Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

Tricks & Tips

Why do I have to use the link in my account to send you my request?

 

Since I receive a lot of requests, I'd rather prefer validation didn't take me a lot of time. So, I concentrate all requests in the same email box and I won't look for the member's ID each time. You also have to use the email address you put in your profile. It gives me ano ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 45 :: Explications

Pubblicato: 20-03-06 - Ultimo aggiornamento: 20-03-06

Commenti: Salut tout le monde ^^ ! Merci pour vos reviews ^^ ! Bon voilà un chapitre qui devrait vous en apprendre et vous troubler davantage sur les triplés ^^ En tout cas, j'espère qu'il vous plaira :) Bonne lecture à tous et n'oubliez pas un petit mot ^^ doucement mais surement nous avançons dans cette histoire...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

Chapitre 45 : Explications  

 

Le nettoyeur était retourné vers le mercenaire, il n’avait pas voulu le faire devant les gosses mais il voulait le tuer. Le tuer parce qu’il représentait un danger pour sa fille et pour Mélina. S’il racontait partout que Mélina était forte et savait très bien viser. Ou encore mieux s’il avait la photo de Mélina et la confondait avec Kerry.  

Après tout n’était-ce pas ce qui s’était passé ? Il allait se relever. Et il tira, une balle entre les deux yeux là ou il y’avait encore la peinture…  

Et il sentit une présence beaucoup trop tard par ailleurs. Il se retourna et croisa le regard effrayé de sa cliente. Elle ne cessait de le regarder et de fixer cet homme en sang. Elle ne pleurait pas mais il sentait qu’elle était bouleversée.  

Il ragea intérieurement, qu’est ce qu’elle faisait là ?  

 

Il s’approcha pour la faire réagir, mais elle recula. Elle avait peur, pour la première fois elle avait peur de cet homme qui pourtant était l’un des cinq-cinq. Un de ces hommes capables d’annihiler ses réactions à fleur de peau. Elle lui demanda :  

 

- Pourquoi ?  

- Pour protéger Kerry, pour te protéger.  

 

Il lui toucha l’épaule mais elle se dégagea violemment :  

 

- Je n’ai pas besoin qu’on me protége ! Et sachez qu’il ne connaissait pas mon visage ! j’ai toujours ! Toujours porté cette fichue perruque depuis que je suis au Japon !  

- Tu as de la peine pour ce type ? demanda le nettoyeur effaré et émerveillé par la capacité de pardon.  

- Non pas vraiment c’est juste que je crois que la vie est trop précieuse pour la gâcher de quelques façon que ce soit.  

 

Sur ce elle se détourna et alla en direction de la voiture. Le nettoyeur la suivit et lui dit :  

 

- Tu n’as pas l’air d’être tellement tourmentée par la vue d’un corps sans vie et ensanglanté déclara le nettoyeur.  

 

Elle le dévisagea et lui dit :  

 

- Pour la bonne raison que ce n’est pas la première fois.  

 

Ryo avait voulu détendre l’atmosphère en lui faisant un compliment mais il ne s’attendait pas à une telle réponse. Il voulait lui demander quand et ou. Mais aucun mot ne sortirent de sa gorge. Il suivit cette gamine. Il avait sentit nettement qu’il avait baissé dans son estime.  

 

- Je suis sûr que je ne suis plus sur un piédestal maintenant snif pour toi.  

 

Il fit la tête d’un gosse prit en faute, il avait courbé ses épaules. Et prit un air penaud. Elle le dévisagea incrédule, elle se demandait ce qu’il cherchait elle finit par lui dire :  

 

- De toute façon vous ne l’avez jamais été.  

- Et ma qualité de tireur ! il me semblait que tu admirais City Hunter, du moins ce que tu as laissé entrevoir.  

- Il est vrai que vous êtes doué. Mais c’est tout.  

