Capitolo 27 :: A l'approche

Pubblicato: 01-12-05 - Ultimo aggiornamento: 01-12-05

Commenti: Ah, j'ai oublié de préciser qu'il fallait me féliciter ! car depuis le chapitre 26, Chibi a pris la décision et a surtout pris de l'assurance pour écrire au passé. Alors j'espère que mes petites maladresses me seront pardonnées ^^ ! Donc voià, nous entamons la dernière partie de cette fic snif. Allez j'en ai fini avec mon blabla ! BOnne lecture et n'oubliez pas les reviews ^^ !

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Le temps avait passé, de la même manière que l’eau sous les ponts. Ryo et Kerry vivaient dans la simplicité dans une relation un peu particulière. L’enfant avait décidé de l’appeler « Papa » et Ryo laissait faire sans pour autant dire à Kerry qu’elle était à présent sa fille.  

Mais cette dernière n’avait pas besoin de ça pour comprendre que son protecteur tenait à elle, il était maladroit elle s’en était tout de suite rendue compte mais elle essayait d’éclairer un peu son univers. La complicité existait toujours aussi bien, mais il n’empêchait que c’était toujours Hideyuki renommé« Tonton Hideyuki » pour l’occasion qui lui lisait des histoires et la divertissait. Ryo restait là à les observer, parfois en souriant de manière attendri. Malgré les deux ans passés, il s’étonnait toujours de la facilité de Kerry à s’adapter à son attitude parfois un peu détachée. Il était persuadé qu’elle savait exactement ce qu’il y avait dans son cœur sans qu’il ait besoin de lui exposer.  

La fermeture qu’il avait mis sur la porte de la chambre de Kerry pour qu’elle se protège de ses démons n’était enclenchée que lorsqu’il était en mission. A présent, elle se sentait en sécurité dans sa chambre et cela à force de douces attentions. A aucun moment, ni Hideyuki ni lui-même n’étaient entrés sans permission dans sa chambre ou avaient cherché à s’immiscer dans son intimité.  

- Qu’est ce qu’il y a Ryo ? Tu as l’air soucieux…  

L’homme accoudé à la balustrade acquiesça.  

- Qu’est ce qui se passe ? Quelque chose ne va pas avec Kerry ? Elle est malade ?  

- Non, non, mais elle m’a fait une belle frayeur.  

- Du genre ?  

- Son lit était plein de sang…  

- Qu’est ce qui s’était passé ? Demande le partenaire de City Hunter avec appréhension.  

- Je me suis inquiété, mais au final c’était pas bien grave…  

- C’était quoi ?  

- Simplement le signe qu’elle devient une jeune fille…  

- Ah, je vois, répondit-il en essayant de retenir son fou rire.  

- Oh ça va ! Toi tu as une petite sœur ! moi les filles que je rencontre, je me pose pas la question…  

- Je t’avais dis que ce genre de chose arrivait.  

- Oui, oui.  

Le nettoyeur resta silencieux.  

- Au fait ou est-elle ?  

- Kotori est en train de lui expliquer des trucs de filles.  

- Hi hi. Tu ne t’en es pas chargé ?  

- Ça va pas la tête ! Je suis City Hunter ! Et l’étalon de Shinjuku !  

- Oh ça va, vire ta carapace tu veux ! Ça fait déjà deux ans qu’elle est avec toi. Tu pourrais arrêter ton cirque.  

Ryo passa les mains dans ses cheveux et dit tout bas :  

- Tu me vois expliquer à Kerry, à partir de maintenant tu es une jeune fille, ce truc va t’arriver tous les mois. Et surtout interdit de sortir avec des garçons d’accord ?  

Une libellule passa derrière la tête d’Hideyuki.  

- C’est ce que diraient les pères à leurs filles.  

- Pff, ce sont des trucs de filles. Elle a décidé qu’elle m’appellerait « papa » je n’ai pourtant pas la tête de l’emploi !  

- Ah là, là ! Quand est ce que tu arrêteras de te prendre la tête ? Tu as recueilli Kerry, tu l’héberge, la nourrit et la protége contre les autres et elle-même. Et tu l’aimes en plus !  

- Je n’aime personne ! Je suis un tueur !  

- Etait.  

- Je suis un nettoyeur professionnel, et pour ça il faut que je n’aie aucune attache !  

- C’est trop tard pour ça.  

Ryo dévisagea son ami, puis finit par soupirer. Il alluma une cigarette.  

- Ou est le tueur ? Demanda le nettoyeur doucement.  

- Il a disparut y’a longtemps, et c’est beaucoup mieux ainsi.  

- Tu crois ?  

- Oui.  

- Je me mets de ce fait beaucoup plus en danger.  

- Tu as écouté ton cœur, tu n’as pas le droit de reculer à présent, ça fait presque deux ans que vous vivez comme une famille…  

- Famille..  

- Oui, c’est ta fille à présent.  

- …  

- Déjà deux ans presque souffle le nettoyeur. Je m’en suis pas trop mal sorti non ?  

