Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 36 :: Apprendre à connaître

Pubblicato: 14-01-06 - Ultimo aggiornamento: 14-01-06

Commenti: Merci à mes trois revieweuses de choc : Eden, Nanou et Shan. Bonne lecture à tous et à bientôt pour un prochain chapitre...

 


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Chapitre 36 – Apprendre à connaître.  

 

Mélina resta immobile comme tétanisée, elle savait pourtant qui était cette personne. C’était sa marraine, elle était aussi cardiologue et s’occupait tout particulièrement d’elle.  

Les bras de Mélina étaient figés le long de son corps, incapable de finir cette accolade.  

 

Mizuki Aoï connaissait la jeune fille depuis sa naissance. Elle savait chacune de ses réactions et ne s’offusqua pas de sa réaction presque détachée et insensible de Mélina. Elle finit par se détacher.  

 

- Ma chérie, tu peux pas savoir comme je suis contente que tu n’aies rien.  

- ?  

- Et bien tu t’es encore sauvée, et puis après ton père m’a appelé pour me demander si je savais ou tu étais car il avait reçut une demande de rançon. C’est pour ça que je t’ai appelé.  

- Papa a appelé ?  

- Bien sûr ma chérie, ton père est très inquiet pour toi.  

 

Puis le regard du médecin se posa sur Ryo, qui semblait étonné et subjugué. Au bout de quelques secondes Ryo sortit de sa léthargie en sentant le regard inquisiteur.  

 

- Marraine, je te présente Ryo, il est chargé de ma protection.  

- Alors tu as bien été enlevée ? demanda-t-elle.  

- Peut-être pourrions-nous aller dans le bureau proposa Mélina.  

- Bien entendue mon cœur.  

 

Une annonce demandant que le docteur AOI Mizuki dans le service de cardio fut passé, aussi cette dernière dit à sa filleule.  

 

- Mélina tu connais le chemin. Je vous rejoins dans quelques minutes.  

- D’accord. Venez monsieur Saeba.  

 

Le nettoyeur suivit, la jeune fille à travers les couloirs, ils prirent les escaliers pour monter un étage puis un peu plus loin une porte fermée. Mélina sortit une clé de sa poche et ouvrit la serrure. La porte s’ouvrit.  

 

- Entrez je vous en pris, dit elle doucement.  

- Tu as la clé, comment ça se fait ?  

 

Mélina haussa les épaules et ferma la porte derrière lui. Elle alluma le plafonnier et alla s’asseoir sur le bureau. Tandis que le nettoyeur s’appuya contre la paroi.  

 

- Le médecin va pas être contente si tu t’assois ainsi sur son bureau.  

- C’est pas le sien. Ici nous sommes dans le bureau du PDG de la clinique. Comme vous savez, il s’agit d’un établissement privé, il répond aux critères du Japon mais également à la déontologie des autres pays ou cette structure est mise en place.  

- …  

- Cette clinique appartient à la famille « Kay Meïo » et le nom de mon arrière-grand-père est : Shinji Meïo. Il était le père de ma grand-mère maternelle. Mais aucun trait « japonais » ne se retrouve chez nous. Comme on dit si bien : ce sont les mystères de la génétique.  

- Donc tout ce qui appartient au Meïo t’appartient c’est ça ?  

- Plus ou moins, disons plutôt que ce qui appartient au Kay m’appartient.  

- Je vois, mais je suppose que ce sera partagé entre tes frères et toi ?  

- Euh c’est un peu compliqué, je ne vais pas vous embêter avec ça.  

 

On frappa à la porte Ryo observait la jeune fille à la dérobée alors qu’elle allait leur ouvrir. Il s’agissait du médecin qu’ils avaient déjà vu précédemment. Et là un déclic se fit chez le nettoyeur, cette femme était belle ! Très belle ! Il remarqua les longs cheveux noirs le regard tendre, les longues jambes galbé et sous la tunique blanche une opulente poitrine. Son mokkori se mit en garde à vous, ses épaules s’affaissèrent, la bave commença à couler et les yeux devinrent libidineux.  