 

Et à cet instant précis, Ryo sentit une présence. Il se concentra, il vit que la jeune fille faisait comme lui et cherchait d’où pouvait venir une telle tension palpable. Et à cet instant précis, Ryo su. Il porta Mélina et se mit à courir aussi vite que possible à travers l’entrepôt. Et à peine avaient-ils dépassés la porte qu’une immense explosion se fit sentir.  

 

Il plongea avec son fardeau, qui poussa un cri quand le sol dur vint percuter son dos. La douleur lui avait fait venir les larmes aux yeux. Son frère vint immédiatement vers eux, et demanda :  

 

- Mélina ça va ?  

- Oui ça va Gabi…  

 

Le nettoyeur se releva et aida la jeune fille à se relever. Cette dernière fit une grimace, mais ne dit rien. Elle marcha lentement jusqu’à la voiture, son frère la suivait du regard. Et demanda au nettoyeur :  

 

- Qu’est ce que vous avez fait pour la troubler à ce point ?  

 

Ryo le regarda interdit, il fixa son regard vert comme ses sœurs. Et là plus aucun doute pour lui, Gabriel était bien le frère jumeau des deux jeunes filles.  

 

- Comment ça ?  

- Ma sœur est troublée, vous avez dut faire quelque chose qui lui a déplu, je me trompe ?  

- Non tu as raison. J’ai réglé de manière expéditive la situation avec ce mercenaire qui t’avait enlevé.  

 

Gabriel resta un instant silencieux, la bouche ouverte et lui dit effaré :  

 

- Vous l’avez tué ? Mais pourquoi ! ?  

- Pour vous protéger…  

- Je comprends mais tout de même n’y avait-il pas d’autres moyens, moins radicaux ? Comme l’hypnose ?  

- Je ne sais pas faire ça et y’a toujours des risques pour que cela soit annulé.  

- Vous avez peut-être raison… dit doucement Gabriel.  

- Tu n’es pas convaincu.  

- Non, je ne le suis pas en effet. Je sais comme la vie est fragile et qu’elle est très précieuse, la gâcher ainsi même s’il méritait un peu ce qu’il a eut…  

- Tu as le même discours que ta sœur…  

- Normal, c’est ma sœur et c’est moi qui lui ai inculqué ces valeurs. C’était maman qui nous répétait ça mon frère et moi… avant l’accident…  

- L’accident ?  

- …  

- Gabriel ! Viens, je suis fatiguée ! Vous n’allez pas camper ici ! En plus on étouffe !  

- J’arrive !  

 

Et le jeune garçon courut rejoindre sa sœur pour monter à l’arrière. Comme elle était un peu blessée, il avait été décidé qu’Hideyuki et Gabriel monteraient à l’arrière et que Mélina serait à l’avant à côté du nettoyeur.  

Alors que la route pour retournait était chaotique, la tête de Mélina vint tomber sur le bras du nettoyeur qui la regarda étonné. Mais le plus étonné ne fut pas lui mais Gabriel qui observait la scène depuis l’arrière il dit :  

 

- Mais comment… un cinq-cinq ? Murmura-t-il.  

 

Le nettoyeur avait bien entendu ce terme, ce n’était pas la première fois qu’il l’entendait. Mélina l’avait déjà utilisé. Il se promit de poser la question au frère de cette dernière, il était persuadé que son frère répondrait plus facilement.  

Mais aussi il était sûr qu’il en savait peut-être plus sur elle qu’elle-même.  

 

Ce fut Ryo qui porta Mélina jusqu’en haut sous le regard étonné pour ne pas dire effaré son frère.  

Ce dernier les suivit en silence. Il commençait à fatiguer sérieusement.  

Quand il entra dans l’appartement de City Hunter il se retrouva face à Kerry qui attendait réveillée en pyjama.  

