Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 55 capitoli

Pubblicato: 14-03-05

Ultimo aggiornamento: 09-05-06

 

Commenti: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Capitolo 32 :: Chassé-croisé

Pubblicato: 01-01-06 - Ultimo aggiornamento: 01-01-06

Commenti: Hello tout le monde ! Bonne année à tous ^^ ! Voilà donc le chapitre 32 ! il est long celui là et j'espère qu'il vous plaiera ^^ ! Bonne lecture à tous et à bientôt pour une prochaine maje !

 


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Chapitre 32 : Chassé-croisé.  

 

En pénétrant de la parc de Shinjuku, Ryo eut un pressentiment. Il avait conseillé à Hideyuki de passer par ce lieu, pour pouvoir utiliser son arme avec plus de liberté. Cependant, à l’instant même ou le nettoyeur mit un pied dans le parc. Il eut l’impression de ne pas avoir été un bon stratège, et quand il sentit les présences malveillantes. Il courut à la rencontre d’Hideyuki. Ce dernier était inconscient au sol, le nettoyeur alla près de lui et tenta de le réveiller.  

 

- Maki ! Maki ! ça va ?  

 

Son partenaire émergea doucement, il se massa la nuque et regarda :  

 

- Les gosses !  

- Ils ont été enlevés ? par qui ?  

- J’ai eu l’impression que c’était deux kidnapping différents…  

- Deux ! Comment ça ? Attends, avant on va rentrer.  

 

Ryo aida son comparse à se relever et le conduisit jusqu’à chez lui. Une fois installé dans la cuisine alors que Saeko s’occupait de leur autre client. Il lui demanda :  

 

- Qu’est ce qui te fait penser que ce sont deux personnes différentes ?  

- Et bien, les gars qui s’en sont pris à Gabriel, le garçon, étaient habillés d’une sorte de treillis, alors que ceux qui s’en sont pris à la jeune fille étaient plus guindés, chaussures cirées et costard, on aurait dit une promenade de santé !  

- Deux affaires différentes ! et quel kidnapping privilégier…  

- Notre travail était d’empêcher l’enlèvement du garçon et j’ai échoué. Quel crétin ! il faut dire que la présence de sa sœur à une vingtaine de mètres n’avait pas rassurer le garçon. Elle aurait dut être à l’hôpital si j’ai bien compris.  

- Gabriel voulait quoi ?  

- Il voulait qu’on le protége lui, et si on l’enlevait, on devrait protéger sa sœur, y compris contre elle-même, je dois avouer que j’ai pas tout compris. Purée mais quel crétin je suis !  

- Ils étaient combien ?  

- Du côté de la fille, trois je crois et pour le garçon au moins six.  

- Ça doit être ceux qui on tentait de les enlever la dernière fois…  

- Mais ce qui m’a paru étrange, c’est que du côté de Mélina, elle semblait plus inquiète pour son frère que pour elle, alors quelle était, elle aussi en danger. Et puis elle a donné un coup de genoux dans les parties je crois à un et a voulu s’enfuire mais l’un des autres l’a menacé avec une arme.  

 

Ils furent interrompus par Saeko qui leur dit en entrant dans la cuisine :  

 

- Je dois y aller moi.  

- Ok au revoir Saeko, firent-ils en chœur.  

 

La jeune femme s’en alla un peu déçue que les nettoyeurs n’ait pas fait plus cas de son départ, mais les deux hommes réfléchissaient et se demandaient quelle priorité et surtout à qui ?  

 

- A mon avis proposa Hideyuki, il faudrait peut être essayé de voir pour la petite, avant que pour le garçon.  

- Pourquoi ?  

- Car, la petite risquerait de ressortir traumatisé un garçon est toujours plus vaillant. Et puis imagine que cette gamine soit Kerry ?  