 

Mais tout à coup, il se mit à hurler à la mort et sauta dans les airs.  

Mélina ayant remarqué l’attitude déplacée de son garde du corps, lui avait tout simplement piqué les fesses avec un petit poignard qui servait d’habitude à ouvrir les lettres…  

 

La jeune fille cacha rapidement le coupe papier derrière son dos et adressa un immense sourire aux deux médecins devant elles.  

Le premier était sa marraine et le deuxième était une jeune femme un peu moins jolie que le professeur Mizuki Aoi mais elle possédait quand même un certain charme. Son nom était Kamiri Sashite, elle avait bien une quarantaine d’année.  

 

- Bonjour Mademoiselle, vous êtes ma patiente ?  

- C’est exacte professeur. Mon nom est Mélina Kay Therryana, mais vous pouvez m’appeler Mélina.  

- Nous n’avons pas pour longtemps pour les examens.  

- Tant mieux, j’ai hâte de partir.  

- En attendant Mélina tu vas dans ta chambre déclara sa marraine, je vais t’ausculter pour voir si tu vas bien.  

- Je vais bien déclara la jeune fille exaspérée.  

- Tu n’as pas eu de retour de fièvres ?  

- Euh…  

- Jusqu’à combien es-tu montée ?  

- 40,5 répondit le nettoyeur. Elle ne peut pas le savoir puisqu’elle a dormi pendant la journée d’hier.  

 

Mélina fusilla le nettoyeur du regard, à cet instant ce dernier fut saisit par la force de ce regard.  

 

- Ma chérie tu viens.  

 

Le médecin ne lui laissa pas le choix et l’entraîna dans la chambre d’à côté et la fit asseoir et commença son examen. Le nettoyeur regarda la vitre sur le côté c’était une glace sans teint. Il s’étonna de trouver ça ici.  

 

- Comment…  

 

L’autre dame lui répondit :  

 

- Cette pièce avait été crée pour mademoiselle quand elle était petite. Sa mère pouvait ainsi veiller au bien être de sa fille tout en travaillant.  

- Elle a une santé fragile ?  

- Oui, elle a faillit mourir à plusieurs reprise. C’est pour ça que nous craignons énormément l’opération que je vais lui faire…  

- Pourquoi ?  

- Et bien, disons que son cœur risquerait de s’arrêter une fois de plus. C’est Madame Gaspard, qui a demandé à ce que je l’opère, pour que la jeune demoiselle ne perde pas la vue. Mais contrairement à sa mère, nous lui avons demandé son avis à elle. Après tout, vous choisiriez quoi vous ? Le risque de mourir ou d’être dans le coma et à ce moment là des séquelles ou alors risquer d’être aveugle ?  

- Je ne sais pas…  

- Nous non plus, pourtant Mélina a choisit d’être opérée. Elle nous a dit un truc qui nous a subjuguée c’était quelque chose comme « Le monde a beau être laid, je veux voir cette laideur pour voir un jour peut-être la beauté des gens ».  

- Ce sont des paroles bien sages chez une enfant.  

- Oui, mais elle a un passé pour lui permettre d’être si distante. Son enlèvement…  

- Celui qui a causé toutes ses marques sur son corps ? De quand datent-elles ?  

- Elle vous les a montré demanda Mizuki qui rentrait dans le bureau alors que sa protégée était en train de se rhabillée.  

- Je les ai vu car l’infirmière qui la changeait nous a alerté. Les enlèvements qu’elle a subit ont toujours été suivit d’une demande de rançon ?  

- Non. La première fois, elle était toute petite et elle a été rendue que deux ans et demi plus tard. Mais par un concours de circonstance la séparation a duré plus longtemps, en fait…  

- Professeur ! ! Intervint la voix douce mais ferme de la jeune fille.  

 

Encore un fois le nettoyeur fut saisit par son regard, il était tout bonnement implacable. Il la savait en colère pourtant rien ne transparaissait dans son aura.  