 

Gabriel qui ne connaissait pas son existence, enfin si, mais il écarquilla les yeux. Il fit rapidement le rapprochement avec la protégée de Saeba dont sa sœur lui avait parlé. Mais il n’avait jamais fait le rapprochement avec les renseignements qu’elle lui avait demandé de trouver sur leur naissance. Quand il avait appris qu’elle recherchait des informations sur leur naissance, il lui avait dit qu’il s’en chargerait. C’était comme ça qu’il avait découvert qu’à la naissance ils étaient trois et pas deux comme on leur avait toujours dit.  

Il avait joué carte sur table avec sa sœur, mais elle ne lui avait jamais dit pourquoi elle avait eu ce surcroît d’intérêt sur leur famille.  

Il resta un moment immobile presque devant la porte d’entrée la bouche ouverte et le regard surpris. Gabriel finit par se reprendre et dit tout en lui souriant malgré l’heure tardive :  

 

- Je suppose que tu es Eli Ly Hanne. Je suis Gabriel.  

- Eli Ly Hanne ? répéta-t-elle. Mélina m’a appelé Lyhanna… je comprends plus…  

 

Il lui sourit doucement et lui dit :  

 

- Ton nom est Elisabeth Ly Hanne Kay Therryana.  

- Et bé… prononça Ryo. En voilà un nom. Y’en ont qui ont pas de noms et d’autres qui les ont à rallonge. Kerry, il est tard tu devrais aller te coucher. Demain sera un autre jour.  

- Oui papa répondit-t-elle avant de monter. Bonne nuit tonton.  

- Bonne nuit ma puce.  

 

Gabriel regarda les différents protagonistes et resta perplexe. Le nettoyeur suivit sa fille dans les escaliers toujours avec Mélina dans les bras. Le jeune garçon les suivit et découvrit la chambre d’ami. Il aida le nettoyeur à lui enlever son manteau. Et Gabriel lui demanda :  

 

- Vous m’aidez à lui enlever son pantalon s’il vous plait ?  

- Mais… ce serai pénétrait dans son intimité.  

- Ne vous inquiétez pas pour ça, ma sœur met toujours un cycliste sous ses habits.  

- Toujours ?  

- Toujours. Question d’habitude je suppose.  

 

Sous l’œil étonné de Ryo, le pantalon enlevé fit apparaître un cycliste noir. Avec son aide Gabriel fit glisser sa sœur dans les couvertures mais avant le nettoyeur enleva l’attache et le couteau qui étaient présent au niveau de sa cheville.  

Le nettoyeur ne vit pas le regard du jeune garçon, mais il lui semblait ressentir sa douleur.  

Avant de quitter la chambre Gabriel embrassa sa petite sœur sur le front. Tandis que le nettoyeur passait dans la chambre d’à côté pour voir Kerry déjà endormie. Il ajusta ses couvertures et sorti de la chambre.  

 

Gabriel en profita pour prendre des vêtements propres dans la valise de sa sœur, sachant très bien qu’elle aurait pensé à lui. Il les prit sous le bras, il avait hâte de se laver et de se changer.  

Il demanda à Ryo s’il pouvait aller dans la salle de bain, ce dernier lui indiqua.  

 

Une demi-heure plus tard, l’adolescent retourna dans la cuisine ou les deux nettoyeurs l’attendaient.  

 

- Tu devrais te coucher… proposa Hideyuki.  

- Non. Pas tout de suite. Il y a des questions que vous avez à me poser, et il vaut mieux que vous me les posiez avant que Mélina ne se réveille. Il y a des choses qu’elle ignore… et que je connais.  

- Je te sers du café ?  

- Si vous aviez du thé, je préfèrerais…  

- Quel parfum, caramel, fraise, citron…  

- Caramel s’il vous plait.  

- Alors ? Quelles sont ces choses que tu sais ? Demanda le nettoyeur une fois que les tasses furent posées.  

- Vous n’avez pas de question ?  

- Bon d’accord. Alors c’est quoi un « cinq-cinq » toi et ta sœur vous l’avez utilisé.  

 

Le jeune garçon soupira, cet homme ne commençait pas par les questions les plus simples. Il se gratta la tête.  

