Capitolo 14 :: En route vers la petite maison de campagne

Pubblicato: 29-06-05 - Ultimo aggiornamento: 29-06-05

Commenti: Voilà encore un nouveau chapitre ! j'espère qu'il va vous plaire ! ça y'est mon stock est vide mdr ^^ va falloir je remplir à nouveau. J'espère que cette histoire vous plait car moi je l'aime beaucoup ! je prends un réel plaisir à l'écrire (comme mes autres fics d'ailleurs). Merci au reviewer ^^ et merci d'en poster pour ce chapitre ! ça fait plaisir et ça motive à avancer ^^ bonne lecture !

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Le sérieux revient peu à peu. Le nettoyeur déclare  

- Il faut y aller. Hide tu t’occupes de Kerry. Moi je fini d’effacer nos traces.  

- D’accord.  

- Kerry tu viens ? demande Hideyuki en lui tendant la main.  

Kerry hésite puis saisie la main. Et il la guide jusqu’à sa chambre, une fois là-bas. Il enlève sa perruque blonde et ses yeux bleu qu’il met dans son sac.  

- Kerry, je vais devoir te porter… tu vas me laisser faire sans crier, hein ?  

La petite fille tremble légèrement mais acquiesce. Il lui fait enfiler une parqua de garçon. Il lui fait enfiler une salopette noire, et lui cache ses cheveux sous une casquette.  

- Voilà tu es déguisée. Allez je vais te porter, la puce.  

Et tout en lui disant ça, il la soulève dans ses bras, elle se raidit.  

- C’est rien Kerry, je vais pas te faire de mal. C’est juste pour passer inaperçu. Tu peux ajuster ta capuche sur la casquette. Il faudrait que tu me sers le cou pour pas qu’on voit ta tête ma puce.  

En un petit mouvement elle met la capuche sur sa tête. Elle s’exécute, le cœur battant la chamade, elle n’est pas rassurée. Elle se sert davantage sur son cou, enfouissant la tête dedans, mais elle ne peut empêcher sa peur de se caractériser et se son des larmes silencieuses qui coulent de ses yeux d’enfants.  

- Ne t’inquiète pas Kerry, je ne vais pas te faire de mal lui répète-t-il comme une complainte.  

Hideyuki sort de la chambre payée d’avance comme celle de Ryo, et il descend les marches quatre à quatre avant d’aller dans la voiture. Il installe la petite fille à l’arrière et lui dit :  

- Tu te mets entre les sièges de devant et celui de l’arrière ok ? et je vais installer la couverture sur toi. Ce n’est que temporaire, promis.  

Kerry s’exécute tandis qu’Hideyuki démarre et il lui dit :  

- On va attendre Ryo un peu plus loin il va nous rejoindre.  

Posté un peu plus loin, il coupe le moteur et se retourne vers la banquette, il soulève le drap et ce qu’il voit le met mal à l’aise, la petite est recroquevillée sur elle-même elle respire à peine.  

C’est le moment que Ryo choisit pour entrer dans la voiture. Pose le sac de voyage à côté de l’enfant. Il se retourne vers la petite, il fronce les sourcils à nouveau. Il lui dit :  

- Tu peux t’asseoir normalement Kerry maintenant.  

- C’est vrai ? demande-t-elle d’une toute petite voix…  

- Oui.  

La petite s’exécute. Et s’assoit. Ryo se retourne et tire la ceinture de sécurité qu’il ajuste.  

- Voilà c’est mieux. Tiens.  

Il lui tend son nounours qu’elle s’empresse de serrer contre elle, ramenant un ses genoux vers elle. Ryo se retourne et dit à son ami :  

- On y va.  

Et la voiture file à travers les routes. Ryo observe de temps à temps grâce au pare-soleil la petite, Hideyuki en fait de même. Aucun mot n’est échangé pendant le trajet, ce n’est pas nécessaire.  

Hideyuki songe « elle a eu peur que je lui fasse du mal, quand j’ai soulevé la couverture… Je comprends très bien Ryo quand il dit qu’il serait capable de tuer ceux qui lui ont fait ça »  

Makimura n’est pas au courant des violences sexuelles que la petite a reçu, en revanche de part son comportement actuel, il commence à ce douter du genre d’horreurs que ses individus ont pu lui faire subir.  

Ryo lui n’a pas vu la terreur de la petite, elle s’est tout de suite envolée quand il est entré dans la voiture. Hideyuki déclare :  

- Il est temps de changer de voiture.  

- Oui.  

Ils s’arrêtent dans une succursale de l’agence de location de voiture ou ils ont pris cette voiture et la rendent. Ils se rendent ensuite non loin de là ou Ryo loue une voiture à l’aide de faux papiers d’identités, ils doivent la rendre dans cinq jours dans une des succursales.  

