Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

How can I change the colour/format of my fanfiction?

 

Usually, all fanfictions are automatically formatted to a standard format, but if you need special colours or forms, you can use the following tags. - <b>Text in bold</b> - <i>Text in italic</i> -

<div align="cent ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 47 :: Discussion entre professionnels

Pubblicato: 27-03-06 - Ultimo aggiornamento: 27-03-06

Commenti: Salut tout le monde ^^ ! J'ai été étonnée d'avoir autant de reviews ^^ ! je remercie ma Shan, ma Star, mon Eden, Moon, Saintoise et Grifter - je vous souhaite une bonne lecture et n'oubliez pas de poser des reviews ça fait très très plaisir ^^ ! Du coup vous avez le droit à un nouveau chapitre (enfin c'est aussi dut au fait que j'ai pris un peu d'avance sur cette fic) mais vendredi je pense vous aurez droit à un chapitre d'une autre fic ^^ kiss à bientôt ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

Les jours défilèrent tranquillement dans une ambiance presque familiale. Ce jour-là Ryo était sorti dans le parc de Shinjuku, cela faisait déjà plusieurs jours qu’ils vivaient en autarcie et il commençait sérieusement à étouffer.  

Le nettoyeur avait passé son temps à observer sa fille, cette dernière avait trouvé un sourire éclatant, et elle ne quittait pas sa sœur d’une semelle. Il avait craint la réaction de cette dernière mais il avait noté rapidement qu’elle faisait des efforts pour ne pas être trop sèche.  

Gabriel lui avait confié que Mélina n’avait jamais eu autant de sollicitude de la part des autres notamment à cause de ce dont elle supportait pas le contact ou le tolérait juste assez.  

 

A ce moment là le regard du jeune garçon était torturé quand il lui avait dit que personne ou presque ne prenait jamais sa sœur dans ses bras. Gabriel resta perplexe quand le nettoyeur lui dit ce qu’il s’était passé avec sa marraine.  

 

- C’est Mélina. Elle ne sait jamais comment réagir, et vous m’avez dit qu’elle avait eu la même réaction avec Kerry. C’est une question de temps elle n’en a pas l’habitude.  

- Cela fait plusieurs années qu’elle a été libérée des kidnappeurs.  

- C’est vrai. Mais elle n’a pas arrêté d’osciller entre affection et maltraitance durant quatre ans après. Et à la maison…  

 

Dans le parc, le nettoyeur s’assit et se mit à fumer une cigarette. Et pour se donner contenance et surtout reprendre les « bonnes habitudes » selon ses propres termes. Il se mit à sauter sur tout ce qui avait des courbes féminines, se prenant çà et là des coups de sacs, des coups de coudes, et le pire pour lui des coups de talons dans la mâchoire.  

 

Ce fut ainsi qu’il arriva au pied d’une femme aux formes exquises, il remonta le long des jambes galbées et faufila ses mains dessous jusqu’à ce qu’un de coude vint lui écraser la tête le faisant tomber sur le sol et qu’un talon aiguille s’enfonça sans ménagement dans sa pauvre tête. Il réussit à dire :  

 

- Toujours aussi douce ma chère Saeko…  

- Ça y est ? Tu es calmé ?  

 

Le nettoyeur s’assit en tailleurs sur le sol sablé du parc et fit des ronds avec ses doigts et il grogna :  

 

- Qu’est ce que tu veux ? si c’est pour du travail je suis en vacance !  

- Je me demandais juste ce qu’il se passait chez toi.  

- Je ne vois pas de quoi tu parles.  

- Et bien, il me semble que ta cliente ne soit pas partie alors que d’après ce qu’Hideyuki m’a dit. L’affaire est résolution.  

 

Ryo Saeba se releva et tourna le dos à l’inspectrice, son regard se perdit au-delà des jeux d’enfants. Il dit :  

 

- Je joue les prolongations. Et de toute façon, cela ne te regarde pas.  

- Mais enfin Ryo. Cette gamine était étrange…  

- Qu’elle le soit ou pas cela me regarde.  

- J’ai vu que tu n’utilisais pas l’étage du dessous, les lumières sont éteintes depuis plusieurs jours. Qui est-elle ?  

- Tu as entendu comment l’à appelé la femme au téléphone.  

- Oui mais…  

- Fais des recherches si ça t’amuses mais discrètement.  

 

Un homme sortit des talus un peu plus loin et s’approcha de l’inspecteur et du nettoyeur.  