 

- Vous commencez par la question la plus compliqué enfin. Un « cinq-cinq » est un code que Mélina a inventé pour déterminer dans quelle mesure un individu peu l’approcher.  

- Je ne comprends pas.  

- Si vous voulez, ma sœur dans n’importe quel bras se serait réveillée en sursaut. Hors non seulement elle n’a pas bronché mais en plus son sommeil a perduré. En gros quelqu’un que Mélina qualifie de « cinq-cinq » est quelqu’un dont son subconscient n’a pas peur. Même pas un peu.  

- Pourtant on peut pas dire qu’elle me fasse confiance…  

- Son inconscient tend à vous faire confiance, après c’est son conscient qu’il faut convaincre. Le fait que vous soyez quelqu’un de fort, elle m’a dit un truc comme le meilleur du Japon, y est pour beaucoup.  

- Et moi par exemple ? tu saurais dire ?  

- Non, désolé je n’ai pu qu’observer la réaction de Mélina envers monsieur Saeba.  

- J’ai un peu de mal comprendre quand même déclara le nettoyeur au bout d’une minute.  

- Je ne sais pas trop, fit Gabriel en haussant les épaules. Peut-être que Eli influe sans le vouloir sur Mélina. Ce serait pas la première fois…  

- Elle s’appelle Kerry, tout du moins depuis deux ans presque.  

- D’accord. Quand l’avez-vous recueillit ? demanda Gabriel. Je dois avouer que ma sœur m’avait dit qu’elle avait retrouvé l’autre petite fille, mais elle ne m’avait pas dit qu’il s’agissait de notre jumelle…  

- Pourquoi êtes-vous venu au Japon ?  

- Officiellement pour préparer l’opération de ma… de Lina.  

 

Le jeune garçon n’osait plus prononcer le mot « sœur » car les deux filles étaient ses sœurs mais il avait du mal à réagir sur ce point. Après tout, seulement deux heures auparavant, il ignorait ce détail…  

 

- En réalité, on est venu comment dire pour trouver un lieu.  

- Un lieu ?  

- Un cauchemar de Mélina, elle a finit par décider de ne plus fuir.  

 

Devant l’air de totale incompréhension des deux hommes il continua :  

 

- Elle se refusait à parler de ce qui s’était passé pendant son enlèvement…  

- Elle était amnésique…  

- Oui effectivement. Mais je reste persuadé que cette partie restait encré dans sa tête. Il est possible qu’elle n’aie pas pu faire la différence entre elle et Kerry dans ses cauchemars. Au point de croire qu’elle avait oublié son existence. Dans sa tête, je suis persuadé que tout ce qui s’est passé c’est elle. Elle a été incapable de se différencier de sa… jumelle.  

- Quel age avez-vous ? demanda Hideyuki.  

- Di… - il croisa le regard du nettoyeur et dit – officiellement presque 10 ans, en réalité presque 14.  

- C’est quoi ce délire encore !  

 

Gabriel sourit amusé. Il lui expliqua :  

 

- Quand Mélina est revenue à la maison, elle avait dix ans. Mais le lendemain elle avait oublié tout ou partie de ce qui s’était passé pendant qu’elle était partie. Alors notre père a trouvé là, une bonne occasion d’offrir une deuxième enfance à ma sœur.  

- Pas croyable…  

- Il ne pensait pas à mal, on était tellement minuscule, c’est simple à l’école on m’appelait le nain pour tout dire. Rien de bien méchant mais c’était pas très gentil non plus. Mon père avait le désir d’oublier cette partie. Mais pour moi ça demandait beaucoup de sacrifice, changer d’école pour retourner quatre ans en arrière dans ma scolarité, j’ai fait une de ces têtes. Mais je pensais et je pense toujours que c’était à la base une bonne idée de sa part. Cependant il n’aurait jamais dut s’encrer dans son mensonge et lui expliquer pourquoi il faisait ça.  

