Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 45 :: La menace

Publiée: 22-05-21 - Mise à jour: 22-05-21

 


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Kaori regarda Ai en souriant. Elle ajusta son uniforme et vérifia son petit sac à dos. Se mettant à sa hauteur, elle effaça une petite marque de sucre au coin de sa bouche avec son doigt et passa ensuite, une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.  

 

-Tu es prête ? lui demanda-t-elle d’une voix douce tout en se redressant.  

-Oui !  

-Alors, allons-y !  

 

Mère et fille attrapèrent leurs vestes et enfilèrent leurs chaussures. Puis, elles partirent de l’appartement joyeusement.  

Au pied de l’immeuble, elles retrouvèrent Mick et Kazue. Ces derniers souriaient et l’homme tendit la main vers la petite fille.  

 

-C’est le grand jour, princesse ?  

-Oui, je vais à l’école !  

 

Le petit groupe se mit à rire et Mick attrapa Ai pour la mettre sur ses genoux. Kazue allait pousser le fauteuil de son mari quand elle fut interrompue par Kaori.  

 

-Hors de question dans ton état que tu le pousses jusqu’à l’école ! Vous êtes déjà adorables de nous accompagner, alors je vais le faire, si tu le permets.  

-Je ne suis pas en sucre, Kaori, gronda gentiment la doctoresse.  

-Je sais mais tu es enceinte de plus de cinq mois et il pèse son poids cet américain !  

-Hep ! Je vous entends là ! s’offusqua faussement le dit américain en se tournant vers les deux femmes. Je vous signale que la plus lourde ici, c’est la princesse !  

-Même pas vrai !  

 

Ai lui tira la langue puis se leva de ses genoux pour marcher devant eux.  

Le silence s’installa doucement pendant les premiers mètres puis, Kazue le rompit.  

 

-Comment te sens-tu, Kaori ? Tu ne dors toujours pas bien ?  

-Ça va. Je me repose le plus que je peux mais dès que je ferme les yeux, je revois la jungle et la chute de Ryô…je n’arrive pas à…s’interrompit elle avec une faiblesse dans la voix.  

-Je comprends, continua le médecin en posant sa main sur l’épaule de son amie. Tu devrais prendre les médicaments que je t’ai prescrits pour te permettre de dormir vraiment.  

-Je sais mais je ne veux pas devenir dépendante. Tant que je tiens…  

-Kaori…  

-C’est la journée d’Ai aujourd’hui et son premier jour d’école. S’il vous plait, on en parlera après, ok ?  

 

La nettoyeuse poussa le fauteuil de Mick plus vivement et ils arrivèrent devant l’école moins de dix minutes plus tard. Le couple d’amis encouragea la petite fille puis les laissèrent pour un moment en famille.  

 

-On t’attend au Cat’s, lança le blond à son amie en saluant une dernière fois l’enfant.  

 

Kaori accompagna sa fille auprès de la maitresse puis l’embrassa tendrement avant de la laisser, une pointe piquant son cœur.  

Elles ne s’étaient plus quittées une seule fois depuis leur retour au Japon et cette première séparation était plus dure pour la mère que pour la fille.  

Lui faisant signe une dernière fois de la main, Kaori se força à se retourner et à partir pour ne pas montrer sa détresse.  

Un nouveau cap était passé et c’était vraiment dur pour elle.  

Se pressant, elle arriva presque au pas de course dans le parc et elle se laissa tomber sur un banc. Les larmes arrivèrent sans qu’elle puisse les contrôler et elle enfonça son visage dans ses mains. Elle tenait le choc pour Ai mais un événement comme aujourd’hui lui appelait la lourde absence de Ryô.  

Ils en avaient rêvé à deux. Le premier jour d’école était important pour chaque famille surtout pour le premier enfant et le faire sans Ryô faisait ressortir tout ce que la jeune femme avait gardé en elle depuis leur retour.  