 

- Vous n’avez pas à parler de mon enfance avec cet homme, les séquelles que j’ai sont de l’ordre du secret médical.  

 

Sa voix était basse mais étrangement, ce ton obligeait à l’obéissance et surtout à l’écoute. Le nettoyeur comprit alors que cette jeune fille avait une douce autorité sur ces deux femmes, et peut-être même sur d’autres personnes. Il prenait peu à peu conscience du pouvoir de cette enfant.  

A présent, il comprenait beaucoup mieux pourquoi son frère ne voulait pas faire quelque chose qu’elle n’aime pas.  

 

- Madame Sashite, pourrions nous faire ces examens maintenant. Comme ça je pourrais repartir avant que ma chère marraine ne décèle chez moi un nouveau problème.  

- Bien sûre Mademoiselle, suivez-moi.  

 

Alors que Mélina allait franchir le seuil, sa marraine l’arrêta et lui montra des feuilles et un stylo. La jeune fille leva les yeux au ciel, tandis qu’elle faisait demi-tour pour s’asseoir, une jambe sous les fesses pour se rehausser et regarda de quoi il s’agissait. Elle lut entre les lignes les indications, en signa deux et le troisième, elle prit un crayon papier entoura deux trois termes. Elle écrivit des choses en marges et dit :  

 

- Envoyez ce papier à maître Moore, pour qu’il regarde pour moi.  

- Bien.  

 

Sur ce, sans un mot de plus a part les civilités pour prendre congé, elle ferma la porte du bureau et suivit le professeur en ophtalmologie Sashite Kamiri. Après divers examens, Mélina fut relâchée.  

Une fois en dehors du parc de la clinique et qu’une distance plus qu’appréciable ait été mise, elle soupira de soulagement.  

 

- C’est une impression ou tu mènes ton monde à la baguette ? demanda le nettoyeur.  

 

Mélina resta perplexe et se retourna pour marcher à reculons et lui demanda :  

 

- Je suis sensé répondre quoi ? Vous ne connaissez de moi, que ce que je veux bien montrer. C’est à dire presque rien. Après il est vrai, que je ne suis pas responsable des « fuites » effectuées par les deux médecins que vous avez vu.  

- Je constate seulement, tu fais preuve d’une froide autorité, on a l’impression que les gens sont la pour t’obéir.  

- …  

 

Elle se retourna et continua à marcher, elle avait la tête baissée. Elle réfléchissait à ce que le nettoyeur lui avait dit. Mais elle tourna à gauche sans le prévenir.  

Le nettoyeur avait remarqué qu’ils étaient suivis par plusieurs personnes. A gauche, ils arrivèrent dans un petit parc, et entre deux maisons se trouvait un petit chemin pas très large. Mélina y entra, Ryo fut obligé de la suivre.  

 

Après dix minutes à passer entre les maisons qui se révéla un peu difficile car il y ‘avait un véritable labyrinthe. Ils finirent par déboucher sur une route et en face un portail. Elle dit au nettoyeur :  

 

- C’est la maison en face. Il faut que j’ouvre le portail.  

- On va passer par-dessus.  

 

Elle lui jeta un regard qui signifiait « Tu veux que je fasse comment moi ? ».  

En fait Mélina avait le regard fermé, elle agissait avec justesse mais elle était terriblement vexée par le jugement du nettoyeur. En plus elle s’en voulait de prendre son jugement à cœur alors qu’il faisait du milieu.  

La jeune fille respirait difficilement, ils n’avaient pas couru mais marcher à un certain rythme. Le nettoyeur sentait bien qu’elle fatiguait.  

Alors sans hésiter, il la mit sur son épaule comme un sac à patate. Il ignora consciencieusement ses protestations. Il ne sentait aucune tension négative, ils ne risquaient rien à cet instant précis. Mais ouvrir le portail revenait à risquer qu’ils le voient se refermer. En quelques enjambées, il arriva au niveau du portail. Et aussi facilement que rapidement, il dépassa l’épreuve. Il avait eut vaguement conscience que Mélina s’était agrippée avec véhémence à lui. Une fois le portail franchi, il déposa son fardeau qui avait les yeux encore fermés avec force.  

