Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 40 :: Identités

Pubblicato: 11-02-06 - Ultimo aggiornamento: 11-02-06

Commenti: A la la ! voilà un chapitre important tout comme le précédent ^^ ! Je remercie au reviewer :) c'est dommage que les lecteurs se lassent enfin tant pis ^^ ! ^^ enfin bonne lecture à tous kiss :)

 


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Chapitre 40 – identités  

 

Face à cette remarque Mélina esquissa une grimace et haussa les épaules.  

 

- Tu es…  

- …sa sœur jumelle murmura Mélina. Oui.  

- Mais ! Pourquoi n’as-tu rien dit ?  

 

Mélina se mordit la lèvre inférieure :  

 

- Et l’exposer encore plus ? Imaginez si au lieu d’enlever seulement mon frère ils avaient aussi appris l’existence de Ly ?  

- Kerry, intervint Kerry.  

- Pardon ?  

- Mon nom est Kerry.  

 

Mélina se gratta la tête et dit :  

 

- Si tu veux.  

- Elle s’appelle comment ? et quand est-ce que vous avez été…  

- Alors son nom entier faudra demander à Gabi ! moi j’ai été enlevée à trois ans et demi mais Ly enfin je veux dire Kerry était déjà là-bas. Je ne sais pas quand elle, elle l’a été. D’ailleurs personne n’a jamais parlé d’elle ! Gabriel non plus ne connaissait pas son existence. Je sais qu’il est allé voir les archives, et on a constaté qu’officiellement elle est morte à la naissance.  

- Alors…  

- Il est possible qu’elle ait été enlevée à la naissance.  

- Peut-être que tu seras plus loquace qu’elle sur le passé…  

 

Kerry se figea et dévisagea le nettoyeur, ainsi il n’avait pas jeté l’éponge mais Mélina leur répondit :  

 

- Je ne vous dirais rien là dessus. Et l’une des raisons c’est que… je ne m’en souviens pas.  

- Tu avais oublié ? Demanda Kerry.  

 

Mélina la regarda dans les yeux, elle lui renvoyait son propre regard. Elle ne lui répondit pourtant pas, qu’aurait-elle pu lui dire ? Qu’elle avait été lâche et que sa mémoire avait voulu lui jouer des tours ?  

 

- Quand as-tu su pour moi ? Que nous étions… demanda Kerry.  

- …  

- Ley… Tu as un autre prénom ?  

- Appelle moi comme tu veux. Ça n’a pas d’importance.  

 

Un froid parcourut la salle, Kerry avait un regard triste. Les nettoyeurs observaient Mélina avec attention.  

- Désolée, dit-elle doucement, avant d’ajouter : Il faut que je redescende, ils ne vont pas tarder à me contacter. Ce n’était qu’un avertissement.  

 

Elle allait dépasser la porte quand le nettoyeur demanda, en se souvenant du cauchemar de Kerry.  

 

- Quel genre d’éducation avait vous eu avec eux ?  

- Eux ? Comment ça ?  

- Avez-vous appris à vous servir d’armes.  

 

Elle écarquilla les yeux et leur dit :  

 

- Non, nous n’avons pas eu le maniement des armes, ça aurait signé leur propre perte. – elle songea « Ce qu’ils voulaient c’était nous détruire » elle reprit - La plus part du temps c’était pour de l’argent, pas cette fois là. C’était totalement dissociable, et ce n’était pas pour nous donner de l’amour, vous vous en doutez bien. En fait, d’après ma grand-mère, c’est à la famille « Kay » qu’ils ont voulu s’en prendre. Après je n’en sais pas plus…  

- Et les armes.  

- Ça c’est autre chose.  

 

Elle ne voulait pas en dire davantage mais…  

- Ley.  

 

Ainsi appelée et par Kerry, elle n’arrivait pas à ne pas se confier.  

 

- Je connais leur maniement, effectivement.  

 

Elle ne leur en dirait pas plus, elle descendit juste au moment ou le téléphone sonnait.  

