Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 48 :: Prologue

Publiée: 07-06-21 - Mise à jour: 07-06-21

Commentaires: Voila la fin :) merci à Saintoise pour ses gentils commentaires a bientot pour de nouvelles aventures :)

 


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Il eut un cri puis un coup de feu.  

 

-On ne s’en prend pas à moi, ni à ma ville, sans en subir les conséquences !  

 

Un gloussement se fit entendre puis un soupire.  

 

-Pourquoi tu ris ? demanda une voix d’homme exaspérée.  

-Un peu tout much, non, cette phrase ?  

-Ben quoi ! J’aurai du dire quoi ? « Ne remets jamais les pieds dans ma ville si tu tiens à la vie ! » ??  

 

La femme se remit à rire et l’homme à bouder. Puis, une petite voix s’éleva alors.  

 

-Heu…pardon mais il est en train de se sauver là…  

-Et merde !  

-Ryô ! Attend, je vais prendre la mini pour le coincer dans la ruelle.  

-Laisse-moi faire, tu veux ! C’est moi le meilleur nettoyeur du Japon !  

 

Kaori soupira d’exaspération et se tourna vers sa cliente.  

 

-Ne vous en faites pas, nous sommes les meilleurs.  

-Heu…Je n’en doute pas mais…  

 

Regardant la scène qui se jouait sous ses yeux, la cliente eut une goutte sur la tempe. Le meilleur nettoyeur du Japon, selon ses dires, était en train de courir derrière le méchant, magnum à la main, lui criant de s’arrêter.  

 

-Oui, vu comme ça…  

 

Kaori se remit à rire bêtement et attendit, elle aussi, le dénouement de l’affaire.  

 

 

 

 

 

-Je ne dis pas ça, voyons, n’interprète pas tout de travers, s’il te plait.  

-Si tu l’as dit ! Tu as dit que j’étais trop vieux ! Je te l’ai entendu dire !  

-Oui, enfin peut-être que j’ai dit un truc comme ça mais tu interprètes quand même !  

 

Le tintillement de la porte d’entrée laissa filtrer la fin de la conversation. Les personnes présentes dans le café regardèrent le couple rentrer et attendirent toutes ouïes la suite de la conversation.  

 

-Je ne suis pas trop vieux, Madame ! J’ai toujours 20 ans, moi, que je saches !  

 

Ryô tira la langue à sa femme et se retourna vers le comptoir pour faire face à trois paires d’yeux dubitatives.  

 

-Ok, bon, peut-être pas vingt, je l’admets mais je ne suis pas vieux !  

-Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre…Si toi, tu as toujours 20 ans, on a quel âge nous ?  

-Oh ! Ma préfète préférée ! Que nous vaut l’honneur de ta présence dans ce modeste café ?  

 

L’éternel jeune homme se posa près de Saeko et lui fit les yeux doux. Cette dernière soupira mais ne releva pas le petit jeu de ce dernier et se tourna vers Kaori.  

 

-Ma filleule m’a demandé un service et je suis venue lui donner ma réponse.  

-Oh, d’ailleurs, ils sont où nos pré pubères ? demanda Ryô en regardant dans tous les sens.  

 

Miki se mit à rire et Falcon à grogner, ce qui fit rire le reste de l’assemblée.  

 

-A l’étage, dans le salon, ça bosse, répondit la tenancière après s’être calmée.  

- Ça bosse ? Où ça se fait des bisous, taquina Saeko en voyant les deux pères se figer à ses mots.  

-Non, ça travaille…les grands sur un exposé et les plus jeunes révisent leur espagnol.  

 

Kaori s’approcha de son époux et lui prit la main.  

 

-Détends-toi, je suis sure que Ai ne veut pas risquer une nouvelle leçon de morale.  

-De morale ? On m’a dit que les papas gâteaux s’étaient lancés dans un cours d’éducation sexuelle, se moqua l’ex commissaire en voyant le visage de Falcon devenir blême.  

 

Miki et Kaori se remirent à rire et Saeko se joignant à elles sous les yeux des deux pères boudeurs.  

 

-Trêve de plaisanterie, continua Kaori. Que t’as demandé Hime ?  

 

La préfète retrouva son sérieux et sourit à la nettoyeuse.  

