Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 17 :: Sans lui

Publiée: 17-10-20 - Mise à jour: 17-10-20

Commentaires: la suite :)

 


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« Commissaire ? »  

 

Le bruit de grésillements fit reculer le téléphone de l’oreille de Saeko.  

 

-Je vous entends mal Lieutenant… pouvez-vous reprendre ?  

 

Quelques jurons se firent entendre puis un bip court et d’autres jurons. Saeko se massa légèrement la tempe et soupira. Les attaques de clans avaient commencé la veille au soir et elle avait dû passer une nuit blanche à son bureau. Elle devait gérer plusieurs équipes qui essayaient de garder de l’ordre dans les rues et la fatigue commençait à se faire sentir. Depuis que le soleil était levé, les altercations avaient diminué mais la policière restait vigilante sachant très bien que le pire était à craindre quand le noir envelopperait de nouveau la ville. Elle regarda l’écran de son ordinateur et vit les nombreux mails en attente de lecture et elle se rendit compte qu’elle avait mal à la tête.  

 

-Lieutenant ?  

-Pardon Commissaire Nogami. Ma planque n’est plus très sure je pense… je vais devoir bouger… et mon téléphone rend l’âme. Et merde ! Je vous laisse commissaire, le clan Yamato se déplace, je vous tiens au courant.  

 

Des bips prirent place à la voix et Saeko arrêta la communication en posant son appareil sur le bureau. Se laissant aller, elle s’appuya sur le dossier de son fauteuil et elle ferma les yeux en basculant la tête en arrière. Tout cela avait pris une tournure étrange. Ryô avait pourtant pris sa retraite mais l’ombre de City Hunter suffisait à calmer les clans et maintenir l’ordre à Tôkyô. Il n’avait pourtant pas fallu longtemps après le départ précipité de l’ancien nettoyeur pour que la loi de la jungle s’applique à Shinjuku, s’étendant aussi à d’autres quartiers. La commissaire trouvait que le timing était quand même fou. Coïncidence ? Non elle ne croyait pas aux coïncidences.  

Se redressant, elle attrapa son téléphone et appela l’avant dernier numéro de son journal d’appels.  

 

-Chef Serizawa ? Des nouvelles ?  

-Non… mes hommes font ce qu’ils peuvent mais nos moyens sont limités… si les coréens se rajoutent à l’équation… je pense que je ne pourrais pas tenir…  

 

Ayako soupira et après un silence, elle reprit.  

 

-Je peux essayer de parler à quelques chefs de clans pour calmer les choses et voir avec mes alliés… mais combien de temps cela tiendra ? Je ne serai pas capable de vous le dire.  

-Ça sera déjà ça…de mon côté, je vais mobiliser plus d’agents… et voir plus haut…  

 

Les deux femmes se quittèrent après quelques politesses, la tension étant palpable dans leurs voix.  

 

Saeko reprit contrôle d’elle-même et attrapant cette fois le téléphone de son bureau, elle composa un numéro qu’elle connaissait par cœur.  

 

-Oui ?  

-M le Préfet ? Ici le commissaire Nogami.  

 

 

 

Ses doigts tremblaient. Prise de panique, elle fit tomber la clef de sa main et le bruit métallique la fit sursauter. Une main réconfortante se posa sur son épaule et la voix se fit rassurante.  

 

-Respire… tu veux que je l’ouvre moi ?  

 

Kazue se tourna vers Miki. Ses yeux étaient embués de larmes et sa respiration était saccadée. L’ancienne mercenaire continua à sourire à son amie et sa main posée sur son épaule se fit encore plus douce en faisant des allées retours dans le dos de la doctoresse.  

 

-Si tu ne te sens pas prête, nous pouvons revenir plus tard.  

-Non, on a besoin de moi et c’est la seule chose que je peux faire, répondit-elle en reprenant contrôle d’elle.  

 

Kazue récupéra la clef et ouvrit le grand portail. Le crissement de la fonte accompagna les deux femmes qui pénétraient dans le jardin de la clinique.  

