Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 16 :: La menace

Pubblicato: 21-07-05 - Ultimo aggiornamento: 21-07-05

Commenti: Et voilà un nouveau chapitre ^^ ! j'espère qu'il va vous plaire ! merci à tous pour vos reviews ! je repars en vacance le 25 juillet et cette fois-ci sans connexion internet (ni ordi d'ailleurs) j'espère pouvoir écrire à nouveau à partir du 15 aout mais c'est pas sûre ^^' ! allez je vous dis à bientôt et bonne lecture :) oubliez pas une petite review^^ ça fait très très plaisir !

 


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Plusieurs heures plus tard quand Kerry se réveille, elle constate qu’elle est dans un lit, sans doute dans la maison qu’elle ne connaît pas encore.  

Une douleur insidieuse lui fait faire une grimace, sa main est endolorie.  

« Que s’est-il passé ? » Se demande-t-elle.  

 

Doucement, elle se relève dans ce grand lit, trop grand pour elle. La douleur se fait plus présente et sa grimace sur son visage s’accentue et ses yeux s’emplissent de larme. Malgré la pénombre elle constate qu’elle a un bandage à la main.  

 

« Que s’est-il passé ? Qu’est ce que j’ai fait ? »  

 

- Tu devrais rester allonger Kerry.  

 

La petite fille sursaute, elle n’avait pas remarqué la présence de son protecteur dans cette chambre. Ryo s’avance et s’assoit sur le bord du lit. Il lui caresse le visage remettant au passage quelques mèches de cheveux derrière l’oreille.  

Ryo constate qu’au moment ou il l’a touché cette dernière à eu légèrement peur et a fermé les yeux puis les a rouverts.  

Au contact de ses doigts sur sa peau, une douce chaleur l’a imprégné. Il lui dit :  

 

- Tu m’as fait peur…  

- … ?  

- Quand tu as empoignée cette plante… Tu as parlé avec une drôle de voix.  

- La plante au goût de sang… murmure doucement Kerry.  

- Oui, d’ailleurs je l’ai arrachée dans le jardin. Ce genre de plantes n’ont rien à faire dans un jardin…  

- Je me souviens pas… ce qui s’est passé mais merci… dit-elle d’une toute petite voix.  

- Kerry qui sont ceux qui t’ont fait du mal ?  

 

Cette maudite question qui lui trotte dans la tête depuis qu’il la connaît est sortie toute seule, et là il voit le visage de sa protéger se décomposer à vue d’œil.  

 

- Je…dois pas le dire… je dois pas le dire… dit-elle dans un sanglot tout en se recroquevillant sur elle-même.  

 

Kerry tremble et son visage devient livide, ses yeux perdus dans le néant et Ryo impuissant se maudit d’avoir posé cette question quand il voit la transformation chez sa petite protégée.  

Peu habile dans ce genre de démonstration, il se trouve impuissant et ne peut que la regarder et lui dire :  

 

- C’est pas grave Kerry, c’est pas grave.  

 

Dans un geste quasi inconscient, il lui prend la main et la tient. C’est la seule chose qu’il est capable de faire, et il espère que ça suffira pour la rassurer.  

Au bout de quelques minutes, Kerry réussit à s’endormir, mais son sommeil est emprunt d’un cauchemar terrible, comme pour lui rappeler qu’elle n’a pas le droit de vivre…libre.  

 

- - - - - - - Début du rêve - - - - - - -  

 

Un jour à 14 heures, dans une maison retranchée un peu loin du monde des vivants tout du moins c’est ce que pensaient les deux gamines qui vivaient là, forcées d’obéir au bon vouloir d’un couple d’individus, malsains et méchants.  

Comment se sont-elles retrouvées dans cette galère ?  

La première du nom de Ly (prononcé Lail) ne se souvient pas d’un autre temps, pour elle la vie c’est ça, cet enfer. Pour la seconde c’est un peu plus compliqué, elle n’a pas évolué toujours dans cet environnement néfaste, mais elle s’en souvient pas d’avantage…  

Elle a choisit d’oublier pour ne pas souffrir du manque…  

Leurs caractères sont terriblement différents Ly est pleurnicheuse et a beau savoir que cela ne fera qu’augmenter la colère des gens qui l’élèvent, elle ne peut pas s’en empêcher !  

 

- Flap… flap ou es-tu ? Murmure une voix d’enfant.  

- Ly y’a un problème ? Demande une autre petite voix.  

