Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum ...

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 54 :: Ces mots...

Pubblicato: 09-05-06 - Ultimo aggiornamento: 09-05-06

Commenti: salut tous ^^ ! aujourd'hui vous lirez la fin vu que je maje DEUX CHAPITRES d'un coup (attention aux têtes en l'air ^^) Merci pour vos reviews ^^ ! J'aurais pu majer les deux chapitres séparément, c'est vrai ^^ mais disons que c'est un petit caprice de ma part pour les deux derniers chapitres de cette fic T_T ça fait bizarre ^^" que d'émotion lol ! Allez bonne lecture, et j'espère que vous accéderez à ma requête indiquée à la fin du chapitre 55. Kisu ^^

 


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Chapitre 54 – Ces mots…  

 

Il s’écarta de la fenêtre et alla prendre sous le plancher de sa chambre des papiers. Il les descendit et s’assit sur l’autre fauteuil, son partenaire finit par lui demander :  

 

- Qu’est ce que c’est ?  

- Les papiers de Kerry…  

- Ses papiers ? Mais ou les as-tu eu ?  

- C’est Mélina, elle m’a envoyé ça, c’est du travail officiel il me semble. Regarde.  

- Mais….  

 

Le nettoyeur eut un sourire ironique.  

 

- C’était comme si elle avait pressentit tout ce qui allait se passer. Elle me les a offerts à noël.  

- A noël ?  

- Oui, elle a marqué dans sa lettre que c’était une sorte de reconnaissance. Des vrais papiers, de ceux fait pour les témoins importants. Je me demande vraiment ou elle a tout ces contacts… finalement ils vont servir plus tôt que prévu…  

- Quelle date de naissance pour Kerry ?  

- 22-12-1977, elle a mit dans sa lettre qu’elle n’a pas compris pourquoi elle n’avait pas mis « 1981 » comme elle… C’était comme si au final elle se doutait que quelque chose clochait dans sa date de naissance…  

- Etonnant oui. Comment elle est dans ses lettres ? je ne savais pas qu’elle t’écrivait.  

- Elle m’en a écrit que deux ou trois… notamment pour les papiers. Elle a envoyé pas mal de textes à Kerry.  

 

Mais son visage s’assombrit, sa décision était prise, il s’agissait maintenant de tout mettre en place…  

 

Les quelques jours avant le trente et un se passèrent, l’adolescente sentait que son père adoptif était distant et lui cachait quelque chose. N’y tenant plus, Kerry alla voir son père qui était en train de nettoyer son python sur la table en bois du salon avec application. L’adolescente leva un sourcil interrogateur c’était l’une des premières fois que son père nettoyait son arme dans le même espace qu’elle, d’habitude, il avait peur qu’elle fasse une bêtise…  

Elle sentit comme un gouffre se former entre lui et elle et une douleur imprégnait son cœur peu à peu. Son mauvais pressentiment n’était pas seulement dût à sa mésaventure, quand elle y repensait, elle se rendait compte qu’elle avait perdu toute méfiance vis à vis du monde et ça lui faisait un peu peur.  

Sentiment étrange, pour elle qui avait toujours eut peur de tout, en vérité, la peur de sa sœur face aux chiens était de sa faute, c’était parce qu’elle, Kerry avait eut peur. Le chien excédé avait voulu la mordre et Ley, s’était mise devant elle pour la protéger. L’adolescente malgré sa volonté d’oublier se rappellerait toujours tout ce sang, ses larmes qui avaient coulé encore plus fort. Il était venu vers elles et avait tué le chien, c’était bien la première fois qu’il les protégeait. Son amie, car à cette époque elle ignorait qu’elle était sa sœur, lui avait dit que ce qu’il avait fait n’avait rien de « gentil » puisque c’était pour nous faire peur.  

Mais ce que ce monstre ignorait c’était que pour elle, comme pour l’autre cela avait été comme une délivrance que cette pauvre bête se fasse tuer de la sorte.  

Bien sûre les images avaient été horribles, elle s’en souvenait ce rouge avait giclé partout. Le geste du maître n’avait rien de protecteur car il les avait ensuite battues toutes les deux l’une parce qu’elle avait protégé son amie et la deuxième parce qu’elle pleurait, toujours et encore.  