 

-Rien n’a changé… j’ai l’impression qu’il va venir à ma rencontre comme si de rien n’était.  

 

Miki garda le silence. Elle aussi s’attendait à voir le doc sur le pas de la porte, leur souriant. Elle se rappelait encore le jour où celui-ci était mort et l’état dans lequel son amie se trouvait. Les cris déchirants de Kazue lui revenaient aux oreilles, elle la revoyait faisant le massage cardiaque et refusant de s’arrêter jusqu’à ce que Mick la prenne dans ses bras pour la bercer et lui demander de lâcher prise. La jeune femme n’avait pas réussi à le sauver et cela l’avait changé à jamais. Le professeur avait été son mentor. Il l’avait poussé à reprendre des études pour obtenir son diplôme de médecin et s’était chargé de la former jour après jour. Lui léguer la clinique avait été le coup de grâce pour cette femme qui se sentait si coupable de ne pas avoir pu le sauver de cette fin si peu digne de lui.  

 

-La chef Serizawa m’a dit que Ryô a entretenu les lieux…aidé de vous tous…  

 

La doctoresse se tourna vers Miki et s’inclina légèrement devant elle.  

 

-Merci.  

 

Miki la pris maladroitement dans ses bras et lui murmura doucement.  

 

-Tu n’as pas à nous remercier. On l’a tous fait pour vous. Le professeur et toi, vous nous avez permis de continuer nos quêtes. C’est juste normal de s’occuper de la clinique.  

 

Kazue se tourna vers le bassin et s’essuya rageusement les larmes qui s’étaient remises à couler sur ses joues.  

 

-J’ai fui…j’ai fui à sa mort alors que tous attendaient de moi que je prenne le flambeau… Je n’arrivais plus à contrôler ma vie. Je vous enviais tous tellement d’avoir ce que je n’arrivais pas à avoir que je m’étais enfermée dans ma douleur… mon travail était mon oxygène et… et…  

 

La jeune femme s’arrêta, essayant de reprendre le contrôle sur ses pleurs.  

 

-Et quand le doc a fait son arrêt cardiaque… je m’en suis tellement voulu ! Si tu savais Miki comme je m’en veux de ne pas avoir réussi à le sauver ! Ca a remis en question encore plus de choses… souffla-t-elle, se tournant à nouveau vers son amie. Le fait que je n’étais pas un bon médecin, que je ne serai jamais mère, que tout foutait le camp…  

-Pourquoi ne pas en avoir parlé avec nous ? Pourquoi te replier sur toi ? questionna gentiment la barmaid.  

-J’avais honte, je crois. Honte d’être toujours la plus faible… Kaori et toi vous avez toujours pu apporter du soutien à vos compagnons, vous avez toujours été utiles pendant les missions et moi je faisais quoi ? Alors quand j’ai vu que je ne l’avais pas sauvé, je me suis sentie si inutile…  

 

Miki repris à nouveau son amie dans ses bras et continua d’une voix empreint de tendresse.  

 

-Tu n’as jamais pu agir comme Kaori et moi mais quoi de plus normal ! Tu n’as pas eu notre vécu ou entrainement ! Mais sans toi Kazue, Mick serait-il en vie ? Pourrait-il utiliser ses mains ? Ryô et Kaori seraient ils ensemble ? Umi a été de nombreuses fois blessé et qui était là pour le soigner ? Ne me dis pas que tu es inutile ! Je ne peux pas l’entendre ! Tu as toujours eu aussi ton rôle à jouer !  

 

Posant une main sur son ventre, Miki arrêta son discours plein d’enthousiasme. Son visage reflétait une certaine douleur.  

 

-Rentrons dit Kazue. Tu ne dois pas rester debout trop longtemps.  

 

L’ancienne mercenaire acquiesça et les deux femmes partirent en direction du bâtiment principal.  