- Ley, je trouve pas Flap…  

- Tu sais qu’on va avoir des problèmes si on nous trouve dehors…  

- Je sais mais… et Flap ?  

- On viendra ce soir…  

 

Quelques heures plus tard l’homme aux bras velus s’approche des filles qui se trouvent dans la cuisine en train de faire la vaisselle ensembles après le repas qu’elles avaient fait en même  

.  

- Ly !  

 

L’enfant se retourne dans un sursaut, son regard effrayé se pose sur l’homme sombre les yeux injectés de sang. Un rictus apparaît sur son visage il est ravi de la frayeur qu’il fait naître chez ses gamines cependant il est déçut car l’autre gamine n’a pas bronchée toujours occupée à la vaisselle. Depuis que Ley les avait rejoint quand elle avait trois ans et demi, il avait réussit juste les premières semaines à lui faire peur. Jamais il n’avait encore rencontré de gamines plus difficiles, par le passé, il avait réussi à plier ses propres enfants et voilà qu’une gamine de même pas six ans le regarde avec une sorte de pitié ou alors peut-être du mépris. Ly a peur de lui et il en est ravi encore aujourd’hui, mais Ley semble la protéger de manière silencieuse ou alors effective dans la cave quand il les punit…  

Un rire sardonique s’échappe de sa gorge glaçant le sang des deux enfants, même si l’une d’elle arrive plutôt bien à le cacher.  

D’ailleurs son impassibilité le frustre tellement qu’il veut lui montrer, non, leur montrer qui il est, et surtout ce dont il est capable pour les plier. Un sourire machiavélique apparaît sur son visage dur.  

 

- Ly ! Ley ! Venez !  

 

N’attendant pas qu’elles obtempèrent, il vient saisir le bras gauche de Ly et le droit de Ley. Puis il les tire sans ménagement derrière lui, jusque dans la cours ou il les jette sans durement, elles tombent toutes les deux sur le sol dans un bruit sourd. Des cris reflétant la douleur et l’injustice de leurs conditions s’échappent de leur gorge.  

Elles se retrouvent assise à même le sol et regardent leur bourreau s’attendant d’ors et déjà à la ceinture ou à la chaîne, Ly commence déjà à sentir les sanglots qui se profilent. L’homme observe attentivement les deux gamines l’une étant certaine qu’il va essayer de les mater et l’autre un regard méprisant presque défiant mais aucune peur apparente et c’est bien ce qui l’excède le plus. Ce regard qui signifie « moi je ne te crains pas » bien sûre quand il la frappe, elle crie, mais ça fait longtemps qu’elle ne pleure plus à cause des coups. Sa détermination de leur prouver qui il est, est renforcée par le dédain inconscient que la gamine lui octroie.  

Un sourire qui déforme son visage apparaît.  

 

- Bougez pas d’ici !  

 

Docilement, les deux petites filles obtempèrent. Discrètement Ley, prend la main de Ly et la serre comme pour lui communiquer de la force pour ne pas pleurer.  

 

L’homme revient avec un lapin, les deux petites filles le regardent tétaniser.  

 

« Qu’est ce qu’il va faire ? » se demande Ley  

« Oh Flap !» se demande Ly.  

 

Les deux petites filles deviennent blêmes quand elles voient qu’il tient d’une main le lapin et de l’autre un couteau à la taille impressionnante.  

 

- Regardez bien les filles dit-il d’une voix froide dénuée d’émotions – Regardez bien ce qui vous arrivera si un jour vous parlez de nous à quelqu’un.  

 

Et là, il tranche sans ménagement la gorge du lapin devant les yeux révulsés de peurs des deux gamines. Le sang de l’animal va jusqu’à éclabousser les deux visages enfantins, trop tétanisées pour réagir ou bien hurler.  

Tenant toujours l’animal par les oreilles il approche des enfants assises par terre un sourire diabolique sur le visage il approche la lame de la gorge de Ley et fait mine de la trancher. La petite fille déglutie avec difficulté, mais réussis à rester plus ou moins indifférente. Mais une partie d’elle a envie de tuer cet homme pour sa cruauté, elle ne sait même pas si c’est vraiment elle qui veut ça. Il réitère son geste devant Ly. Il finit par déclarer :  

 

- De toute façon, ne vous faîtes pas d’illusions les filles ! Vous serez à nous pour toujours !  

 

Il en rajoute une couche en refaisant un coup de couteau sur le cou du lapin qui était déjà vide de sang répandu çà et là, sur le sol, sur les habits de l’homme ou encore sur les deux petites recroquevillées.  

