Capitolo 55 :: Ne plus jamais faire ça…

Pubblicato: 09-05-06 - Ultimo aggiornamento: 09-05-06

Commenti: Voilà le dernier chapitre, cette fic va me manquer ^^ s'il vous plait prenez le temps de lire mon tout petit blabla de la fin. sur ce je rappelle que j'ai majé DEUX CHAPITRES aujourd'hui pour les étourdi(e)s qui pourraient arriver directement sur le 55 ! Bonne lecture à tous ^^ !

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Chapitre 55 – Ne plus jamais faire ça…  

Le nettoyeur en était resté figé, la bouche ouverte, les yeux hagards. Il n’avait pas fallut longtemps pour qu’il se rende compte de la profondeur de ces mots. D’ailleurs le raconter à présent à sa partenaire avait été difficile.  

Son discours s’était figé par moment, l’espace d’une minute, des minutes silencieuses. Et maintenant que le récit de trois ans de vie « commune » avec sa fille adoptive était terminé, il se sentait étrangement léger.  

Ces mots purement méchant de sa fille adoptive le traumatisait encore aujourd’hui, c’était pour ça que ces dates fatidiques avaient une résonance positive et négative. Le début et la fin d’une période.  

Après cet intermède de trois ans, Ryo était retourné à ses cabarets, à ses beuveries et il fumait ou il voulait. Cependant, il ne ramenait jamais de filles chez lui, ce n’était pas par respect du souvenir de sa fille, non c’était juste que la seule femme qui aurait le droit de dormir dans son lit n’existait pas. Tout du moins c’était ce qu’il pensait à cette époque là…  

Aujourd’hui dix ans plus tard, il eut un sourire mélancolique quand il pensa au fait que la sœur de son meilleur ami était venue combler ce vide que Kirina lui avait laissé en partant.  

Lui qui avait voulu tout contrôlé, avait échoué et son cœur à présent était comme meurtri entre des griffes. Il s’interdisait de lui dire ce qu’il ressentait, il avait toujours voulu la protéger et l’éloigner de lui.  

Mais il n’avait pu se résoudre à se séparer de Kaori, de cet ange à la massue ravageuse et qui pendant plusieurs années avait eut un langage plus que douteux entre les lèvres d’une jeune femme.  

Kaori s’en était rendu compte, à de nombreuses reprises elle avait été tentée d’enlever sa main de la sienne quand le récit avait été trop dur. Et là, un silence, plus ou moins pesant était présent dans l’atmosphère.  

Et finalement, le nettoyeur finit par dire :  

- Merci de m’avoir écouté Kaori.  

- C’est normal.  

- Ça va ?  

- Oui, ne t’inquiète pas.  

- Tu veux du café ?  

- Non merci, lui dit-elle en souriant. Je crois que j’en ai avalé trois cafetières.  

- C’est au moins ça, dit-il en rigolant. Ça m’a vraiment fait du bien….  

- Tu as eu de ses nouvelles ?  

- De Kerry ?  

- Oui…  

- Oui et non. J’en ai eu par sa sœur à certain moment, je sais qu’elle est vivante, qu’elle va bien. C’est le plus important.  

- Tu l’as envoyé là-bas, pourquoi ne t’être pas débarrassée de moi de la même manière ?  

Il eut un sourire lasse. Il lui dit :  

- C’était différent, tu étais une jeune femme avec un sacré coup de massue. Kerry était une enfant aveugle qui avait peur de tout le monde. Et…  

- Et quoi Ryo ?  

- Je ne voulais pas regretter à nouveau, me séparer de quelqu’un cher à mon cœur.  

Kaori écarquilla les yeux, estomaquée, elle ne savait pas comment réagir, devait-elle s’offusquer du fait qu’elle ait pris la place de la fille qu’il avait envoyé à Los Angeles.  

Et elle repensa à toutes ses années passé avec lui, c’était égoïste de sa part à elle, mais elle était contente que sa fille ait été si loin. Leur relation aurait-elle été pareil si cette enfant était restée entre eux ?  

- Tu regrettes de l’avoir envoyé là-bas ?  

- Enormément.  

Le cœur de la jeune femme se serra comme dans un étau, peut-être que finalement, il la considérait comme « sa fille », une entité de passage qui restait parce qu’il le fallait. C’était ça, ses yeux se plissèrent, elle allait éclater en sanglot et s’en aller. Elle ne voulait pas être être un être de remplacement.  