 

- Bonjour monsieur Saeba.  

- Bonjour Mathias c’est ça ?  

- Exactement. Bonjour mademoiselle l’inspectrice Nogami.  

- Que… comment ?  

 

L’homme blond haussa les épaules et dit :  

 

- Disons que j’ai suffisamment le bras long pour connaître qui je veux. Je vous ai entendu parler de la jeune mademoiselle Mélina. Je vous demande de ne pas faire de recherches…  

- Pourquoi ?  

- C’est comme ça, il faut juste que vous sachiez qu’elle est la fille de William Therryana. Et je remercie Monsieur Saeba de bien vouloir continuer la protection de ces deux enfants, jusqu’à ce qu’ils décident de rentrer en France. Mais ce retour ne se fera qu’après l’opération de mademoiselle.  

- Et vous êtes ?  

- Mathias.  

- Votre nom de famille ?  

- Quelle importance… Je suis un ancien démineur, j’ai démissionné quand je me suis rendu compte que mes collègues et même mes supérieurs étaient des vendus. Je les ai dénoncés comme on dit au « bœuf carotte »  

- A quoi ?  

- La police des polices. Et j’ai démissionné. Ensuite j’ai été contacté par l’avocat de mademoiselle Mélina et je suis rentrée au service de cette dernière.  

- Cela ne doit pas être très intéressant comme poste ! s’exclama l’inspectrice, cette jeune fille est suffisante.  

- Vous ne la connaissez pas déclara-t-il sèchement. Ce poste est très intéressant car régulièrement je retrouve une bombe sous une voiture, dans un avion et même un bateau la dernière fois. On m’a engagé pour mes compétences de démineur. Je peux aussi évidemment protéger les deux enfants, mais disons que je préfère m’adresser à d’autres pour ça.  

- A ce point… murmura le nettoyeur.  

 

Plus ça allait, plus Ryo était sûr que sa fille ne serait pas en sécurité et heureuse dans ce monde. Même si Gabriel exagérait le détachement de leurs parents il restait persuadé que Kerry ne serait pas heureuse là-bas. Et toutes ces tentatives d’enlèvements sur Mélina et Gabriel si sa protégée en avait aussi fait les frais, elle ne le supporterait pas. Il le savait. Alors il décida en son fort intérieur de tout faire pour garder Kerry avec lui. Bien sûr avec lui elle était en danger, mais il serait là pour la protéger.  

Fort de sa décision, il n’écouta plus un seul mot. Il finit même par repartir sans qu’ils ne s’en rendent compte.  

 

Cinq minutes plus tard, Saeko voulait l’avis du nettoyeur et ils remarquèrent qu’il leur avait faussé compagnie. Et ils eurent le droit à un balai de libellules.  

 

De son côté le nettoyeur s’assit plus loin et fut bientôt rejoint par son partenaire et ami Hideyuki Makimura.  

 

- Bonjour Ryo…  

- Salut..  

- Ça va pas ?  

- Si.  

- Comment vont-ils ?  

- Très bien ! Mélina et Gabriel sont en train d’apprendre à lire le braille à Kerry.  

- C’est une bonne idée ça.  

- Oui.  

 

Le nettoyeur se pencha en arrière et posa ses bras sur les bords du banc. Un silence s’abattit sur les deux hommes. Ryo ferma les yeux et dit :  

 

- J’ai décidé d’essayer de garder avec moi Kerry.  

- Vraiment ?  

- Oui. Je ne pense pas qu’elle serait heureuse là-bas.  

- Je suis du même avis que toi. Mais séparer Kerry de son frère et sa sœur…  

- Je sais…  

 

Il resta silencieux un moment, ce fut Hideyuki qui demanda :  

 

- Au fait qui garde les trois enfants ?  

- Tout seuls.  

- Mais…  

- Allons, on a eut un aperçu des capacités de Mélina. Je pense qu’elle pouvait faire mieux, en plus. Pour le moment ils ne risquent rien. Et puis, j’ai senti la présence de Falcon, je lui ai parlé. Il m’a dit qu’il avait bien compris ce qui se passait chez moi.  

- Zut… ça veut dire que…  

- Il m’a rassuré en me disant qu’il n’utiliserait jamais un de ces enfants pour me tuer.  

- Voilà qui est rassurant…  

- Oui plus ou moins. Je lui ai demandé pourquoi. Et tu sais ce qu’il m’a répondu ?  