 

-Elle veut que je vienne faire une intervention dans sa classe pour parler des femmes à fortes responsabilités.  

-Oh…en effet, tu es la parfaite candidate.  

-Le temps passe si vite ! Hime va avoir neuf ans dans quelques mois…je me rappelle, comme si c’était hier, de sa naissance.  

 

Kaori eut un regard nostalgique et cette fois ce fut Ryô qui posa sa main sur son bras en guise de soutient.  

 

-Neuf ans déjà…soupira Miki. Nos enfants grandissent si vite !  

-Il y a neuf ans, on a tous cru que c’était la fin de City Hunter, enchaina Saeko en regardant le couple à côté d’elle.  

-Oui…le retour de Ryô a été la plus grande surprise du siècle, lâcha Falcon en ricanant.  

-Je suis immortel, je vous l’ai dit, non ?  

-Peut-être mais tu vieillis mon amour, tu vieillis !  

-Oh ! Tu ne vas pas recommencer ! J’ai fini par la clôturer cette affaire ! grommela le nettoyeur.  

-Oui, c’est vrai mais il t’en a fallu du temps ! Avant, tu l’aurais fini en deux jours et là on a mit une semaine !  

 

Le petit groupe dans le café regardait les deux partenaires se chamailler comme deux enfants, sous leur regard attendrit.  

 

Malgré les années passées, tous savaient la chance qu’ils avaient de les voir, ensemble, continuer leur œuvre en tant que City Hunter avec toutes les épreuves traversées.  

 

Une fois Ryô revenu, il lui avait fallu près d’un an pour se remettre entièrement de son aventure sud-américaine.  

Kaori, elle, avait accouché de leur deuxième fille, Hime, quelques mois après son retour.  

Puis, le couple avait repris du service en ville comme City Hunter, sans aucune hésitation, après avoir appris comment la population s’était battue contre les clans.  

 

Une vie presque normale avait repris. En tout cas, la vie normale de cette drôle de famille.  

 

Le couple Ijuin avait reconstruit leur café aidé du frère de Falcon et du clan Serizawa. Leurs deux fils avaient grandit entourés d’une famille qui s’était encore élargie et apportait toujours son lot de surprises.  

 

Saeko avait épousé Kentaro, l’été qui avait précédé l’arrivée de la petit Hime. Kaori et Ryô avait d’ailleurs demandé à la jeune mariée de devenir la marraine de leur fille, ce qui l’avait encore plus touché que de se faire mettre la bague au doigt. L’année d’après, elle apprenait à son mari qu’elle était enceinte de jumeaux. Ce qui avait mis sa carrière dans la police entre-parenthèse pendant deux ans pour finir par être propulser à la place du Préfet, quelques années plus tard, à la mort de son père.  

 

Mick et Kazue avaient combattu ensemble l’état de santé de l’américain. Malgré sa grossesse, la doctoresse avait passé de longues semaines à remettre son mari sur pied. Ce qu’elle avait réussi à faire seulement trois semaines avant d’accoucher de leur fils, James.  

Parallèlement, elle avait continué l’œuvre du professeur et la clinique était restée ouverte pour tous ceux qui en avaient besoin. Mick, lui, avait décidé de se lancer dans le tourisme et de servir de guide aux américains qui venaient à Tôkyô. Cette activité lui laissait amplement le temps de s’occuper de James et de permettre à Kazue d’avoir de l’amplitude pour son rôle de médecin.  

 

Kasumi avait, quand à elle, trouvait le grand amour avec un voleur qui avait grâce aux yeux de sa grand-mère et elle faisait prospérer le clan, tout en gardant sa ligne de conduite et sa morale. Quand sa grand-mère décéda, elle reprit les rênes sans trop de mal et continua d’aide City Hunter et son quartier dans l’ombre.  

 

Ayako Serizawa avait reprit sa place à la tête de son clan dans une ambiance plus sereine et plus calme dans le quartier de Shinjuku. Elle s’était occupée de sa fille pour panser autant ses blessures physiques que psychologiques, tout en redonnant confiance à ses hommes et leurs familles qui avaient subi de lourdes pertes. Elle avait aussi énormément aidé Saeko pour faire tomber les coréens. Et depuis, le clan Serizawa avait encore plus resserré les liens avec City Hunter et dans l’ombre, avec la police.  

