Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 29 :: Accélération

Publiée: 16-01-21 - Mise à jour: 16-01-21

Commentaires: bonne lecture !

 


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Elle lui hurla dessus si fort que les murs de la chambre se mirent à trembler.  

Face à face, les deux femmes se toisaient. La plus jeune ne lâchant pas le regard de la plus âgée. Gênée face à la scène, la doctoresse se recula jusqu’à la porte mais n’arrivait pas à sortir de peur que sa patiente se fasse mal.  

Aïko s’était redressée pour tenir tête à sa mère adoptive et ses yeux lui lançaient des éclairs. Ayako, quant à elle, la dominait de toute sa stature et son visage sévère était tendu et fermé. Aucune des deux ne voulant baisser le regard et perdre la face.  

Kazue sentait la pression de la confrontation dans la pièce et cela lui coupa le souffle. Elle avait envie de les apaiser mais elle comprit rapidement qu’elle n’y arriverait pas. Elle toussota pourtant, espérant détourner un peu l’attention de la chef de clan.  

Peine perdue, les cris reprirent aussitôt.  

 

-Tu es complètement inconsciente, tu aurais pu en mourir ! Et tout ça pour quoi ? Un stupide garçon !!!  

-Il n’est pas stupide ! C’est l’homme de ma vie ! hurla à son tour Aïko, les larmes lui montant aux yeux.  

-L’homme de ta vie ! Mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Tu viens à peine de le rencontrer !  

 

Ayako respirait fort et son visage était devenu rouge. Elle s’en voulait de ne pas avoir été plus vigilante concernant Aïko et elle lui en voulait de faire une crise d’adolescence à un moment absolument pas approprié.  

 

-Tu es mal placée pour me faire la leçon, lança la jeune fille, la voix pleines de défis.  

-Et pourquoi ?  

-Tu t’es mariée à 18 ans avec un yakuza !!  

-Cela n’a rien avoir ! Ne dis donc pas de bêtises !  

-En quoi suis-je différente ? Il fait aussi parti de la mafia coréenne, telle mère telle fille !  

 

La claque raisonna faisant place au silence. Ayako n’avait pas pu retenir son geste et sa fille se tenait la joue, aussi surprise par la violence du coup.  

Kazue hoqueta en voyant une tache de sang se former sous le pansement.  

 

-Stop Ayako ! Sors, s’il te plait.  

 

Le médecin lui ouvrit la porte et la fit sortir malgré son état second. Puis, elle se dirigea vers sa patiente pour soigner les dégâts de l’altercation.  

Kazue soupira en voyant que deux points avaient sautés et elle nettoya la plaie en faisant se rallonger la jeune fille. Ensuite, elle répara les points, la faisant crier.  

 

-Mais ça ne va pas ! Ça fait mal !  

-Prendre une balle, ça fait mal et ce n’est pas anodin… A quoi penses-tu en trainant avec la mafia coréenne ?  

-Je vis entourée de yakuzas…  

-Oui, c’est sûr mais ta mère te protège, non ? Tu aurais pris une balle chez toi ?  

 

Aïko la regarda enfin, le regard moins froid. Se laissant tomber sur l’oreiller plus profondément, elle soupira.  

 

-Non…surement que non.  

-Ecoutes, continua Kazue, je ne sais pas quels sont les conflits qu’il y a avec ta mère mais tu dois lui parler calmement. Un car tu es blessée et regardes ta plaie s’est ré ouverte. Deux car tu n’es pas sans savoir que la situation actuelle est complexe.  

-J’en ai rien à faire de ce qui se passe, moi ! On s’aime !!  

 

Kazue soupira. Aïko n’était pas en capacité de l’entendre. Il fallait l’apaiser.  

 

-Ok, repose toi et dors un peu.  

 

La brunette partit de la chambre et trouva Ayako assise dans le couloir, la tête dans les mains.  

Elle se posa près d’elle et lui posa une main amicale sur l’épaule.  

 

-Comment vas-tu ?  

-Fatiguée… Qu’est-ce que j’ai fait de mal avec elle ? sanglota la yakuza.  

 

Ne sachant que lui répondre, Kazue se contenta d’une caresse plus appuyée sur l’épaule.  

 

-Je ne comprends pas cette histoire… pourquoi me mentir ?  

-Elle est amoureuse…lui répondit doucement la doctoresse.  

-Cela n’excuse pas tout !  

-Non mais je pense que tu peux la comprendre, elle avait peur de ta réaction…  

 

La chef de clan soupira mais se redressa à son tour, essuyant à la va vite ses yeux fatigués. La situation, déjà compliquée, lui laissait peu de temps de repos et avoir sa fille blessée par balle car elle trainait avec les coréens, avait rajouté un stress supplémentaire depuis deux jours. Maintenant, elle voulait s’assurer qu’il n’y avait pas de lien entre les deux et elle salua Kazue à la va vite avant de repartir suivi de son bras droit.  

