Capitolo 34 :: Sentiment de sécurité

Pubblicato: 10-01-06 - Ultimo aggiornamento: 10-01-06

Commenti: Bonjour à tous ^^ ! je voulais majer Droit à la vie maisj'avais oublié que je devais modifier une grande partie du chapitre 6 alors en attendant voilà un nouveau chapitre de destins forcés ^^' prochaine maje euh, Jeudi ! bonne lecture à tous et merci aux reviewers ^^

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Kotori ne pouvait prononcer aucun mots, elle était tétanisée pourtant elle avait déjà vu ça au moins une fois, mais là, c’était pas possible…  

Les nettoyeurs s’approchèrent et regardèrent, une vague de colère les envahirent tous les deux. La tension était telle que Mélina se réveilla, elle jugea du fait qu’elle était assise et que visiblement on était en train de la changer. Elle se dégagea avec un peu de brusquerie et enfila le t-shirt que l’infirmière tenait encore dans la main.  

Mélina aussi était furieuse, furieuse contre eux car ils empiétaient sur sa vie privée et furieuse contre elle-même d’avoir été trop faible pour rester éveiller.  

Elle défia du regard le nettoyeur. Elle toucha son front et constata que la fièvre était en train de tomber, elle remonta les couvertures sur elle mais ne prononça aucun mot.  

Qu’aurait-elle bien pu leur dire de toute façon ? Elle savait qu’ils avaient plein de questions mais elle ne voulait pas les entendre.  

Elle qui voulait garder les traces sur son dos pour elle ? C’était loupé.  

L’infirmière se repris et lui dit :  

- Enlève ton bas parce que tu as transpirée tu veux ?  

Mélina s’exécuta à contrecœur. Elle enleva son bas de jogging et glissa en dehors du lit. Elle se dirigea vers la salle de bain. Ils purent constater qu’elle avait dessous un cycliste noir.  

Dans la salle d’eau, elle se déshabilla et prit une douche chaude et revigorante.  

Dans la chambre d’ami, Ryo et Hideyuki s’observaient et se jaugeaient, c’est Hideyuki qui parla :  

- Maintenant on sait pourquoi elle était si à fleur de peau quand je lui ai fait son pansement.  

- Oui, j’aimerais savoir d’où vienne ses marques.  

- Visiblement, l’interrompit Hideyuki, Mélina ne semblait pas plus déroutée que ça par le fait qu’on l’ait enlevée… Sans doute que ce n’est pas la première fois.  

Quelques minutes plus tard après une douche, Mélina retourna dans sa chambre. Ryo et Hideyuki étaient dans un coin de la chambre.  

Bien qu’ayant perçu la présence des deux nettoyeurs elle les ignora totalement. Mais Ryo s’aperçut qu’elle l’avait repéré car sa main avait saisi son sac avec un léger tremblement.  

Mélina fouilla dedans, mais ne trouva pas grand chose d’intéressant, blasée, elle le reposa. Elle finit par leur dire :  

- Qu’est ce que vous voulez ?  

- Savoir d’où vienne les marques sur ton corps, répondit le nettoyeur.  

- Cela ne vous regarde pas.  

Cette réplique était simple mais efficace, le ton était normal mais l’intonation de la voix montrait qu’elle n’en dirait pas plus sur ce sujet. Ce fut Makimura qui poursuivit en disant :  

- Tu t’es déjà faîte enlevé avant n’est ce pas ?  

Elle se retourna, elle avait un nounours blanc dans les bras. Elle le dévisagea et répondit :  

- J’ai arrêté de compter à partir de la septième fois.  

- Toujours des demandes de rançons ?  

Mélina ferma les yeux et sembla réfléchir :  

- Presque toujours.  

Le « presque toujours » alerta inconsciemment le nettoyeur. Il demanda :  

- Des menaces ?  

- D’habitude non, mais pour Gabi oui pour cette fois-ci.  

- Les raisons ?  

- …  

- Bien, ça n’a pas d’importance pour le moment. Hideyuki, tu vas aller faire la tournée des indics.  

- Au fait Ryo, qu’est ce qu’on fait pour Akira ?  

- Akira ?  

- Bah oui tu sais, celui qui s’est fait braqué pour un flingue et qui au final a été payé.  

- Rien de spécial pour le moment.  

En disant ça il observait avec attention Mélina, puis le nettoyeur balaya ses pensées saugrenues de sa tête. Mais force lui était de constater que cette gamine lui disait quelque chose ! Il était presque sur de l’avoir déjà rencontrée avant le parc.  