Cette fois-ci il a réussi, il a réussi à faire trembler de peur cette maudite Ley ! Il n’aurait jamais dut l’enlever et les réunir toutes les deux. Mais, il est trop tard pour faire machine arrière, et d’une manière ou d’une autre il les brisera !  

 

- - - - - Fin du rêve - - - - -  

 

Kerry se réveille dans un sursaut, ses joues sont pâles presque transparentes.  

 

« La menace » songe-t-elle « La menace est de retour »  

 

Prise d’un haut-le-cœur, elle dégage délicatement sa main de celle du nettoyeur et se dirige à pas feutrés mais rapide vers la salle de bain, alors que le nettoyeur s’est endormi sur le fauteuil près du lit.  

 

Après que la petite fille s’est endormie quelques heures auparavant. Il n’a pas osé détacher sa main de celle de l’enfant, il l’a regardé pendant longtemps dormir, voir son petit corps se soulevé au fil de sa respiration.  

Ryo se réveille quand il entend un son indistinct dans la maison. Il vérifie que son magnum est bien dans son holster, et constate que la petite a encore filé à l’Anglaise de son lit.  

Doucement, il se dirige vers le bruit, et là il la voit en train de rendre un repas inexistant dans les toilettes. le nettoyeur voit clairement aussi les larmes qui coulent inlassablement sur les pommettes de Kerry. Il se place juste derrière elle et lui retient les cheveux coupés au carré pour que cela soit plus pratique.  

 

Si elle a été surprise, Kerry n’en a rien montré à Ryo. Une fois finit, il l’aide à se relever, il mouille un gant qu’il passe sur le visage de l’enfant, mais la petite hoquète toujours, les larmes coulent toujours sur ses joues rouges. Prit d’une spontanéité étonnante il s’assoit sur le bord de la baignoire et prend l’enfant sur ses genoux. L’espace d’une seconde, la petite fille se raidit puis finit par se caler contre le torse de son protecteur, elle est un peu plus décontractée. Mais les larmes coulent toujours Ryo récupère un mouchoir propre dans sa poche (nda : il a ça sur lui Ryo ?? O_O bon je sais, c’est moi l’auteur ! mdr on va dire que c’est Hideyuki qui lui a donné mdr, une vraie mère poule ! ^_^’‘ Je vais me faire étrangler ^^’). Et il essuie les larmes de Kerry.  

 

- Ça va ?  

- …  

- Qu’est ce qui ne va pas Kerry ? Pourquoi pleures-tu ? Demande-t-il d’une voix douce qu’il a découvert que depuis qu’il connaît Kerry…  

 

Doucement, très lentement Kerry se calme et se serre d’avantage encore contre le nettoyeur.  

 

- Je veux pas en parler.  

- Un cauchemar ?  

- Oui.  

- Tu sais que parler de ses cauchemars sert à les chasser.  

 

Ryo a beau l’affirmé, il sait que les cauchemars ne se chassent pas si facilement de l’existence, son passé à lui revenant continuellement dans ses cauchemars. Mais peut-être est-ce justement parce qu’il n’en parle pas qu’ils sont si forts toujours. Jusqu’à présent, il n’a pas rencontré la personne qui sera capable de l’écouter sans le juger. Bien sûr il a Makimura, mais étrangement il souhaite le préserver de tout ça. Evidemment son partenaire est au courant de son passé dans les grandes lignes, mais pas dans les détails. Non jamais, il ne dirait à quelqu’un ses tourments pour ne jamais voir de la pitié dans son regard. Et puis seul un ange pourrait ne pas le juger…  

 

Au bout d’un quart d’heure, immobile Ryo finit par sortir de ses pensées, et il constate avec étonnement que dans ses bras la petite fille n’a pas mis longtemps à s’endormir. Mais un autre détail lui saute aux yeux, et tout en se relevant doucement après avoir passé ses bras sous les épaules et les jambes de Kerry se relève. Il demande :  

 

- Ça fait longtemps que tu es là ?  

- Je me demandais comment tu t’en sortais. Un enfant malade c’est toujours un peu délicat.  

- Tu parles par expérience ? Répond un peu agacé le nettoyeur d’avoir été ainsi pris en séance de tendresse.  

- Bien sûr être grand-frère m’a appris à gérer les petites maladies…  

 

Ryo le suit jusqu’à la cuisine du rez-de-chaussée, Kerry toujours calée contre lui.  

 

 

Fin du chapitre 16  

 

 


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