Ryo était déconnecté du monde qu’il ne se rendait pas compte des tourments de sa partenaire il déclara :  

- Je regretterais toujours de l’avoir fait, surtout de cette manière… J’aurais dû la garder près de moi tant que cet abcès n’était pas crevé. Mais d’un autre côté…  

- …  

- D’un autre côté, si je l’avais gardé, j’aurais malgré tout dû l’envoyer là-bas seulement quelques mois plus tard…  

- Comment ça ? réagit sa partenaire.  

- Et bien, l’Union Téope était apparut, Makimura a été tué trois mois plus tard seulement, et tu es entrée dans ma vie…  

- Je la remplace ? demanda-t-elle malgré elle.  

Le nettoyeur sa dévisagea, et comprit que ses mots étaient à double sens, il sourit et lui dit :  

- Non, si tu l’avais remplacée, tu aurais été mise sous cloche… dans cette chambre qu’était la sienne et je t’aurais interdit de sortir.  

- Pardon ? Mais il était hors de questions que je reste cloîtrée.  

Elle se releva furieuse, et constata que le nettoyeur lui souriait confiant.  

- Oui mais tu n’es pas elle, tu étais une jeune femme…  

- Et quoi ? maintenant je suis une vieille femme c’est ça ? demanda-t-elle à brûle-pourpoint la massue le menaçant.  

- De 20 ans, idiote, Kerry avait 15 ans à ce moment là, je ne voulais surtout pas qu’ils découvrent son existence et l’attaque dans le centre Mac Arthur…  

La massue fondit et Kaori se rassit, il avait raison, elle n’avait pas à être jalouse d’un fantôme et encore moins s’il considérait Kerry comme sa fille. Et un nouveau doute vint dans son esprit, et elle ? Quelle place lui avait-il donné ? Et elle repensa à toutes les actions réactions de son partenaire. Au début il avait agit avec elle comme un homme face à une femme, puis il s’était mit à la traiter en petit frère, en partenaire, en homme. Non à aucun moment il l’avait paterné comme un père, non il l’avait toujours traité comme un frère, enfin une sœur.  

- Kaori, tu es toi et Kirina est elle. Je n’ai jamais fait de confusion entre vous deux c’était impossible. Ne te prends pas la tête avec de telle réflexion. En tout cas, ça m’a fait du bien d’en parler.  

- Et elle est ou là ?  

- Aucune idée, déclara-t-il avec un soupçon de tristesse à peine dévoilé.  

- Falcon est au courant de cette histoire ?  

- Oui, bien entendu. Mais il ne savait pas que j’avais envoyé Kerry là-bas, enfin, il a dut le savoir par Mélina ou par Mathias par la suite.  

- Il a toujours su qu’ils étaient trois ?  

- Il s’en doutait, mais il ne m’a jamais demandé si elle était leur jumelle.  

Kaori étouffa un bâillement, et le nettoyeur décréta qu’il était grand temps d’aller se coucher. Il se prit à l’occasion une massue marquée « j’ai pas d’ordre à recevoir ».  

Cette réaction fit sourire le nettoyeur, et il continua son cirque en la poussant gentiment jusqu’à la chambre de la demoiselle. Il entra avec elle et elle lui dit :  

- Qu’est ce que tu fais ?  

- Je vais te border ! Déclara-t-il tout sourire.  

Il fut expulsé de la chambre à l’aide d’un marteau à pique. Il se releva et lui dit en entrouvrant la porte, il vit qu’elle était déjà en train de se déshabiller et il sentit sa libido il entra, elle était en sous-vêtements, il la poussa gentiment jusqu’à son lit. Il la recouvra avec sa couette et lui dit tout en lui embrassant le front :  

- Bonne nuit ma petite Kaori.  

Il avait toujours ce sourire niais, il était clair qu’il voulait en réalité lui montrer ce que c’était lui en attitude de père. La jeune femme le repoussa :  

- Tu m’énerves !!!!!!!!  

Et elle l’écrasa sous un dix tonnes, car consciente qu’il avait fait ça pour lui prouver quelque chose. Du coup le nettoyeur n’était pas tombé et resta pantois face à celle qui avait capturé son cœur. Son attitude avec elle n’avait rien avoir avec celui d’un père envers sa fille, rien avoir car il était amoureux de cette femme, la preuve était qu’il lui fallait vraiment beaucoup de bonne volonté pour ne pas montrer son désir d’elle.  