 

- Oui, répondit-elle sèchement.  

- Allons, ma puce ! déclara la voix trafiquée. Tu n’as pas aimé ?  

- Me prendre pour cible ? pas vraiment.  

- Il paraît que tu as été longue à réagir… Comment ça se fait . ?  

- Disons que j’étais préoccupé à me demander de quelle façon vous faire regretter l’enlèvement de mon frère.  

- Même après t’être fait tiré dessus tu es toujours aussi peste.  

- Ce n’est pas ma faute si vous êtes un impuissant. Si vous avez des problèmes avec votre mère réglez-les mais oubliez-moi. Et surtout rendez-moi mon frère.  

 

 

Le nettoyeur appuya sur le bouton haut-parleur.  

 

- Vois-tu je tiens vraiment à ce que tu effectues cette mission.  

- Je vous l’ai dit, je n’en ferais rien.  

- Et si je fais tuer ton frère.  

- Si vous donnez cet ordre, vous êtes mort ! lâcha-t-elle cinglante. Vous ne devriez pas oublier qui je suis.  

- Tu n’es qu’une gamine qui est stupide de s’attarder sur la vie d’un idiot d’oiseau.  

 

Le cerveau de Mélina se mit en ébullition ou avait-elle déjà entendue cette phrase ? c’était il y a presque un an et demi. Et elle comprit.  

 

- Je vois. Vous pouvez enlever votre brouilleur de voix, Joey Thomson.  

 

L’homme dans son bureau pâlit. Et ne sut que répondre.  

 

- Vous savez Monsieur, Grayson sait ce que vous faîtes actuellement ?  

- …  

- Est-ce qu’il le sait ? Sait-il seulement que vous êtes en contact avec nous ? ou plutôt que vous donniez des ordres ?  

- …  

- Votre silence est éloquent. Vous pouvez plier bagage jamais je tuerais quelqu’un pour vous faire plaisir ! Ordonnez-leur de relâcher mon frère si non vous le regretterez.  

 

Et elle raccrocha.  

Le client de City Hunter n’avait pas quitté des yeux cette blondinette. Et quand il croisa son regard il comprit que la mission c’était lui. Et il se rappela.  

 

- Je vous ai déjà vu à New York, vous étiez assise avec un type et un chien. Mais je vous avais déjà croisé plusieurs fois. Et plusieurs fois mon chemin a été le votre pendant.  

- Une semaine. Une semaine pour décider du droit de vie ou de mort. Vous devrez remercier Tony. Sans, lui je ne me serais probablement remise en question. Pas plus que je n’aurais remis en question les ordres. Et vous seriez mort !  

 

Les mots s’étaient voulu fort, et ils l’avaient été. Un silence avait envahi le salon. Le regard de Mélina était colérique, mais ce n’était pas contre ce diplomate qu’elle en avait. Elle était agressive mais c’était sa protection. Le nettoyeur était plus ou moins surpris des révélations. Hideyuki regardait cette gosse, qui était sans nul doute la jumelle de cette petite jeune fille qui l’appelait « Tonton ». il avait en face de lui, une ado qui disait pouvoir tuer sans problème. Mais une alarme se fit dans sa tête, elle ne l’avait pas fait ce qui signifiait qu’elle ne le voulait pas. Le client s’écroula dans le fauteuil, il était en état de choc et répéta :  

 

- Une gamine. Ils ont utilisé une gamine.  

 

Elle soupira. Elle croisa les regards des nettoyeurs, Hideyuki semblait affligé et Ryo ne laissait rien paraître. « Comment était-ce possible se demandait-il ! »  

 

Le téléphone sonna, la veilleuse verte clignotait. Mélina se calma et répondit.  

 

- Oui.  

- Je suis désolé. Tellement désolé.  

- …  

- je voulais pas mais ils menaçaient de me tuer. J’avais une arme sur la tempe alors j’ai tiré un peu à côté pour pas te toucher.  

- Je sais. J’avais compris ça.  

- Désolé.  