La doctoresse resta quelques instants dans le couloir, se demandant quelle tournure allait prendre les événements. Elle avait l’impression que le pire allait arriver sans s’expliquer pourquoi. Un frisson la parcouru et elle repartit vers son bureau.  

 

 

 

 

 

Des pas. Des chuchotements. Puis, le silence.  

Un regard. Un coup de coude. Puis, le groupe se leva.  

Rien ne laissait paraitre leur présence malgré les lieux. Se cacher en ville n’avait rien de facile mais pourtant le groupe de mercenaires évoluait sans se faire voir depuis plus d’une heure. A sa tête, Kenshiro guidait d’une main de maitre sa troupe. Bien que de stature imposante, il était aussi invisible que les autres dans la pénombre de la ruelle.  

L’un des micros avait donné l’indication d’un immeuble où de la drogue serait stockée. Voulant s’en assurer, le chef des mercenaires avait décidé d’y faire une descente rapide. Evaluant les lieux et le nombre d’opposants, il comprit très vite qu’ils auraient le dessus en agissant professionnellement.  

Des coréens pour la plupart et quelques yakuzas, mal dégrossis, faisaient des allées et venues dans cet immeuble d’apparence tranquille.  

Le quartier, plutôt résidentiel, ne laissait pas penser qu’un trafic de drogue s’y cachait.  

Deux mercenaires se détachèrent du groupe et s’infiltrèrent par l’arrière du bâtiment. Les autres attendaient le signal pour rentrer en grande pompe.  

Kenshiro regarda son portable et envoya un message à sa belle-sœur avec une adresse et un message simple : appelle la cavalerie d’ici 15 minutes.  

Puis, il entendit un cri strident et comme un seul homme, ils partirent dans l’immeuble.  

Plusieurs coup de feu se firent entendre puis des déflagrations. Certains yakuzas arrivèrent à s’échapper mais le plus gros des hommes fut mis hors service. En à peine dix minutes, Kenshiro et ses hommes avaient neutralisé la planque et ils partirent avant l’arrivée de la police.  

 

 

 

 

Erika était assise sur son lit d’hôpital, un coussin calé derrière son dos. Elle avait repris connaissance le matin-même et se rappelait à peine de l’explosion. Sa tête lui faisait affreusement mal et elle était couverte de contusions. Pourtant, une seule chose la préoccupait. Comment ça se passait à Shinjuku ? Depuis qu’elle avait ouvert les yeux, c’était la seule chose qui la tourmentait. Elle était comme un lion en cage et n’avait qu’une envie, quitter cette maudite chambre où elle se sentait prisonnière.  

Un énième soupire et la travesti, qui ne supportait pas de ne pas porter sa perruque, grimaça de douleur, avant de lever les yeux vers la porte s’entrouvrant.  

 

-Heureux de te voir enfin réveillée, lança Kenji, en entrant dans la chambre accompagné d’Emi.  

 

La gérante du cabaret lui adressa un sourire plus franc et se détendit en les voyant s’approcher d’elle.  

 

-Je suis heureuse de voir des visages familiers ! Comment ça se passe dehors ?  

-Tu viens de te réveiller et c’est la seule chose à laquelle tu penses, s’outra Emi en s’asseyant au pied du lit.  

 

Erika lui fit une grimace qui accentua sa douleur et elle ferma les yeux un instant.  

 

-Emi a raison Erika, tu n’es pas raisonnable ! gronda gentiment le SDF.  

-Oh ! Répondez-moi à la fin !  

 

Le ton employé ne leur laissa pas le choix et Kenji relata les dernières nouvelles du front. La travesti buvait ses paroles et s’indignait à chaque phrase. Emi enchaina avec l’état du cabaret qui jeta un froid dans la pièce.  

 

-Tout le monde viendra t’aider à le reconstruire, continua vivement l’employée. Ne t’en fais pas, je suis sure que tout ira bien.  

 

Ils passèrent une petite heure à lui tenir compagnie. Cela lui fit du bien et elle se détendit au fur et à mesure. Au moment de partir, de nombreuses sirènes interpelèrent les trois amis et Emi se dirigea vers la fenêtre pour regarder le balai des ambulances qui arrivaient en trombe à l’hôpital.  

 

-Allume la télé, ordonna Erika en s’adressant à Kenji.  

 

Sur l’écran, le journaliste parlait rapidement avec en arrière-plan une épaisse fumée. Les sous titres annonçaient une exposition à la gare de Shinjuku ayant fait de nombreuses victimes.  

 

-Le tableau des messages, souffla Kenji en comprenant la situation.  