- Donc en gros vous avez 14 ans, et en réalité on croit que vous avez 10 ans.  

- C’est ça.  

- J’ai jamais vu ça…  

- Est-ce pour ça que vous êtes fâché avec votre père ? demanda Ryo .  

- Non. C’est lié au fait que mon père a fait passer notre belle-mère, aux yeux de Mélina comme étant sa vraie mère. Du coup mon frère et moi avons été obligé de l’appeler « maman » aussi.  

- …  

- Je lui ai dis ce que je pensais de ça, j’avais onze ans enfin sept. Il m’a regardé et il m’a dit : « très bien, mais je ne veux plus jamais que tu viennes en week-end et en vacance avec ta sœur chez moi. »  

- Je vois, tu aurais pu dire à ta sœur par la suite…  

- Impossible, il m’a dit qu’il m’enverrait en pensionnat si je l’ouvrais. Aurélien s’est en quelque sorte sacrifié pour ne pas laisser Mélina toute seule là-bas.  

 

Devant le regard des deux hommes, il se sentit l’obligation de rajouter :  

 

- Ne vous inquiétez pas, mon père ne l’a jamais touché. Il était trop pétrifié devant chacune des réactions de ma sœur pour vouloir lever la main dessus.  

- Du genre ?  

- Par exemple il y a un an et demi je crois, Aurélien et elle étaient partis faire du camping. Mélina s’est tordu la cheville car elle avait sentit la présence de quelqu’un. En fait c’était un garçon qui d’ailleurs lui a sauvé la vie par la suite, enfin… il l’a porté malgré le fait que ma sœur n’était pas rassuré. Et quand, mon père la vue il lui a demandé si elle avait désobéit, elle a assuré que non. Elle n’avait pas le droit de courir. Mon père s’est emporté et a voulu lui donner une claque pour lui apprendre à ne pas mentir. Mais ma sœur a mit ses bras devant son visage, et mon père d’après Aurélien qui observait la scène de sa chambre. Il a vu mon père pleurer, il était tétanisé par la réaction de ma sœur.  

- Kerry a eut un peu la même réaction déclara le nettoyeur songeur.  

- Ma sœur arrive très bien à se contrôler partout ou elle va, mais pour peu qu’elle soit fatiguée, il lui arrive encore aujourd’hui d’avoir ce genre de réaction.  

- Et votre mère ? la vraie…  

- Maman est morte dans un accident d’avion quand j’avais 5 ans et demi. Mon père était très malheureux. J’avais miraculeusement survécu, ma petite sœur et ma mère non. Aurélien n’était pas là. C’est une période dont je me souviens pas trop. Mais je ne crois pas trop m’avancer quand je dis que ma mère était certainement en instance de divorce car nous ne vivions plus avec lui mais avec un ami de notre mère.  

 

Le nettoyeur avait blanchi à l’entente des mots « accident d’avion » et « survivants ».  

 

- Ou s’est passé l’accident ?  

- Hum quelque part entre la France et le Japon. C’est tout ce que je peux vous dire, j’étais trop petit.  

- Et l’histoire de Mélina…  

- Je vais vous dire ce que j’en sais. Mélina a été retrouvée en hypothermie devant une école primaire de Tokyo peu après avoir eu six ans. Elle a été miraculeusement trouvée par un homme, un américain. Il l’a conduit à l’hôpital et l’a accompagné dans chaque démarche avant de la mettre à l’orphelinat de Tokyo. Elle était tellement à fleur de pot, qu’ils l’ont envoyé chez des gens, pour être « exorcisée ».  

 

Ryo recracha son café. Il regarda le jeune garçon qui lui dit :  

 

- Oui vous avez bien entendu. Elle a passé environ un an là-bas avant qu’un incident dans la famille ou elle était ne se produise.  

- Quel genre ?  