Ce monstre n’avait même pas pris la peine de faire soigner Ley. Mais cette dernière n’avait rien fait ni rien dit. Elle avait nettoyé comme elle avait pu sa blessure qui miraculeusement ne s’était pas infectée.  

Kerry était toujours immobile au milieu du salon, le regard perdu, elle comprit que sa sœur était devenue non pas distante à l’époque, mais relative quant aux blessures. Ou avait-elle appris à séparer son esprit de son corps ?  

 

Le nettoyeur sentait depuis un moment le regard de sa fille sur lui, il avait décidé de l’ignorer pour qu’alors peut-être elle voudrait partir, c’était une attitude un peu lâche, mais il ne voulait pas être responsable de ses larmes. Il remit le barillet en place, ce qui fit sursauter Kerry. Elle se mordit la lèvre inférieure, et elle lui demanda de but en blanc.  

 

- Qu’est ce que tu comptes faire ?  

- …  

- Pourquoi j’ai l’impression que je ne vais pas aimer ?  

- …  

- dis le papa ! Allez ! tu as décidé quelque chose que je ne vais pas aimer alors dis le !  

 

Il ouvrit la bouche et la referma.  

 

- PAPA ! hurla l’adolescente.  

 

C’était bien l’une des premières fois qu’elle criait après son père.  

 

- Très bien, puisque tu veux le savoir. Tu vas aller dans une semaine aux Etats-Unis dans le centre Mac Arthur.  

 

L’adolescente s’en doutait, mais la colère grondait un peu en elle quand elle demanda :  

 

- Pourquoi ?  

- Pour te protéger.  

- Il y a un an à peine ça te dérangeait pas que je reste ! s’exclama-t-elle.  

- Les choses ont changé, répondit-il calmement.  

- Alors ! Pourquoi attendre une semaine ! répondit-elle cinglante.  

- Pour passer Jour de l’An tranquille lâcha-t-il.  

- AH oui ! Tu ne m’as pas adressé un mot ! d’habitude tu parles pas beaucoup, mais là j’ai l’impression de parler à une porte de prison !  

- …  

- C’est pas la peine d’attendre une semaine ! Pourquoi tu m’envois pas demain hein ?  

- dans une semaine il y a un bateau…  

- RIEN A FAIRE ! JE PARS PUISQUE TU VEUX QUE JE PARTE !  

- Kerry écoute…  

 

A cet instant là, Ryo se rendit compte que les yeux de sa protégée lançaient non seulement des éclairs mais qu’en plus elle se retenait de pleurer. Elle ne voulait visiblement plus pleurer, il voyait bien les efforts qu’elle faisait. Il la connaissait, elle ne savait pas retenir ses larmes, elle était bien trop émotive et sensible pour ça. Son visage était rouge de colère et de sanglots retenus.  

 

Elle tourna les talons, monta les escaliers, entra dans la chambre de son père et saisit son téléphone, elle appela son oncle. Et à peine avait-t-elle prononcé les formules de politesses elle éclata en sanglot.  

Inquiet, Hideyuki bien que se doutant de ce qui se passait lui dit qu’il arrivait pour lui parler.  

 

L’adolescente était en larme assise entre sa table de nuit et le mur quand Hideyuki vint se mettre à genoux devant elle. Elle se releva et se jeta dans ses bras, laissant libre recours à ses larmes.  

C’était la première fois qu’elle agissait de cette manière, et dans un murmure lui dit qu’elle voulait plus rester une minute de plus ici.  

 

- Tu ne peux pas partir comme ça Kerry…  

- Ah oui ? Alors lui a le droit de me chasser quand il veut ? Et moi je peux pas partir c’est ça ?  

- Ou veux-tu aller ?  

- Là-bas ! ou veux tu que j’aille ! Mélina a dit que c’était un endroit bien pour moi mais je voulais y aller que l’an prochain !  

 

Le partenaire de City Hunter écarquilla les yeux, ainsi leur protégée avait déjà décidé d’aller dans ce centre l’année suivante. Il était subjugué, il ne pensait pas qu’elle arriverait à prendre une telle décision.  

 

- Tu sembles surpris, et je suppose que papa qui est derrière la porte doit l’être aussi. Et bien tant pis j’irais avant. Mais je veux partir.  

