Capitolo 18 :: Découverte et rencontre

Pubblicato: 22-08-05 - Ultimo aggiornamento: 22-08-05

Commenti: Voilà déjà le chapitre 18 ! j'espère qu'il va vous plaire ! je suis sur que les suivants vont autant vous plaire. Cette fic peut être scindée en 4 parties : La rencontre de Kerry jusqu'à son départ pour l'orphelinat - Ce qui se passe en l'absence de la petite - Les retrouvailles et les "vacances" - et la dernière partie que je garde encore secrête ^^ j'espère que ça vous plait ! n'hésitez pas à mettre des réviews ça m'encourage beaucoup ! d'ailleurs merci à Fan2CH, ma nanou, ma shan et Tiffany pour leur commentaires. A bientôt !

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Le retour est pour demain soir, les jours passés se sont déroulés dans une ambiance douce heureuse. Plus ça va, plus Kerry s’habitue à Hideyuki permettant ainsi à Ryo de s’absenter pour réfléchir.  

A cet instant précis, il est debout près d’une falaise et regarde l’horizon. Quelque chose le titille plus exactement deux ou trois événements le laissent perplexe.  

A Shinjuku la petite faisait des nuits à peu près tranquille alors que depuis qu’ils sont arrivés ici Kerry fait des cauchemars chaque nuit et refuse d’en parler. Ils ont certainement un rapport avec son enfance…  

Ce qui est sûre, c’est qu’ils n’ont aucun rapport avec des cauchemars d’enfants, elle se réveille en sursaut parfois dans un cri hystérique.  

Pourtant ici aussi il a gardé l’habitude de la garder avec lui sur le canapé jusqu’à ce qu’il décide de se coucher.  

Ce qui l’embête aussi c’est cette plante : « la plante au goût de sang ». Il sait qu’il oubli quelque chose d’important à son sujet et il ne cesse d’y penser depuis l’incident.  

Et puis, la réaction de la fillette face à l’arme à feu est étrange, quelle enfant trouve en une arme une sécurité ? Surtout qu’il lui a semblé que la petite n’était pas très à l’aise auparavant face à elle, bien qu’elle n’ai jamais rien dit ou fait le démontrant, mais le nettoyeur l’a ressenti.  

« Peut-être qu’on l’a déjà menacé avec une arme… » Ryo secoue la tête « Impossible, si ça avait été ça, elle en aurait eu peur, est-ce qu’elle attend de cette arme une protection ? Est-ce qu’elle attend à ce que je la protége… ».  

- Oui c’est probablement ça… murmure-t-il.  

Un ferry passe à l’horizon, et le soleil se reflète dedans attirant par un flash lumineux l’attention du nettoyeur. Un temps très court qui lui permet d’accentuer encore ses réflexions. Kerry lui avait paru un peu étrange, elle avait semblé comme étonnée d’avoir dit une telle chose…  

* * * *  

Kerry aussi réfléchit encore à ce qui s’est passé ce jour là, sur la plage. C’est comme si l’espace d’un instant, sa réaction lui avait été suggérée. Depuis le début, elle sait qu’il porte une arme à feu, et elle n’était pas très rassurée, même si elle s’est toujours sentit avec le nettoyeur. Mais à cet instant précis, le sentiment que c’était un moyen pour la protéger s’est insinué en elle : la protéger, elle de Lui. Maintenant elle n’en a plus peur, un sentiment de sécurité l’imprègne.  

- Kerry ?  

La petite fille tourne une tête étonnée d’être ainsi surprise dans sa rêverie par Hideyuki. Y’a pas si longtemps, elle aurait sursauté. Mais maintenant elle lui fait un peu confiance.  

- Ça va Kerry ?  

- Oui, oui.  

« Elle dit ça, mais je la sens préoccupée, absente… »  

* * * *  

Le nettoyeur quitte son lieu de réflexion et se décide à aller à la bibliothèque pour vérifier cette chose, qui l'ennuie depuis le début.  

Arrivé en ville, son regard d’obsédé s’attarde sur le déhanchement d’un groupe d’étudiantes fort peu vêtues pour les températures hivernales.  

Le visage libidinal, la bave coulant de sa bouche, il va pour sauter sur deux d’entre elles, quand l’une d’elle se retourne et Oh cauchemar ! C’est un travestit, très beau certes, mais pour l’œil expert du nettoyeur, pas de doute : c’est un homme.  

L’érection de notre ami est stoppée net, tandis qu’un corbeau suivit de deux libellules passent derrière sa tête.  

Afin d’éviter l’humiliation, alors qu’il était courbé, il se redresse de toute sa splendeur et avance la tête haute, le sourire charmeur comme si rien ne s’était passé. Laissant les passants subjugués par les changements incroyables chez cet homme, entourés d’un troupeau de libellules…  

Il entre le plus sérieusement du monde dans la bibliothèque de la ville côtière. Il se dirige vers le rayon de l’herbologie, il regarde les bouquins. Mais au bout de deux heures, il commence à en avoir marre. Il n’a trouvé nulle part quelconque informations sur la « plante au goût de sang ». Cela dit, il peut le comprendre qui voudrait écrire un livre sur une plante pareille ?  

Dépité, il sort de la bibliothèque ses pas l’amènent devant une boutique d’« Herboriste », au hasard il entre. Un énorme amas d’odeurs toutes plus fortes les unes que les autres lui font faire une drôle de grimace. Un vieux monsieur sort de l’arrière de la boutique et demande d’une voix bourrue :  

- Je peux vous aider ?  