 

Elle entendit en arrière plan des pas puis un bruit étouffé et enfin le téléphone fut remis en place. Mélina raccrocha. Elle fixait le téléphone comme une rédemption.  

Puis le téléphone sonna à nouveau avec la lumière était rouge. Elle soupira et s’éloigna. Ryo décrocha :  

 

- Saeba.  

- Falcon. J’ai des nouvelles. J’ai préféré appelé chez toi que chez la gosse.  

- Alors ?  

- Une organisation de mercenaire.  

 

Mélina l’observait, elle essayait de voir si ça avait rapport avec l’histoire. Le nettoyeur fit comprendre à son partenaire qu’il fallait qu’il soit seul pour discuter.  

Le client était toujours amorphe sur le canapé. La découverte de la vérité l’avait secoué, le pire pour lui qui était père d’une fille, c’était de découvrir que certains n’hésitaient pas à se servir de gosses pour l’éliminé. Qu’avait-elle dit ? qu’il devait remercier un certain Tony, et puis il se souvint du regard de cet homme qu’il avait croisé au parc. C’était un regard apaisant et protecteur, sans doute était-ce lui. Et puis le deuxième coup de téléphone.  

 

Dans la cuisine Mélina avait le visage fermé, elle contrôlait encore avec peine ses émotions. Elles étaient toutes contradictoires.  

 

- Tu comptais le tuer ?  

- Qui ça ? demanda-t-elle presque malgré elle.  

- Notre client.  

 

Elle noya ses yeux verts dans les siens et répondit :  

 

- Si j’avais voulu le tuer, je n’aurais pas utilisé une cartouche d’encre répondit-elle doucement.  

- Et pour ton frère…  

 

Elle le dévisagea et lui dit :  

 

- Je ne l’aurais pas fait, même pour lui tout du moins pas avec la vie d’un homme innocent. Je lui ai promis de ne jamais faire quelque chose de mal à cause de lui.  

- Si notre client avait été quelqu’un de plus ambivalent ?  

- Je ne sais pas, mais je pense que si j’avais tué cet homme innocent ou coupable. Cela aurait pu me faire perdre mon âme. Je ne veux pas être violente.  

 

Mélina s’assit sur la chaise et posa sa tête au-dessus de ses bras qui étaient posés sur la table. Elle ferma les yeux. Elle essayait de se concentrer sur ce qu’il faudrait faire.  

 

- Vous avez une question monsieur Saeba ?  

- Qui est Joey Thomson ?  

- Comment…  

- Tu as appelé ainsi le commanditaire…  

- Ah oui c’est vrai. C’est un homme d’une quarantaine, alors que je devais me dissimuler aux quatre autres. L’objectif était que l’on ne me trouve pas. Mais je suis tombé devant un oiseau blessé et pendant que je m’occupais de lui. J’ai baissé ma garde si je puis dire, je me suis faite réprimander.  

 

Elle était toujours dans la même position elle ne voulait pas qu’ils voient à quel point cet épisode la tourmentait toujours.  

 

- en plus de la sanction, Joey Thomson a tout simplement son arme pour tué l’oiseau. Quand Monsieur Grayson l’a apprit, il a retiré monsieur Thomson.  

- Tu fais toujours ça ? demanda Hideyuki tout à coup.  

- Quoi donc ? fit-elle en relevant la tête et  

- Et bien donner des « Monsieur » à tout va, alors que c’est une discussion ou les personnes concernées ne sont pas là ou même ne le mérite pas.  

 

Elle rougit légèrement devant de telle paroles. Ryo fut amusé de remarquer que finalement que ce soit Kerry ou Mélina, toutes les deux avaient quelques points en commun. Même si jusqu’à présent il n’avait vu que les différences. Elle dit d’une toute petite voix :  

 

- Je… j’ai été élevée comme ça. je ne le fais pas exprès.  

 

Elle se frotta les yeux, et regarda l’heure il était 20h.  

 

- Ce sont des mercenaires n’est ce pas, monsieur Saeba ?  

