Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 16 :: Repos

Publiée: 10-10-20 - Mise à jour: 10-10-20

Commentaires: voila la suite :) je ne sais pas si on me lis encore ici mais au cas ou ... ^^

 


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Des cris la réveillèrent en sursaut et elle se mit à pleurer. Ses pleurs s’amplifièrent quand elle entendit des pas se rapprocher. Le tissu de l’entrée de la tente fut poussé violemment et un homme barbu au teint livide rentra précipitamment à l’intérieur de l’abri. Il la regarda froidement et s’avança vers elle pour l’attraper.  

Sautant sur ses pieds, la petite fille attrapa son nounours et elle évita l’homme pour se mettre à courir à l’extérieur de la tente. Continuant à pleurer, elle s’essuya quand même rapidement les yeux du revers de sa main et elle continua sa course poursuite en zigzaguant entre les tentes et les arbres. Malgré la vitesse à laquelle elle allait pour une enfant de trois ans, l’homme arriva rapidement à sa hauteur et elle sentit ses mains accrocher son t-shirt. Ai se mit à hurler et ses cris perçants déstabilisèrent son assaillant qui la lâcha.  

 

-Hija de… jura l’homme en reprenant sa poursuite. (fille de...)  

 

Ai se faufila dans la tente la plus proche et elle se réfugia sous un lit de camp. Arrêtant de pleurer, elle mit sa peluche à sa bouche pour couvrir ses reniflements. Elle entendit des pas arriver et s’éloigner quelques minutes après. Ne bougeant plus, la petite fille se recroquevilla sur elle-même et elle attendit. Au bout d’un temps qui lui parut infini, elle entendit la voix de la femme qui l’avait amenée ici.  

 

-Juan ? Donde estas ? (Juan où es-tu ?)  

 

Ai ne comprenait pas la langue parlée mais le ton employé lui faisait penser à celui de sa mère quand elle engueulait son père. Les larmes réapparurent sur ses joues mais elle resta silencieuse. La peur la tiraillait trop pour se remettre à pleurer et se faire repérer. Elle pensa à ses parents et elle s’imagina être à l’abri dans les bras de son père. Elle ferma à nouveau les yeux.  

 

 

 

 

Elle bouillait. Littéralement, elle était hors d’elle.  

Elle s’était à peine octroyée trente minutes pour se relaxer et prendre un bain, que Juan en avait profité pour s’attaquer à la gamine. Le temps de se rhabiller, elle avait accourue en direction des cris. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour se rendre compte qu’il était sous influence de la drogue. Elle se crispa. S’il la trouvait avant elle, le pire était à craindre.  

Hurlant aux hommes qu’elle croisa de la suivre, elle inspecta rapidement les alentours, tournant autour des tentes et dirigeants les autres dans des directions opposées, elle continua à appeler Juan d’une voix faussement maternante. Puis, l’un d’eux l’appela pour lui indiquer où le guérillero se trouvait.  

 

 

 

Il l’avait repérée. Appuyé contre la tenture, il sorti son couteau de chasse de la poche de sa jambe et il entailla le tissu de haut en bas. Ses gestes étaient précis malgré sa main tremblante. L’air s’engouffra dans la tente quand le tissu fut coupé et d’un violent coup de pied, il envoya valser le lit de camp. Ai poussa un cri, fixant l’homme qui avait des yeux de fou. Il allait se saisir d’elle quand une voix menaçante gronda.  

 

-Juan, si j’étais toi je m’arrêterais tout de suite.  

 

Il se tourna vers la source et lui répondit d’un rictus. La femme qui se tenait devant lui, pointait une arme sur sa tête.  

 

-Je ne te raterai pas, tu le sais, continua-t-elle froidement.  

-Pourquoi veux-tu la protéger ? C’est la fille de notre ennemi ! grogna-t-il. Je veux l’éviscérer de mes mains pour ce qu’il a fait !  

-Abruti ! Si elle est en vie, c’est qu’on en a encore besoin ! Ils sont arrivés en Colombie d’après mes sources, notre but sera bientôt atteint ! Nous allons le détruire et détruire tout ce qui lui est cher ! Maintenant recules toi car je n’hésiterai pas à te tuer si tu ne m’obéis pas.  

 

Sur ses mots, elle déclencha le chien de son arme et elle attendit la réaction de son homme de main.  