Elle avait toujours été forte pour Ai mais maintenant qu’elle se retrouvait seule, la douleur s’échappait enfin.  

Elle resta de longues minutes à pleurer avant de sentir une présence près d’elle.  

 

-Commissaire…que me vaut l’honneur, renifla-t-elle en levant les yeux vers Saeko qui n’avait pas encore parlé malgré la main réconfortante posée sur son amie.  

-J’allais au café quand je t’ai vu.  

-Ca va…j’avais juste besoin d’évacuer un peu.  

-Il faut aussi que tu parles.  

 

La voix de la policière était douce et chaleureuse mais elle ne laissait pas le choix à la nettoyeuse dû à la fermeté employée.  

 

-Il n’y a rien à dire…  

-Si, tu as besoin de sortir les derniers événements de ta tête. Je ne suis peut-être pas la meilleure personne avec laquelle t’épancher mais je sais par quoi tu passes.  

 

Le silence s’installa entrecoupé par quelques hoquets sanglotant de la nettoyeuse puis sa voix arriva d’abord faible puis plus posée.  

 

-J’aurai retourné ciel et terre pour le retrouver…lui vivant ou son corps…mais ne pas le retrouver du tout est ce qui est le plus difficile pour moi. Une part de moi sait qu’il ne peut pas être en vie…que c’est mathématiquement impossible mais…mais mon cœur me crie le contraire. Je ne peux pas l’accepter…  

-On n’accepte jamais la perte de l’être cher, Kaori. Cela ne fait que trois mois, tu ne peux réaliser son départ en si peu de temps.  

-Ce n’est pas ça, Saeko ! Quand je te dis que je ne l’accepte pas, c’est ce que je ressens dans tout mon être, je suis sure que Ryô n’est pas mort !  

 

Saeko ne lui répondit pas mais Kaori remarqua bien la lueur de pitié dans ses yeux. Elle crispa ses poings et aspira une grande bouffée d’air.  

 

-Je ne suis pas folle, Saeko.  

-Ce n’est pas ce que je te dis mais il ne faut pas que tu aies de faux espoirs, Kaori…  

-On se rejoint au Cat’s, ok ?  

 

La rouquine se releva et partit sans se retourner. Elle ne supportait pas ces remarques, prétendument bienveillantes, de ses amis. Elle savait qu’ils ne pensaient pas à mal mais elle n’était pas apte à les entendre. Elle se revit à son arrivée au Japon et elle eut un sourire amer.  

 

Il avait fallu plus de deux semaines pour qu’elle abandonne ses recherches dans la jungle. C’est aussi le temps qu’il avait fallu à Mick pour récupérer et obtenir l’autorisation de prendre l’avion qui le ramena au Japon.  

Si Falcon n’avait pas pris la ferme décision d’arrêter les recherches, elle savait qu’elle y serait encore. Elle lui en avait tellement voulu qu’elle ne lui avait plus adressé la parole à partir de ce moment-là. Il avait fallu que Reika fasse tampon et apaise la tension ambiante entre les amis. Et ce n’est qu’une fois sur le sol japonais que la nettoyeuse avait accepté de jeter les armes pour ne pas amplifier la tristesse de sa petite fille qui avait déjà beaucoup de mal à comprendre que son papa ne rentrait pas avec eux. Mais elle ne l’avait pas fait de gaieté de cœur car à chaque parole amicale, on lui rappelait l’absence de son époux.  

Le moment le plus difficile pour elle, fut quand elle alla pour la première fois au Cat’s Eye et qu’elle vit le nouveau-né de Miki et Falcon. Bien qu’heureuse pour ses amis, ce tableau familial lui brisa le cœur et la conforta dans sa peine car en reprenant le cours de sa vie, une terrible nouvelle s’était invitée. Une nouvelle qu’elle n’avait abordée avec personne et qui remettait sa douleur au second plan. Et c’est alors qu’elle avait acquis la certitude que Ryô ne pouvait pas être mort.  