- Appelle-moi Ryo.  

 

Elle le dévisagea, il était sérieux.  

 

- Je vous promets rien. Alors ?  

 

Le nettoyeur soupira, il ne pouvait pas lui cacher la vérité.  

 

- Oui ce sont des mercenaires.  

- Ils étaient sérieux avec cette histoire de petits morceaux ? demanda avec une grimace de dégoût.  

- Oui mais, nous interviendrons avant qu’il fasse ça.  

- Tiens, vous n’êtes plus motivé pour que je fasse ce qu’ils veulent ? demanda-t-elle ironique.  

 

Ryo sourit, car après tout il ne l’avait pas volé.  

 

- Si tu me disais comment tu as atterrit chez des types qui veulent de faire toi une tueuse.  

 

Mélina sursauta au mot « tueuse ».  

 

- Hum, c’est pas vraiment de sa faute. Mais c’est mon père qui m’a envoyé là-bas.  

- Vraiment !  

- En fait, c’était officiellement pour m’aider à surpasser mes cauchemars. En gros une psychothérapie. C’est ce qu’ils ont dit aux parents tout du moins. Et par la suite je n’ai rien dit à mon père… de toute façon, il ne m’aurait pas cru !  

- Vous étiez plusieurs ?  

- Oui. Cinq. Deux filles trois garçons.  

- Ton frère ?  

- Gabi ? non – elle sourit – Bien sûr que non.  

- Qu’est ce qui a fait qu’ils vous ait réunit ?  

 

Elle se mordit la lèvre inférieure. Elle dit :  

 

- Je crois que ce sont les mauvais traitements.  

- Les mauvais traitements ?  

- Oui, nous avons tous eu un moment ou on a été maltraité. Que cela soit par nos parents ou à un autre moment. Enfin j’ignore.  

- Et Kerry ?  

- Comment ça Kerry ?  

- Elle faisait partie du projet.  

- Non, je vous l’ai dit. Nous n’avons été élevée que deux ans environ ensemble. De trois ans et demi à six ans environ je crois. Je ne l’ai plus jamais revue jusqu'à aujourd’hui. Enfin de manière physique.  

- …  

- bah oui ça fait un moment que je vous observe.  

- Cette présence alors…  

- Non ça c’était pas moi. Mais à cause de lui, un ami en fait c’est un des quatre autres. Un peu frustrant d’ailleurs cette histoire !  

- Et c’était qui tout à l’heure ?  

- Le tireur.  

- Quoi ? tu sais qui il est ?  

- Oui, je le connais. Ce n’est pas de sa faute, il obéissait aux ordres.  

- Et si on lui demandait de se jeter sous un train il le ferait ? demanda le nettoyeur avec hargne.  

 

Mélina sursauta, pourquoi y avait-il tant d’agressivité dans ses paroles ?  

 

- Il n’a pas cherchait à me tuer, enfin la tuer. Il nous a confondu. Mais s’il avait voulu la tuer, il n’aurait pas émis sa pulsion meurtrière ! s’il avait vraiment voulu, il l’aurait fait sans en émettre. Il est peut-être moins doué que moi. Mais il sait très bien faire quand il le veut. Et je peux vous assurer qu’il était vraiment navré au téléphone. Et puis, il a visé à côté.  

- Visé à côté ?  

- Je n’en ai été sûre que quand on était à terre.  

- Au fait tu as parlé de faire payer à ce Joey Thomson très cher son attitude. Tu veux le tuer ? demanda le nettoyeur.  

- Bien sûr que non déclara Mélina.  

 

Ils la crurent mais elle avait les yeux pétillant, elle avait une autre idée.  

 

- Mais je sais de source sûr qu’il adore les voitures de collections et qu’il en a quelques-unes faire un feu d’artifice me dirait beaucoup !  

- Hum au bazooka si tu veux proposa le nettoyeur.  