C’est Ryo qui se charge de Kerry, il la porte dans ses bras et la serre contre lui. Elle finit par s’endormir contre lui, se sentant en sécurité. Ses bras entourant le cou du nettoyeur ce dernier la soutenant grâce à ses bras forts et puissants.  

Il reste en permanence sur ces gardes car sa position pourrait lui être fatale car dans cette posture il ne peut pas utiliser son python. Alors il se concentre sur ce qui l’entoure.  

Enfin on leur donne les clés. Et la jeune femme qui lui remet dit :  

- C’est un adorable petit bonhomme que vous avez là.  

- Merci.  

- Comment s’appelle-t-il ?  

Prit de court, Ryo n’a pas pensé sur le coup à un prénom de garçon. C’est le moment que choisit Kerry pour remuer un peu et murmurer  

- Jossua…  

Avant de retourner se caler d’avantage dans les bras et le cou de son protecteur.  

Saisit Ryo dit :  

- Son nom est Jossua.  

- Jossua… très joli prénom, c’est un prénom étranger.  

- J’ai vécu un temps aux Etats-Unis. Nous allons y aller maintenant que tout est en ordre.  

- Bien sure désolée de vous avoir retenue.  

La jeune femme s’éloigne et Ryo ne peut s’empêcher de penser :  

« Jolie brin de femme ça, j’en aurait bien fait mon quatre heures »  

Un coup de pied de la part de Kerry le fait sursauter.  

- Hey mademoiselle dit-il d’un air faussement outré. De quel droit me frappez-vous ?  

Elle fronce les sourcils à son tour, mais ne bouge pas tout en disant avec une mauvaise foi certaine :  

- J’ai pas fait exprès.  

- Bah voyons… répond ce dernier amusé. Puisque tu es réveillée, que dirais tu de marcher un peu car je commence à être crevé.  

- …  

Sur ce, il la pose par terre et ajuste sa casquette et la capuche et lui remonte la fermeture éclaire.  

- Il fait pas chaud.  

Ryo se relève et avance en direction d’Hideyuki qui a entre temps récupéré la voiture. Kerry rattrape avec peine Ryo et saisie sa main et se crispe dessus. Il baisse son regard et il murmure :  

- Désolé.  

Mais ils continuent d’avancer. Hideyuki voit bien que la petite doit presque courir à côté du nettoyeur et il lui dit tout bas près de l’oreille.  

- Tu devrais ralentir, tu marches trop vite pour elle.  

Ryo la regarde et constate qu’effectivement elle court presque à côté de lui. Et sous le regard étonné de son coéquipier, Ryo adapte son rythme à celui de la petite fille. même si pour cela il doit ralentir deux fois plus voir trois fois…  

Ils finissent par arriver à la voiture et Ryo l’installe à l’arrière et lui attache la ceinture comme il l’avait déjà fait dans la précédente voiture, puis Ryo s’installe au volant et peut donc plus facilement voir sa petite protégée.  

Peu à peu elle plonge dans le sommeil, le balancement de la voiture ayant eut raison d’elle. La tête se balançant au grès de la route. Quand cette dernière devient chaotique il ralentit à la fois pour épargner les pauvres amortisseurs mais surtout pour ne pas réveiller l’enfant derrière. Il finit par s’immobiliser et prend la couverture derrière et cale la tête de Kerry entre la porte et cette dernière.  

Alors que Ryo redémarre son compagnon déclare doucement :  

- Tu es trop mignon quand tu joues les papa poules.  

- Pff.  

- Dis moi cette petite a eu des traumatismes bien au delà que la torture physique à proprement parlé non ?  

- Plus tard tu veux…  

- ok.  

- J’ai été surpris d’entendre sa voix tout à l’heure à l’hôtel dit Ryo.  

- Oui, on dirait qu’elle sort de son mutisme.  

- Mouais. Ce qui signifie qu’elle va pouvoir nous dire qui lui a fait ça. Et dans ce cas-là…  

- Je ne crois pas qu’il faille la forcer à parler…  

- Tu as certainement raison déclare Ryo après quelques secondes de réflexion. On est bientôt arrivé ?  

- Oui c’est le prochain village, c’est une maison un peu en extérieur près de la mer.  

En arrivant devant la maison un troupeau de libellules passe derrière les deux nettoyeur.  

- Ça ! une petite maison de campagne ! Hideyuki !  

- Je croyais que… Saeko avait dit que…  

- Saeko a toujours eu une appréciation particulière de l’aspect petit…  

- Je sais mais là… c’est presque un manoir.  

- C’est clair.  

Fin du chapitre 14  

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