Elle n’avait plus quitté cette idée depuis et c’est grâce à cela qu’elle tenait. Pour elle et pour Ai.  

Pourtant plus le temps passait et plus son inébranlable certitude était mise à rude épreuve.  

 

Et aujourd’hui, faire la première rentrée des classes d’Ai sans Ryô était une épreuve qui remettait sa conviction en doute.  

Et si elle se trompait ? Et si elle était seule pour toujours ? Qu’allait-elle faire ?  

 

Revenant sur ses pas, elle prit la décision de ne pas rejoindre ses amis au café. Elle avait à faire ailleurs.  

 

 

 

 

 

Quand midi sonna, le petit groupe dû se rendre à l’évidence, Kaori ne viendrait plus. Miki soupira et salua Mick et Kazue qui prirent congé d’eux. Seules Saeko et Kasumi restèrent.  

 

-Où en êtes-vous pour le démantèlement de la corruption dans le gouvernement ? demanda Miki.  

-Grâce à Lee, la police coréenne a pu faire tomber le clan Bonged. Avec le témoignage de leur chef en Corée et celui du fils au Japon, nous avons assez de preuves pour commencer les arrestations.  

-Il en a fallu du temps…souffla Kasumi.  

-Oui…et sans Kenshiro encore plus. S’il n’était pas retourné au Casino avec ses hommes, ils auraient détruits encore plus de preuves.  

 

Umi grogna, ce qui fit sourire sa femme mais personne ne fit plus de remarques.  

 

-Nous voulions avoir le dossier le plus solide possible alors on a fait comme si tout allait bien. On pourra commencer les descentes d’ici deux, trois jours.  

-Comment tu as fait pour étouffer la tentative de meurtre dont tu as été victime ? s’étonna Miki en repensant à l’événement qui avait eu lieu juste après l’attaque de la clinique.  

-Mon père a fait passer ça pour un acte isolé car on a eu un accord avec le coréen impliqué. Comme il a donné des noms, nous lui avons promis de le renvoyer dans son pays pour exécuter sa peine. Il ne restait chez nous que le temps de faire tomber tout le monde.  

-Enfin, heureusement que ton père avait pris la décision de te mettre sous protection, enchaina Kasumi.  

-Oui…même si je reste persuadée que j’aurais pu y faire face seule !  

 

Les trois femmes se regardèrent complices et se mirent à rire. Les tensions s’étaient enfin apaisées à Tôkyô et tout allait finir par rentrer dans l’ordre.  

 

Après l’attaque de la clinique et les révélations du mari de Reika sur les hommes politiques japonais impliqués dans l’histoire, Saeko et son père avait agi en sous-marin pendant des semaines pour démanteler le clan coréen et ses alliés en ville sans éveiller les soupçons des pontes concernés. Le premier ministre ne voulait pas de vagues et même s’il leur avait donné tout son soutien, il ne voulait pas que ça devienne public sans un dossier à charge complet et infaillible.  

Saeko avait été aussi prise pour cible et grâce à l’inspecteur Satsuki, elle y avait échappé de justesse malgré ses dires. Cela avait clôturé les attaques coréennes sur le territoire japonais et ils avaient pu se concentrer sur les diverses preuves.  

 

-En tout cas, vous avez fait un travail remarquable pour reconstruire le café, s’extasia la voleuse en se tournant vers le couple de tenanciers.  

-Umi a tout fait avec son frère…sans ça, nous en serions encore à réparer les dégâts.  

-Comment va Kenshiro, d’ailleurs ? demanda la commissaire.  

-Bien, il a été très touché que l’on donne son prénom à notre fils. Je pense que cela a fortement contribué à la réconciliation de ces deux-là !  

 

Miki fit un signe de tête vers son mari et ce dernier se retourna en grommelant, faisant encore plus rire les trois femmes présentes.  