- Très bien sorti. Pas évident de s’improviser père d’une enfant de douze ans quand on a un passé tel que le tient. Par contre…  

- Oui ?  

- Tu en as fait une enfant un peu trop gâtée.  

Une libellule passa.  

- Je trouve pas, je pense juste qu’elle avait besoin de ça. Elle n’a pas eu grand chose jusqu’à présent.  

- Sans doute, mais il ne faut pas confondre amour et cadeaux. Et puis si tu en fais une capricieuse ! je plains son futur mari…  

- … Elle a même pas 14 ans, on a le temps.  

- Dis plutôt que tu voudrais qu’elle prenne son temps.  

- Et ta petite sœur quand est ce que je la rencontre ?  

- Jamais !  

- Une photo ! Une photo.  

- Tu rêves !  

Kotori arriva sur le toit et dit :  

- C’est bon je lui ai tout expliqué.  

- Merci beaucoup…  

- C’est normal. N’oublies pas de lui acheter…  

- C’est nécessaire ? Demanda le nettoyeur.  

- A ton avis… crétin.  

- Mais je vais avoir l’air bizarre moi ! Se plaignit-il en faisant une moue boudeuse.  

- Je doute que cela puisse être pire que l’image que tu renvois dit-elle amusée.  

- C’est pas toi qui va te pointer dans le rayon cherchant quel produit acheter pour ces trucs mensuels !  

Deux libellules se baladèrent derrière la tête d’Hideyuki, qui venait de comprendre. (nda : c’est pas trop tôt)  

- Kotori chérie ! Tu voudrais pas lui en acheter toi ! Hein ! Hein.  

Elle sembla réfléchir quelques minutes, en fait, elle avait déjà prévu de le faire elle-même pensant sans doute à juste cause que du rayon concerner opter pour celui de la lingerie fine.  

- Ok, je m’en charge monsieur le nettoyeur pas fichu d’acheter des serviettes périodiques.  

Ryo réfléchit sérieusement quelques secondes avant de s’élancer vers la jeune femme en lui criant :  

- Pour te remercier ! Je t’offre mon corps !!!!!!!!!!  

Il lui sauta dessus mais atterrit dans le mur.  

- T’es irrécupérable ! Dire que tu es le papa d’une petite fille !  

Sur ce l’infirmière tourna le dos et s’en alla. Tandis que le nettoyeur s’assit en tailleur et arborait une tête d’enfant malheureux, sous le regard amusé d’Hideyuki. Ce dernier finit par lui demander ce qui n’allait pas.  

- C’est pas juste… Tout le monde me considère comme un « papa » ! Je suis trop jeune !!!!! OUINNNNNNNN !  

Bien que s’y attendant, Makimura tomba quand même à la renverse devant l’attitude de son comparse.  

Tout à coup, le nettoyeur se releva et fixa avec attention le seul immeuble capable d’atteindre son immeuble. La présence qu’il avait sentit était étrange, elle ressemblait à celle de quelqu’un du milieu pourtant elle était étrangement diffuse.  

L’instant d’après, la sensation disparut, ils restèrent quelques minutes encore mais ne sentant aucune animosité contre lui et son partenaire, ils tournèrent les talons.  

- Ryo ?  

- J’aime pas ça. Fait gaffe Hideyuki, ça fait déjà plus de trois fois qu’on essaie de me suivre.  

- Tu l’as repéré c’est pas bien grave.  

- Oui mais à chaque fois je l’ai ramené plus proche de la maison.  

- T’inquiète, j’ai senti aucune présence.  

Ils s’engouffrèrent dans la cage d’escalier.  

En deux ans, Kerry sortit que rarement de l’immeuble et encore en passant par l’entrée dissimulée dans l’immeuble d’à côté. Mais jamais seule, c’était toujours Kotori qui l’accompagnait. Et puis, étrangement Ryo tenait à ce qu’elle se déguise régulièrement de façon à ce que personne ne la reconnaisse. Sans aucun doute ce subterfuge était prévu pour ses anciens tortionnaires pour qu’ils ne la reconnaissent pas.  

Malgré ses progrès cela demandait énormément de concentration à l’adolescente aussi elle préférait rester enfermée dans sa chambre, s’occupant comme elle pouvait, avec le temps elle avait trouvé plein d’occupation.  

* * * * * *  

En bas de l’immeuble observateur, une personne dit doucement :  

- Hum bravo Saeba, tu sens vraiment la présence de presque tout le monde. J’ai de la chance que tu n’aies pas eu une paire de jumelle si non j’aurais été démasqué avant même d’avoir atteint mon but.  

Elle entra dans un café et s’assit en face d’un garçon et lui dit :  

- Merci de m’avoir attendu.  

- De rien, je préfère pas te demander ce que tu as fabriqué.  

- Je voulais voir quelque chose.  

- …  

Sentant la présence de plusieurs personnes peu désirables et ne voulant pas mettre son frère en danger elle l’invita à quitter l’établissement et à s’enfoncer dans les ruelles sordides. Très vite, ils rejoignirent une artère principale et dans la ruade de gens qu’ils perdirent leurs poursuivants.  

Fin du chapitre 27  

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