Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 38 :: Qui menace qui ?

Pubblicato: 23-01-06 - Ultimo aggiornamento: 23-01-06

Commenti: Merci à Mini Soleil, Shan In XYZ, Eden et Nanou pour leurs reviews. Et merci à tout ceux qui lisent ma fic ^^ ! Alors je voulais m'excuser, il est vrai que Kerry n'est plus trop dans l'action actuellement mais ça ne serait tarder ! Et je pense que vous allez aller de surprises en surprises ! Comme je manque d'inspiration pour l'écriture, non pas sur l'histoire en elle même mais pour les mots qui se dérobent à moi, je vais remettre la parution à une par semaine (j'ai quand même jusqu'au 45 d'écris ^^) Sur ce bonne lecture et à mercredi pour une maje de Droit à la vie

 


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Chapitre 38 – Qui menace qui ?  

 

 

Un peu plus tôt, quelque part à Tokyo, dans un immeuble de grand standing, un homme était concentré sur un dossier qui l’embêtait bien. Il était celui qui avait commandité ce fichu enlèvement. Il savait qu’il fallait qu’il prenne contact avec la sœur.  

Quelques coups furent taper à la porte, un homme entra et lui dit :  

 

- Monsieur Thomson.  

- Oui ?  

- Ils ont le morveux. Et on leur a donné les instructions que vous vouliez.  

- Bien, j’espère que la gamine va craquer.  

- …  

- Il est temps de lui rappeler notre existence.  

 

Un garçon d’environ dix-sept ans se sentit mal à l’aise. Il voulait sortir pour ne rien avoir à faire contre elle, mais…  

 

- MICKAEL !  

- Oui monsieur, répondit-il docilement.  

- Tu sais ou elle est ?  

- …  

 

Joey Thomson ne connaissait pas très bien cette équipe, mais il avait clairement entendu parlé des capacités intéressante de ce groupe là. Il ne les craignait pas, car il savait qu’ils avaient été conditionnés pour obéir. Enfin cela aurait dut causer aucun problème, mais la plus jeune était sortie du rang et s’ils ne faisaient pas gaffe s’étaient les quatre autres qui risquaient de se rebeller. Il fit signe à un des gars présent de forcer l’adolescent. Un homme approcha et lui donna un coup de poing dans le ventre. Stoïquement, Mickael ne poussa aucun cri alors qu’il se retrouvait plié en deux sur le sol. Au bout d’une minute, il se releva comme tout homme du milieu le ferait. Il fixa droit devant lui, ces deux types l’embêtaient. Si ce n’était pas un ordre direct, il leur aurait déjà faussé compagnie. Ils le regardaient tous les deux et essayaient de déchiffrer le regard distant et froid de l’adolescent.  

Même s’ils étaient tout deux des professionnels, ils se savaient incapable de rivaliser avec cet adolescent, et heureusement qu’il était bien façonné pour obéir aux ordres car si non, ils pouvaient signer leur arrêt de mort. Mais le garçon s’obstina à ne rien dire. Alors le gorille le tint fermement par la gorge.  

 

- Répond ! lui-grogna-t-il dans les oreilles.  

 

Mickael sentait qu’il commençait à étouffer mais s’en fichait. Ils ne le tueraient pas, ils le savaient tous les trois. Cependant une idée germa dans sa tête, s’il ne leur disait pas ou elle était. Ils finiraient par l’apprendre d’une manière ou d’une autre et elle serait en danger. Alors que lui pourrait probablement faire quelque chose pour l’empêcher.  

 

Mickael finit par faire un signe pour qu’il le laisse parler, il ignora les douleurs au niveau de sa gorge et répondit :  

 

- Oui monsieur.  

- Bien, alors tu vas aller la surveiller, et dès que tu la vois apparaître, tu nous le signal. Gary va t’accompagner.  

 

Cette perspective ne plut pas au jeune homme, mais il garda ses pensées pour lui. Il acquiesça, ne se sentant pas d’humeur à dire quoi que ce soit sans s’énerver.  

 

Sans un regard pour son suiveur, il tourna les talons et une fois vêtu, il sortit dans le froid hivernal de la grande métropole.  

Il l’avait suivit, il savait ou elle allait souvent, elle allait sur le toit d’un immeuble et il avait pu voir qu’elle avait un fusil longue protée avec elle. Mais que faisait-elle ? S’était-il demandé. Il pensait au début que Mélina, car il s’agissait bien d’elle, voulait tuer quelqu’un et faisait des repérages. Mais il ne fallait pas plus de trois jours pour ça et cela faisait un moment qu’elle venait.  