-Quoi ? hoqueta Emi. Mais… pourquoi ?  

-C’est un message pour City Hunter ! grogna Erika en se redressant malgré la douleur.  

-Où comptes-tu aller ? lui cria Kenji.  

-Il faut que je sorte d’ici, cette explosion est surement dû à des représailles, je dois savoir pourquoi !  

-Tu ne feras rien ! On s’en occupe. Hors de question que tu quittes cette chambre, s’énerva Emi.  

 

Erika capitula mais donna diverses instructions. Elle avait un mauvais pressentiment et elle sentit la peur l’envahir. S’attaquer à la gare mais précisément au lieu du tableau des messages n’avait rien d’anodin. Il avait dû se passer quelque chose.  

 

 

 

 

A peine Saeko raccrocha son téléphone, qu’il se remit à sonner.  

 

-Commissaire ! Une bombe a éclaté à la gare de Shinjuku !  

 

Son sang ne fit qu’un tour et elle lâcha le téléphone des mains. Sa vision se brouilla et le mal de tête se répandit à nouveau en elle. Elle se redressa rapidement et elle quitta son bureau en quatrième vitesse.  

Après la découverte d’un appartement rempli de PCP, cette explosion ne lui disait rien qui vaille.  

Hélant des policiers, elle s’engagea avec eux vers le parking pour rejoindre la scène du crime rapidement.  

 

Sur les lieux, fumée, cris, sirènes. Du désordre et beaucoup de peur parmi les habitants de Tôkyô.  

La commissaire leva les yeux vers ce chaos et se mordit les lèvres. Son cœur battait fort et elle avança vers le chef des pompiers en chancelant légèrement. L’odeur du brulé était insupportable.  

 

-Capitaine Fujimoto ! Dites-moi ce que vous savez, s’il vous plait !  

-Commissaire Nogami…mes hommes sont rentrés dans la gare il y a quelques minutes… pour l’instant, on a recensé une dizaine de blessés légers aux abords et cinq cas graves qui ont déjà été évacués. Pour la suite, je pourrais vous dire cela à leur retour. Je sais seulement que la bombe a explosé pas très loin du tableau des messages…  

 

Le sang de la policière se glaça. Son intuition ne la trompait que très peu et là on leur faisait clairement passer un message. Le démantèlement de l’appartement rempli de drogue, par le frère de Falcon, avait dû être le déclencheur. Les coréens étaient passés à l’attaque et quoi de mieux que de viser le symbole du quartier pour toucher City Hunter en son cœur.  

Saeko le remerciant et partit d’un pas plus sûr vers ses hommes pour donner les instructions à suivre. Elle devait relever des indices et comprendre ce qui allait se passer ensuite pour essayer d’anticiper de nouvelles attaques, car elle en était persuadée, ce n’était que le début de cette phase encore plus offensive que la première.  

 

 

 

 

 

 

Kasumi regarda droit dans les yeux l’homme en face d’elle et lui sourit.  

 

-Je suis là pour faire le ménage, voyons !  

-Le ménage dis-tu ? Dans cette tenue ?  

 

Kasumi fit semblant de ne pas comprendre et en profita pour jeter un coup d’œil derrière l’homme.  

 

-Je sors de mon cours de yoga, j’étais en retard…  

 

Ne lui laissa pas le temps de répondre, elle lui fonça dessus pour l’assommer avec son genou.  

Déstabilisé, l’homme n’eut pas le temps de réagir et il se retrouva à terre. La voleuse en profita pour lui asséner un bon coup derrière la nuque et il tomba inconscient.  

 

« Ne tentons pas le diable » pensa la jeune femme et sans demander son reste, elle partit à toute vitesse par là où elle était rentrée.  

 

A peine à l’extérieure, elle vit une voiture partir du casino en démarrant sur les chapeaux de roues et elle eut juste le temps de dégainer son téléphone pour prendre la plaque d’immatriculation en photo. Son intuition lui disait que cette voiture était importante. Elle s’écouta donc.  

Puis, elle se faufila rapidement dans la pénombre.  

Quand elle arriva chez sa grand-mère, elle raconta ses découvertes et fut rejoint par d’autres voleurs qui firent eux aussi leur rapport. Plusieurs choses concordaient.  

Tout d’abord, les coréens étaient devenus plus actifs que les clans yakuzas. Ce qui était étonnant puisque ça leur laissait le champ libre. Qu’est-ce que les japonais avaient à y gagner ?  

Ensuite, la drogue était présente partout en ville et certaines familles leur avaient même dit que ça circulait aussi dans le Kansai. A ce rythme, tout le Japon allait en profitait rapidement.  