 

-Je trouve que ça lui va bien ce prénom. Kenshiro junior est si mignon.  

 

Kasumi se faisait rêveuse et Saeko ne put s’empêcher de pouffer.  

 

-Et toi alors ? se moqua la jeune femme. Il est prévu pour quand ce mariage ?  

-Oh ! J’ai peut-être dit oui mais on n’a pas encore fixé de date ! De toute façon, je veux attendre de voir comme va réagir Kentaro à l’arrestation de son père…  

-Oui, je n’imagine pas ce que ça a dû lui fait quand tu lui as appris la nouvelle. On a beau en parler, quand je le vois je n’arrive pas à aborder le sujet…souffla Miki, perdant son sourire.  

-En effet, il ne portait pas son père dans son cœur mais il ne le pensait pas capable de faire cela. Trahir son pays pour de l’argent…  

 

L’ambiance s’alourdit après ces mots et ne remonta pas quand Miki continua sur l’autre sujet douloureux de leur famille.  

 

-Et Kaori…qu’allons-nous faire ?  

 

Personne ne lui répondit mais les tourments se lurent dans leurs regards. Puis, sans se concerter, elles se tournèrent vers la porte qui ne s’ouvrait pas sur la personne attendue.  

 

 

 

 

Kazue arriva dans son bureau après avoir laissé Mick dans les mains du kiné. L’état de santé de son mari allait de mieux en mieux et aux dires du professionnel, il avait bon espoir d’arriver à le refaire marcher d’ici un mois. Ces paroles avaient rassuré la doctoresse qui, bien que toujours positive devant lui, n’avait qu’une peur qu’il ne se relève plus jamais. Il avait déjà amplement souffert de la perte de ses mains, elle ne voulait pas qu’il se retrouve paralyse en plus. Cela avait été la goutte d’eau faisant déborder le vase, quant à son arrivée au Japon, elle avait découvert une lésion à la moelle épinière de son mari.  

Par la suite, elle avait supervisé tout son traitement et avait veillé à obtenir les meilleurs résultats possibles. Pourtant, elle se rendait bien compte de la chance qu’elle avait eue qu’il rentre en vie auprès d’elle, même s’il ne se remettait plus à marcher.  

Allumant son ordinateur, elle ajusta ses lunettes et commença à consulter ses mails quand on toqua à la porte.  

 

-Oui ?  

 

A son ouverture, Kazue fut surprise de voir Kaori hésitant à franchir le seuil de la porte.  

 

-Kaori ? Tu nous as inquiété ce matin…ça va ?  

 

La nettoyeuse hocha la tête puis rentra en refermant soigneusement derrière elle.  

 

-Je viens voir le médecin, Kazue, pas l’amie. Je ne veux pas que ce qui va se dire ici, sorte de ton bureau…est-ce que c’est possible pour toi ?  

 

La doctoresse allait répondre quand elle lui fit signe de venir s’assoir.  

 

-Si cela est ton souhait, je le respecterais. Je veux juste que tu comprennes, que nous nous inquiétions tous pour toi…et que nous ne pensions pas à mal en voulant t’aider.  

-Je sais mais si l’amie prend le dessus sur la professionnelle, je préfère partir.  

 

Kaori amorça son départ mais Kazue lui répondit avant qu’elle ne puisse le faire.  

 

-Non, je sais aussi garder mon professionnalisme avec mes amis, Kaori. Reste.  

 

Se rasseyant, la jeune femme soupira et passa sa main dans ses cheveux courts. Kazue qui l’observait, remarqua la nervosité qui l’habitait. Voulant détendre l’atmosphère, elle lui proposa de l’eau.  

 

-Non merci…Je…  

-Prends ton temps.  

-Quand nous sommes rentrés, je n’ai pas pris le temps de penser à moi. Il fallait que je m’occupe de Ai et…et…  

-Je comprends.  