A certain moment, il l’avait vu le fixer, lui-même devait avouer qu’elle était très douée. Mickael songeait au fait qu’elle l’avait laissé, la suivre, elle n’avait pas cherché plus vraiment à le semer. C’était à ce moment qu’il avait vu qui elle suivait, et quand le gars en question la repérait, elle soupirait et lui lançait un regard dépité, comme si c’était de sa faute.  

Contrairement à Mélina, les quatre autres ne s’étaient pas cantonnés dans un seul domaine, ils avaient été obligé d’apprendre le combat rapproché, à dissimuler leur présence au maximum. Evidemment à tirer, mais c’était surtout l’entraînement physique qui avait été le plus dur.  

 

En revanche, leur entraînement quand il s’agissait de chercher un ennemi, c’était toujours Mélina qui était chargé de se cacher. Et étonnement elle se débrouillait bien même très bien car ils mettaient parfois des heures à la repérer. Généralement, c’était quand elle en avait marre qu’elle se laissait aller, mais des fois aussi c’était à cause de manœuvres extérieurs. Par exemple une fois elle avait trouvé un oiseau blessé et c’était donc mise à découvert et était restée dans sa bulle, le problème c’était qu’elle avait été punie pour ça. Et la sanction avait été de voir tuer sous ses yeux cette pauvre bestiole. Tous les quatre avaient vu le regard de Mélina se refermer, il était sûr qu’elle aurait tué cet homme sans hésiter si elle avait été prête psychologiquement. Elle avait lancé un tel regard à l’homme qu’il avait pris congé rapidement, et ils l’avaient tous entendu vomir un peu plus loin. Quand elle s’y mettait elle pouvait jeter un froid glacial. Cela avait été le seul incident de la sorte, enfin jusqu’à, il y a six mois. Et le pire songea-t-il, c’était que c’était déjà Joey Thomson qui avait tué cette pauvre bête.  

 

Ils arrivèrent sur l’immeuble pour surveiller la jeune fille. En fait, il n’avait pas réussi à remonter jusqu’à l’immeuble qu’elle observait. En revanche, il avait suivit l’homme qu’elle avait entrepris de suivre, c’était un homme étrange avec un cache-poussière. Il avait finit par obtenir les renseignements qu’il voulait et avait découvert pourquoi elle le suivait. Il était persuadé que c’était pour mieux s’approcher du client de ce gars.  

 

 

Dans la salle que Mickael et le gorille avaient quitter une demi-heure plus tôt. Joey Thomson observait par la ville de fourmis il prit le téléphone dans sa main et composa un numéro spécial. En bon petit soldat, elle aura pensé à faire un transfert sur le lieu ou elle se trouvait. Il utilisa un système pour brouiller sa voix et il entendit trois sonneries, et au moment ou il pensait qu’il allait être transférer sur un répondeur. Quelqu’un répondit :  

 

- Oui.  

 

* * * * * *  

 

Mélina décrocha et resta quelques secondes silencieuse puis finit par dire :  

- Oui.  

 

Elle n’avait pas à dire qui elle était, celui qui la joignait savait qui il voulait joindre : elle.  

 

- Ma chère cobaye ! Comment vas-tu ?  

- …  

- Oh, tu n’es pas d’humeur communicative !  

- Qu’est ce que vous voulez ?  

- Oh mais moi rien ! je sais que tu es consciencieuse et que tu n’as pas oublié la raison de ta présence à To...  

- La raison de ma présence Tokyo n’a rien avoir avec vous ! Lâcha-t-elle cinglante. Je n’ai jamais eu l’intention de faire ce que vous vouliez !  

- Pourtant tu as…  

- Illusion ! le coupa-t-elle.  

- De quel droit me parles-tu ainsi !  

- De quel droit utilisez-vous une voix brouillée pour me parler ?  

- Je…  

- Vous avez peur, vous êtes un trouillard. Votre maman était méchante avec vous ? demanda-t-elle méprisante.  

- Que…  

- Ecoutez bien ce que j’ai à vous dire : je ne ferais jamais ce que vous voulez.  

- Mais que…  

- Vous pensiez avoir une position supérieure à moi ?  

 

Mélina l’entendait respirer bruyamment, elle esquissa un sourire satisfait. Les deux nettoyeurs étaient subjugués par tant d’appoint.  

 

- Vous ne l’êtes pas.  