- Le départ du bateau…  

- Je m’en fiche ! je ne reste pas ici plus longtemps.  

 

Elle se leva et finit de remplir son bagage, sa décision était prise. Les larmes avaient cessé de couler mais ses joues et ses yeux rougis témoignaient de ces dernières.  

Hideyuki se passa une main dans ses cheveux, ce soir il n’y avait pas de problème il pouvait la prendre chez lui puisque sa sœur avait décidé de passer Jour de l’An avec ses amis après tout, elle aurait vingt ans le 31 mars prochain.  

 

- Bon tu vas venir chez moi jusqu’après demain, puisque Kaori n’est pas là. Mais après….  

- Après je m’en vais… lâcha-t-elle. Je téléphonerais à ma sœur !  

 

Et elle sortit de la chambre, frôlant le nettoyeur elle passa devant lui en l’ignorant. Il finit par dire :  

 

- C’était pas si pressé…  

 

Le regard qu’elle lui lança lui indiquait qu’elle pensait que si.  

 

- Tu as décidé déclara-t-elle sèchement. Je te dégage de ma présence…  

 

Elle descendit les escaliers et elle était à la porte quand le nettoyeur l’interpella.  

 

- Tu… peux rester jusqu’à ce que je t’amène à Los Angeles.  

- Non. Je ne veux pas que tu m’accompagnes.  

 

Et elle sortit de l’appartement. Décidément, il avait tout fait de travers, son partenaire posa une main sur son épaule et lui dit :  

 

- Je t’appelle.  

 

Le nettoyeur vit la voiture de son ami s’engouffrer dans les rues enneigées. Ryo était sur d’avoir agit comme il le fallait. Après la manière n’avait probablement pas été la bonne. Il se permit quelque chose qu’il n’avait plus fait depuis l’entrée de Kerry dans sa vie : il ouvrit son bar et sortit la bouteille de whisky, il avala deux verres cul sec.  

 

Il se laissa tombé sur son canapé et bu toute la nuit…  

 

Le matin, il fut réveillé par son partenaire qui venait voir comment il allait, il n’était pas étonné de le voir dans cet état déplorable.  

Hideyuki le rassura sur le fait que Kerry allait bien, qu’elle avait dormi dans la chambre de sa sœur. Il lui confia quand même qu’elle avait versé pas mal de larmes et avait eut du mal à s’endormir.  

 

- Elle a renoncé à son idée de partir plus tôt ?  

 

Quel était ce ton se demanda son partenaire, peut-être un peu d’espoir.  

 

- Non désolé. Elle a beau souffrir, je crois qu’elle est têtue comme une mule.  

- Ça doit être familial…  

 

Hideyuki le dévisagea, il se demanda l’espace d’un instant s’il parlait des liens entre lui et elle ou entre Mélina et sa sœur.  

 

- Oui c’est sûr qu’entre sa sœur et toi, elle ne pouvait en tenir qu’une belle couche !  

 

Un corbeau passant avec une pancarte : « démasqué » passa au-dessus de la tête du nettoyeur. Même si cette petite discussion lui changea les esprits, son visage reprit un air figé.  

 

- Je ne veux pas retourner en arrière, déclara-t-il soudainement. Il faut qu’elle aille là-bas maintenant que ma décision est prise. J’aurais voulu qu’elle comprenne.  

- Je pense qu’elle comprend, mais c’est difficile pour elle.  

- Qui la garde là ?  

- Kotori est passé pour l’aider à dormir.  

- Et son départ ?  

 

Le nettoyeur savait qu’il tenait à sa protégée mais jamais il ne l’aurait avoué ouvertement à son partenaire, même s’il savait que ce dernier savait.  

 

- Elle a appelé sa sœur, et cette dernière a pu prévoir un trajet en avion. Je lui ai parlé.  

- Et ?  

- Mélina m’a dit qu’elle se doutait que tôt ou tard un incident de ce genre se produirait…  

- …  

- Elle a dit que vivre caché, c’était vivre à moitié…  

 

Le nettoyeur saisit une de ces cigarettes, ça aussi c’était quelque chose qu’il avait cessé de faire en la présence de Kerry car elle ne supportait pas la cigarette même si elle lui avait rien dit…  

 

- Elle n’a pas tort. Mais je ne pouvais pas faire autrement… attend, je vais prendre une aspirine…  

 

Le nettoyeur revint sur le canapé avec deux cachets qui fondaient dans de l’eau, le regard perdu dans son verre, il dit :  

 

- Tu me diras pour l’avion… que j’aille lui dire au revoir et à bientôt…  

- Bien sûr.  