La jeune fille ne put retenir un bâillement, à ce moment là, les nettoyeurs prirent congé. Elle se glissa dans ses draps et passa ses bras derrière la tête. Elle sentait que la fièvre revenait, elle soupira, dommage que les médicaments soient si peu puissants sur elle. Elle attrapa à l’aveuglette dans son sac un petit tube en plastique, elle lut l’inscription et avala deux pilules.  

Mélina s’attendait à ne pas dormir tranquillement, cependant, elle tomba rapidement dans un sommeil sans rêve.  

Dans le salon, Hideyuki hésitait à prendre congé ou à rester pour veiller sur leurs deux clients. Car avoir un client était une chose mais deux, signifiait deux dangers au lieu d’un.  

Ryo s’absenta et monta à l’étage.  

Il trouva sa petite protégée entrain de faire les cents pas dans le salon. C’était bien la première fois qu’elle semblait si perturbée il lui demanda :  

- Qu’est ce que tu as Kerry ?  

Elle sursauta, elle ne l’avait pas entendu arriver. Consciente qu’elle était en sécurité, son ange gardien veillant sur elle, elle avait mis son empathie de côté.  

Jamais encore elle ne s’était sentie aussi en paix et en sécurité, mais elle ne saurait expliquer pourquoi.  

En revanche, elle ressentait une énorme émotion et surtout agitation l’empêchant presque de dormir.  

Elle se dirigea vers son père et quémanda un câlin. Le nettoyeur posa son holster et la prit dans ses bras. Son partenaire lui avait dit qu’il fallait qu’il profite de ces petits moments car ils se tarissaient que trop rapidement.  

Ryo devait bien s’avouer à défaut de l’avouer aux autres y compris à Kerry, qu’il adorait la sentir contre lui et avoir tant de tendresse de la part de cette enfant.  

- Alors que t’arrive-t-il ma puce ?  

Elle s’écarta un peu pour le regarder dans les yeux.  

- Je sais pas trop… mais je suis excitée, avoua-t-elle en rougissant légèrement.  

- As-tu mangé ce que je t’avais mis de côté ?  

- Oui !  

- Bien maintenant mademoiselle il est temps que tu ailles au lit.  

Il la fit descendre de ses bras. Elle lui demanda :  

- Tu viens me lire une histoire ?  

Le nettoyeur n’était pas très motivé, et fit une moue quand tout à coup une idée de génie vint le percuter aussi proposa-t-il à l’enfant à la place :  

- J’enclenche le bouton du lecteur si tu veux.  

La jeune fille éclata de rire et finit par lui dire au moment ou elle se calmait.  

- D’accord.  

Voulant faire taire le fou rire de son ingrate de fille il ajouta :  

- Par contre, je reste là jusqu’à ce qu’elle soit finit si tu veux.  

Les yeux de sa protégée étaient brillants à cet instant là, elle lui dit :  

- Adjugée vendu, monsieur !  

- Allons-y alors.  

Il la suivit alors qu’elle montait, mais lui dit :  

- Tu m’appelles quand tu es prête ?  

- D’accord.  

Ryo faisait tout pour respecter l’intimité de Kerry et espérait ainsi lui redonner peu à peu confiance au sexe masculin et peut-être plus particulièrement à lui. Il n’avait pas besoin de prévenir Hideyuki, ce dernier avait l’habitude de ces escapades pendant les missions, de plus, le nettoyeur sentirait bien avant son partenaire les éventuelles menaces.  

Il y avait bien cette présence qu’il ressentait et qui semblait les observer mais elle ne semblait pas être néfaste. Afin de protéger Kerry, il avait même fait installer des stores afin que personne ne puisse voir avec exactitude qui était à l’intérieur de l’appartement.  

Quand sa protégée l’appela, il alla dans sa chambre. Il eut la surprise de la voir emmitouflée dans son lit alors que d’habitude elle attendait anxieuse dans l’un des fauteuils. Enfin elle ne semblait pas très rassurée. Heureusement qu’il lui avait dit bonne nuit tout à l’heure, car à cet instant il était persuadé que tous gestes de tendresses seraient ressentit comme une agression.  

Il enclencha le lecteur cassette et s’assit tranquillement et écouta l’histoire d’Hansel et Gretel.  

Plus d’une heure avait passé quand il sortit de l’appartement pour rejoindre son partenaire.  

Ils allèrent tous les deux se coucher dans le troisième lit disponible.  

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