La voix grave et forte surprend le nettoyeur surtout qu’elle contraste avec l’aspect gringalet du vieil homme.  

- En fait je sais pas trop… je cherche des informations sur une plante que j’ai trouvé dans le jardin de la maison que nous avons louée avec mon frère et ma fille. (nda : Oh le menteur ! ; ndrs : c’est fait exprès ! ; nda : je sais ^^)  

- Quel est le nom de cette plante ?  

- En fait je ne connais que son surnom…  

- Quel est-il ?  

- On l’appelait… « la plante au goût de sang »…  

- …  

L’homme se détourne et se triture les doigts. Une telle action de la part d’un vieux monsieur surprend Ryo.  

- C’est une plante qui était utilisé principalement pour punir les prisonniers et autres esclaves… commence le vieil homme.  

La connaissance en la matière étonne Ryo, comment un vieil herboriste peut connaître ce genre de détails et voyant qu’il ne semble pas vouloir continuer, le nettoyeur préfère poser la question.  

- Je sais. Ou peut-on en trouver ? Je veux dire ou poussent-elles, quels pays ?  

- En fait, il n’y a pas mil lieux ou la trouver reprend le vieil homme emprunt de mélancolie. Il y a plusieurs années, le gouvernement a décidé de ne plus « cultiver » cette plante, mais il en reste toujours un peu. Des sauvages ou alors des élevages privés.  

- Et…  

- Ces plantes ne poussent que sur notre Ile, plus exactement dans notre région ici. Mais très peu d’endroits en ont encore.  

C’est comme un coup de couteau pour le nettoyeur.  

« Mais… »  

* * * *  

Au même moment, Hideyuki propose à Kerry :  

- Kerry ?  

- ?  

- Tu veux bien qu’on aille en ville ? on pourrait acheter des viennoiseries !  

- …  

- Kerry ?  

- Je préfère rester ici, dit-elle d’une toute petite voix.  

Makimura s’agenouille devant elle et lui dit :  

- Allons Kerry ça ne te fera pas de mal, il faut que tu prennes un peu sur toi et puis on va en profiter pour rejoindre Ryo.  

- …  

- Comme ça pendant que tu seras avec Ryo j’irais chercher des sucreries… d’accord ?  

- On va rejoindre Ryo ?  

- oui  

- Alors, je veux bien.  

Kerry ignore exactement pourquoi mais elle n’est pas rassurée, elle sent que quelque chose cloche…  

* * * *  

- Et à l’exportation ?  

- Il y a encore une quinzaine d’années oui, mais plus maintenant. L’exportation de ce type de plante est extrêmement réglementée… de part leur aspect dangereux. Elles ne sont pas vénéneuses mais leurs épines font des ravages.  

- Vous en fournissez ?  

- …  

- Alors ?  

- Oui j’ai déjà fourni des graines, j’ai une variété dans ma serre. La dernière fois, c’était, il y a un peu moins de huit ans. A un couple de sexagénaire. Rare sont ceux qui en font la demande.  

- Et ces gens ?  

- L’homme m’a raconté qu’il aimait toutes les plantes et de préférences celles qui sont des plus originales mais sans plus.  

- Donc elles sont originaires d’ici…  

Le regard du nettoyer s'obscurcie.  

- Monsieur ça ne va pas ? Demande le vieil homme ?  

- Oui, oui. Excusez-moi. Merci pour les renseignements.  

- De rien monsieur  

« ça change tout Kerry, si tu as été « élevée » ici, il ne faut pas qu’on traîne dans le coin au cas ou ces gens soient encore dans le coin et te remarquent »  

Bien sûr, il aurait préféré rester dans le coin et pouvoir chopper ces salauds mais il doit penser à la sécurité de la gamine avant tout.  

En y réfléchissant, c’est normal que la petite fasse des cauchemars plus forts ici qu’à Shinjuku.  

« Heureusement demain soir nous ne serons plus là »  

Tout à coup, il sent une présence il lève la tête et quelle n’est pas sa stupéfaction quand il voit arriver Hideyuki et Kerry. Sur ses gardes Ryo, approche d’eux mais ne veut en rien inquiéter la petite fille.  

- Vous allez bien ? Demande-t-il. Pas de problème ?  

- Non, en fait, je voulais acheter quelques viennoiseries pour le quatre-heures.  

Ryo se gratte la tête, son ami se rend compte que le nettoyeur est nerveux.  

- Ça va ?  

- Oui, enfin pas complètement je te raconterais.  

- Je vais à la boulangerie.  

Une fois son partenaire parti, Ryo se baisse au niveau de la petite fille qui n’a pas dit un mot. Elle sent bien que quelque chose perturbe son protecteur, et elle est elle-même sur le qui-vive.  

- Kerry, tu veux bien mettre ta capuche.  

Elle le fixe l’air de pas comprendre et finit par effectuer ce qu’on lui demande. Ryo l’aide, espérant ainsi que personne ne la reconnaisse.  

Mais au moment Hideyuki revient, il remarque la capuche de Kerry mais ne dit rien. A ce même instant une dame d’environ cinquante ans arrive à leur hauteur et dit :  

- Mais c’est la petite Ly !  

Les yeux de la petite fille s’agrandissent de stupeurs, sa peau devient pâle presque transparente. Ryo fronce les sourcils, et fixe la femme. Hideyuki a l’impression d’avoir manqué un épisode mais il reste à la fois méfiant et perplexe.  

Fin du chapitre 

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