être aussi calme. Cette dernière lui dit :  

 

- J’ai pas le droit de courir.  

 

« Qu’est ce que c’est encore que cette histoire songea le nettoyeur » alors qu’une libellule qu’il chassa rapidement en lui disant que c’était pas le moment.  

 

Sans lui demander son reste, il lui prit la main et la força à le suivre en courant. Malgré toute la volonté de sa cliente il sentait qu’ils ne pourraient pas courir longtemps. Il faut dire que le temps qu’il fasse un pas elle en faisait trois.  

Les types derrières eux, avaient sortis leurs armes et les coups de feus commencèrent à se faire entendre.  

Tout à coup un 4x4 fit un dérapage et une mitraillette fut braqués sur eux, instinctivement Ryo plaqua sa cliente au sol, alors que le type avec la mitraillette tirait contre les cinq poursuiveurs.  

Un homme grand s’approcha et s’accroupit face à eux et il dit :  

 

- Mademoiselle Therryana.  

 

Mélina qui était encore un peu étourdie leva un regard interrogateur et finit par sourire en demanda :  

 

- Mathias que faites-vous là ?  

- Hum, j’ai entendu dire que vous aviez été enlevée, et finalement appris qu’ils avaient échoué mais que par contre que votre frère… Enfin, c’est pas le lieu.  

 

Une montagne s’affaissa et regarda le jeune fille au sol. Et il dit :  

 

- Il faudrait y aller. Saeba.  

- Falcon !  

 

Le nettoyeur se redressa, il toisa les deux hommes. L’un d’eux avait certainement un rapport avec les flics son odeur ne laissait aucune hésitation.  

 

- Il faut y aller, intervint Mélina. Vous nous déposez chez monsieur Saeba ? demanda-t-elle.  

- Ouais grogna l’armoire à glace.  

 

Ryo et elle montèrent à l’arrière de la voiture et elle s’appuya sur le siège avant ou se trouvait Mathias. Elle osa demander :  

 

- Vous êtes ?  

- Falcon.  

- Et votre vrai nom c’est ?  

- …  

- C’est pas grave ! Vous mesurez combien ? Vous ressemblez à…  

- Une baleine, intervint Ryo.  

 

Falcon lâcha le volant sous l’œil effrayé du passager avant. Qui tenta de le maintenir droit !  

 

Mélina regarda alors cette armoire à glace essayer d’étrangler le nettoyeur. L’espace d’un instant elle songea à intervenir. Elle fixa les deux hommes avec intérêt mais restait perdue dans ses pensées. Et puis il se passa quelque chose d’étonnant !  

Le géant car pour Mélina s’en était un, devint écarlate et bredouilla pour elle un « pardon ».  

Elle cligna des yeux plusieurs fois alors qu’un corbeau passait derrière elle en tenant une pancarte : « et oui, les plus grands sont les plus timides ».  

 

Elle sortit de sa rêverie et s’accrocha à nouveau au siège du passager avant une fois que Falcon reprenait sa position.  

Elle demanda :  

 

- Mathias…  

- Oui ?  

- C’est qui cet homme ? Visiblement il connaît Monsieur Saeba donc ça veut dire qu’il est du milieu !  

- Je suis un ancien mercenaire répondit-il en grognant.  

- Je vois. Mathias, comment vous vous êtes rencontrés ?  

- C’était il y a longtemps Mademoiselle. Quand j’ai su qu’il y avait des hommes qui voulaient… j’ai pensé qu’un peu d’aide ne serait pas du luxe. Je ne suis qu’un modeste pilote.  

- Ouais c’est ça dit-elle doucement. Vous oubliez Mathias de préciser que vous avez fait parti pendant plusieurs années d’une équipe de déminage avant de démissionner.  

- …  

 

Ils entrèrent tous dans la cage d’escalier et Ryo s’assit sur les marches de l’escalier. Mélina s’adossa au mur mais n’écoutait pas ce qui se passait.  

Mathias se présenta et dit qu’il était chargé de conduire les jumeaux ou ils le souhaitaient dans le monde, il était simplement le pilote de l’avion.  

Le nettoyeur le décortiqua, il avait une chemise doublée et un blouson épais mais sans manche. Il portait un jean et des baskets noires. Il avait un regard dur malgré la couleur bleue-claire de ces derniers. Il avait enlevé ses lunettes et s’agenouilla devant la jeune fille. Pourtant le regard qu’il portait sur la jeune fille était doux et compréhensif, le nettoyeur était sûr que ces yeux étaient capables de tout voir. Mathias lui demanda à cette dernière :  

 

- Vous n’êtes pas blessée ?  

- Non ça va.  

- Vous m’en voyez ravis. Monsieur Moore ne me l’aurait pas pardonné.  

- Monsieur Moore ? l’avocat ? demanda-t-elle surprise.  

- Oui. Moore, a toujours veillé à votre sécurité. A votre avis pourquoi un ancien démineur s’embêterait à conduire votre famille à travers le ciel ?  

- …  

- Je suis chargé d’assurer votre protection.  

- Vous n’êtes pas très efficace dans ce cas là, intervint Ryo.  

- Je ne le suis pas chargé dans le sens ou vous l’entendez, si j’ai bien compris cette charge vous incombe. Moi je m’assure juste que l’avion arrive à bon port, et qu’il n’y ait pas des tentatives d’attentat contre cette jeune fille. Je reste cependant à votre disposition si vous jugez City Hunter avoir besoin d’aide. Je ne suis certainement pas aussi fort que vous, mais je me débrouille pas mal.  

- Pour mon frère ?  