- …  

 

C’était étrange pour le nettoyeur, car il avait la vague impression que la personne à protéger et à récupérer au plus vite était le garçon, mais il devait s’avouer qu’au vu de ce que Kerry avait subit, la perspective de ne pas sauver cette gamine serait…  

 

- D’accord on s’occupe de la petite, tu te charges…  

- J’y vais…  

 

A peine ces mots prononcés, il avait disparut dans les escaliers. Ryo avait conscience que son comparse se sentait responsable de ce double enlèvement et qu’il ferait tout pour essayer de trouver des informations concernant l’enfant enlevée. Il espérait cependant ne pas avoir à regretter cette priorité.  

 

Il resta longtemps assis immobile, réfléchissant. Son client, le regarda interdit.  

 

* * * * * * *  

 

Mélina se trouvait entre deux hommes à l’arrière de la voiture, elle se força à pleurer et demanda :  

 

- J’ai un paquet de mouchoirs dans ma poche je peux le prendre ?  

 

Comme ils n’avaient pas l’air motivé, elle renifla trois fois bruyamment.  

 

- Vas-y prend ton mouchoir, et arrête de renifler ! C’est chiant.  

 

Mélina glissa sa main dans sa poche, et elle commença à fouiller dedans, en même temps, ils arrivaient dans un tournant, elle hésita, mais l’un des gars lui dit de se bouger. Elle saisit en même temps qu’un mouchoir en papier sa sphère, elle appuie sur le bouton et ferma les yeux très forts. Une violente lumière aveugla tout le monde, le conducteur perdit le contrôle de la voiture et cette dernière tomba dans un ravin de faible profondeur, Mélina se recroquevilla sur elle-même en espérant ne pas être blessée ou même tuée.  

 

Ils dévalèrent la pente et atterrir contre un arbre et malgré les freins, le choc fut rude. Mélina constatant que les hommes étaient inconscients. Elle réussit à ouvrir la porte et s’extirpa de là. Elle avait une légère entaille au front, mais s’en sortait plutôt pas mal. Elle gravit doucement la pente, constatant par la même occasion que sa cheville lui était un peu douloureuse, mais elle l’ignora. Elle avait l’habitude d’endiguer la douleur, c’était un « jeu » ou une nécessité depuis son enfance. Ils étaient à un peu moins d’un kilomètre de Tokyo et la jeune fille savait qu’il faudrait qu’elle fasse discret. En plus sa tenue était plutôt légère et elle avait peur de finir gelée si elle n’arrivait pas rapidement dans la capitale.  

 

Le long du trajet, elle eut à se cacher quelques fois aux différentes voitures qui passaient.  

Quand elle arriva dans la ville, elle se repéra tant bien que mal sur un plan du métro. Elle ne pouvait pas rentrer chez eux, car à coup sur tout serait surveillé. Mais elle devait quand même trouver une solution. Elle savait que son frère avait fait appel à City Hunter, elle avait été étonnée de constater qu’ils n’avaient pas protégé son frère mais elle espérait bien qu’ils aient finit par le retrouver. De toute façon, elle savait qu’elle devrait faire appel à eux, et ce, même si ça ne l’arrangeait pas…  

Il fallait tout de même qu’elle se débrouille pour retirer de l’argent et acheter une arme au marché noir, car il était inutile de tenter pour une gamine d’acheter officiellement une arme et de toute façon elle avait besoin de sa liberté d’agir.  

 

C’était depuis l’affaire de New York qu’elle y réfléchissait, agir en freelance un peu comme City Hunter, tout en restant dans le cadre de la légalité, voilà quelle optique elle aurait voulu pour leur groupe.  

Etant donné qu’ils étaient tous très bien entraînés, ils auraient put choisir eux-même les affaires qui leur tiendraient à cœur. Ça faisait déjà deux ans qu’elle était utilisée par eux, pour établir des profils de détraqués qui enlevaient des enfants. Ils savaient éperdument bien comment la manipuler, mais depuis six mois ils avaient voulu explorer la dernière phase de leur programme : tuer.  