- …  

- Vous ne l’êtes pas, car si non vous n’auriez jamais eu à menacer la liberté de mon frère.  

- Oui mais si tu ne le fais pas, je le ferais tuer…  

- Si vous le faites tuer ! vous n’obtiendrez jamais rien de moi. Et en plus…  

 

Elle se tourna face à la vitre et murmura très lentement articulant chaque mot pour qu’ils entrent bien dans la tête de l’individu.  

 

- En plus, reprit-elle. Vous savez qui je suis ! donc à votre place j’aurais peur…  

- Vous ne savez pas qui je suis… lança-t-il.  

- Effectivement, j’ignore cet instant qui vous êtes. Mais je vous promets une chose : je trouverais.  

 

Et elle raccrocha. Elle ne donna pas l’occasion à son interlocuteur d’en placer une. Elle avait fait exactement ce qu’il ne fallait pas quand on était en position de faiblesse. Mais elle savait que cette attitude extraordinairement supérieure et prétentieuse, aurait de quoi déstabiliser.  

 

La jeune fille serra les poings. Ce qu’elle avait fait, elle le savait, c’était risqué. Elle fut prise d’un haut-le-cœur, mit sa main devant sa bouche et fila aux toilettes pour vomir.  

 

Hideyuki attentif lui donna un gant humide, elle le remercia et le passa sur son visage.  

 

- Qu’est ce que tu as fait ? demanda Ryo. Es-tu consciente que tu as signé l’arrêt de mort de…  

 

Elle le regarda avec de tels yeux, qu’il fut incapable de continuer sa phrase. La voix enrayer par la pression qu’il y avait sur son cœur elle lui dit :  

 

- Je sais très bien ce que j’ai fait… Je sais très bien que c’est contraire à toute négociation. Cependant, si je laisse aux commanditaires l’espoir que je ferais bien ce qu’ils veulent. La prochaine fois que je dirais « non », il se diront que c’est pas grave qu’ils pourront utiliser mon frère. Mon frère et moi ne voulons pas qu’ils pensent que je suis si facilement manipulable.  

- Tu sais qu’il risque…  

- Je ne crois pas qu’ils le feront tuer !  

 

Elle se dirigea vers la salle de bain, elle s’observa dans la glace ses yeux étaient tristes, si tristes, pas étonnant songea-t-elle qu’il ne l’ai pas achevé avec ces mots. Son corps criait de lui-même, elle avait beau cacher ce qu’elle pensait.  

Sa détresse se voyait sur son visage, et elle espérait que tout ça serait réglé avant que son corps ne lui montre de manière plus physique l’épreuve dont elle ressentait déjà les premières étapes.  

 

Quelques minutes plus tard, Hideyuki servait deux tasses, le nettoyeur était fidèle à lui-même. Rien ne transparaissait d’aucune manière. Il ferma la porte.  

 

- Que penses-tu de Mélina ? demanda le nettoyeur.  

- Je ne sais pas. Elle ne semble pas nous faire confiance. Et puis, elle a joué avec le feu…  

- D’un autre côté je la comprends, si elle ne veut pas que cela soit l’enfer et que cela recommence éternellement….  

- Oui mais elle a parlé en anglais, donc il est à supposer que les kidnappeurs et le commanditaire soit deux personnes différentes. Car j’ai bien vu que c’était des japonais…  

- Dans ce cas là, il est à craindre la nature même de ceux qui l’on enlevé.  

- C’est exactement ce que je veux savoir.  

 

Les deux nettoyeurs sursautèrent, ils ne l’avaient pas entendu entrée. La jeune fille avait remis ses lunettes et s’était changée. Elle portait, un pull à col roulé noir. Et en bas, elle portait une jupe blanche, elle était plissée et arrivait juste au-dessus des genoux. Dessous elle portait un collant noir. Cette inspection de la part des nettoyeurs la firent rougir légèrement.  

 

- Vous pensez que ce serait possible de savoir quel genre de personnes a enlevé mon frère ?  

 

Décidément cette fille était plus que déstabilisante, il commençait à avoir quelques doutes sur elle. Déjà, elle n’avait pas dit quelles étaient les revendications des kidnappeurs et puis cette façon discrète de se déplacer.  