Ai tremblait de tout son corps et n’osait pas regardait la scène. Elle ne comprenait rien aux paroles échangées mais la tension l’écrasait. Elle serra fort son nounours contre elle.  

L’homme hésita, trop longtemps aux yeux de sa chef qui voyant qu’elle n’arrivait pas à le faire plier, surement à cause de la drogue qu’il avait pris, elle soupira d’exaspération. Elle ne lui laissa pas le temps de repartir en direction de l’enfant, qu’elle tira une balle en plein dans sa tête.  

Le reste se passa rapidement, le sang gicla violemment de l’homme blessé à mort, aspergeant la petite fille qui se mit à hurler. La femme cria des ordres en espagnol aux autres hommes qui étaient arrivés en courant en entendant le coup de feu. L’un d’eux se précipita sur le corps et l’emporta aussi tôt et un autre récupéra le couteau qui trainait au sol.  

Ai continuait à crier et à pleurer. Elle appelait sa maman de toutes ses forces, espérant la voir apparaitre devant elle. A sa place, sa « nouvelle mère » comme elle lui avait dit en l’emmenant ici, s’approcha d’elle et la prit dans ses bras.  

 

-Chut… c’est fini… tu reviens avec moi.  

 

Ai essaya de se débattre mais la femme était plus forte qu’elle et elle l’immobilisa.  

 

-Stop ! Il va falloir t’habituer ! C’est la nouvelle vie que tu vas avoir ici ! Et des morts tu vas en croiser !  

 

La voix était sans aucune émotion, ce qui fit trembler l’enfant.  

Passant devant un groupe d’hommes, la petite fille remarqua entre deux sanglots que tous baissaient les yeux sous leur passage. La femme qui la tenait dans ses bras, était sans nul doute crainte de tous.  

 

 

 

 

La jeep avançait sur les chemins à vitesse modérée. Falcon parlait en espagnol avec Camila qui était assise à l’avant à ses côtés. La tête de Kaori était posée sur les genoux de son mari, qui la maintenait à chaque soubresaut. Mick avait pris la place la moins confortable à l’arrière sur les bagages et se tenait fermement à la barre de toit pour éviter de voler à chaque bosse. Après l’attaque dans le village de leur « guide », Camila les avait convaincus de la suivre jusqu’à chez elle pour faire manger Kaori. Son état de faiblesse allait être un frein pour la mission, il fallait qu’elle se reprenne. La jeune colombienne leur avait dit vivre à l’extérieur avec son oncle et sa mère. Ils avaient donc accepté de la suivre, tout en restant sur leurs gardes.  

 

-On est arrivés ! cria Camila en désignant du doigt un regroupement de cabanes en bois.  

 

La jeep se stoppa devant la première et les occupants sortirent du véhicule, analysant les lieux et les environs. Ryô sorti Kaori en la prenant dans ses bras. Camila le guida vers l’entrée, lui indiquant un lit où poser son précieux fardeau.  

Mick et Umi restèrent à l’extérieur armes à portée de main.  

La jeune colombienne parti vers la cuisine et se mit à préparer rapidement un encas pour la japonaise.  

Ryô la suivi à son tour pour lui demander un chiffon humide qu’elle lui donna rapidement. Repartant vers le lit, il s’y accroupi et passa le chiffon sur le front de sa femme. La fraicheur de l’eau réveilla Kaori dont les yeux papillonnèrent.  

 

-Bienvenue parmi nous mon ange.  

 

La voix de Ryô était douce mais pleine d’inquiétude. Il lui ordonna silencieusement de rester allongée et continua de tamponner son front avec le tissu humide.  

 

-Il va falloir te ressaisir Sugar…prends soin de toi si tu veux continuer avec nous.  

 

Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent à ces mots et elle fixa son époux intensément.  

 

-Tu es faible chérie… et ça risque de nous ralentir… tu n’as pas réellement mangé depuis quand ?  

-Le premier vol… ? ou à la maison peut être… répondit faiblement la japonaise.  

-Ce n’est pas raisonnable Kaori… soupira Ryô, tu sais qu’il va nous être compliqué de progresser dans la jungle si nous n’avons pas toutes nos capacités… tu vas reprendre des forces, ok ?  

 

La question n’en était pas une mais plus un ordre émit doucement. La rouquine acquiesça et se redressa légèrement. Elle regarda les lieux où elle se trouvait et suivi des yeux les allés retours de Camila dans la pièce.  