Elle était la plus jeune, mais elle s’entraînait au tir de précision depuis deux ans, étant donné qu’elle ne pouvait pas s’entraîner au corps à corps à cause de sa santé.  

 

Elle avait regardé les fichiers, elle savait qui était des revendeurs d’armes, elle alla dans une cabine et téléphona avec une carte à puce, elle posa un appareil dedans pour faire transformer sa voix et demanda à parler à un certain « Akira » pour son package 2, il était aussi question d’un rendez-vous dans une petite allée sinistre.  

 

Le soir venu, elle alla dans un bar et commanda un cocktail XYZ, et elle commanda à côté un chocolat chaud.  

Mélina n’avait toujours pas récupéré son « joujou », il fallait qu’elle aille deux allées plus loin. Elle dit au barman qu’elle revenait dans quinze minutes et que ça serait une bonne idée si City Hunter pouvait être là à son retour.  

 

L’homme la regarda incrédule, mais il savait aussi que peu de gens connaissaient l’existence de ce cocktail et de sa signification. Aussi se débrouilla-t-il pendant l’absence de l’étrange jeune fille pour appeler City Hunter.  

 

Mélina fila à travers les rues Tokyoïtes, et deux blocs plus loin, dans une petite rue elle se mit dans l’ombre de la ruelle attendant le revendeur d’armes. Elle fut étonnée de voir venir, un gamin de dix-huit ans maximum, mais d’un autre côté il serait plus impressionné qu’un adulte. Dès qu’il fut à porté, elle le maîtrisa rapidement et lui demanda l’arme. Il la glissa, elle s’assura auprès de lui, que cette arme n’avait pas de passé douteux. L’adolescent la rassura alors qu’il était terrorisé à l’idée de mourir. Elle lui mit un bandeau sur les yeux, et le retourna, elle le remercia. Elle glissa une enveloppe dans sa poche intérieure et lui ordonna de rester là pendant quelques minutes.  

 

Une fois debout, Mélina mit l’arme dans la poche de mon manteau et s’en alla. Il lui avait aussi donné quelques balles, ça lui suffirait pour faire illusion.  

 

 

L’adolescent dans la ruelle se releva et enleva son bandeau. Il était terrorisé, cela faisait plus d’un an qu’il faisait ce travail. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il se faisait braquer. Mais il avait vaguement ressentit, qu’il valait mieux pas qu’il fasse le malin. Cette personne était des plus étranges. Akira était un informateur, et à l’occasion il revendait des armes volées aux flics, elles étaient limées et n’avaient aucune tache de sang dessus. C’était la condition sine qua non de revente, ou alors elles étaient volées dans les entrepôts avant qu’elles soient codées.  

Il ne savait pas trop quoi faire, quand il se rappela que son client avait parlé de City Hunter, il allait donc les prévenir. Akira décida de leur dire que cet individu l’avaient contacté en son nom, ce qui n’était pas totalement faut, car ce dernier avait dit que s’il n’était pas réglo, CH s’occuperait de lui.  

La main tremblante il piocha dans sa poche intérieure et trouva l’enveloppe, dedans la somme convenue. D’habitude quand il se faisait braquer, on ne le payait pas, probablement était-ce quelqu’un de nouveau et qui ne voulait pas encore qu’on sache qui il était.  

Pourtant quand il l’avait vu partir, la taille de son « agresseur » était plutôt menu.  

Akira se dirigea vers une cabine téléphonique, pour téléphoner aux autres informateurs pour savoir ou se trouvait l’équipe City Hunter à ce moment là. Quelques coup de fils plus tard il se retrouva face à Hideyuki Makimura le partenaire de Ryo Saeba. Et c’est les mains encore tremblante suite à sa confrontation avec l’inconnu qu’il lui expliqua ce qui s’était passé.  