Plein de chose le troublait la concernant, il ressentait à peine sa présence. C’était comme si elle se déplaçait avec délicatesse d’une brise qui caresse le visage. Elle n’avait pas non plus été impressionnée plus que ça par la mitraillette de son « pilote » et même si elle avait été surprise par la carrure de son vieil ennemi Falcon, il n’avait pas ressentit de peur de sa part. pas plus quand ils avaient dut semer leur suiveur. Il l’avait trouvé très posée. Bien sûr il espérait que seul sa présence ait pu la rassurer. Mais il se doutait que ce n’était pas uniquement ça. Et cette question le tritura aussi lui demanda-t-il :  

 

- Qu’est ce que tu entends par-là ?  

 

Mélina entra. Son visage était pâle mais ses yeux étaient toujours très vifs. Elle haussa les épaules en répondant :  

 

- Nous sommes à Tokyo.  

- Et ?  

- Et bien, si nous étions en France je me dirais que se sont juste des types qui recherche l’argent et qui ont reçu cet ordre comme ça juste pour un appât du gain. Alors qu’ici, il y’ a plusieurs genre de gens. Je mets de côté les psychopathes et les autres détraqués sexuels qui enlèvent pour faire subir des sévices plus forts. Je veux savoir si ce sont juste des gens incapable « de tuer » ou s’il s’agit de vrai professionnel. Genre des mercenaires, qui sont capable de tuer père et mère.  

- …  

- Comment tu sais tout ça ? Demanda Hideyuki.  

- Car j’ai eu affaire aux deux cas – et elle murmura pour elle - enfin plutôt aux trois cas.  

 

Ryo avait bien entendu les derniers de Mélina. Il se surprenait à se méfier d’elle parce qu’elle semblait plus forte que les autres et d’un autre côté…  

Il l’avait vu si vulnérable après sa dégringolade dans les escaliers et puis son regard fataliste. Il voulait la protéger même si c’était d’ors et déjà son travail. Soudain Mélina eut peur d’un détail et demanda :  

 

- Monsieur Makimura. J’ai une question…  

- Oui ?  

- Et bien… Je n’y voyais pas grand chose le jour ou mon frère s’est fait enlevé. Pourriez vous, me dire comment étaient habillés ces gens-là. S’ils portaient une cagoule ou quelque chose…  

 

Le nettoyeur vit ou elle voulait en venir, et bien qu’elle soit jeune, il devait reconnaître que son esprit d’analyse était plutôt efficace. Il se surprit à se demander quel était son age. Elle ne lui avait rien dit et il n’avait rien demandé. Il faut dire qu’il ne connaîtrait même pas son nom de famille si la femme qui l’avait appelé ne lui avait pas hurlé dessus au téléphone.  

Il comprit quelque chose sur cette fille, et cela le troubla plus qu’il ne l’aurait voulu.  

 

Une nouvelle fois, le téléphone se mit à sonner. Mélina fronça les sourcils quand elle découvrit la couleur verte…  

Elle doutait fortement que ce soit le commanditaire, après les paroles qu’elle lui avait lancé, elle essaya de chasser ses mauvaises pensées. Elle espérait que ce serait juste sa mère ou même son père…  

Elle décrocha et prononça un « oui », elle avait une voix douce. Elle appréhendait la discussion.  

 

 

Dans un entrepôt.  

 

Le chef de la meute de mercenaires qui avait été engagée par ces gens étranges qui lui avaient demandé d’enlever ce gosse. D’après ce qu’il avait compris c’était pour faire pression sur l’autre gamine. Mais il n’avait pas compris pourquoi. Et puis ce deuxième ordre comme quoi il fallait faire « pression » sur la gamine et lui faire peur !  

Mais là, ils étaient tombés sur un os ! Qui étaient donc ceux qui la protégeaient ?  

Enfin ce n’était pas ça qui le titillait, la question qui l’embêtait c’était de savoir pourquoi ces gens influent du « nouveau monde » voulaient quelque chose de cette morveuse !  

 

Alors il avait lancé plusieurs indics pour récupérer des informations sur ces deux gamins. A un moment donné, il avait été étonné par le regard méprisant du gosse.  

Il les méprisait, il leur avait dit que sa sœur n’était pas assez stupide pour se laisser manipuler. Ce à quoi l’un de ses lieutenants lui avait mis un flingue sous la gorge en lui disant que s’il la ramenait encore, il aurait un gentil trou dans la gorge.  

 

- Chef, j’ai les infos !  

- Alors ?  

 

Les hommes discutaient devant leur invité sans aucun problème et au fur et à mesure que le gars leur disait qu’ils étaient tombés sur un gros poisson et qu’ils pourraient faire cracher un max.’ le père pour récupérer son fils chéri. Les gars se mirent à rigoler !  

