Capitolo 46 :: Repos

Pubblicato: 24-03-06 - Ultimo aggiornamento: 24-03-06

Commenti: Hello tout le monde ^^ ! Oui je sais j'aurais dut mettre à jour droit à la vie mais j'ai des soucis avec la correction du chapitre ^^ donc vous avez Destins forcés ^^ :) Bon bientôt mon stock de chapitre va être vide ^^' (j'en suis à l'éciture du 49...) Mais je vous remercie pour vos reviews ^^ Je ne veux pas faire de spéculations sur le nombre normal de chapitre au final ^^ ! Bonne lecture et un petit mot fait toujours plaisir ! Kiss ^^

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55

- A ton avis Kerry serait bien avec vous ? Demanda Hideyuki.  

Gabriel les dévisagea tour à tour et leur dit :  

- Je ne sais pas. Elle a des problèmes de comportements ?  

C’était à la fois une question et une affirmation, ils se demandèrent l’espace d’un instant comment le jeune garçon le savait. Mais cette interrogation les surprenait et il se demandait ce qu’ils pouvaient répondre.  

- Euh… Elle pleure souvent et elle craint quand on l’approche. Toujours la défensive devant ceux qu’elle connaît pas.  

L’adolescent soupira de manière presque imperceptible, visiblement, il cherchait ses mots… Cependant, il constatait qu’il n’y avait pas trente-six milles façon de le dire, aussi se lança-t-il un peu à contrecœur.  

- Je ne pense pas que ce soit sa place.  

- Vraiment ! c’est ta sœur pourtant ! s’énerva un peu le nettoyeur  

Gabriel sursauta et lui dit :  

- Je pense avant tout à Kerry. Moi ça ne me dérange pas qu’elle vienne, au contraire, je serais ravie d’apprendre à la connaître, c’est tout de même ma sœur et je ne sais rien d’elle. Mais, quand je vois notre univers je me dis qu’elle serait pas faite pour ça. après je peux me tromper... – il hésita un instant avant d’ajouter – Et ce n’est pas à moi de dire quoi faire sur ça.  

- Pardon ?  

- Oui c’est Mélina qui devra choisir.  

- Mais c’est…  

- L’héritière de Kay, vous la voyez en enfant moi je la vois en tant que ma sœur bien sûr mais aussi en vue de sa position. On dirait pas n’est ce pas ? déclara-t-il souriant. Si ma sœur peut paraître un peu autoritaire c’est qu’elle en a le droit, de part comment dire, sa naissance…  

- Et Kerry ?  

- Je ne saurais pas dire laquelle des deux est née la première.  

- On se croirait au temps des royautés.  

- Certaines familles dont celle de notre vraie mère, sont à cheval sur les traditions. Imaginez-vous, Kerry dans un univers ou on se fait enlever une fois par semaine en moyenne. Je ne serais pas étonné que mère en plus ignore totalement Kerry, comme elle ignore ma sœur depuis un peu plus de deux ans avec Mélina ? Il faut aussi tous les trucs casse-pieds comme les sorties officielles et autres. On est paradé comme des animaux de foires. Dire que mes grands-parents sont contre toute cette publicité, mais mère a décidé que c’était normal.  

Ryo le voyait se forcer à rester attentif mais il sentait que le jeune garçon avait besoin de parler. Il lui demanda pour changer de sujet l’espace d’un instant.  

- Tu as réussi à soigné ta blessure ?  

- Quelle blessure ?  

- Celle à l’abdomen au couteau.  

- Mais je n’ai pas été blessé.  

Le nettoyeur s’avança et lui demanda d’enlever le sweat-shirt qu’il avait passé. Et constata avec étonnement qu’il n’y avait rien à part peut être un bleu au niveau du ventre.  

- Etonnant qu’il n’y ait rien, ils t’ont quand même frappé…  

- C’est pas grand chose.  

- Attends, je vais te mettre de la pommade proposa Hideyuki.  

- J’ai l’impression que tu ne te donnes pas le droit de te plaindre… remarqua le nettoyeur.  

- Quand je vois ce que Mélina ou Kerry on enduré je me dis que les persécutions purement psychologiques de mon père ne sont que des fadaises !  

- Comme quoi ce n’était pas toi qui avait été enlevé ?  

- Elle vous en a parlé !  

- Oui un peu. Elle nous a dit aussi que ton frère avait été rendu responsable de son enlèvement.  

- Aurélien a tout vu, mais il ne pouvait rien faire. Il n’avait que cinq ans et demi.  

- Plus je t’écoute et plus je me dis que Kerry ne serait pas à sa place là-bas… murmura Ryo.  

Après la mésaventure de l’orphelinat deux ans auparavant, il ne voulait plus faire souffrir sa protégée inutilement. Gabriel sembla capter quelque chose et dit :  

- Elle vous a appelé « papa », vous êtes très proche n’est ce pas ?  