Après, les sud-américains avaient disparus du tableau et le bébé kidnappé avait été retrouvé abandonné dans un temple sans que personne n’est vu par qui il avait été déposé.  

Et pour finir, les batailles de rues qui s’étaient calmées, avaient repris de façon plus discrètes en ciblant des lieux plus précis.  

 

-Je ne vois pas où ils veulent en venir, soupira Kasumi en se posant enfin dans un fauteuil, se massant les pieds.  

-Une vengeance…plus la quête du pouvoir, enchaina la grand-mère. Kasumi, il faut rassembler les troupes, la prochaine attaque va faire des dégâts !  

-Pourquoi dis-tu ça ?  

-Une intuition…  

 

Il ne fallut pas plus que ces paroles pour qu’une violente explosion se fasse entendre. Toutes les personnes présentes sursautèrent et la voleuse se précipita à la fenêtre.  

 

-De la fumée ! C’est en direction de la gare !  

-Ça commence…grogna l’aïeule.  

 

Sa petite fille partit en trombe suivi de quelques hommes. Ils devaient savoir ce qui se tramait rapidement.  

 

 

 

 

Miki s’était assoupie quand son beau-frère tapa à la porte de sa chambre. Après lui avoir raconté sa découverte, il lui demanda d’informer son amie flic pour certains détails que la police n’avait pas vu sur place.  

La clinique, qui jusque-là était calme, changea d’ambiance en un quart de seconde. L’ancienne mercenaire se leva de son lit et suivi de Kenshiro, ils sortirent dans le couloir qu’ils trouvèrent en effervescence. La barmaid interpela une infirmière pour lui demander ce qui se passait et cette dernière lui répondit rapidement de regarder à la télévision.  

S’enchaina plusieurs crissements de pneu dans l’entrée de la clinique et la voix de Kazue qui criant divers ordres à son équipe.  

 

-Mais que se passe-t-il ?  

 

Retournant dans sa chambre, elle alluma la télévision et tomba directement sur le flash spécial qui tournait en boucle.  

 

« Nous ne savons pas encore si cette explosion est liée aux diverses attaques de ces derniers jours mais si ces terroristes s’en sont pris à la gare de Shinjuku avec autant de facilité, nous pouvons nous demander ce que fait le gouvernement pour endiguer cette vague de terreur ! La population est effrayée… »  

 

-Mon dieu, il y a eu une deuxième explosion à Shinjuku…à la gare mais ils sont fous ! Jusqu’où vont-ils aller ?  

 

Kenshiro ne lui répondit pas mais il partit de la chambre rapidement. Miki sentit plusieurs contractions et se rassit en soufflant rapidement pour les calmer. Ce n’était pas le moment d’accoucher avec la panique qui régnait dans la clinique.  

Les événements prenaient une drôle de tournure, ce qui ne rassura pas la jeune femme.  

Elle attrapa son téléphone, une fois les contractions calmées et envoya un message groupé à tous. Une réunion s’imposait et il fallait faire vite.  

 

 

 

 

 

Il se sentait sonné. Sa tête lui tournait et il avait du mal à respirer. Ses yeux avaient eu du mal à s’ouvrir mais la poussière environnante ne lui laissait aucune visibilité. Il toussa. Puis, il essaya de se redresser. A tâtons, il réussit à s’appuyer sur ce qu’il identifia comme un mur et il se leva. Il dû fermer les yeux un instant pour calmer le vertige qui arrivait et il inspira l’air plus fort manquant de s’étouffer à cause de la fumée saturant les lieux.  

Portant sa main à sa tête, il sentit un liquide poisseux se coller à ses doigts. Il grimaça et évalua rapidement sa douleur. La blessure ne lui parut pas trop profonde, il s’estima heureux d’être en un seul morceau quand il entendait les gémissements autour de lui.  

Cette journée aurait dû être comme les autres et pourtant elle ne l’était pas.  

Il avait reçu un coup de fil du travail, ce matin, lui demandant d’aller faire une rencontre sur Shinjuku. Lui, qui a son habitude, prenait toujours sa voiture, avait décidé de prendre le train, pour somnoler encore un peu. A peine en était-il descendu qu’il avait été surpris, comme la plupart des autres citoyens, par une forte déflagration.  

Maintenant, malgré qu’il ait du mal à remettre ses idées en place, il pensa à une bombe rapidement.  

Les sirènes se faisant entendre, son instinct de journaliste s’éveilla. Il avança, tant bien que mal, essayant de trouver une source de lumière. Heurtant de multiples encombrants, Kentaro réussi tout de même à arriver dans un espace plus respirable. Alors qu’il allait pour sortir, il entendit des appels à l’aide qui lui firent faire demi-tour.  

Sans hésiter, il repartit en arrière vers leur source alors qu’un autre grincement se fit entendre. 

 


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