 

* * * * *  

 

Ryo était toujours concentré et essayait de réfléchir au comment du pourquoi quand le téléphone se mit à sonner. Il décrocha et eut un barman qu’il connaît bien au bout du fil, ce dernier lui disait qu’une gamine était venue commander un cocktail XYZ.  

 

Le nettoyeur fit tout de suite le rapprochement avec la petite fille enlevée. Une multitude de questions lui vinrent à l’esprit. Il avait dit qu’il arrivait, mais le problème demeurait son client. Que devait-il faire de lui ?  

 

Ryo espérait que son partenaire viendrait bientôt, mais au bout d’une dizaine de minutes il perdit patience et finit par lui dire :  

 

- On sort, venez.  

- Quoi ? Mais est-ce prudent ?  

- Sans doute plus que si je vous laisse tout seul ici.  

- Votre autre mission c’est ça ?  

- Oui.  

- De quoi s’agit-il ?  

- …  

Le quarantenaire, leva les yeux au ciel, on ne pouvait pas dire que son protecteur était très communicatif, d’un autre côté, il ne le payait pas pour avoir de la conversation mais pour le protéger.  

 

Alors qu’il allait prendre la voiture, Hideyuki arriva essoufflé.  

 

- Qu’est ce que tu as mon vieux ? demanda Ryo.  

- Quelqu’un a fait appel à Akira pour qu’il trouve une arme légère.  

- Et ?  

- L’ado, a dit que celui qui l’avait contacté parlait au nom de City Hunter.  

- Et il t’a fait une description de l’individu ?  

- Non, il a dit qu’il avait été immobilisé. Je t’assure le gamin était tout tremblant quand je l’ai vu.  

- Comment ça ?  

- Et bien, il a dit qu’il avait déjà été braqué pour donner une arme, en gros l’arme ou la vie. Il m’a dit qu’il n’avait jamais ressenti une telle peur. Il a dit que cela lui avait fait le même effet que quand toi tu l’avais menacé la dernière fois…  

- Et du coup, il est passé du trafic de drogue au trafic d’arme.  

- Le plus étrange c’est que le gars qui l’a maîtrisé, lui a quand même donné l’argent. A croire qu’il ne voulait pas qu’on sache qui il était.  

- Probablement.  

- Bon, j’ai rendez-vous. Tu te charges du client ?  

- Avec qui ?  

- Probablement avec la sœur du garçon enlevé…  

- Quoi ? mais elle était enlevée, elle aussi…  

- Peut-être a-t-elle trouvé un moyen de s’échapper ?  

- Possible déclara Hideyuki, peu sûr de lui, ce n’était qu’une gamine selon lui.  

- Enfin quoi qu’il arrive, il faut que j’aille voir  

- Ok, je m’occupe de Monsieur.  

 

Le client leva les yeux au ciel encore une fois, décidément ces gardes du corps avaient tendance à changer d’avis comme de chemise. Il le suivit donc dans les escaliers.  

 

* * * * * *  

 

Dans un entrepôt du port, les hommes qui avaient kidnappé le frère de Mélina, étaient en grande discussion avec leur commanditaire. Ce dernier, leur ordonnait de ne pas faire du mal au gosse et ils auraient une belle récompense.  

Les hommes écoutèrent patiemment, mais demandèrent en quoi la gamine pouvait leur être utile, car si ce n’était que ça, ils auraient pu l’enlever…  

Le commanditaire un certain Joey Thomson, leur avait répliqué que ce n’était pas leur affaire mais que s’ils pouvaient faire pression sur la gamine en la « chassant » cela serait plutôt une bonne idée.  