- …  

- Votre silence… vous aimeriez la garder avec vous ?  

- …  

- Si Mélina décide que Kerry ne serait pas à sa place chez nous, vous la garderiez avec vous ?  

- Je la protége. C’est tout. Quelqu’un comme moi ne s’attache à rien.  

L’adolescent le dévisagea, et étrangement sourit de manière énigmatique. Cependant, il ne put pas retenir un bâillement et déclara qu’il aimerait se coucher.  

- La chambre d’ami est déjà utilisée  

- C’est pas grave je vais dormir avec elle. – devant le regard des deux hommes et qu’une libellule soit passé derrière sa tête il dit – c’est ma sœur ! – il ajouta – crétins !  

Puis il se dirigea vers l’étage en maugréant contre les deux hommes complètement idiots. Il se glissa de l’autre côté du lit. Mélina glissa légèrement vers lui et instinctivement chercha la main de son frère.  

Une demi-heure quand Ryo vint voir comment ils s’étaient organisés, il fut étonné de voir que Mélina et Gabriel dormaient main dans la main. Il ne put s’empêcher de sourire.  

Tôt dans la matinée, Kerry se leva et se dirigea vers la cuisine elle y retrouva son père. Elle s’assit en face de lui elle se frotta les yeux mais décidément elle aurait bien dormit davantage encore.  

- Tu devrais aller te recoucher Kerry.  

L’adolescente secoua la tête.  

- Tu veux ton petit déjeuner ?  

- Oui s’il te plait…  

Le nettoyeur était ravi des progrès de sa fille, elle accepte de plus en plus les attentions sans pour autant craindre une contrepartie. Il demanda :  

- Je te sers du chocolat chaud à toi aussi Gabriel ?  

Kerry tourna la tête vers la porte d’entrée, son regard se fit plus inquiet.  

- Avec plaisir monsieur. Bonjour Kerry. Tu as bien dormie ?  

- Pas assez.  

Il sourit amusé, avant de s’asseoir à côté de sa sœur, cela lui était bizarre de penser ça. Mais il savait que cela ne serait pas trop difficile à se faire à l’idée étant donné la ressemblance entre ses deux sœurs. Selon lui pour la plupart des gens, il serait difficile de faire la différence entre les deux si elles étaient habillées de la même façon. Mais lui, saurait toujours les distinguer, et il ne doutait pas que City Hunter le saurait aussi.  

- Mélina n’est pas réveillé ? demanda Kerry.  

- Non, elle dort. Je pense qu’on va pas la voir avant tard ce matin.  

- Pourquoi ?  

- Elle est fatiguée, elle va récupérer. Elle fonctionne à 120% quand il le faut, mais quand tout s’arrange son corps demande à récupérer. Je ne serais même pas étonné qu’elle chope encore une fièvre.  

- Ça lui arrive souvent ? Demanda le nettoyeur.  

- La fièvre, ça dépend. Mais c’est régulier effectivement. Enfin ça pourrait être pire !  

Le téléphone se fit entendre tous regardèrent avec attention la lumière, il s’agissait d’un appel pour Mélina, tout du moins, la diode était verte. Gabriel décrocha.  

- Gabriel, à l’appareil. Père ! Comment allez-vous ?  

- …  

- Comment Mélina ? oui mais elle dort encore…  

- …  

- 10 heures ici. Oui, je sais que Mélina se lève tôt la plus part du temps. Mais disons qu’elle a passé quelques journées éprouvantes.  

- …  

- Comment ?  

- …  

- Ah, je vois. Bien au revoir père, passez de bonnes fêtes de fin d’année.  

Gabriel reposa le combiné avec un regard assez inquiet puis il finit par sourire. Il alla droit jusqu’à la chambre pour réveiller sa sœur. Mais Ryo l’en empêcha.  

- Laisse la dormir, tu as dis toi-même que…  

- Oui oui je sais ce que j’ai dis. Mais là, ça va lui plaire.  

- Quoi donc ?  

- Père est trop occupé pour passer Noël avec elle et notre frère.  

- Et ?  

Le nettoyeur ne voyait pas ce que ça signifiait.  

- Et bien ça signifie que l’on va pouvoir passer Noël ensemble. Vous comprenez, si elle avait dut aller chez notre père. Nous n’aurions pas pu être ensemble. Jusqu’à présent nous passions les fêtes chez notre grand-mère maternelle… la vraie ajouta-il dans un murmure. Mais père a décidé qu’il en serait autrement et qu’il était temps que ses enfants passent Noël dans la maison familiale de la famille paternelle.  

- Tu devais pas passer noël chez ton papa ? demanda Kerry.  