Il pouvait être plus tendre, plus gentil mais il ne voulait pas encore totalement franchir le pas, quelque chose le retenait au-delà de cette fichue promesse. Alors il enleva sa veste et la mis sur ses épaules et lui dit alors qu’il allait fermer la porte :  

- A ne pas prendre mal.  

Plusieurs heures plus tard, en fait ils s’étaient couchés à plus de cinq heures du matin, ils se réveillèrent vers 15 heures. Beaucoup de questions trottaient dans la tête de la jeune femme et elle finit par lui dire alors qu’elle avait préparé un encas tardif :  

- Tu avais essayé de reprendre contact avec elle ?  

- Oui, un peu après son départ. Elle a refusé de me parler, j’ai insisté quelques jours puis j’ai abandonné… en plus cela correspondait avec la mort de ton frère…  

Elle le dévisagea et chercha ses yeux, ils étaient si sombre si insondables et pourtant elle trouvait dedans une telle douleur…  

- C’était mieux pour elle… dommage qu’elle n’ai pas pu y aller à 16 ans comme elle voulait… D’ailleurs ça m’avait drôlement surpris qu’elle ait choisi ça. Je m’en suis voulu, sa sœur avait raison, c’était à elle de choisir. Peut-être qu’en discutant j’aurais obtenu qu’elle y aille plus tôt… enfin c’est trop tard.  

- Tu pourrais l’appeler maintenant non ?  

- Je ne sais pas ou elle est, et à quoi bon…  

- Tu n’es qu’un idiot ! elle a voulu te blesser un peu pour te faire comprendre sa souffrance.  

- Probablement…. Kaori….  

- Oui ?  

Il allait ouvrir la bouche quand le téléphone sonna, Ryo alla répondre, il fronça les sourcils bredouilla un « tu es sûr ? ».  

Il dévisagea sa partenaire et dit au téléphone :  

- Pas du tout, tu es sûr ?  

- Crétin ! Bien sûr !  

Sa partenaire qui l’observait resta perplexe, c’était la première fois qu’elle voyait une telle tension.  

- J’arrive.  

Le nettoyeur raccrocha.  

- Quelque chose ne va pas ? demanda sa partenaire.  

Ryo se reprit et lui sourit en lui disant :  

- Ne t’inquiète pas ! Bon je reviens.  

Alors qu’il saisit son holster et enfila sa veste.  

- Ryo !  

- Oui ?  

- Ou tu vas ?  

- On m’a dit qu’y avait un défilé de mannequins !  

Et le nettoyeur prit la poudre d’escampette pourchassé par une massue téléguidée qui le suivit pendant tous le trajet. Il eut le malheur de ralentir puis de s’arrêter à un passage clouté. Ce qui devait arriver, arriva il se retrouva encastré dans le sol et marmonna :  

- Je suis un incompris T_T  

Bon la surprise que je vous ai promis n’était pas la publication de deux chapitres le même jour.  

Je remercie tous mes lecteurs, ceux qui ont posté des reviews et ceux qui ont juste lu cette fic. J’aimerais, ça me ferait plaisir si chacun des lecteurs me disent ce qu’il a pensé de cette fan fiction, au moins une review.  

Je ne veux pas qu’on me dise que je manque de vocabulaire, que j’ai fait preuve de maladresse parfois dans les formulations, ni que j’ai fait des fautes d’inattentions etc.  

Parce que je sais que c’est le cas ^^ !  

Je vais bientôt d’ailleurs, cet été, relire toute ma fic et corriger toutes ces petites imperfections (du moins celle que je verrais lol) et surtout convertir les 25 premiers chapitres du présent au passé ^^.  

Non ce que je voudrais c’est que vous me disiez ce que vous pensez de cette « famille » des différents membres, si l’histoire vous à plu et ce qui vous a moins plu.  

Mon souhait serait, une review par personne qui arrive à ces derniers mots.  

Si non la fameuse surprise c’est une suite… Une suite dans le présent avec Ryo et Kaori, pour raconter la suite des aventure après ce chapitre ^^ ! (déjà en cours d’écriture ^^)  

Il y a aussi autre chose, il s’agit d’une histoire originale « Du coupable à l’innocent », vous le trouverez sur mon site, dans la section « fic originale ». Cette histoire suit le personnage de Mickael vous vous souvenez ? le tireur ^^ ! Attention âme sensible c’est du R aussi ^^.  

Voilà j’ai fini mon blabla. Donc concrètement il y a deux « suites ».  

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