 

Voilà comment cinq types de leur groupe, avaient recherché les ravisseurs de la petite et avaient découvert qu’ils avaient été blessés dans un accident de voiture. Visiblement la jeune fille avait disparue…  

 

L’un d’entre eux avait alors fait une description aux indics et aux dernières nouvelles elle se trouvait dans un bar du nom de « mizu no Tenshi» (nda : « l’ange de l’eau » ; Pourquoi j’ai choisit ce nom ? allez savoir mdr…)  

 

* * * * * *  

 

Mélina était en train d’essayer de se défaire d’un certain nombre de pot de colle, elle ne comprenait pas, elle s’était pourtant caché de cet Akira. La raison pour laquelle elle avait menacé en utilisant le nom de City Hunter, c’était parce qu’elle n’avait pas encore de nom dans le milieu et elle préférerait ne pas en avoir tout court. Quoi qu’on en dise, City Hunter était un nom qui avait beaucoup de poids à Tokyo, il lui semblait que ce Ryo Saeba s’était fait une belle réputation d’homme juste mais implacable.  

 

Au bout d’un quart d’heure bien que sachant qu’il y avait toujours du monde derrière elle, elle pénétra dans le café par la porte arrière pour récupérer sa place. Quelques minutes plus tard, le patron vint poser devant elle. Le barman lui dit :  

 

- Il ne devrait plus tarder Mademoiselle.  

 

Elle ne répondit pas, et fit juste un léger mouvement de la tête. La jeune fille paya d’ors et déjà sa commande, et attendit.  

 

Une dizaine de minutes plus tard, elle sentit la présence de cinq personnes, elle les vit se diriger vers elle. Elle ramassa son sac à dos qui traînait par terre. Et à quatre pattes passa entre les danseurs.  

Quand elle n’eut plus le choix, elle alla vers les toilettes des dames. Elle entra dedans et s’enferma. Elle chercha une échappatoire et vit une fenêtre. Elle était haute mais elle n’avait pas le choix. En montant, sur le lavabo et sur les tuyaux elle devrait y arriver.  

 

Alors que des gens tapaient à la porte, elle sortit l’arme achetée, mis une balle et tira dans la fenêtre. Elle se retourna par pur réflexe pour éviter tout projection dans ses yeux.  

Elle espérait que la musique aurait fait suffisamment de bruit pour atténuer celui de l’arme. Elle monta prestement vers le lavabo, l’escalada et passa par la fenêtre. Elle fit une grimace quand elle s’aperçut qu’elle ne retrouverait pas la balle.  

 

Il suffirait qu’ils ne trouvent pas l’arme. Elle sortit par la fenêtre. Elle regarda au sol et fit une grimace, elle n’avait pas le choix si elle ne voulait pas se faire d’avantage mal elle devrait sauter dans la poubelle. Elle fit une grimace et se laissa tomber.  

 

- Beurk dégueulasse ! ne put-elle s’empêcher de dire alors qu’elle se glissait d’ores et déjà en dehors du container.  

 

Elle se secoua, et vérifia qu’elle n’avait rien perdu, elle entendit à ce moment là, un coup de feu, visiblement ses poursuiveurs n’étaient pas d’accord avec sa fuite. Elle les entendit jurer autant que possible. Elle fila dans les rues sombres de Shinjuku. Elle se réfugia dans le parc.  

 

Elle se cacha derrière des arbustes, et s’assit sur le sol. Il faisait froid, et en plus il commençait à neiger. Elle se recroquevilla sur elle-même. Son cœur avait du mal à suivre et elle était vaguement consciente que sa fièvre était en train de revenir. Elle se mit à bouger lascivement, un peu comme les enfants autistes. Quoi qu’elle déciderait de faire, il faudrait qu’elle le fasse une fois qu’elle ne sentirait plus une pointe au niveau de son cœur.  

Quand rien n’allait comme elle voulait, il lui arrivait d’envier la vie de ces enfants autistes qui réussissaient à vivre dans leur monde sans se soucier de ceux des gens normaux.  

 

* * * * * * * *  

 

Ryo arriva sur le lieu ou quelqu’un avait demandé après lui, le barman lui expliqua que la jeune fille avait prit la poudre d’escampette et qu’il avait vu cinq hommes à sa suite. Il lui avait semblé entendre deux coups de feu à quelques minutes d’intervalles. Les hommes étaient alors sortis dans la nuit et quand il était arrivé sur les lieux il avait vu la serrure de la porte fracturée. Mais aucune trace de la gamine…  

 

Le nettoyeur jura contre lui-même, il demanda :  

 

- Combien de temps ?  