- Non…  

- Qu’il ne s’en prendrait jamais à quelqu’un en lien avec la protégée de Mathias.  

- Mais c’est qui ce type ?  

- C’est moi ! déclara un homme en s’approchant, il avait un visage souriant légèrement débile sur les bords en apparence. Il s’accroupit devant les deux nettoyeurs et leur dit :  

- Difficile à convaincre la flic mais j’ai fini par l’amadouer !  

- Comment ?  

- Je lui ai promis des informations sur un petit gang que j’ai croisé l’autre jour en me baladant.  

- Vous êtes doué pour dissimuler votre présence.  

- J’ai été élevé par un chaman en Amérique du Nord.  

 

Une flopée de libellule passa derrière les têtes des nettoyeurs.  

 

- Je rigole évidemment, en fait j’ai suivit un stage dans les commandos, j’aurais pu être accepté, mais les pieds plats m’ont recalé.  

- Ils en sont encore à refuser pour ça ? s’exclama Hideyuki.  

- A ce moment là, oui. Je me suis tourné vers le déminage, c’est très passionnant toutes ces petites choses ! Et plus ça va, plus elles deviennent compliqué et plus s’en est intéressant.  

 

A cet instant il avait les yeux brillants d’exaltations.  

 

- Enfin je m’adonne encore à mon passe-temps de temps en temps. Mais c’est difficile de trouver des cobayes !  

- Des cobayes ?  

- Bah oui, pour voir s’ils sont capables de désamorcer.  

- Vous seriez pas un peu fou ?  

- Non. Je rigole, ces merveilles me passionnent. J’en construis moi-même pour voir les nouveaux styles que des terroristes pourraient utiliser. C’est un moyen comme un autre pour me rencarder et m’informer sur les nouveautés. Enfin. J’aimerais voir Mélina.  

- …  

- Je dois de toute façon m’entretenir avec elle pour voir quand on devra repartir et combien de temps encore rester à Tokyo.  

- Elle vous contactera, proposa le nettoyeur qui était peu enclin à l’inviter chez lui.  

 

Mathias le dévisagea sans comprendre, puis finit par se relever et mettre ses mains dans ses poches et finit par dire :  

 

- Ok ! A la prochaine ! La Miss a mon numéro de toute façon !  

- Pourquoi être venu alors ?  

- Comme ça ! Pour vous voir de plus près ! Déclara-t-il avec un sourire niais.  

 

Hideyuki en tomba à la renverse et finit par se demander si la bêtise que son partenaire était contagieuse. A ce moment là, le bip de Mathias se fit entendre.  

 

- Ah ! La Miss veut que je la conduise ! Je vous abandonne faut que j’aille chercher la voiture.  

- On vous accompagne.  

- Vous m’accompagnez ? comme vous voulez…  

 

Le chauffeur repartit les mains dans les poches suivit de près par les deux hommes.  

 

- Je ne comprends pas…  

- Pardon ? demanda Mathias.  

- Qu’on tente d’enlever Mélina et son frère d’accord commença Hideyuki, mais de là à mettre une bombe sous une voiture ou dans un avion…  

 

Mathias eut un sourire triste et expliqua :  

 

- Vous savez de quoi elle est capable, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle s’est déjà fait beaucoup d’ennemis. Même si physiquement elle n’est pas très libre, elle est très intelligente. Certains ont utilisé ces capacités pour enfermer quelques personnes.  

- Elle n’est pas surdouée déclara Ryo impassible.  

- Non c’est vrai. Mais si elle avait eut une enfance « normale » il est fort à parier qu’elle aurait pu développer encore plus facilement la logique. Quand ils ont commencé à l’utiliser, j’ai été engagé par l’avocat notaire de la famille de sa mère. Cet homme savait les capacités de la jeune fille et il avait peur qu’elle sombre dans la folie à force d’être présente à ce genre de scènes.  

- Genre de scènes ? demandèrent les nettoyeurs avec appréhension.  

- Ils se servent d’elle un peu comme d’un profiler, ils l’emmènent régulièrement sur les scènes de crimes, parfois même elle a vu les cadavres.  

- Quelle horreur !  

- …  

- Je vous le fais pas dire, et quand on m’a demandé de l’enlever de ce milieu, j’ai expliqué que ce n’était plus possible…  

- Ils ne veulent pas la lâcher ?  

- Non. La seule chose que je peux faire c’est la protéger contre les autres. Déjà qu’elle a pas eu une enfance agréable, la voilà obligée de faire ce travail.  