-Je me suis rendue compte que je n’avais pas eu mes règles.  

 

Le silence s’installa dans le bureau du médecin. Kazue fixa son amie avec de grands yeux étonnés mais repris vite contenance.  

 

-Tu es enceinte ? De plus de trois mois ? Mais Kaori, tu es si mince !  

-C’est pour cela que je ne voulais pas prendre les médicaments que tu m’as prescrit… mais je n’arrive quand même pas à me dire qu’il y a un bébé, ici…  

 

La main sur le ventre, la rouquine ferma les yeux.  

 

-Tu as fait des examens ?  

-Je suis allée à l’hôpital tout à l’heure mais je n’ai pas pu passer les portes…j’ai airé en ville avant d’arriver là.  

-Tu as juste fait un test de grossesse, c’est ça ?  

 

La nettoyeuse hocha la tête et se mit à pleurer.  

 

-Je suis une horrible personne ! Ce bébé n’y est pour rien mais il ne devrait pas être ici !  

 

Se relevant, la doctoresse contourna le bureau et partit la rejoindre pour la prendre dans ses bras. Elle la laissa pleurer sans intervenir, lui apportant seulement son soutien.  

Les minutes s’écoulèrent et Kaori finit par se calmer.  

 

-Viens avec moi en salle d’examen, nous allons voir ce qu’il en est.  

 

Kazue lui tendit la main et elles quittèrent le bureau ensemble.  

 

 

 

 

Quand Ai leva la tête, elle croisa le sourire de sa mère et elle se mit à courir pour lui sauter dans les bras. Puis, elle se mit à parler de son école avec vigueur et bonne humeur. Kaori la reposa au sol et tout en attrapant sa main, pris le petit sac à dos et elles se mirent à marcher pour rentrer chez elles. La petite fille était si heureuse de raconter sa journée que la nettoyeuse fut ravie de voir que malgré ces derniers mois difficiles, elle était restée une enfant vive et joyeuse.  

Cela la conforta dans le choix qu’elle avait fait cet après-midi même et elle se sentit plus légère et moins tourmentée. Kazue l’avait beaucoup aidé, outrepassant son seul conseil de médecin et elle avait aussi écouté l’amie malgré ses réticences. Voir Ai confirma sa pensée et elle se mit à sourire tout en posant des questions à l’enfant.  

Le chemin jusqu’à l’immeuble fut plus long et plus agréable pour elles deux.  

Quand elles y arrivèrent, Kaori fut prise qu’un frisson. Elle s’arrêta de parler et serra la main de sa fille plus fortement.  

 

-Aie, maman, tu me fais mal !  

 

La jeune femme ne pris même pas la peine de lui répondre qu’elle l’attira vers elle et qu’elles traversèrent la route rapidement.  

 

-Je vais te monter chez parrain, ma puce. Tu vas rester avec lui et interdiction de sortir.  

-Mais… ?  

-Tu as compris ?  

-Oui, maman.  

 

La nettoyeuse était nerveuse et son cœur battait à tout rompre. Un danger plus que certain les attendait chez elles. Elle en était sure, quelque chose clochait.  

Grimpant rapidement les étages, après avoir fait le code de la porte d’entrée, sans avoir même pas prit la peine de sonner chez son ami, Kaori toqua à la porte en jetant des coups d’œil rapide dans tous les sens.  

Mick mit un peu de temps à lui ouvrit la porte et fut surpris de la voir avec Ai.  

 

-Que se passe-t-il ? lui demanda-t-il alors qu’elle forçait le passage de l’appartement.  

-Je dois te laisser Ai. Fermez derrière moi et n’ouvre à personne.  

-Kaori, tu m’inquiètes… dis-moi ce qu’il y a ?  

-Appel Umi, s’il te plait. J’y vais.  

-Kaori !  

 

Mais il ne put rien faire que la rouquine était déjà partit en courant dans les escaliers.  

 

 


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