 

- Mélina ? lui demanda-t-il tout en touchant son épaule.  

 

La jeune fille sursauta et regarda autour d’elle un peu déstabilisée. Elle se rappela rapidement le lieu ou elle se trouvait. Elle se dirigea vers la porte et fit un code sur le digicode, ce dernier s’enclencha.  

Arrivé à l’intérieur une sirène les obligèrent à se boucher les oreilles.  

Mélina se dirigea vers la porte de droite enclencha une clé et tourna, elle regarda derrière la porte et coupa l’alarme.  

 

- Vous auriez dut attendre que je désactive l’alarme avant de monter… heureusement qu’elle n’est pas envoyer chez les flics…  

- Que t’est-il arrivé ?  

- J’ai le vertige répond-elle en haussant les épaules. Je vais faire un sac.  

- Je vais sécuriser la zone.  

- Faites comme bon vous semble même si c’est inutile.  

 

 

Au bout de quelques minutes, il la rejoignit à l’étage, il se trouva dans une chambre d’enfant très bien aménagée. Il la vit finir de préparer ses affaires.  

 

- Pourquoi ton père fait-il une différence entre toi et tes frères ?  

 

Elle soupira et dit :  

 

- Déjà je suis une fille. Une discorde lie Gabriel à mon père, mais je n’ai jamais su quoi. Vous n’aurez qu’à lui demander. Quand à mon frère aîné, je suppose que c’est parce qu’il n’est que mon demi-frère. Mon père n’est pas son père biologique.  

- Ça n’explique pas tout…  

 

Elle s’assit sur son lit et ramena ses jambes devant elle et les encercla de ses bras. Elle dit :  

 

- Je crois que le vrai problème remonte à mon premier enlèvement. Comme il vous a dit le médecin, je suis restée absente un certain temps. Et mon père aurait préféré que ce soit Gabriel qui soit enlevé, et il a reproché à Aurélien de ne pas l’avoir empêché. C’est tout ce que je sais.  

- Quel age avait ton frère aîné ?  

- Je ne sais pas. Vous devrez demander à Gabriel.  

- Tu ne sais pas son age ?  

 

Elle se gratta la tête en essayant de se souvenir de la dernière fois qu’ils avaient fêté l’anniversaire d’Aurélien, mais c’était le black-out. Elle fit non de la tête.  

 

- Tu es sûre que tu es pas martienne ?  

 

Vexée au plus au point, pour la première fois depuis des semaines elle allait perdre patience et s’énerver. Elle alla vers la porte de la chambre, le nettoyeur la suivait du regard. Et elle lui dit d’une voix cinglante, le tressautement de son sourcil indiqua au nettoyeur qu’elle était vraiment en colère :  

 

- Sortez immédiatement de chez moi ! Je romps le contrat qui nous lie !  

 

Elle lui indiqua la direction de la sortie. Une aura de fureur l’entourait, elle en tremblait. Elle espérait qu’elle réussirait à trouver un moyen de canaliser sa colère. Elle prit sur elle, et il vit une métamorphose s’effectuer. Il savait qu’elle était en colère mais presque plus rien ne transparaissait à part peut être le regard de tueuse qu’elle lui adressait.  

 

- Sortez !  

 

Ryo s’exécuta et sortit de la chambre, il descendit quelques marches. Elle lui lança un regard qui ne pouvait que signifier qu’il n’était plus le bienvenu ici. Il ne pensait pas vraiment à mal en lui faisant ces remarques, seulement il sentait qu’il l’avait blessé. Et une horrible constatation lui vint à l’esprit « ce n’est qu’une enfant » et il commençait à savoir que les enfants étaient susceptibles. Sa petite protégée bien qu’émotive à l’extrême l’était, il l’avait déjà remarqué. Il remonta juste quelques marche et constata que la jeune fille était visible retournée dans la chambre.  