De cette façon ils pourront jouer sur les deux tableaux.  

Le chef, mit un chiffon devant le combiné et composa le numéro de la sœur du gamin. Il l’avait obtenu grâce à ces indics. Ce fut une petite voix qui lui répondit.  

 

* * * * * * *  

 

- Oui.  

- Mademoiselle Therryana.  

- Je ne crois pas vous connaître, a qui ai-je l’honneur ? demanda-t-elle d’une voix douce et calme.  

 

Le Chef de l’équipe de mercenaires ne s’attendait pas à avoir affaire à une enfant qui parlerait ainsi.  

 

- Et bien, je suis comment dire… l’hôte de votre cher frère.  

 

Un léger froncement de sourcil sur le visage de la jeune fille indiqua aux nettoyeurs que la conversation ne plaisait pas ou n’allait pas plaire à leur cliente.  

 

- Je vous préviens, j’ai déjà eu affaire à vos commanditaires. Et je leur ai déjà dit ce que je pensais de leurs volontés aussi…  

- En fait, la donne a changé.  

- La donne a changé ? répéta Mélina à voix haute.  

- Oui, après recherche nous avions vu que ce qu’on nous payait était ridicule en comparaison de l’importance de vous-même et votre frère.  

 

Mélina eut peur de comprendre un peu trop bien le cheminement de son interlocuteur. Sa voix se fit beaucoup moins « calme » elle se fit plutôt cinglante.  

 

- Et.  

- Et nous serions intéressés par une rétribution.  

- Donc si je paie ce que vous voulez… vous relâchez mon frère c’est ça ? Demanda-t-elle en faignant l’espoir.  

- Et bien… non, il nous est intéressant de gagner sur les deux tableaux.  

- Sur les deux tableaux…  

 

Elle réfléchit très vite, visiblement, ces gus avaient décidé de doubler leur commanditaire. Elle avait besoin de réflexion pour savoir avec qui elle essaierait de traiter.  

 

- Oui tout à fait, voilà ce que nous voulons. Nous voulons une certaine somme d’argent en plus de ce que les commanditaires vous demandent.  

- Et si je paie pas ? demanda-t-elle.  

- Et bien je vous enverrais un bout de votre cher frère jusqu’à ce que vous craquiez.  

- Vous feriez quoi ! s’exclama-t-elle en agrandissant les yeux d’horreurs.  

 

Elle ne feignait pas, Ryo décida de prendre le téléphone des mains.  

 

- Je reprends la conversation. A partir de maintenant vous aurez affaire à moi.  

- Qui êtes vous ?  

 

Le nettoyeur hésita à lui dire « ton pire cauchemar » mais il devait se contrôler. Il ne savait pas ce que ces types avaient dit à la jeune fille, mais le résultat était là. Elle était comme tétanisée. Il lui faudrait réagir mais pour le moment elle assimilait la portée de leurs paroles.  

 

En son fort intérieur le plus grave n’était pas qu’ils veulent de l’argent, c’était la manière dont ils avaient clamé qu’ils lui rendraient son frère qui l’avait glacé. D’habitude, ils disaient, il sera mort. Mais là… tant de cruauté alors qu’ils savaient qu’elle n’était qu’une enfant !  

Elle réagit quand Ryo demanda le montant de la rançon. Elle fronça les sourcils devant la somme. Elle se gratta la tête.  

Elle demanda le téléphone, le nettoyeur lui tendit elle leur dit :  

 

- Hum j’espère que pour cette somme là, je vais avoir une preuve que mon frère est vivant. Je veux lui parler.  

- On vous rappelle.  

 

Elle regarda les nettoyeurs et leur demanda :  

 

- C’est beaucoup ?  

 

Ils tombèrent à la renverse. Décidément, elle était déroutante.  

 

* * * * * * *  

 

Joey Thomson fulminait des manières de cette gamine ! Il devenait complètement cinglé. Il demanda à avoir le talkie-walkie, on lui passa :  

 

- Johnson !  

- Oui monsieur ? Ecoutez-moi bien…  

 

Au bout de cinq minutes il lui ordonna :  

 

- Passez-moi Mickael !  

- Bien.  

- Mickael j’écoute.  

- Ecoute moi bien, dès que tu vois cette sale gosse ! Tu lui tires dessus ! C’est clair !  

- Quoi ? Il en est hors de question !  

 

Le canon froid d’une arme fut posé sur sa tempe.  

Effectivement c’était limpide, soit, il obéissait, soit, il mourrait !  

 

 


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