- Je suis désolé, je n’ai aucune information mais demandez à Ijuin, il aura peut-être des informations pour vous. Sur ce, messieurs, mademoiselle je vais vous laisser.  

 

Il sortit une carte de sa poche et la tendit à la jeune fille.  

 

- Voilà ou je serais le temps de votre séjour ici.  

- Merci.  

- Bonne soirée. Falcon, je compte sur toi.  

 

La personne concerna grogna quelque chose comme « ouais ».  

 

- Mademoiselle fit-il dans un grognement.  

 

Mélina sursauta et le détailla et se demanda encore une fois quelle pouvait bien être sa taille. Elle se sentait si minuscule face à lui. Bizarrement entouré des deux nettoyeurs elle se sentait paisible et en sécurité, il lui dit :  

 

- Je ferais des recherches pour vous. En souvenir de mon amitié pour Mathias.  

- Je vous remercie beaucoup.  

- A quel numéro, dois-je signifier les informations.  

 

Mélina fouilla dans ses poches et en sortit un bout de papier et un crayon. Elle écrivit le numéro de l’appartement ou ils se trouvaient une heure seulement auparavant.  

 

- Bien.  

 

Le géant partit.  

Mélina resta perplexe et se demanda pour l’énième fois en quelques minutes (Nda : Non pas la taille de Falcon ^^’) pourquoi Maître Moore, s’inquiétait tant pour sa sécurité.  

 

- Pourquoi l’avocat de la famille Kay, s’intéresse-t-il à ma sécurité à ce point ?  

 

Lentement elle monta les marches, à un rythme plutôt lent. Ryo la suivait et se demandait comme gérer la présence de Falcon auprès de la cliente. Visiblement ce dernier était très professionnel car rien de sa rancœur ne filtrait.  

Alors qu’ils arrivaient presque sur le palier et qu’ils avaient passé la première porte délimitant les deux derniers étages du reste.  

 

- Y’a quoi là-haut ?  

- Le toit.  

- C’est tout ?  

- Oui tout ce que vous saurez !  

- Bien. A au fait vous savez quelle est la taille de Monsieur Falcon ?  

 

 

Le nettoyeur tomba à la renverse, et lui demanda pourquoi ça l’intéressait. Elle lui dit :  

 

- Bah, il est immense ! Je suis curieuse c’est tout.  

 

Un corbeau passa derrière le nettoyeur qui finit par lâcher :  

 

- Aucune idée.  

 

Ryo ouvrit la porte et ils pénétrèrent dans le salon, le regard de Mélina se posa sur le client de Saeba. Si seulement elle était moins scrupuleuse, elle l’aurait tué et jamais son frère ne se serait fait enlever pour agir sur elle comme pression. Mais Gabriel et Tony avaient raison de dire qu’une fois entrée dans la spirale, elle ne pourrait plus en sortir, tout du moins indemne. Pour le moment elle se retrouvait dans un obscur tunnel, d’un côté la spirale et de l’autre un long chemin sombre et au fond une lumière. Et à cet instant Mélina hésitait entre la lumière et les ténèbres. Car pour atteindre la lueur de l’espoir, il faut faire beaucoup de sacrifice et elle n’était pas sûre de les supporter.  

 

Elle soupira et dit bonjour, ensuite elle prit son sac de vêtement des mains de Ryo et alla dans sa chambre. Comme il l’avait presque pas lâchée dans l’appartement elle n’avait pas pu récupérer son arme. Elle soupira une deuxième fois et mis son sac dans un coin.  

 

Puis elle ressortit de la chambre, elle savait qu’elle aurait droit à quelque chose proche d’un interrogatoire et pour faire face à ça, il lui fallait manger quelque chose. Elle pénétra dans la cuisine juste après avoir demandé l’autorisation de se servir. Elle se dirigea de suite vers le frigo, elle y trouva du comté, elle s’en coupa un bout et trouva du pain frais pour aller avec. Ensuite elle prit sur le bord de l’évier un verre qu’elle remplit d’eau.  

Elle s’installa à table et ferma les yeux, elle les frotta.  

 

- Est-ce bien sérieux ? demanda le nettoyeur.  

- Quoi donc ?  

- Frotter tes yeux, tu dois te faire opérer bientôt non ?  

- Si j’écoutais ces fichus médecins, je devrais avoir les deux yeux bandés. Et si j’écoute aussi mon père, je devrais être tranquillement allongée sur un lit, ne pas lire, ne pas écouter de la musique pour évidemment épargner mes oreilles. En gros rien faire et attendre. Dès mon prochain anniversaire qui est pour bientôt ! je récupère « ma liberté » ! Actuellement je n’ai pas le droit de faire de sport ni de courir. En gros, si je les écoute, je ne fais que survivre de manière végétative. De toute façon je vais reposer mes yeux.  

 

Et tout simplement elle les ferma après avoir récupéré son pain et fromage.  

 

- Mélina ?  

- Oui ?  

- C’est qui celui qui a laissé le message sur le répondeur… il avait l’air de te connaître.  

- C’est exact. Je le connais.  

- Il avait l’air de savoir de quoi il parlait.  

- …  

- Tu connais ceux qui ont enlevé ton frère. Il te conseillait de faire ce qu’ils veulent…  

 

Le visage d’enfant se fit sérieux, trop sérieux.  

 

- Je… j’ai promis à mon frère que je ne ferais pas ce qu’ils demandent.  

 

La sonnerie du téléphone, sortit Mélina de ses réflexions. Les deux nettoyeurs et la jeune fille se dirigèrent vers le téléphone. La lumière était verte…  

Mélina finit par décrocher.  

 

 


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