Il la dévisagea, selon lui, soit elle n’avait pas compris que c’était aussi son père soit elle craignait inconsciemment que cela ne blesse le nettoyeur si elle disait « notre père ». Il la comprenait et cette délicatesse le rassura un peu sur le caractère de sa sœur. Elle avait une douceur d’âme sans pareil et visiblement emprunte à s’ouvrir aux autres. Il la sentait cependant fragile, peut-être plus que Mélina, ou tout du moins d’une manière différente. Il lui dit :  

- C’est un peu compliqué. Disons que père et moi n’avons pas les mêmes avis et que père a des manières très radicales de mettre fin à ce qui le dérange. Et nous séparer Mélina et moi pour les fêtes est une façon de me faire comprendre qu’il n’a pas oublié « ma rébellion ». mais il veut surtout empêcher que nous soyons fusionnels…  

- Fusionnel ?  

- Fusionnel c’est être en adéquation, c’est à dire savoir toujours ou est l’autre ce qu’il fait et parfois arriver à parler en même temps pour dire la même chose.  

- Ah…  

- Ça arrive souvent entre toi et Mélina demanda le nettoyeur.  

- Oui, assez souvent. Père n’a pas compris que c’était sûrement parce qu’il nous sépare souvent que ce lien perdure et s’amplifie.  

Ils se trouvaient tous devant les escaliers, quand ils virent passer tel un zombie Mélina qui descendait les yeux presque complètement fermés. Elle vint contre son frère et posa sa tête sur son épaule. Quelques secondes plus tard il eut l’impression qu’elle s’était endormie mais non. Elle essayait juste de se réveiller mais en vain.  

Gabriel avait l’habitude de ça, mais les nettoyeurs voyaient passé une libellule qui dormait en volant et faisait un « zzzzzzzz » bruyant. Le jeune garçon prit sa sœur par la taille.  

- Va dans la cuisine, j’arrive.  

Spontanément la jeune fille se dirigea vers la cuisine en mode somnambule. Hideyuki qui venait de revenir de chez lui ou il s’était changé. Déclara :  

- Mais c’est la première fois qu’elle fait ça ! qu’est ce qui lui arrive ?  

Le nettoyeur ne répondit pas mais regarda Gabriel, il attendait une réponse, ce dernier haussa les épaules.  

- Quand ma sœur se sent en sécurité elle agit comme n’importe qui. Elle a donc laissé tomber les défenses, du moins pour quelques heures.  

La journée se passa dans une douce ambiance familiale, Hideyuki était retourné chercher sa sœur au lycée pour passer un peu de temps avec elle. A cause de leur mission il n’était pas beaucoup rentré chez lui et voulait profiter de sa petite sœur.  

Pendant ce temps là, le nettoyeur observait sans rien laisser paraître la douce complicité qui commençait à naître parmi les trois enfants. Gabriel et Mélina s’étaient afférée à préparer une plate-forme de jeu en carton et avaient pris le temps de dessiner chaque contour correctement.  

Une fois la plate-forme prête, elle prit la main de Kerry et lui fit toucher la surface. Et elle lui dit :  

- Tu vois là, c’est la case ou tu vas mettre tes pions. Tu en as quatre…  

Elle fit passer les doigts de Kerry sur chacune des parcelles, ces dernières étaient aménagées et postées de façon que qui conque mettait les doigts dessus sentirait de léger relief. Ils étaient différents selon les endroits. (NDA : en fait, il s’agit du jeu des petits chevaux, fait maison pour que Kerry puisse sentir les pièces et ainsi profiter du jeu)  

Mélina déclara :  

- Voilà Kerry, et là tu vois ce sont les chiffres. Au fait tu sais lire le braille je suppose ?  

La jeune fille rougit, elle ne savait pas ce que c’était mais n’osait pas le demander. Gabriel le comprit tout de suite et expliqua :  

- Le braille c’est une écriture spéciale pour les aveugles. Cela correspond à une écriture en trois dimensions, en forme de pointe. Un peu comme ce que tu as sentit sur la plaquette. Il faut absolument que tu apprennes à lire le braille. On te montrera.  

- Tu sais le lire ? les interrompit le nettoyeur.  

- Oui, bien sûr. Mélina en a eut besoin à un moment donné suite à une perte de vue temporaire. Elle a donc appris le braille et moi avec. Pour ceux qui voient c’est pas évident, et généralement faut se bander les yeux la première fois pour savoir le sentir. Tu voudras apprendre Kerry ? ça te permettra de lire des livres.  

- Oh oui j’aimerais bien, mais ça doit être compliqué.  

- Franchement déclara Mélina, si Gabriel y a réussit tout le monde le peut !  

Cette remarque eut pour conséquence que le jeune garçon fit semblant de bouder. Finalement Mélina éclata de rire, et fut bientôt rejoint par les deux autres.  

La journée se passa donc dans une douce atmosphère, et le soir tout le monde se coucha avec l’impression d’avoir très bien décompressé.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55