 

Ils arrivèrent jusqu’à la voiture dans un sous-sol placé sous caméra de surveillance. Il leur dit :  

 

- Ne vous inquiétez pas, elles ne sont là que pour Mélina et la famille. Elles ne sont reliées à nulle part ailleurs.  

 

Devant la voiture, Mathias ne prononça plus aucun mot, il fit le tour de la voiture et commença à l’ausculter. Il passa dessous et sortit deux trois trucs de ses poches, une dizaine de minutes plus tard il sortit avec un petit boîtier. Il le tendit à Hideyuki et lui dit :  

 

- Attendez j’y retourne, un autre plaisantin en a mis un autre.  

- …  

 

Le démineur ouvrit le capot et déclara :  

 

- Pff, amateur.  

 

Il bidouilla encore une demi-heure ressortit plusieurs câbles, il alla du côté ensuite du réservoir. Il tint le bouchon à trois centimètres de la voiture et commença à bidouiller dessous.  

 

- Je peux vous aider proposa le nettoyeur.  

 

Mathias se mordit une seconde la lèvre inférieure et lui dit de venir, il le fit tenir le capuchon.  

 

- D’habitude c’est Mélina qui m’aide.  

- Vous laissez Mélina faire ce genre de chose s’exclama Hideyuki sidéré.  

- Oui. Pour la bonne raison que le jour ou je serais pas là, elle aura sans doute plus de chance de voir, de comprendre et peut être de déminer.  

- Ce n’est qu’une gosse s’exclama Hideyuki.  

 

Mathias ne répondit pas tout de suite et récupéra un détonateur dans le conduit qui menait au réservoir. Il expliqua :  

 

- Celle-ci dès que l’on arrive à 30 km/h elle explosait. L’autre tout à l’heure c’était pour le démarrage. Celui qui les a placés ici, pensait que si je trouvais la première je penserais que c’est finit. Ecartez-vous s’il vous plait.  

 

 

Mathias sortit un boîtier et mis en route la voiture comme si c’était une télécommandée, il fit tourner le moteur à plus de 3000 tours, rien ne se passa.  

 

- C’est bon, de toute façon on sera fixé le temps qu’on arrive jusqu’à chez vous.  

- Voilà qui est rassurant déclara le nettoyeur sarcastique.  

- Les bombes sont aussi parfois là pour faire plier le père des enfants dans la gestion de ses affaires. Ce qui arrangea bien Mélina qui peut faire croire que ce n’était pas contre elle. Heureusement que les gens qui l’ont formée ignorent qu’elle est aussi très douée physiquement.  

- Je croyais qu’elle avait des problèmes avec son cœur.  

- Effectivement. Mais avant d’être de retour « à la maison » elle a passé quatre ans alternant, orphelinat, pension, famille d’accueilles.  

- Combien ?  

- Son frère vous en a parlé non ?  

- Oui un peu.  

- Elle a été sauvée in extremis quand elle avait six ans, ensuite elle a été envoyé à un orphelinat qui l’a refourgué à une famille qui l’a bien remis en forme tout en lui apprenant les arts martiaux. Du karaté offensif et pas que défensif, comme s’ils craignaient en avoir besoin. Elle a continué cet entraînement la dernière année pour canaliser son énergie.  

- Comme ça vous savez qu’elle a quatre ans de plus…  

- Oui bien sûr. C’est aberrant la liberté que ses parents ont prise. Enfin je suppose qu’ils voulaient juste les protéger.  

- Mais elle ne s’en souvient pas…  

- Non, mais je suis sûre que dans le feu de l’action tout reviendrait, je suis presque persuadé que s’il y’ a une mémoire des doigts pour le piano, il y a aussi une mémoire pour ce genre de choses. Vous voilà arrivé messieurs.  

 

Au moment ou ils sortirent de la voiture, Mélina s’avança avec son frère et elle dit :  

 

- C’est Gabriel qui a besoin de vos services.  

- Mélina… tenta ce dernier. Je suis sûr que…  

- Vas-y ne t’inquiète pas !  

 

La jeune fille retourna vers l’appartement sans oublier de lancer un regard glacial en direction d’une voiture qui visiblement surveillait ses moindres faits et gestes et dit à Mathias :  

 

- Vous allez avoir de la visite je pense !  

- Ne vous inquiétez pas mademoiselle.  

 

Mélina lui sourit puis finalement changea de direction, elle alla en direction du parc, frustrée, agacée mais tranquille.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de