- Je crois que c’était un truc comme tentative de meurtre sur le garçon. Ils ont renvoyé Mélina à l’orphelinat. Elle était beaucoup plus calme et sereine. Mais ils ont trouvé un foyer pour l’accueillir en Angleterre à Londres. Elle n’y a pas été très bien traitée pour ne pas dire pas du tout. Elle n’était pas vraiment frappée mais elle faisait des tâches qui n’aurait jamais dut lui être confié. Ensuite heureusement et coup de chance Tante Elise, l’a vu et a reconnu comment dire « notre mère ». Elle l’a amené chez les Melburn, des gens important plus au Nord de Londres. Elle leur a confié Mélina qui était redevenue un petit peu sauvage et inquiète. Les Melburn surtout leur fils Jack, ont fait un travail remarquable sur ma sœur. Seulement, pour une raison qui nous échappe encore aujourd’hui une famille a fait pression et a récupéré Mélina. Tante Elise n’avait toujours pas mis la main sur notre père, sans quoi nous aurions récupéré ma sœur bien avant…  

 

Gabriel but un peu de son thé à présent froid et continua :  

 

- Dans cette nouvelle famille, elle a été à la fois bien traitée et maltraitée. Je sais que sa blessure à la jambe vient de là. Après, j’ai rencontré plusieurs de leurs membres y’a quatre ans quand on a récupéré ma sœur, ils étaient gentils. On nous a vaguement bredouillé des excuses et dit que c’était le chef de cette famille qui l’avait blessé.  

 

Un silence s’abattit sur la cuisine, le nettoyeur sentait que le garçon était non seulement épuisé mais malheureux pour sa sœur il dit :  

 

- Et puis la vie a repris son cours, jamais on a parlé des mauvais traitements de Mélina. Les parents surtout mon père voulait ignorer l’éventualité de ce genre de chose. Chez nous, on ne parle pas de ça. Mère était vraiment très gentille avec Mélina, elle s’occupait très bien d’elle. Jusqu’à ce que les parents divorcent. C’était en parti de la faute de Mélina s’ils divorçaient. Du moins c’est ce que mère a pensé. En réalité, elle a quitté mon père à contrecœur, elle l’aimait mais protéger les enfants de notre mère était plus important à ses yeux. En fait, Mélina a eut un petit accident. Cela a enclenché un mutisme total de sa part et ce pendant plusieurs mois, elle avait été enfermé dans la cave. A cause de la taille de la propriété on a mit trois jours à la retrouver. En fait personne n’aurait pensé qu’elle soit dans la cave. Elle en avait si peur.  

- Que s’était -il passé ?  

- Un ami de mon frère aîné avait trouvé que la petite sœur était trop collante. Aurélien ne disait rien sur la présence de Mélina qui le collait, il est vrai. Alors cet ami a cru bon de faire une petite plaisanterie. Il a enfermé Mélina dans la cave. Elle n’était pas fermée à clé et elle aurait pu ouvrir la porte mais elle ne l’a pas fait. Je n’étais pas là à cette époque, j’avais été envoyé en Allemagne pour les vacances. Mon père craignait qu’on développe ensemble une sorte de relation fusionnelle et voulait donc nous séparer au maximum. Quand on a retrouvé Mélina, elle était recroquevillée sur elle-même et elle n’a plus parlé pendant plusieurs mois. Aurélien a été décrété responsable même si ce n’était pas lui et mon père l’a fracassé. C’est suite à ça que ma mère a divorcé, pour protéger Aurélien. Mais elle en a voulu à Mélina. Pour elle c’était de sa faute. Enfin voilà.  

- A ton avis Kerry serait bien avec vous ? Demanda Hideyuki.  

 

Cette question, Ryo se refusait à se la poser, car il n’était pas trop motivé à abandonner la jeune fille. Il avait compris au fil des révélations qu’elle ne serait probablement pas heureuse là-bas. Mais il ne pouvait pas la couper de sa vraie famille, même si ça lui était douloureux d’y penser. Alors il attendit la réponse de l’adolescent qui changerait sans doute tout.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de