 

 

 

 

Trois fois. Trois fois si elle avait bien compté que ces hommes passaient dans la rue devant son cabaret. Il était à peine 13h et la tension dans le quartier remontait déjà en flèche. Elle avait bien vu que le nombre de policiers était plus conséquent depuis les attaques de la nuit mais ils ne seraient pas assez nombreux pour contrecarrer les prochaines. Finalement, la décision fut plus facile à prendre et elle décida qu’elle n’ouvrirait pas ce soir au risque que cela tourne mal pour son établissement. Rentrant dans son chez elle, elle appela d’une voix forte plusieurs de ses employées présentes.  

 

-Vous pouvez rentrer chez vous, je ne risque pas d’ouvrir ce soir… ça sent le roussi et ça ne vaut pas la peine de nous mettre en danger pour quelques malheureux billets.  

 

Erika soupira et reparti derrière son comptoir pour y mettre de l’ordre.  

 

-Tu penses qu’il est arrivé quelque chose à Ryô ? demanda Hitomi qui venait d’enfiler son manteau, prête à partir.  

-Un client, hier soir, m’a dit City Hunter n’est plus… je n’ai pas eu plus d’écho, enchaina Emi les rejoignant dans la discussion.  

 

Erika les regarda quelques minutes en silence et soupira à nouveau.  

 

-Je ne sais pas ce qui va se passer mais si en effet Ryô ne peut pas intervenir, je ne donne pas cher de notre quartier…Je vais essayer d’en savoir plus mais en tout cas, ne prenez aucun risque et restez chez vous jusqu’à ce je vous rappelle.  

 

Les employées d’Erika acquiescèrent la laissant seule dans l’établissement.  

 

-Saeba que se passe-t-il ? Même depuis ton départ, tu continues à nous protéger alors qu’est ce qui a changé depuis hier ? murmura Erika pour elle-même.  

 

Saisissant le téléphone du bar, elle composa un numéro qu’elle connaissait par cœur.  

 

-Cat’s Eye j’écoute !  

-Kasumi ?  

-Oui qui est ce ?  

-Erika…Falcon ou Miki dans le coin ?  

-Non désolée, je suis seule au café… tu veux que je laisse un message ?  

-Oui dis leur de me rappeler, c’est important. J’imagine que tu ne peux pas me dire où est Ryô ?  

 

Le silence répondit à la place de la jeune femme.  

 

-C’est pas grave, ne t’en fais pas. Passe la commission. Merci.  

 

Raccrochant le téléphone, la travesti soupira à nouveau et décida de se servir un verre. Le vidant d’une traite, elle se dirigea vers la sortie, prête à fouiller un peu plus dans le quartier pour comprendre de quoi il en retournait.  

 

 

 

Kasumi avait raccroché et elle avait posé les yeux sur Yui qui dessinait gentiment sur une table du café, bien vide pour l’heure actuelle. Miki lui avait demandé de le garder le plus possible pour pouvoir aider Kazue et Saeko après les révélations de cette dernière et d’Ayako Serizawa. Elle avait expliquait à l’ancienne serveuse ce qui s’était passé et le départ des hommes et Kaori pour retrouver Ai. Bien sûr, Kasumi avait accepté de l’aider sans problème, remettant le tablier du café pour que le lieu reste ouvert et que les tenanciers ne perdent pas plus dans ses temps difficiles. De plus, garder Yui n’était pas compliqué, vu que c’était un petit garçon adorable et d’ailleurs Kasumi était la babysitteur que les anciens mercenaires avaient l’habitude d’appeler au besoin.  

La voleuse, qui avait réussi à regagner son clan après le mariage de Kaori et Ryô, avait repris son activité, gardant toujours du temps pour ses amis du Cat’s et des missions en lien avec la grande famille City Hunter.  

Et les derniers événements l’avaient plutôt chamboulé. Si Erika avait appelé au café, c’est que les attaques de la veille avaient fait des dégâts. Elle devait vouloir que Ryô les aide.  

Kasumi soupira et décrocha à son tour le téléphone.  

 

-Grand-mère ? J’ai besoin de toi.  

 

 

 

 

-Dans 2h, il fera nuit… je pense qu’il va falloir se mettre à l’abri.  