- Je sais pas utiliser ce genre d’arme mais je serais ravie de voir ça ! ça m’amuserait beaucoup. – son visage se contracta et elle dit - Mais avant Gabriel, j’ai peut-être une idée mais je suis pas sûre.  

- Laquelle ?  

- …  

- Mélina, tu peux tout nous dire.  

- Je ne sais pas.  

 

Hideyuki la regardait, elle paraissait si forte et pourtant il sentait sa détresse il lui demanda :  

 

- Tu aimes ton frère ?  

 

Elle chercha quelque chose du regard, et fut rassurer de ne rien voir elle dit doucement :  

 

- Bien sûr.  

- Et Kerry ? Demanda le nettoyeur.  

- Je suppose. Je veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.  

- Qu’as-tu prévu ?  

 

Elle soupira alors qu’elle prenait un bout de fromage dans le frigo. Et là les nettoyeurs semblèrent réagir au fait qu’ils avaient toujours pas dîné.  

 

- Je vais appeler Saeko déclara Hideyuki. Comme ça je la mettrais au courante.  

- Au courante de quoi ? demanda Mélina.  

- Et bien de toi.  

- Je préfèrerais pas.  

- Tu as déjà fait des choses illégales ? demanda Ryo. Enfin a part évidemment tirer sur un homme avec une cartouche d’encre.  

 

- Non. Et puis je suis intouchable, j’ai une sorte d’immunité.  

- Quoi fit Hideyuki en écarquillant les yeux.  

- Bah oui.  

- Tu veux dire que tu agissais de manière officielle ? demanda le nettoyeur.  

 

La jeune fille hocha la tête.  

 

- Hideyuki, ne dis rien à Saeko sur la miss mais tu peux lui dire que tu sais de source sur que le client ne risque pas grand chose. N’est ce pas Mélina ?  

- Je sais pas, peut-être vont ils envoyer une autre personne mais j’en doute.  

- Pourquoi ?  

- Utiliser quelqu’un de manière officielle, signifie, remplir une tonne de paperasses. Il faut une cadre sup’ et un cadre. Et évidemment il faut qu’ils aient tous les deux le même objectif. Thomson est à présent hors service car je vais me faire une joie sans fin de le faire discréditer.  

- Tu as ce pouvoir ?  

- Disons que, je peux les menacer…  

- De les tuer ?  

- Non non, de ne plus jamais rien faire pour eux.  

- S’il veulent que tu tues, il vaudrait mieux.  

- Depuis six mois, je fais plusieurs choses. Tuer est l’ultime étape en fait, étape que je ne franchirais jamais. Et qu’il ne faut pas qu’aucun de nous cinq ne franchissent.  

- Pourquoi ? demanda Hideyuki.  

- Parce que nous avons été formés pour tuer, et, nous sommes encore trop jeunes pour comment dire, décider de la vie et de la mort de quelqu’un. Ils nous ont appris à haïr les gens.  

 

Un silence s’abattit sur la cuisine.  

 

« Mais quelle éducation a reçut cette gosse ? songea Hideyuki »  

 

Mélina baissa la tête, elle se sentait tellement disséquée. Ils la jugeaient, surtout Makimura, qui ne comprenait pas. Le nettoyeur sentait l’embarras, il savait que ce n’était pas de sa faute si elle s’était faite embarquée dans de telles choses. Et puis ses pensées passèrent à Kerry, il devrait se séparer d’elle. La rendre à sa famille. Il ressentit une sorte de poids dans l’estomac, il n’avait pas envie de se séparer de sa fille. Et s’ils l’envoyaient là-bas et en fassiez elle aussi une tueuse ?  

Sentant le malaise de la cuisine il finit par dire.  

 

- Bon et si on commandait des pizzas ? Hide, occupe toi de Saeko et du client, nous on monte.  

- On monte ? demanda Mélina en écarquillant les yeux.  

- Oui, repas de famille !  

 

Un corbeau passa derrière la tête de Mélina, il se baladait avec une ardoise sur laquelle était marqué « mais ké ki me raconte suis là ! »  

 

Fin du chapitre  

 

 


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