 

L’un comme l’autre savait que la jeune fille lui ferait la tête au moment de son départ.  

 

- Moi qui voulais lui dire que le jour du départ, soupira le nettoyeur, elle s’est doutée de quelque chose.  

- Et ça t’étonne ?  

- Pardon ?  

- Vu l’attitude que tu as eu…  

- Laquelle ?  

- Et bien tu lui as quasiment pas adressé un mot, et tu as repris de plus belle tes anciennes habitudes…  

- Du genre ?  

- Tu as démonté ton arme à la table du salon.  

 

Le nettoyeur ouvrit la bouche mais il la referma, c’était vrai…  

 

- Tu as fumé à plusieurs reprises dans la cuisine alors que tu ne le faisais plus…  

- Elle me connaît bien…  

- Tu t’es remis à laisser traîner tes magazines…  

- Même pas vrai d’abord !  

 

Le numéro 1 ne s’en était pas rendu compte, qu’il avait repris ses habitudes d’avant, d’avant Kerry Saeba, c’était le nom présent sur les papiers de l’adolescente que le nettoyeur allait remettre à son partenaire. Ce dernier lui montra alors :  

 

- Et ça c’est quoi ?  

 

Ryo suivit du regard le doigt de son ami et découvrit dépassant allégrement des coussins, il eut un rire idiot. Il se renfrogna, c’était donc de sa faute si la question était venue comme ça…  

Il pouvait comprendre l’adolescente de ne pas vouloir rester dans une atmosphère ignorée.  

Il n’avait pas été si fidèle à lui-même.  

Le voyant perdu dans ses pensées, Hideyuki se leva, il était temps de retourner voir l’adolescente, il prit les papiers posés sur la table basse.  

Il était passé chez le traiteur en venant, et avait laissé à Ryo une part.  

 

- Je te tiens au courant.  

 

Le jour de l’an allait sûrement être le pire de sa vie…  

Ou tout du moins le plus solitaire depuis plusieurs années déjà.  

 

 

Le trois janvier 1993, Kerry se trouvait dans le hall de l’aéroport, le bruit des moteurs ne lui disait rien qui vaille, c’était plus fort qu’elle, elle était inquiète. Kotori avait décidé de l’accompagner à Los Angeles, elle avait trouvé une place dans une clinique dans une ville d’à côté. Elle quittait donc le Japon.  

Elle avait promis aux nettoyeurs de leur envoyer des nouvelles de leur protégée au Doc.  

Hideyuki était là aussi, il avait porté les maigres bagages de l’adolescente qui n’avait rien voulu emporter de matériel mis à part les livres traduits par sa sœur et son frère.  

 

Mélina avait mis au courant Mathias de l’existence de Kerry, cela avait été inévitable étant donné que la jeune fille ne supporterait pas la présence limitrophe des autres passagers. C’était donc dans le petit avion privé qu’ils partaient.  

Tout avait été vérifié de fond en comble pour éviter tout incidents. Quand il l’avait rencontré Mathias était resté subjugué à la fois par la ressemblance et leurs différences psychiques.  

 

Ryo n’était pas encore arrivé, tout du moins il ne s’était pas encore montré à sa protégée.  

Kerry était mitigée, elle avait envie de le supplier de la garder encore le temps qu’elle avait choisi, mais sa fierté lui interdisait. Il lui avait donné l’impression d’être une marchandise qu’on « jette » quand on en veut plus.  

Pourtant dans son cœur elle savait que c’était faux, qu’elle se faisait des films de méchanceté, qu’il n’avait jamais voulu autre chose que la protéger. Mais c’était plus fort qu’elle…  

 

Aussi quand enfin il vint la voir pour l’embrasser et lui souhaiter bon voyage du bout des lèvres, elle l’avait repoussé et était partie par la porte de l’embarcadère sans avoir oublié de lui jeter à la figure des mots terribles, des mots méchants qui le marqueraient à jamais :  

 

- Papa je te déteste.  

 

 


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