 

Le vieux Kenji ramassa le peu d’affaires qui lui appartenait et il jeta un œil dans la ruelle qui lui faisait office de maison en temps normal. Passant sa main sur son pantalon tout élimé, il enleva la poussière accrochée au tissu et se mit en route vers l’axe principal pour s’éloigner du quartier. Alors qu’il passait l’angle de la rue pour arriver à la Shinjuku-Nishiguchi station, le clochard tomba nez à nez avec Erika qui affichait un visage grave.  

 

-Kenji ! Vieux fou que fais-tu ici ?  

-Je fui pardi !  

-Où comptes-tu aller ? demanda la travesti.  

-…Je ne sais pas trop en fait… arfff si seulement Ryô était là !  

-Mon intuition était donc la bonne ! Où est-il ?  

-Allons ailleurs veux-tu !  

 

Erika lui fit un sourire entendu et l’entraina à sa suite. Arrivés au cabaret, elle le laissa rentrer en refermant la porte à clef derrière eux. S’avançant vers le comptoir, elle lui désigna une chaise pour qu’il s’y pose.  

 

-Je t’écoute, nous sommes seuls ici.  

-Où sont tes employés ? demanda Kenji en jetant un œil autour de lui.  

-Libérées pour un temps incertain. Je préfère ne pas prendre de risque. Alors où est Ryô ?  

 

L’homme se laissa tomber entièrement sur son siège et se passa une main dans les cheveux.  

 

-La petite a été enlevée… Il est parti la chercher, d’après mes infos en Amérique latine ou du sud…  

-Kaori ? Mais que s’est-il passé ?  

-Kaori ? Non pas elle, la gosse ! La fille de Ryô a été enlevée.  

 

Erika eut le souffle coupé. Elle fixa intensément le vieil homme dans les yeux et vit le sérieux qu’il affichait.  

 

-Merde… c’est plus grave que je le pensais…et j’imagine que ce qui se passe ici n’est pas une coïncidence…  

-Non, j’ai surpris une conversation entre deux membres du clan coréen et ils se vantaient d’avoir réussi ce que personne n’avait fait avant… toucher au cœur City Hunter !  

 

Kenji soupira et la travesti lui tendit un verre d’eau et un verre de liquide ambré.  

 

-On ne va devoir compter que sur nous ? Falcon, l’américain ? demanda-t-elle d’une voix grave.  

-Partis avec lui d’après ce que je sais. Seules les femmes sont là mais ça va pas nous aider…enchaina Kenji en buvant son eau.  

-Une idée de la merde que ça va être ici ?  

-La guerre à mon avis… Ils veulent tous prendre le pouvoir et je pense que c’est ce qu’attendaient les gens qui s’en sont pris à notre nettoyeur.  

-C'est-à-dire ?  

-Ryô est venu me voir avant le kidnapping et je n’avais eu vent de rien. Par contre, après, l’effervescence en a fait parler plus d’un ! Et une organisation venant d’Amérique du Sud faisait du trafic en sous marin appuyée par les coréens sur le territoire et surtout à Tôkyô depuis quelques mois. C’est cette organisation qui s’en est pris à Ryô et ce sont les coréens qui veulent prendre le pouvoir central ici. Un arrangement à l’amiable à mon avis…une vengeance surement !  

 

Erika n’avait rien raté des révélations du clochard et elle s’en voulait tout d’un coup. Six mois avant, elle avait eu un client dans son cabaret qui, après quelques verres, avait parlé de s’en prendre à la famille de Ryô. Mais ils étaient si nombreux à vouloir le faire qu’elle n’avait pas prêté plus attention à ça. Sauf que cet homme était étranger et ça elle aurait dû y faire plus attention.  

 

-Kenji reste ici à l’abri. Je vais te donner une chambre et tu vas prendre une bonne douche…par contre je vais avoir besoin de toi…  

-Hum, pour faire quoi ?  

-On va trouver de l’aide mais on va défendre le quartier ! Hors de question que les coréens foutent la merde ici ! On doit ça à Ryô et à nous même !  

 

Ils se regardèrent un moment et le vieil homme acquiesça. Puis, le téléphone du cabaret sonna. 

 


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