 

Le quartier de Shinjuku avait vu prospéré le cabaret d’Erika surtout depuis son entrée dans les guides américains grâce à Mick. Cette dernière avait même poussé ses murs et embaucher plus de personnel. C’était le lieu où il fallait aller quand on visitait Tôkyô. La travestie avait pu aider grand nombre de jeunes paumés grâce à cela. Elle avait continué d’aider les faibles et c’était un soutien important pour Ryô. Il savait où amener ses clientes en cas de problème.  

 

Kenji, lui, avait aidé son quartier et sa population les années qui suivirent le retour du nettoyeur puis il s’était éteint serein, entouré de ses amis. Cela avait été un dur moment pour la grande famille City Hunter mais tous avait su l’affronter ensemble. Nombreux autres SFD ou anciens SDF avaient ensuite prit la décision de servir d’indics à Ryô et Kaori pour continuer l’œuvre du vieil homme.  

 

Ces neufs ans avaient connu leur lot d’aventures comme si le passage « Amérique du Sud » n’avait été qu’une parenthèse dans la vie de la grande famille City Hunter. Mais cette parenthèse avait créée des liens si forts entre tous, que finalement, cette tragédie n’avait fait que renforcer le pouvoir de City Hunter. La réputation de Ryô était devenue tellement importante suite à cela, que peu se risquait à venir le confronter malgré les années passant. Il était celui qui ne meurt jamais.  

La poussière d’ange avait aussi disparu des radars mais Kazue avait trouvé, avec des recherches poussées, un antidote qui leur permettait aussi de pouvoir se confronter malgré tout à toute éventualité de réapparition.  

Le couple de nettoyeurs était conscient de la chance qu’ils avaient eu et avait redoublé de prudence avec l’arrivée de leur deuxième fille. Pour autant, ils leur étaient impensables que City Hunter disparaisse une deuxième fois.  

 

 

 

 

 

-Maman ?  

 

Ai dévala les escaliers à toute vitesse et arriva comme une fusée dans le café. La jeune fille regarda les adultes présents dans la pièce et leur sourit de façon espiègle.  

 

-Désolée…s’excusa-t-elle en voyant le regard désapprobateur de son père.  

-Que veux-tu, Ai ?  

-Yui et moi on n’a pas fini. Je voulais savoir si je peux rester dormir là ?  

 

Ryô faillit s’étouffer et Falcon grogna à nouveau. Le rire de Miki cassa le silence qui s’installait progressivement dans le lieu.  

 

-Ma chérie, je pense que vous pourrez très bien finir demain. Il fera jour et vous devez rendre l’exposé seulement mardi.  

 

La voix de la barmaid était douce mais ferme. Kaori acquiesça et Ai ne pu que soupirer.  

 

-Ok, je vais le dire à Yui.  

-Dis à ta sœur que nous rentrons, continua Kaori.  

 

Saeko se remit à rire à son tour et les femmes la suivirent.  

 

-Vas y rit ! Mais tu verras quand les jumeaux te feront pareil ! s’exaspéra Ryô.  

-Oui, désolée mais si vous aviez vu vos têtes, c’est si drôle.  

-Ils grandissent trop vite !  

-Qui ? demanda une voix qui arrivait en même temps que le bruit de la clochette de l’entrée.  

 

Mick passait la porte avec son fils. Les deux étaient des copies conformes que seules les rides du plus âgé permettaient de les distinguer, si on ne prenait pas compte de la taille. En regardant de plus près, James avaient les yeux plus en amande que son père mais c’était vraiment le seul trait physique qu’il avait prit de son côté japonais.  

 

-Nos enfants, on parle de nos enfants.  

-Que vous ont-ils encore fait ? demanda l’américain, un grand sourire sur les lèvres.  

-Rien de plus, répondit doucement Kaori, mais je pense que le bisou a traumatisé ces deux grands dadais.  

 

Mick se mit à rire et tapa sur l’épaule de son acolyte. Ce dernier lui lança un regard noir et serra la bouche.  

 

-Il n’y a pas mort d’homme non plus ! Ces deux là se font des bisous depuis la maternelle !  

-Oui mais là on passe à l’étape supérieur ! grogna le nettoyeur.  