- Pas plus de dix minutes. J’ai entraperçu leurs armes des sacrés joujoux. A mon avis ils étaient venus ici pour tuer la môme.  

- Et la gamine comment était-elle ?  

- Très pâle, elle a payé les deux consommations.  

- Ou était-elle installée ?  

 

Il lui indiqua une place, le nettoyeur alla s’y installer, il en profita pour boire le cocktail et remarqua que de cette place, la gamine avait dut avoir une vue d’ensemble, de plus elle se trouvait du côté des toilettes.  

Il se leva pour aller voir la sortie de secours et remarqua qu’elle était fermée. Ryo retourna près du barman pour lui signifier. Ce dernier haussa les épaules en disant que c’était une décision de l’administration.  

Il alla ensuite dans les toilettes des dames et remarqua les fragments de la vitre. Il resta perplexe mais ne dit rien. Le nettoyeur sorti de l’établissement et le contourna pour voir derrière les toilettes. Il en conclut que la jeune fille avait sauté dans les ordures, et en était sorti pour se « nettoyer ». Le reste de pâtes sur le sol en témoignait. Il vit une tache sur le sol, il toucha avec le doigt et l’amena à son nez, il s’agissait de sang.  

Ryo Saeba ne pouvait pas suivre sa trace à cause de la nuit, ce qui était bien dommage d’ailleurs. Il alla faire le tour des indics et découvrit, que quelqu’un leur avait fait la description de sa jeune cliente. Ne pouvant rien faire de plus Ryo rentra chez lui.  

 

* * * * * *  

 

Mélina resta là bien deux heures, elle savait qu’elle ne devrait pas rester plus longtemps sans quoi elle finirait par mourir de froid.  

Elle savait que c’était risqué, mais visiblement, tout un chacun connaissait son visage. Elle sortit un bonnet de sa poche. Il était rouge, en fait, il s’agissait de la réplique de celui du père Noël. C’était un cadeau de son frère un jour ou elle était gelée à l’attendre devant son école.  

On pouvait certainement faire plus discret, se dit-elle en rigolant. Mais d’un autre côté l’excentricité permettait souvent de passer inaperçu.  

En plus ça lui permettrait d’avoir un peu plus chaud. Elle sortit à quatre pattes de sa cachette.  

 

En se relevant, Mélina constata qu’elle était blessée au genou, elle en conclue qu’elle s’était dut aux bouts de verres. Il faisait trop sombre pour qu’elle songe sérieusement à les enlever. Il fallait qu’elle aille à la rencontre de City Hunter. Visiblement elle était grillée dans le milieu et cela se retournerait sans aucun doute contre elle. Il fallait qu’elle songe à sa sécurité, elle espérait que son frère ait été récupéré par les deux nettoyeurs.  

Clopin-clopant, elle arriva jusqu’à l’immeuble en question. Elle leva les yeux, vers le haut mais elle fut pris de vertige. Elle se retint quelques minutes à un poteau. Elle passa la porte de l’immeuble, elle savait qu’elle était suivie mais elle était presque à bon port. Elle cacha son arme dans la conduite d’aération, il ne faudrait surtout pas qu’on la démasque. Et Mélina ne doutait pas de la réputation de Ryo Saeba, ce dont elle doutait c’était de l’homme en lui-même.  

La jeune fille pensait probablement à raison que le nettoyeur se demanderait comment elle avait trouvé son appartement. Elle devrait alors s’il lui posait la question directement répondre à ses interrogations. Cette perspective, ne l’enchantait pas, mais elle ferait tout pour récupérer son frère. Arrivé à l’étage voulut, elle toqua à la porte. La porte s’ouvrit.  

 

 


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