 

-Où sommes-nous ?  

-Chez Camila. Elle va te nourrir un peu avant que nous repartions. Je te laisse, je vais voir Umi.  

 

Le nettoyeur quitta la cabane laissant sa femme se remettre de ses émotions.  

 

 

 

 

Mick tapait nerveusement sur le téléphone satellite qu’ils avaient réussi à trouver avant leur départ précipité du Japon. La batterie était encore préservée mais il savait qu’il devait l’économiser au maximum. Regardant l’heure qu’il indiquait, il calcula rapidement le décalage horaire qui le séparait du lieu qu’il voulait atteindre. Composant rapidement le numéro de son futur interlocuteur, il attendit fébrilement à chaque sonnerie que cela décroche. Une voix pâteuse répondit au bout de six longues sonneries interminables.  

 

-Yes…  

 

Mick soupira de soulagement et enchaina rapidement en anglais. La conversation ne dura que deux minutes mais cela suffit à faire descendre d’une barre la batterie du téléphone. Quand l’américain raccrocha, il jura avant de l’éteindre.  

 

-Alors demanda Ryô qui l’avait rejoint.  

-…  

-Mick !  

-Désolé… mon contact aux États-Unis m’a appris quelque chose… des rumeurs…  

-Lesquelles ? demanda le nettoyeur sentant la tension émaner de son ami.  

 

Mick leva les yeux vers le japonais et le fixa de son regard azur.  

Les secondes de silence parurent une éternité à Ryô qui commençait à s’impatienter. Il allait s’emporter quand le blond se crispa, serrant les poings à s’en blanchir les phalanges.  

 

-L’union Toepe…  

 

A ce nom Ryô se raidit. Bien qu’au fond de lui, cette nouvelle information n’en était pas une, l’entendre de la bouche de Mick le confortait dans ses hypothèses. Depuis qu’il avait posé les pieds sur le sol colombien, une voix dans sa tête lui murmurait ce lien qui le liait à cette affaire. Il ne pouvait pas y avoir de coïncidences, il n’y avait jamais cru aux coïncidences. Quand le mercenaire avait prononcé le nom de Kaibara, il avait eu la certitude de l’union était derrière tout ça. L’américain lui confirmait seulement ce à quoi il s’attendait déjà.  

Soupirant, il partit en direction de Falcon sans un mot pour Mick.  

 

-Rien à signaler ? demanda le nettoyeur en allumant une cigarette.  

-Non tout est calme ici.  

-On va rester là cette nuit alors, il faut que Kaori reprenne des forces.  

-Hum.  

 

Les trois hommes restèrent silencieux. Pourtant deux d’entre eux bouillaient littéralement de rage. Mais leur visage ne reflétait rien qui pouvait les démasquer. Après plusieurs minutes, Ryô écrasa son mégot et il regagna la cabane. A l’intérieur, Kaori avalait doucement un bol de soupe et Camila essayait de la détendre en lui parlant de son pays.  

 

-Où est ta famille Camila ? demanda Ryô en s’asseyant près des deux femmes.  

-Ma mère travaille aux champs, elle ne rentrera pas avant la fin de la récolte et mon oncle a dû partir à l’arrivée des mercenaires. C’est un ancien militaire, il a eu peur que l’on s’en prenne à sa vie.  

-Ils t’ont laissait seule ici ? demanda stupéfaite Kaori. Quel âge as-tu ?  

 

Camila répondit avec un sourire triste à la japonaise.  

 

-J’aurais 19 ans dans 2 semaines…  

 

Un nouveau silence rempli la pièce. Kaori regarda la jeune femme devant elle avec tristesse et se rappela comment sa vie avait basculait alors qu’elle avait eu 20 ans. Sans l’homme qui se tenait à sa droite, quelle aurait été sa vie ? Camila n’avait pas l’air d’avoir cette chance et elle se sentit désolée pour la colombienne. Tendant sa main vers elle, elle la posa sur la sienne en signe de soutien.  

 

-Je ne peux rien te promettre, enchaina la japonaise. Mais je ferai mon possible pour retrouver ta sœur !  

 

Les deux femmes se fixèrent un moment puis la sud-américaine remercia Kaori d’un hochement de tête.  

 

Le groupe s’installa chez la jeune femme pour la nuit, les hommes alternant les tours de garde permettant à Kaori de se reposer.  

 

 


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