Discrètement il avança vers la porte et constata que Mélina était allongée et lui tournait le dos, elle se trouvait en position fœtale et semblait tenir quelques chose dans ses bras.  

 

Il vint s’asseoir sur le bord du lit, il la sentit se crisper. Automatiquement il se leva et prit la chaise du bureau pour s’asseoir à califourchon dessus. Elle lui demanda :  

 

- Qu’est ce que vous faîtes encore ici ?  

- Tu as besoin de moi pour sortir ton frère d’où il est et te protéger.  

- Vous êtes terriblement présomptueux !  

 

Elle se releva sur ses coudes et son ours tomba sur le sol. Evidemment l’ourson par terre donnait beaucoup moins de force aux paroles de la jeune fille.  

 

- Il paraît que c’est toi qui as donné les informations pour me contacter. J’aurais aimé savoir comment tu as su tout ça.  

- J’ai vécu un certain temps au Japon, j’ai pu entendre toute sorte de rumeurs celle de City Hunter en faisait parti.  

 

Son regard était toujours colérique, le nettoyeur savait qu’il devait lui dire :  

 

- Je suis…  

- C’est bon j’ai compris ! Lâcha-t-elle agacée. De toute façon, je ne change pas d’avis ! je vous libère de votre contrat. Je me débrouillerais.  

- Hors de question, déclara le nettoyeur avec un sourire niais.  

- Et pourquoi ? demanda-t-elle hargneuse en fronçant les sourcils.  

- Parce que tu ne peux pas rompre un contrat même oral, s’il n’a pas été passé par toi.  

 

Mélina essayait de trouver quelque chose à redire, mais malheureusement aucune de son argumentation possible ne tiendrais la route. Devant son silence, le nettoyeur sourit un peu provocant. Après tout Mélina lui en avait fait baver en ne répondant pas à ses questions…  

Fort de sa trouvaille, le nettoyeur en rajouta une couche en lui disant :  

 

- En plus, le contrat stipulait que l’on devait au cas ou ton frère se ferait quand même enlever. Te protéger contre les autres mais contre toi-même. D’ailleurs ça veut dire quoi ?  

- …  

- Je vois, tu ne veux rien me dire ?  

 

Il la mit sur ses épaules récupéra le sac et alla pour descendre les escaliers, quand Mélina se mit à hurler, hystérique. Surpris, il la fit descendre. A cet instant là, il vit dans ses yeux une véritable terreur. Il s’approcha d’elle pour la raisonner mais elle s’échappa mais les escaliers étaient trop proche. Mélina était tétanisée, elle recula et fit un véritable roulé boulé dans les escaliers mais elle se retint in extremis à la rambarde. Ce qui eut pour effet d’atténuer sa descente.  

Le nettoyeur pensait qu’elle était calmée, mais ses yeux étaient étranges absents presque vitreux. Cette expression lui rappelait quelqu’un… et là ce fut le déclic !  

C’était le même regard apeuré de sa fille quand il avait un geste déplacé…  

Les yeux du nettoyeur se firent plus féroces que jamais, il n’aimait pas voir la souffrance et la douleur psychique de sa protégée, et il venait de comprendre que sa cliente avait probablement subit des choses elle aussi.  

 

Elle avait profité des réflexions du nettoyeur pour aller se planquer dans le placard du salon. Mélina savait pourtant en son fort intérieur qu’elle ne risquait, mais c’était son inconscient qui avait pris le relais.  

Il s’était mis en alerte à partir du moment ou l’homme l’avait mis sur ses épaules pour passer par-dessus le portail. Et puis, elle se mit à réfléchir.  

Elle finit par sortir de sa bulle et de réagir, c’était comme une nouvelle renaissance. Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, et c’était à chaque fois qu’elle se réveillait une nouvelle chance de combattre ses démons et de ne plus se laisser avaler par les cauchemars.  

 

Ryo avait finit par repérer la jeune fille, mais il attendait qu’elle sorte d’elle-même. Il savait inconsciemment que Mélina aurait pris comme une intrusion dans son espace s’il essayait d’y pénétrer.  

 

 


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