 

Mick regarda Kaori, étonné.  

 

-Ben, ils se roulent des pelles, quoi !  

 

Tous les regards se tournèrent vers James qui avait dit ça le plus naturellement possible.  

Un grand boum se fit alors entendre et seulement deux grands pieds dépassèrent du comptoir.  

 

-Nounours, nounours, ça va ?  

 

De grands rires se mélangèrent aux cris de Miki accompagnant le coucher du soleil.  

 

 

 

 

 

 

L’air sur le toit de l’immeuble aux briques rouges était frais pour la saison. Ryô contemplait le quartier un brin nostalgique. Le calme de la nuit l’enveloppait comme une couverture douillette sans pour autant anesthésier ses sens.  

Il sentit l’aura de sa femme mais ne se retourna pas.  

Kaori s’appuya contre la rambarde et fixa à son tour les lumières de la ville.  

Un silence apaisant s’installa entre les deux amants.  

Se sentant frissonner, Kaori se rapprocha de son époux. Celui-ci l’enlaça, lui apportant sa propre chaleur.  

 

-Je ne peux pas rêver mieux, commença la nettoyeuse.  

-Quoi ? Être dans mes bras ?  

-Aussi ! Mais je pensais plutôt à notre vie.  

-Le risque, le danger, les clients…hum, oui, on a une vie merveilleuse !  

 

Kaori le regarda avec un grand sourire.  

 

-Idiot ! Non, ça ce n’est que la cerise sur le gâteau ! ironisa-t-elle à moitié. Non, notre famille, notre quartier, notre ville. Nous.  

 

Ryô la regarda avec douceur et resserra son étreinte.  

 

-Oui, moi non plus, je ne peux pas rêver mieux.  

 

Kaori se retourna et passa ses bras autour du cou de Ryô. Le couple se regarda un instant avant de s’embrasser avec tendresse.  

 

-Je t’aime, chuchota Kaori.  

-Pas autant que moi, lui répondit Ryô en lui caressant la joue.  

-Merci pour ces années de bonheur.  

 

Le nettoyeur ne lui répondit pas mais il la serra fort dans ses bras, respirant sa douce flagrance fleurie. La rouquine, elle, se laissa bercer par ses bras, se sentant à sa place.  

 

 

 

 

 

-Hime ? Tu dors ?  

-Hum…plus maintenant…qu’est-ce qu’il y a Ai ?  

-Les parents sont sur le toit. J’en profite pour te parler de mon plan.  

 

Ai se glissa sous la couette de sa sœur et se rapprocha d’elle.  

 

-Quel plan ?  

-Tu le sais ! Avec Yui, on veut devenir les futurs City Hunter !  

-Ah ! Ça ! Tu me réveilles pour me parler de cette bêtise ? Tu sais bien que papa et maman ne le voudront jamais… Retournes dans ta chambre et laisses moi dormir !  

 

Hime se mit la couette sur la tête et ferma à nouveau ses yeux.  

 

-Oh quel rabat joie ! Tu pourrais me soutenir au lieu de ça tu brises mes rêves.  

-Ai, tu n’as pas 13 ans…ce n’est pas parce que tu fais du karaté que tu vas devenir une nettoyeuse hors paire !  

 

Hime s’était retournée pour faire face à sa sœur mais elle ne la voyait pas dans le noir de la pièce.  

 

-Je sais mais j’ai le temps d’apprendre ! Et avec Yui, on veut défendre notre ville !  

 

L’enthousiasme de la jeune fille lui fit monter le ton.  

 

-Commence par la discrétion, alors, se moqua la cadette en entendant les pas de sa mère dans l’escalier.  

 

La porte de la chambre s’ouvrit délicatement et les deux filles retinrent leur respiration.  

 

-Au lit, Ai. Ta sœur a un contrôle d’espagnol demain.  

-Oui maman, désolée.  

 

La jeune fille partit retrouver son lit calmement.  

 

-Bonne nuit Hime, chuchota Kaori en refermant la porte.  

-Bonne nuit maman.  

 

La petite fille se lova dans son lit mais ne pu empêcher le sourire de naitre sur ses lèvres.  

 

-Non, City Hunter ça sera James et moi….  

 

 

 

 

 

 

END 

 


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